¡Qué lejos se ha retirado el mar! Brígida se interna playa adentro hacia el mar contraído allá lejos, refulgente y manso, pero entonces el mar se levanta, crece tranquilo, viene a su encuentro, la envuelve, y con suaves olas la va empujando, empujando por la espalda hasta hacerle recostar la mejilla sobre el cuerpo de un hombre. Y se aleja, dejándola olvidada sobre el pecho de Luis. No tienes corazón, no tienes corazón solía decirle a Luis. Latía tan adentro el corazón de su marido que no pudo oírlo sino rara vez y de modo inesperado. Nunca estás conmigo cuando estás a mi lado protestaba en la alcoba, cuando antes de dormirse él abría ritualmente los periódicos de la tarde. ¿Por qué te has casado conmigo? Porque tienes ojos de venadito asustado contestaba él y la besaba. Y ella, súbitamente alegre, recibía orgullosa sobre su hombro el peso de su cabeza cana.
Traduction temporaire :
Que la mer s'est retirée loin ! Brígida s'éloigne sur la plage, vers la mer rétrécie, si loin là-bas, resplendissante et paisible. Mais alors, la mer se lève, grandit tranquillement, vient à sa rencontre, l'enveloppe, et, avec de douces vagues, la pousse, la pousse dans le dos, jusqu'à lui faire poser sa joue sur le corps d'un homme. Et elle s'éloigne, la laissant, oubliée, sur le torse de Luis. Tu n'as pas de cœur, tu n'as pas de cœur, avait-elle l'habitude de dire à Luis. Le cœur de son mari battant tellement profond, qu'elle ne put l'entendre que de rares fois et de façon inattendue. Tu n'es jamais avec moi quand tu es à mes côtés, protestait-elle dans la chambre, lorsqu'avant de s'endormir, il ouvrait rituellement les journaux du soir. Pourquoi t'es-tu marié avec moi ? Parce que tu as des yeux de petit cerf apeuré, répondait-il et il l'embrassait. Et elle, subitement contente et fière, recevait le poids de sa tête blanche sur son épaule.
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Comme la mer s'est retirée loin ! Brígida s'éloigne sur la plage, vers la mer rétrécie là-bas, loin, resplendissante et paisible. Mais alors, la mer se lève, grandit tranquillement, vient à sa rencontre, l'enveloppe, et, avec de douces vagues, la pousse, la pousse dans le dos jusqu'à lui faire poser sa joue sur le corps d'un homme. Et elle s'éloigne, la laissant oubliée, sur le torse de Luis. Tu n'as pas de cœur, tu n'as pas de cœur, avait-elle l'habitude de dire à Luis. Le cœur de son mari battait tellement profond, qu'elle ne put l'entendre que de rares fois et de façon inespérée. Tu n'es jamais avec moi quand tu es à mes côtés, protestait-elle dans la chambre, lorsqu'avant de s'endormir, il ouvrait rituellement les journaux de l'après-midi. Pourquoi t'es-tu marié avec moi ? Parce que tu as des yeux de petit cerf effrayé, répondait-il et il l'embrassait. Et elle, contente subitement, recevait orgueilleuse sur son épaule, le poids de sa tête blanche.
Comme [« que » ?] la mer s'est retirée loin ! Brígida s'éloigne sur la plage, vers la mer rétrécie [virgule] là-bas, loin [un moyen de ne pas répéter ?], resplendissante et paisible. Mais alors, la mer se lève, grandit tranquillement, vient à sa rencontre, l'enveloppe, et, avec de douces vagues, la pousse, la pousse dans le dos [virgule] jusqu'à lui faire poser sa joue sur le corps d'un homme. Et elle s'éloigne, la laissant [virgule ?] oubliée, sur le torse de Luis. Tu n'as pas de cœur, tu n'as pas de cœur, avait-elle l'habitude de dire à Luis. Le cœur de son mari battait tellement profond, qu'elle ne put l'entendre que [pas génial, les deux « que » ; une solution ?] de rares fois et de façon inespérée [FS ?]. Tu n'es jamais avec moi quand tu es à mes côtés, protestait-elle dans la chambre, lorsqu'avant de s'endormir, il ouvrait rituellement les journaux de l'après-midi [« soir » ?]. Pourquoi t'es-tu marié avec moi ? Parce que tu as des yeux de petit cerf effrayé [« apeuré » ? Je te laisse trancher], répondait-il et il l'embrassait. Et elle, contente subitement [syntaxe], recevait orgueilleuse sur son épaule, le poids de sa tête blanche [vraiment un pb de syntaxe dans cette phrase].
Que la mer s'est retirée loin ! Brígida s'éloigne sur la plage, vers la mer rétrécie, si loin là-bas, resplendissante et paisible. Mais alors, la mer se lève, grandit tranquillement, vient à sa rencontre, l'enveloppe, et, avec de douces vagues, la pousse, la pousse dans le dos, jusqu'à lui faire poser sa joue sur le corps d'un homme. Et elle s'éloigne, la laissant, oubliée, sur le torse de Luis. Tu n'as pas de cœur, tu n'as pas de cœur, avait-elle l'habitude de dire à Luis. Le cœur de son mari battait tellement profond, c'est pourquoi elle ne put l'entendre que de rares fois et de façon inattendue. Tu n'es jamais avec moi quand tu es à mes côtés, protestait-elle dans la chambre, lorsqu'avant de s'endormir, il ouvrait rituellement les journaux du soir. Pourquoi t'es-tu marié avec moi ? Parce que tu as des yeux de petit cerf apeuré, répondait-il et il l'embrassait. Et elle, subitement contente et orgueilleuse, recevait le poids de sa tête blanche sur son épaule.
Que la mer s'est retirée loin ! Brígida s'éloigne sur la plage, vers la mer rétrécie, si loin là-bas, resplendissante et paisible. Mais alors, la mer se lève, grandit tranquillement, vient à sa rencontre, l'enveloppe, et, avec de douces vagues, la pousse, la pousse dans le dos, jusqu'à lui faire poser sa joue sur le corps d'un homme. Et elle s'éloigne, la laissant, oubliée, sur le torse de Luis. Tu n'as pas de cœur, tu n'as pas de cœur, avait-elle l'habitude de dire à Luis. Le cœur de son mari battait [« battant »] tellement profond, c'est pourquoi elle [supprimez tout ça + « qu'elle »] ne put l'entendre que de rares fois et de façon inattendue. Tu n'es jamais avec moi quand tu es à mes côtés, protestait-elle dans la chambre, lorsqu'avant de s'endormir, il ouvrait rituellement les journaux du soir. Pourquoi t'es-tu marié avec moi ? Parce que tu as des yeux de petit cerf apeuré, répondait-il et il l'embrassait. Et elle, subitement contente et orgueilleuse [« fière » ?], recevait le poids de sa tête blanche sur son épaule.
Que la mer s'est retirée loin ! Brígida s'éloigne sur la plage, vers la mer rétrécie, si loin là-bas, resplendissante et paisible. Mais alors, la mer se lève, grandit tranquillement, vient à sa rencontre, l'enveloppe, et, avec de douces vagues, la pousse, la pousse dans le dos, jusqu'à lui faire poser sa joue sur le corps d'un homme. Et elle s'éloigne, la laissant, oubliée, sur le torse de Luis. Tu n'as pas de cœur, tu n'as pas de cœur, avait-elle l'habitude de dire à Luis. Le cœur de son mari battant tellement profond, elle ne put l'entendre que de rares fois et de façon inattendue. Tu n'es jamais avec moi quand tu es à mes côtés, protestait-elle dans la chambre, lorsqu'avant de s'endormir, il ouvrait rituellement les journaux du soir. Pourquoi t'es-tu marié avec moi ? Parce que tu as des yeux de petit cerf apeuré, répondait-il et il l'embrassait. Et elle, subitement contente et fière, recevait le poids de sa tête blanche sur son épaule.
Que la mer s'est retirée loin ! Brígida s'éloigne sur la plage, vers la mer rétrécie, si loin là-bas, resplendissante et paisible. Mais alors, la mer se lève, grandit tranquillement, vient à sa rencontre, l'enveloppe, et, avec de douces vagues, la pousse, la pousse dans le dos, jusqu'à lui faire poser sa joue sur le corps d'un homme. Et elle s'éloigne, la laissant, oubliée, sur le torse de Luis. Tu n'as pas de cœur, tu n'as pas de cœur, avait-elle l'habitude de dire à Luis. Le cœur de son mari battant tellement profond, [« qu' »] elle ne put l'entendre que de rares fois et de façon inattendue. Tu n'es jamais avec moi quand tu es à mes côtés, protestait-elle dans la chambre, lorsqu'avant de s'endormir, il ouvrait rituellement les journaux du soir. Pourquoi t'es-tu marié avec moi ? Parce que tu as des yeux de petit cerf apeuré, répondait-il et il l'embrassait. Et elle, subitement contente et fière, recevait le poids de sa tête blanche sur son épaule.
Que la mer s'est retirée loin ! Brígida s'éloigne sur la plage, vers la mer rétrécie, si loin là-bas, resplendissante et paisible. Mais alors, la mer se lève, grandit tranquillement, vient à sa rencontre, l'enveloppe, et, avec de douces vagues, la pousse, la pousse dans le dos, jusqu'à lui faire poser sa joue sur le corps d'un homme. Et elle s'éloigne, la laissant, oubliée, sur le torse de Luis. Tu n'as pas de cœur, tu n'as pas de cœur, avait-elle l'habitude de dire à Luis. Le cœur de son mari battant tellement profond, qu'elle ne put l'entendre que de rares fois et de façon inattendue. Tu n'es jamais avec moi quand tu es à mes côtés, protestait-elle dans la chambre, lorsqu'avant de s'endormir, il ouvrait rituellement les journaux du soir. Pourquoi t'es-tu marié avec moi ? Parce que tu as des yeux de petit cerf apeuré, répondait-il et il l'embrassait. Et elle, subitement contente et fière, recevait le poids de sa tête blanche sur son épaule.
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OK.
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