« Dû n'est plus parmi nous », par Alexis Porszka
FLASH INFO
Nous interrompons notre programme pour vous annoncer le mystérieux assassinat de Monsieur Dû à Bordeaux ce soir.
D’après l’autopsie, la victime est morte par gommage cérébral. Les hématomes retrouvés un peu partout sur son corps révèlent que son assassin l’a tabassé sauvagement, post mortem, à coups de synonymes. Un morceau de papier chiffonné a également été retrouvé au fond de sa gorge ; dessus, l’inscription incomplète « Hasta la vista, sac à… ».
Lors de l’interrogatoire, le criminel, un apprenti traducteur âgé de vingt-cinq ans, a avoué aux policiers être également l’auteur d’une série meurtres ayant semé la terreur à Tradabordo : ceux de Monsieur Ce-Dernier et de Mademoiselle Au-Final, tout deux disparus depuis plusieurs semaines, ainsi que les crimes non élucidés de Monsieur Basé-Sur et de son épouse Madame Axée-Sur.
Le jeune homme, désormais interné dans une Unité Psychiatrique, n’a pas cherché à nier les faits et s’est contenté de déclaré aux enquêteurs que la victime le harcelait, s’immisçant perpétuellement dans son langage. S’agit-il donc d’un acte de légitime défense ou déforme-t-il les faits pour justifier son acte ?
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Nous interrompons notre programme pour vous annoncer le mystérieux assassinat de Monsieur Dû à Bordeaux ce soir.
D’après l’autopsie, la victime est morte par gommage cérébral. Les hématomes retrouvés un peu partout sur son corps révèlent que son assassin l’a tabassé sauvagement, post mortem, à coups de synonymes. Un morceau de papier chiffonné a également été retrouvé au fond de sa gorge ; dessus, l’inscription incomplète « Hasta la vista, sac à… ».
Lors de l’interrogatoire, le criminel, un apprenti traducteur âgé de vingt-cinq ans, a avoué aux policiers être également l’auteur d’une série meurtres ayant semé la terreur à Tradabordo : ceux de Monsieur Ce-Dernier et de Mademoiselle Au-Final, tout deux disparus depuis plusieurs semaines, ainsi que les crimes non élucidés de Monsieur Basé-Sur et de son épouse Madame Axée-Sur.
Le jeune homme, désormais interné dans une Unité Psychiatrique, n’a pas cherché à nier les faits et s’est contenté de déclaré aux enquêteurs que la victime le harcelait, s’immisçant perpétuellement dans son langage. S’agit-il donc d’un acte de légitime défense ou déforme-t-il les faits pour justifier son acte ?
2 commentaires:
Voilà un texte audacieux et bien troussé… Félicitations !
la fin justifie les moyens :)
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