Sí, ahora que han pasado tantos años comprende que no se había casado con Luis por amor; sin embargo, no atina a comprender por qué, por qué se marchó ella un día, de pronto... Pero he aquí que Mozart la toma nerviosamente de la mano y, arrastrándola en un ritmo segundo a segundo más apremiante, la obliga a cruzar el jardín en sentido inverso, a retomar el puente en una carrera que es casi una huida. Y luego de haberla despojado del quitasol y de la falda transparente, le cierra la puerta de su pasado con un acorde dulce y firme a la vez, y la deja en una sala de conciertos, vestida de negro, aplaudiendo maquinalmente en tanto crece la llama de las luces artificiales. De nuevo la penumbra y de nuevo el silencio precursor. Y ahora Beethoven empieza a remover el oleaje tibio de sus notas bajo una luna de primavera.
Traduction temporaire :
Oui, à présent que tant d'années ont passé, elle comprend qu'elle ne s'était pas mariée avec Luis par amour ; néanmoins, elle n'arrive pas à comprendre pourquoi, pourquoi elle est partie un jour, soudainement… Mais, c'est là que Mozart la prend nerveusement par la main et, l'entraînant dans un rythme plus urgent de seconde en seconde, l'oblige à traverser le jardin en sens inverse, à reprendre le pont dans une course qui est presque une fuite. Et après l'avoir débarrassée de son ombrelle et de sa jupe transparente, il ferme la porte de son passé avec un accord doux et ferme à la fois, et la laisse dans une salle de concerts, de noir vêtue, applaudissant machinalement à mesure que la flamme des lumières artificielles grandit. De nouveau la pénombre et de nouveau le silence précurseur. Et maintenant, Beethoven commence à agiter la houle tiède de ses notes sous une lune de printemps.
Oui, à présent que tant d'années ont passé, elle comprend qu'elle ne s'était pas mariée avec Luis par amour ; néanmoins, elle n'arrive pas à comprendre pourquoi, pourquoi elle est partie un jour, soudainement… Mais, c'est là que Mozart la prend nerveusement par la main et, l'entraînant dans un rythme plus urgent de seconde en seconde, l'oblige à traverser le jardin en sens inverse, à reprendre le pont dans une course qui est presque une fuite. Et après l'avoir débarrassée de son ombrelle et de sa jupe transparente, il ferme la porte de son passé avec un accord doux et ferme à la fois, et la laisse dans une salle de concerts, de noir vêtue, applaudissant machinalement à mesure que la flamme des lumières artificielles grandit. De nouveau la pénombre et de nouveau le silence précurseur. Et maintenant, Beethoven commence à agiter la houle tiède de ses notes sous une lune de printemps.