Por la noche, Gonzalo llamó a Ramón.
—He estado pensando. Tengo una idea, un buen desafío para ti. Pero creo que es demasiado fuerte.
—Te escucho.
—Bueno, si no te atreves lo comprenderé. No es tan fácil como irse de un sitio sin pagar. Puede ser peligroso.
—¿Y qué es?
—Bah, nada, olvídalo. Nos veremos mañana en clase.
—Te conozco —dijo Ramón sonriendo—, sé que haces todo esto para intrigarme. Suéltalo de una vez.
—No, en serio, primero quiero pensarlo despacio, y después será mejor que lo hablemos entre los tres. No quiero pasarme y que te ocurra algo por mi culpa.
—Escucha —se impacientó Ramón—, estoy en pijama, descalzo, y se me están quedando los pies helados. Me has sacado de la cama y ahora no me vas a dejar intrigado sin saber qué es lo que se te ha ocurrido. Así que dilo de una vez. ¡Ahora!
—En serio, no sería un juego. Podría acabar mal. Es... bueno, te lo digo y luego lo olvidas, ¿de acuerdo? Es como una prueba de supervivencia. Un plazo no muy largo, pongamos tres días. Tienes que sobrevivir tres días por tus propios medios. No vale pedir ayuda a tus padres ni a nadie que conozcas. Tú solo, tres días y tres noches.
—¿Quieres que me vaya a la selva a pasar tres días como Tarzán? —ironizó Ramón—. No sé qué habrás cenado, pero te ha sentado mal.
—A la selva no. A una gran ciudad.
Con el teléfono en la mano, Ramón se paseaba por el pasillo para combatir el frío. Se detuvo ante el espejo del recibidor, que le devolvió la imagen de un chico despeinado con un aspecto corriente, ni demasiado alto ni muy bajo, ni guapo ni feo. No era un atleta ni un héroe, y lo del restaurante había sido la primera cosa excepcional que hacía en su vida.
Comprendió que su amigo hablaba en serio. Sintió como un escalofrío anticipado. Por supuesto que sería peligroso. Sería una locura.
—Tengo que colgar —dijo Gonzalo sin darle tiempo a responder.
Y así fue como empezó todo.
—He estado pensando. Tengo una idea, un buen desafío para ti. Pero creo que es demasiado fuerte.
—Te escucho.
—Bueno, si no te atreves lo comprenderé. No es tan fácil como irse de un sitio sin pagar. Puede ser peligroso.
—¿Y qué es?
—Bah, nada, olvídalo. Nos veremos mañana en clase.
—Te conozco —dijo Ramón sonriendo—, sé que haces todo esto para intrigarme. Suéltalo de una vez.
—No, en serio, primero quiero pensarlo despacio, y después será mejor que lo hablemos entre los tres. No quiero pasarme y que te ocurra algo por mi culpa.
—Escucha —se impacientó Ramón—, estoy en pijama, descalzo, y se me están quedando los pies helados. Me has sacado de la cama y ahora no me vas a dejar intrigado sin saber qué es lo que se te ha ocurrido. Así que dilo de una vez. ¡Ahora!
—En serio, no sería un juego. Podría acabar mal. Es... bueno, te lo digo y luego lo olvidas, ¿de acuerdo? Es como una prueba de supervivencia. Un plazo no muy largo, pongamos tres días. Tienes que sobrevivir tres días por tus propios medios. No vale pedir ayuda a tus padres ni a nadie que conozcas. Tú solo, tres días y tres noches.
—¿Quieres que me vaya a la selva a pasar tres días como Tarzán? —ironizó Ramón—. No sé qué habrás cenado, pero te ha sentado mal.
—A la selva no. A una gran ciudad.
Con el teléfono en la mano, Ramón se paseaba por el pasillo para combatir el frío. Se detuvo ante el espejo del recibidor, que le devolvió la imagen de un chico despeinado con un aspecto corriente, ni demasiado alto ni muy bajo, ni guapo ni feo. No era un atleta ni un héroe, y lo del restaurante había sido la primera cosa excepcional que hacía en su vida.
Comprendió que su amigo hablaba en serio. Sintió como un escalofrío anticipado. Por supuesto que sería peligroso. Sería una locura.
—Tengo que colgar —dijo Gonzalo sin darle tiempo a responder.
Y así fue como empezó todo.
Manuel L. Alonso, Juego de adultos
***
***
***
Olivier nous propose sa traduction :
La nuit, Gonzalo appela Ramón :
« J'ai réfléchi. J'ai une idée, un bon défi pour toi. Mais je crois que c'est trop difficile.
—Je t'écoute.
—Bon, si tu n'oses pas, je comprendrai. Ce n'est pas aussi facile que de partir d'un endroit sans payer. Cela peut-être dangereux.
—Et qu'est-ce que c'est ?
—Bah… rien, oublie ça. Nous nous verrons demain en cours.
—Je te connais —répondit Ramón en souriant—, je sais que tu fais tout cela pour éveiller ma curiosité. Lâche-le morceau une bonne fois pour toutes.
—Non, sérieusement, je veux d'abord y réfléchir tranquillement, et ce sera mieux que nous en parlions après tous les trois. Je ne veux pas aller trop loin et je ne veux pas qu'il t'arrive quelque chose par ma faute.
—Écoute —s'impatienta Ramón—, je suis en pyjama, pieds-nus et j'ai les pieds qui commencent à geler. Tu m'as fait sortir du lit et tu ne vas pas me laisser me faire de la bile sans savoir ce qu'il t'est passé par la tête. Aussi, dis-le moi une bonne fois pour toutes. Tout de suite !
—Sérieusement, ce ne serait pas un jeu. Cela pourrait mal finir. C'est… bon, je te le dis et après tu l'oublies, d'accord ? C'est comme un épreuve de survie. Un délai pas trop long, disons trois jours. Tu dois survivre trois jours par tes propres moyens. Il est interdit de demander de l'aide à tes parents, ni à aucune des personnes que tu connais. Toi, tout seul, trois jours et trois nuits.
—Tu veux que j'aille passer trois jours dans la jungle comme Tarzan —ironisa Ramón —. Je ne sais pas ce que tu as avalé, mais ça ne t'a pas réussi.
—Non, pas dans la jungle. Dans une grande ville.
Le téléphone à la main, Ramón faisait les cent pas dans le couloir pour combattre le froid. Il s'arrêta devant le miroir de l'entrée qui lui renvoya l'image d'un jeune homme aux cheveux ébouriffés, avec une apparence lambda, ni trop haut ni trop petit, ni beau ni laid. Il n'était ni un athlète, ni un héros, et ce qui s'était passé au restaurant avait été la première chose exceptionnelle qu'il avait accomplie dans sa vie.
Il comprit que son ami parlait sérieusement. Il en ressentit comme un frisson anticipé. Évidemment que cela serait dangereux. Ce serait de la folie.
—Il faut que je raccroche — lança Gonzalo sans lui donner le temps de répondre.
Et c'est ainsi que tout commença.
Alexis nous propose sa traduction :
La nuit, Gonzalo appela Ramón.
—J’ai réfléchi et j’ai une idée, un bon défi pour toi. Mais je crois que c’est trop risqué.
—Je t’écoute.
—Bon, si tu n’oses pas, je comprendrai. Ce n’est pas aussi facile que de se tirer d’un endroit sans payer. Ca peut être dangereux.
—Et c’est quoi ?
—Bah, rien, oublie. On se voit demain en cours.
—Je te connais –dit Ramón en souriant–, je sais que tu fais tout ça pour m’intriguer. Balance, vas-y !
—Non, sérieusement, d’abord je veux y songer tranquillement, ensuite c’est mieux qu’on en parle les trois. Je veux pas m’avancer et qu’il t’arrive quelque chose à cause de moi.
—Ecoute –s’impatienta Ramón–, je suis en pyjama, les pieds nus et gelés. Tu m’as tiré du lit et maintenant tu ne vas tout de même pas me laisser avec la curiosité piquée sans savoir ce qui t’es passé par la tête. Alors dit-le une bonne fois pour toutes. Et maintenant !
—Sérieusement, ce n’est pas un jeu. Ca pourrait mal finir. C’est… bon, je te le dis et ensuite tu l’oublies, d’accord ? C’est comme une épreuve de survie. Un délai pas très long, disons trois jours. Tu dois survivre trois jours par tes propres moyens. Il ne faut pas demander de l’aide à tes parents ni a personne d’autre. Toi, tout seul, trois jours et trois nuits.
—Tu veux que j’aille dans la forêt pour passer trois jours comme Tarzan ? –ironisa Ramón. Je ne sais pas ce que tu as dîné, mais ça te réussit pas.
—Non, pas dans la forêt, dans une grande ville.
Le téléphone à la main, Ramón parcourrait le couloir pour combattre le froid. Il s’arrêta face au miroir de l’entrée qui lui renvoya l’image d’un jeune garçon décoiffé d’un aspect commun, ni trop grand ni très petit, ni beau ni laid. Il n’était ni un athlète ni un héros, et pour le restaurant, ça avait été la première chose exceptionnelle qu’il avait faite dans sa vie.
Il comprit que son ami parlait sérieusement. Il sentit comme un frisson anticipé. Evidemment que ça serait dangereux. Ce serait une folie.
—Je dois raccrocher –dit Gonzalo sans lui donner le temps de répondre.
Et c’est ainsi que tout a commencé.
***
***
***
***
Perrine nous propose sa traduction :
En pleine nuit, Gonzalo appela Ramón.
— J’ai pensé à un truc. J’ai une idée, un bon défi pour toi. Mais je crois qu’il est trop difficile.
— Je t’écoute.
— Bon, si t’oses pas, je comprendrai. C’est pas aussi simple que de partir d’un endroit sans payer. Ҫa peut être dangereux.
— Et c’est quoi ?
— Bah, rien, oublie. On se voit demain en cours.
— Je te connais – répondit Ramón en souriant – je sais que tu fais tout ça pour éveiller ma curiosité. Lâche le morceau une bonne fois pour toutes.
— Non, sans rire, je préfère d’abord y réfléchir tranquillement, et ensuite ce sera mieux qu’on en parle tous les trois. Je ne veux pas aller trop loin et qu’il t’arrive quelque chose par ma faute.
— Écoute – s’impatienta Ramón –, je suis en pyjama, les pieds nus, et ils sont en train de geler. Tu m’as sorti du lit et maintenant tu vas pas me laisser sur ma fin sans que je sache ce qu’il t’est passé par la tête. Alors dis-le d’une traite. Tout de suite !
— Sérieusement, ce ne serait pas un jeu. Ҫa pourrait mal finir. C’est…bon, je te le dis, et ensuite t’oublies, d’accord ? C’est comme une épreuve de survie. Une période pas très longue, disons trois jours. Tu dois survivre trois jours par tes propres moyens. Tu ne peux pas demander de l’aide à tes parents, ni à qui que ce soit que tu connaisses. Toi seul, trois jours et trois nuits.
— Tu veux que j’aille dans la forêt pour y passer trois jours comme Tarzan ? – ironisa Ramón –. Je sais pas ce que t’as bien pu dîner, mais ça t’a pas réussi.
— Pas dans la forêt, non. Dans une grande ville.
Le téléphone à la main, Ramón arpentait le couloir pour combattre le froid. Il s’arrêta devant le miroir de l’entrée, qui lui renvoya l’image d’un garçon décoiffé à l’aspect banal, ni trop grand ni trop petit, ni beau ni moche. Ce n’était ni un athlète, ni un héros, et l’histoire du restaurant avait été la première chose exceptionnelle qu’il faisait dans sa vie.
Il comprit que son ami parlait avec sérieux. Il ressentit comme un frisson anticipé. Évidemment que ce serait dangereux. Ce serait de la folie.
— Je dois raccrocher – conclut Gonzalo sans lui laisser le temps de répondre.
Et c’est ainsi que tout commença.
En pleine nuit, Gonzalo appela Ramón.
— J’ai pensé à un truc. J’ai une idée, un bon défi pour toi. Mais je crois qu’il est trop difficile.
— Je t’écoute.
— Bon, si t’oses pas, je comprendrai. C’est pas aussi simple que de partir d’un endroit sans payer. Ҫa peut être dangereux.
— Et c’est quoi ?
— Bah, rien, oublie. On se voit demain en cours.
— Je te connais – répondit Ramón en souriant – je sais que tu fais tout ça pour éveiller ma curiosité. Lâche le morceau une bonne fois pour toutes.
— Non, sans rire, je préfère d’abord y réfléchir tranquillement, et ensuite ce sera mieux qu’on en parle tous les trois. Je ne veux pas aller trop loin et qu’il t’arrive quelque chose par ma faute.
— Écoute – s’impatienta Ramón –, je suis en pyjama, les pieds nus, et ils sont en train de geler. Tu m’as sorti du lit et maintenant tu vas pas me laisser sur ma fin sans que je sache ce qu’il t’est passé par la tête. Alors dis-le d’une traite. Tout de suite !
— Sérieusement, ce ne serait pas un jeu. Ҫa pourrait mal finir. C’est…bon, je te le dis, et ensuite t’oublies, d’accord ? C’est comme une épreuve de survie. Une période pas très longue, disons trois jours. Tu dois survivre trois jours par tes propres moyens. Tu ne peux pas demander de l’aide à tes parents, ni à qui que ce soit que tu connaisses. Toi seul, trois jours et trois nuits.
— Tu veux que j’aille dans la forêt pour y passer trois jours comme Tarzan ? – ironisa Ramón –. Je sais pas ce que t’as bien pu dîner, mais ça t’a pas réussi.
— Pas dans la forêt, non. Dans une grande ville.
Le téléphone à la main, Ramón arpentait le couloir pour combattre le froid. Il s’arrêta devant le miroir de l’entrée, qui lui renvoya l’image d’un garçon décoiffé à l’aspect banal, ni trop grand ni trop petit, ni beau ni moche. Ce n’était ni un athlète, ni un héros, et l’histoire du restaurant avait été la première chose exceptionnelle qu’il faisait dans sa vie.
Il comprit que son ami parlait avec sérieux. Il ressentit comme un frisson anticipé. Évidemment que ce serait dangereux. Ce serait de la folie.
— Je dois raccrocher – conclut Gonzalo sans lui laisser le temps de répondre.
Et c’est ainsi que tout commença.
***
Vanessa nous propose sa traduction :
Dans la soirée, Gonzalo téléphona à Ramón.
— J'ai réfléchi. J'ai une idée, un bon défi pour toi. Mais je crois que c'est trop gros.
— Je t'écoute.
— Bon, si tu n'oses pas, je comprendrais. C'est pas aussi facile que de s'en aller d'un endroit sans payer. Ça peut être dangereux.
— Et qu'est-ce que c'est ?
— Bah... Non, rien, oublie ça. On se verra demain en classe.
— Je te connais — répondit Rámon en souriant —, je sais que tu fais tout ça pour m'intriguer. Lâche le morceau.
— Non, vraiment ; d'abord, je veux y penser calmement, et ensuite, ce sera mieux si on en parle tous les trois entre nous. J'ai pas envie d'exagérer, et qu'il t'arrive quelque chose par ma faute.
— Écoute — s'impatienta Rámon —, je suis en pyjama, sans chaussures, et j'ai les pieds gelés. Tu m'as sorti du lit, alors maintenant, tu vas pas me laisser comme ça, intrigué, sans savoir ce qui t'est passé par la tête. Accouche. Maintenant !
— Sérieusement, ce serait pas un jeu. Ça pourrait finir mal. C'est... Bon, je te le dis, et ensuite tu oublies, d'accord ? C'est comme une épreuve de survie. Pas très longtemps, disons trois jours. Tu dois survivre trois jours par tes propres moyens. Interdiction de demander de l'aide à tes parents ou à quelqu'un que tu connais. Toi, seulement toi, trois jours et trois nuits.
— Tu veux que j'aille passer trois jours dans la jungle comme Tarzan ? — ironisa Rámon. Je ne sais pas ce que tu as mangé ce soir, mais ça t'a pas fait du bien.
— Dans la jungle non. Dans une grande ville.
Le téléphone à la main, Rámon faisait les cent pas dans le couloir pour combattre le froid. Il s'arrêta devant le miroir de l'entrée, qui lui renvoya l'image d'un garçon décoiffé, plutôt commun, ni trop grand ni trop petit, ni beau, ni laid. Ce n'était ni un athlète, ni un héros, et l'épisode du restaurant avait été la première chose exceptionnelle qu'il ait faite dans sa vie.
Il réalisa que son ami ne plaisantait pas. Il sentit comme un frisson à l'avance. Bien sûr que ce serait dangereux. Ce serait de la folie.
— Je dois raccrocher — lança Gonzalo sans lui laisser le temps de répondre.
Et c'est comme ça que tout a commencé.
Dans la soirée, Gonzalo téléphona à Ramón.
— J'ai réfléchi. J'ai une idée, un bon défi pour toi. Mais je crois que c'est trop gros.
— Je t'écoute.
— Bon, si tu n'oses pas, je comprendrais. C'est pas aussi facile que de s'en aller d'un endroit sans payer. Ça peut être dangereux.
— Et qu'est-ce que c'est ?
— Bah... Non, rien, oublie ça. On se verra demain en classe.
— Je te connais — répondit Rámon en souriant —, je sais que tu fais tout ça pour m'intriguer. Lâche le morceau.
— Non, vraiment ; d'abord, je veux y penser calmement, et ensuite, ce sera mieux si on en parle tous les trois entre nous. J'ai pas envie d'exagérer, et qu'il t'arrive quelque chose par ma faute.
— Écoute — s'impatienta Rámon —, je suis en pyjama, sans chaussures, et j'ai les pieds gelés. Tu m'as sorti du lit, alors maintenant, tu vas pas me laisser comme ça, intrigué, sans savoir ce qui t'est passé par la tête. Accouche. Maintenant !
— Sérieusement, ce serait pas un jeu. Ça pourrait finir mal. C'est... Bon, je te le dis, et ensuite tu oublies, d'accord ? C'est comme une épreuve de survie. Pas très longtemps, disons trois jours. Tu dois survivre trois jours par tes propres moyens. Interdiction de demander de l'aide à tes parents ou à quelqu'un que tu connais. Toi, seulement toi, trois jours et trois nuits.
— Tu veux que j'aille passer trois jours dans la jungle comme Tarzan ? — ironisa Rámon. Je ne sais pas ce que tu as mangé ce soir, mais ça t'a pas fait du bien.
— Dans la jungle non. Dans une grande ville.
Le téléphone à la main, Rámon faisait les cent pas dans le couloir pour combattre le froid. Il s'arrêta devant le miroir de l'entrée, qui lui renvoya l'image d'un garçon décoiffé, plutôt commun, ni trop grand ni trop petit, ni beau, ni laid. Ce n'était ni un athlète, ni un héros, et l'épisode du restaurant avait été la première chose exceptionnelle qu'il ait faite dans sa vie.
Il réalisa que son ami ne plaisantait pas. Il sentit comme un frisson à l'avance. Bien sûr que ce serait dangereux. Ce serait de la folie.
— Je dois raccrocher — lança Gonzalo sans lui laisser le temps de répondre.
Et c'est comme ça que tout a commencé.
***
Julie nous propose sa traduction :
Dans la nuit, Gonzalo appela Ramón.
— J’ai réfléchi. J’ai une idée, un super défi pour toi. Mais je crois que c’est trop risqué.
— Je t’écoute.
— Bon, si t’oses pas le faire, je comprendrai. C’est pas aussi simple que de partir d’un endroit sans payer. Ça peut être dangereux.
— Et c’est quoi ?
— Boh, rien, oublie. On se verra demain en classe.
— Je te connais – dit Ramón en souriant –, je sais que tu fais tout ça pour me mettre l’eau à la bouche. Lâche le morceau, une bonne fois pour toute !
— Non, sérieusement, je veux d’abord prendre mon temps pour y penser, et après il vaudra mieux qu’on en parle tous les trois ensemble. Je ne veux pas insister et qu’il t’arrive quelque chose à cause de moi.
— Écoute – s’impatienta Ramón –, je suis en pyjama, pieds nus et ils sont glacés. Tu m’as sorti du lit et maintenant, tu ne vas pas me laisser intrigué sans que je sache ce à quoi tu as pensé. Alors dis-le une fois pour toute. Maintenant !
— Sérieusement, ça ne serait pas un jeu. Ça pourrait mal se terminer. C’est… bon, je te le dis et puis tu oublies, d’accord ? C’est comme une épreuve de survie. Ça ne durerait pas très longtemps, disons trois jours. Tu dois survivre pendant trois jours par tes propres moyens. Tu ne peux pas demander de l’aide à tes parents ni à aucune de tes connaissances. Juste toi, trois jours et trois nuits.
— Tu veux que j’aille dans la jungle pour passer trois jours comme Tarzan ? – ironisa Ramón –. Je ne sais pas ce que tu as mangé, mais ça ne t’a pas réussi.
— Dans la jungle, non. Dans une grande ville.
Le téléphone à la main, Ramón se promenait dans le couloir pour lutter contre le froid. Il s’arrêta devant le miroir de l’entrée, qui lui renvoya l’image d’un garçon décoiffé à l’air banal, ni trop grand ni trop petit, ni beau ni laid. Il n’était ni un athlète ni un héros, et en ce qui concernait le restaurant, ça avait été la première chose exceptionnelle qu’il faisait dans sa vie.
Il comprit que son ami parlait sérieusement. Il eu comme un frisson anticipé. Bien sûr que ce serait dangereux. Ce serait une folie.
— Je dois raccrocher – dit Gonzalo sans lui donner le temps de répondre.
Et c’est ainsi que tout a commencé.
Dans la nuit, Gonzalo appela Ramón.
— J’ai réfléchi. J’ai une idée, un super défi pour toi. Mais je crois que c’est trop risqué.
— Je t’écoute.
— Bon, si t’oses pas le faire, je comprendrai. C’est pas aussi simple que de partir d’un endroit sans payer. Ça peut être dangereux.
— Et c’est quoi ?
— Boh, rien, oublie. On se verra demain en classe.
— Je te connais – dit Ramón en souriant –, je sais que tu fais tout ça pour me mettre l’eau à la bouche. Lâche le morceau, une bonne fois pour toute !
— Non, sérieusement, je veux d’abord prendre mon temps pour y penser, et après il vaudra mieux qu’on en parle tous les trois ensemble. Je ne veux pas insister et qu’il t’arrive quelque chose à cause de moi.
— Écoute – s’impatienta Ramón –, je suis en pyjama, pieds nus et ils sont glacés. Tu m’as sorti du lit et maintenant, tu ne vas pas me laisser intrigué sans que je sache ce à quoi tu as pensé. Alors dis-le une fois pour toute. Maintenant !
— Sérieusement, ça ne serait pas un jeu. Ça pourrait mal se terminer. C’est… bon, je te le dis et puis tu oublies, d’accord ? C’est comme une épreuve de survie. Ça ne durerait pas très longtemps, disons trois jours. Tu dois survivre pendant trois jours par tes propres moyens. Tu ne peux pas demander de l’aide à tes parents ni à aucune de tes connaissances. Juste toi, trois jours et trois nuits.
— Tu veux que j’aille dans la jungle pour passer trois jours comme Tarzan ? – ironisa Ramón –. Je ne sais pas ce que tu as mangé, mais ça ne t’a pas réussi.
— Dans la jungle, non. Dans une grande ville.
Le téléphone à la main, Ramón se promenait dans le couloir pour lutter contre le froid. Il s’arrêta devant le miroir de l’entrée, qui lui renvoya l’image d’un garçon décoiffé à l’air banal, ni trop grand ni trop petit, ni beau ni laid. Il n’était ni un athlète ni un héros, et en ce qui concernait le restaurant, ça avait été la première chose exceptionnelle qu’il faisait dans sa vie.
Il comprit que son ami parlait sérieusement. Il eu comme un frisson anticipé. Bien sûr que ce serait dangereux. Ce serait une folie.
— Je dois raccrocher – dit Gonzalo sans lui donner le temps de répondre.
Et c’est ainsi que tout a commencé.
***
Olivier nous propose sa traduction :
La nuit, Gonzalo appela Ramón :
« J'ai réfléchi. J'ai une idée, un bon défi pour toi. Mais je crois que c'est trop difficile.
—Je t'écoute.
—Bon, si tu n'oses pas, je comprendrai. Ce n'est pas aussi facile que de partir d'un endroit sans payer. Cela peut-être dangereux.
—Et qu'est-ce que c'est ?
—Bah… rien, oublie ça. Nous nous verrons demain en cours.
—Je te connais —répondit Ramón en souriant—, je sais que tu fais tout cela pour éveiller ma curiosité. Lâche-le morceau une bonne fois pour toutes.
—Non, sérieusement, je veux d'abord y réfléchir tranquillement, et ce sera mieux que nous en parlions après tous les trois. Je ne veux pas aller trop loin et je ne veux pas qu'il t'arrive quelque chose par ma faute.
—Écoute —s'impatienta Ramón—, je suis en pyjama, pieds-nus et j'ai les pieds qui commencent à geler. Tu m'as fait sortir du lit et tu ne vas pas me laisser me faire de la bile sans savoir ce qu'il t'est passé par la tête. Aussi, dis-le moi une bonne fois pour toutes. Tout de suite !
—Sérieusement, ce ne serait pas un jeu. Cela pourrait mal finir. C'est… bon, je te le dis et après tu l'oublies, d'accord ? C'est comme un épreuve de survie. Un délai pas trop long, disons trois jours. Tu dois survivre trois jours par tes propres moyens. Il est interdit de demander de l'aide à tes parents, ni à aucune des personnes que tu connais. Toi, tout seul, trois jours et trois nuits.
—Tu veux que j'aille passer trois jours dans la jungle comme Tarzan —ironisa Ramón —. Je ne sais pas ce que tu as avalé, mais ça ne t'a pas réussi.
—Non, pas dans la jungle. Dans une grande ville.
Le téléphone à la main, Ramón faisait les cent pas dans le couloir pour combattre le froid. Il s'arrêta devant le miroir de l'entrée qui lui renvoya l'image d'un jeune homme aux cheveux ébouriffés, avec une apparence lambda, ni trop haut ni trop petit, ni beau ni laid. Il n'était ni un athlète, ni un héros, et ce qui s'était passé au restaurant avait été la première chose exceptionnelle qu'il avait accomplie dans sa vie.
Il comprit que son ami parlait sérieusement. Il en ressentit comme un frisson anticipé. Évidemment que cela serait dangereux. Ce serait de la folie.
—Il faut que je raccroche — lança Gonzalo sans lui donner le temps de répondre.
Et c'est ainsi que tout commença.
***
***
Stéphanie nous propose sa traduction :
Durant la nuit, Gonzalo appela Ramón.
— J'ai réfléchi. J'ai une idée, un bon défi pour toi. Mais je crois que c'est trop difficile.
— Je t'écoute.
— Hé bien, si tu n'oses pas, je comprendrais. Ce n'est pas aussi facile que de partir d'un endroit sans payer. Ça peut être dangereux.
— Et qu'est-ce que c'est ?
— Non, rien, oublie. On se verra demain en cours.
— Je te connais – dit Ramón en souriant –, je sais que tu fais tout ça pour titiller ma curiosité. Lâche le morceau une bonne fois pour toutes.
— Non, sérieusement, d'abord je veux y réfléchir tranquillement, et ensuite il vaudra mieux en parler tous les trois. Je ne veux pas aller trop loin et que quelque chose t'arrive par ma faute.
— Écoute – s'impatienta Ramón –, je suis en pyjama, pieds nus, et j'ai les pieds comme des glaçons. Tu m'as tiré du lit et maintenant tu ne vas pas me laisser, intrigué, sans savoir quelle idée tu as eu. Alors dis-le d'une traite. Maintenant !
— Vraiment, ce ne serait pas un jeu. Ça pourrait mal finir. C'est..., bon, je te le dis mais ensuite tu oublies, d'accord ? Ce serait comme une épreuve de survie. Un délai pas très long, mettons trois jours. Tu dois survivre trois jours par tes propres moyens. Pas le droit de demander de l'aide à tes parents ni à personne que tu connaisses. Toi seul, trois jours et trois nuits.
— Tu veux que je parte dans la jungle passer trois jours avec Tarzan – ironisa Ramón –. Je ne sais pas ce que t'as dîné, mais ce n'est pas bien passé.
— Dans la jungle, non. Dans une grande ville.
Le téléphone dans la main, Ramón se promenait dans le couloir pour combattre le froid. Il s'arrêta face au miroir de l'entrée, qui lui renvoya l'image d'un garçon décoiffé avec un aspect courant, ni trop grand, ni trop petit, ni beau ni moche. Ce n'était pas un athlète ni un héros, et l'histoire du restaurant avait été la première chose exceptionnelle qu'il faisait dans sa vie.
Il comprit que son ami parlait sérieusement. Il sentit comme un frisson anticipé. Bien sûr que ça serait dangereux. Ce serait de la folie.
— Je dois raccrocher – dit Gonzalo sans lui laisser le temps de répondre.
C'est ainsi que tout a commencé.
Durant la nuit, Gonzalo appela Ramón.
— J'ai réfléchi. J'ai une idée, un bon défi pour toi. Mais je crois que c'est trop difficile.
— Je t'écoute.
— Hé bien, si tu n'oses pas, je comprendrais. Ce n'est pas aussi facile que de partir d'un endroit sans payer. Ça peut être dangereux.
— Et qu'est-ce que c'est ?
— Non, rien, oublie. On se verra demain en cours.
— Je te connais – dit Ramón en souriant –, je sais que tu fais tout ça pour titiller ma curiosité. Lâche le morceau une bonne fois pour toutes.
— Non, sérieusement, d'abord je veux y réfléchir tranquillement, et ensuite il vaudra mieux en parler tous les trois. Je ne veux pas aller trop loin et que quelque chose t'arrive par ma faute.
— Écoute – s'impatienta Ramón –, je suis en pyjama, pieds nus, et j'ai les pieds comme des glaçons. Tu m'as tiré du lit et maintenant tu ne vas pas me laisser, intrigué, sans savoir quelle idée tu as eu. Alors dis-le d'une traite. Maintenant !
— Vraiment, ce ne serait pas un jeu. Ça pourrait mal finir. C'est..., bon, je te le dis mais ensuite tu oublies, d'accord ? Ce serait comme une épreuve de survie. Un délai pas très long, mettons trois jours. Tu dois survivre trois jours par tes propres moyens. Pas le droit de demander de l'aide à tes parents ni à personne que tu connaisses. Toi seul, trois jours et trois nuits.
— Tu veux que je parte dans la jungle passer trois jours avec Tarzan – ironisa Ramón –. Je ne sais pas ce que t'as dîné, mais ce n'est pas bien passé.
— Dans la jungle, non. Dans une grande ville.
Le téléphone dans la main, Ramón se promenait dans le couloir pour combattre le froid. Il s'arrêta face au miroir de l'entrée, qui lui renvoya l'image d'un garçon décoiffé avec un aspect courant, ni trop grand, ni trop petit, ni beau ni moche. Ce n'était pas un athlète ni un héros, et l'histoire du restaurant avait été la première chose exceptionnelle qu'il faisait dans sa vie.
Il comprit que son ami parlait sérieusement. Il sentit comme un frisson anticipé. Bien sûr que ça serait dangereux. Ce serait de la folie.
— Je dois raccrocher – dit Gonzalo sans lui laisser le temps de répondre.
C'est ainsi que tout a commencé.
***
Alexis nous propose sa traduction :
La nuit, Gonzalo appela Ramón.
—J’ai réfléchi et j’ai une idée, un bon défi pour toi. Mais je crois que c’est trop risqué.
—Je t’écoute.
—Bon, si tu n’oses pas, je comprendrai. Ce n’est pas aussi facile que de se tirer d’un endroit sans payer. Ca peut être dangereux.
—Et c’est quoi ?
—Bah, rien, oublie. On se voit demain en cours.
—Je te connais –dit Ramón en souriant–, je sais que tu fais tout ça pour m’intriguer. Balance, vas-y !
—Non, sérieusement, d’abord je veux y songer tranquillement, ensuite c’est mieux qu’on en parle les trois. Je veux pas m’avancer et qu’il t’arrive quelque chose à cause de moi.
—Ecoute –s’impatienta Ramón–, je suis en pyjama, les pieds nus et gelés. Tu m’as tiré du lit et maintenant tu ne vas tout de même pas me laisser avec la curiosité piquée sans savoir ce qui t’es passé par la tête. Alors dit-le une bonne fois pour toutes. Et maintenant !
—Sérieusement, ce n’est pas un jeu. Ca pourrait mal finir. C’est… bon, je te le dis et ensuite tu l’oublies, d’accord ? C’est comme une épreuve de survie. Un délai pas très long, disons trois jours. Tu dois survivre trois jours par tes propres moyens. Il ne faut pas demander de l’aide à tes parents ni a personne d’autre. Toi, tout seul, trois jours et trois nuits.
—Tu veux que j’aille dans la forêt pour passer trois jours comme Tarzan ? –ironisa Ramón. Je ne sais pas ce que tu as dîné, mais ça te réussit pas.
—Non, pas dans la forêt, dans une grande ville.
Le téléphone à la main, Ramón parcourrait le couloir pour combattre le froid. Il s’arrêta face au miroir de l’entrée qui lui renvoya l’image d’un jeune garçon décoiffé d’un aspect commun, ni trop grand ni très petit, ni beau ni laid. Il n’était ni un athlète ni un héros, et pour le restaurant, ça avait été la première chose exceptionnelle qu’il avait faite dans sa vie.
Il comprit que son ami parlait sérieusement. Il sentit comme un frisson anticipé. Evidemment que ça serait dangereux. Ce serait une folie.
—Je dois raccrocher –dit Gonzalo sans lui donner le temps de répondre.
Et c’est ainsi que tout a commencé.
***
Laëtitia Sw nous propose sa traduction :
Pendant la nuit, Gonzalo appela Ramón.
— J’ai réfléchi. J’ai une idée, un bon défi pour toi. Mais je crois que c’est trop dur.
— Je t’écoute.
— Bon, si tu n’oses pas, je comprendrai. Ce n’est pas aussi facile que de partir d’un endroit sans payer. Ça peut être dangereux.
— Qu’est-ce que c’est ?
— Bah, rien, oublie. On se voit demain en cours.
— Je te connais — dit Ramón en souriant —, je sais que tu fais tout ça pour m’intriguer. Dis-le une bonne fois pour toutes !
— Non, sérieux, je veux d’abord y penser tranquillement, et puis ce sera mieux qu’on en parle tous les trois. Je ne veux pas dépasser les bornes et qu’il t’arrive quelque chose par ma faute.
— Écoute — s’impatienta Ramón —, je suis en pyjama, pieds nus : j’ai les pieds gelés. Maintenant que tu m’as tiré du lit, tu ne vas pas me laisser dans le doute sans que je sache ce dont tu as eu l’idée. Allez, accouche !
— Sérieux, il ne s’agit pas d’un jeu. Ça pourrait mal finir. C’est... bon, je te le dis et ensuite tu oublies, d’accord ? C’est comme une épreuve de survie. Pas d’une durée très longue, mettons trois jours. Tu dois survivre trois jours par tes propres moyens. Tu n’as pas le droit de demander de l’aide à tes parents ni à quelqu’un que tu connaîtrais. Toi seul, trois jours et trois nuits.
— Tu veux que j’aille passer trois jours en forêt comme Tarzan ? — ironisa Ramón. Je ne sais pas ce que tu as dû manger hier soir, mais ça ne t’a pas réussi.
— Pas en forêt. Dans une grande ville.
Le téléphone à la main, Ramón se promenait dans le couloir pour lutter contre le froid. Il s’arrêta devant le miroir de l’entrée, qui lui renvoya l’image d’un garçon décoiffé, à l’aspect ordinaire, ni trop grand ni très petit, ni beau ni laid. Ce n’était ni un athlète ni un héros, et le coup du restaurant avait été la première chose exceptionnelle qu’il faisait dans sa vie.
Il comprit que son ami parlait sérieusement. Il éprouva une sorte de frisson, par anticipation. Bien sûr que ce serait dangereux. Ce serait une folie.
— Je dois raccrocher — souffla Gonzalo sans lui laisser le temps de répondre.
Et c’est ainsi que tout commença.
Pendant la nuit, Gonzalo appela Ramón.
— J’ai réfléchi. J’ai une idée, un bon défi pour toi. Mais je crois que c’est trop dur.
— Je t’écoute.
— Bon, si tu n’oses pas, je comprendrai. Ce n’est pas aussi facile que de partir d’un endroit sans payer. Ça peut être dangereux.
— Qu’est-ce que c’est ?
— Bah, rien, oublie. On se voit demain en cours.
— Je te connais — dit Ramón en souriant —, je sais que tu fais tout ça pour m’intriguer. Dis-le une bonne fois pour toutes !
— Non, sérieux, je veux d’abord y penser tranquillement, et puis ce sera mieux qu’on en parle tous les trois. Je ne veux pas dépasser les bornes et qu’il t’arrive quelque chose par ma faute.
— Écoute — s’impatienta Ramón —, je suis en pyjama, pieds nus : j’ai les pieds gelés. Maintenant que tu m’as tiré du lit, tu ne vas pas me laisser dans le doute sans que je sache ce dont tu as eu l’idée. Allez, accouche !
— Sérieux, il ne s’agit pas d’un jeu. Ça pourrait mal finir. C’est... bon, je te le dis et ensuite tu oublies, d’accord ? C’est comme une épreuve de survie. Pas d’une durée très longue, mettons trois jours. Tu dois survivre trois jours par tes propres moyens. Tu n’as pas le droit de demander de l’aide à tes parents ni à quelqu’un que tu connaîtrais. Toi seul, trois jours et trois nuits.
— Tu veux que j’aille passer trois jours en forêt comme Tarzan ? — ironisa Ramón. Je ne sais pas ce que tu as dû manger hier soir, mais ça ne t’a pas réussi.
— Pas en forêt. Dans une grande ville.
Le téléphone à la main, Ramón se promenait dans le couloir pour lutter contre le froid. Il s’arrêta devant le miroir de l’entrée, qui lui renvoya l’image d’un garçon décoiffé, à l’aspect ordinaire, ni trop grand ni très petit, ni beau ni laid. Ce n’était ni un athlète ni un héros, et le coup du restaurant avait été la première chose exceptionnelle qu’il faisait dans sa vie.
Il comprit que son ami parlait sérieusement. Il éprouva une sorte de frisson, par anticipation. Bien sûr que ce serait dangereux. Ce serait une folie.
— Je dois raccrocher — souffla Gonzalo sans lui laisser le temps de répondre.
Et c’est ainsi que tout commença.
***
Auréba nous propose sa traduction :
Le soir, Gonzalo appela Ramónr
J’ai bien réfléchi. J’ai une idée, un bon défi pour toi. Mais je crois que c’est trop difficile.
Je t’écoute.
Bon, si tu n’oses pas, je comprendrai tout à fait. Ce n’est pas aussi facile que de partir d’un endroit sans payer. Ça peut être dangereux.
Et qu’est-ce que c’est ?
Bah, rien, oublie ça. Nous nous verrons demain en cours.
Je te connais – dit Ramón en souriant – je sais que tu fais tout ceci pour m’intriguer. Accouche!
Non, sérieusement, d’abord, je veux y réfléchir tranquillement, et puis il vaut peut-être mieux qu’on en parle quand on sera tous les trois. Je ne veux pas aller trop loin et qu’il t’arrive quelque chose par ma faute.
Écoute – s’impatienta Ramón – je suis en pyjama, pieds nus, et je commence à avoir les pieds gelés. Tu m’as fait sortir du lit et maintenant, après m’avoir intrigué, tu ne vas tout de même pas me laisser comme ça, sans savoir qu’est-ce qui t’est passé par la tête. Alors dis le moi une bonne fois pour toutes. Maintenant !
Sérieusement, ça ne serait pas un jeu. Ça pourrait mal finir. C’est...bon, je te le dis, mais ensuite, tu l’oublies, d’accord ? C’est comme une épreuve de survie. Un délai pas très long. Mettons trois jours. Ce n’est pas la peine de demander de l’aide à tes parents ni à qui que ce soit que tu connaisses. Toi seul, trois jours et trois nuits.
Tu veux que j’aille passer trois jours à la jungle comme Tarzan ? — ironisa Ramón —. Je ne sais pas ce que tu as bien pu manger, ce soir, mais ça ne t’a pas réussi.
Pas dans la jungle. Dans une grande ville.
Le téléphone dans la main, Ramón se promenait dans le couloir pour combattre le froid. Il s’arrêta devant le miroir de l’entrée, qui lui renvoya l’image d’un garçon décoiffé avec un aspect ordinaire, ni trop grand ni trop petit, ni beau ni laid. Ce n’était pas un athlète ni un héros, et le truc du resto-basket, c’avait été la première chose exceptionnelle qu’il faisait de sa vie.
Il comprit que son ami parlait sérieusement. Il eut comme un frisson anticipé. Évidemment que ce serait dangereux. Ce serait une folie.
Je dois raccrocher – dit Gonzalo sans lui laisser le temps de répondre. Et c’est ainsi que tout a commencé.
Le soir, Gonzalo appela Ramónr
J’ai bien réfléchi. J’ai une idée, un bon défi pour toi. Mais je crois que c’est trop difficile.
Je t’écoute.
Bon, si tu n’oses pas, je comprendrai tout à fait. Ce n’est pas aussi facile que de partir d’un endroit sans payer. Ça peut être dangereux.
Et qu’est-ce que c’est ?
Bah, rien, oublie ça. Nous nous verrons demain en cours.
Je te connais – dit Ramón en souriant – je sais que tu fais tout ceci pour m’intriguer. Accouche!
Non, sérieusement, d’abord, je veux y réfléchir tranquillement, et puis il vaut peut-être mieux qu’on en parle quand on sera tous les trois. Je ne veux pas aller trop loin et qu’il t’arrive quelque chose par ma faute.
Écoute – s’impatienta Ramón – je suis en pyjama, pieds nus, et je commence à avoir les pieds gelés. Tu m’as fait sortir du lit et maintenant, après m’avoir intrigué, tu ne vas tout de même pas me laisser comme ça, sans savoir qu’est-ce qui t’est passé par la tête. Alors dis le moi une bonne fois pour toutes. Maintenant !
Sérieusement, ça ne serait pas un jeu. Ça pourrait mal finir. C’est...bon, je te le dis, mais ensuite, tu l’oublies, d’accord ? C’est comme une épreuve de survie. Un délai pas très long. Mettons trois jours. Ce n’est pas la peine de demander de l’aide à tes parents ni à qui que ce soit que tu connaisses. Toi seul, trois jours et trois nuits.
Tu veux que j’aille passer trois jours à la jungle comme Tarzan ? — ironisa Ramón —. Je ne sais pas ce que tu as bien pu manger, ce soir, mais ça ne t’a pas réussi.
Pas dans la jungle. Dans une grande ville.
Le téléphone dans la main, Ramón se promenait dans le couloir pour combattre le froid. Il s’arrêta devant le miroir de l’entrée, qui lui renvoya l’image d’un garçon décoiffé avec un aspect ordinaire, ni trop grand ni trop petit, ni beau ni laid. Ce n’était pas un athlète ni un héros, et le truc du resto-basket, c’avait été la première chose exceptionnelle qu’il faisait de sa vie.
Il comprit que son ami parlait sérieusement. Il eut comme un frisson anticipé. Évidemment que ce serait dangereux. Ce serait une folie.
Je dois raccrocher – dit Gonzalo sans lui laisser le temps de répondre. Et c’est ainsi que tout a commencé.
***
Florian nous propose sa traduction :
Dans la nuit, Gonzalo appela Ramón.
- J'étais entrain de réfléchir et j'ai eu une idée, un bon défi pour toi. Mais je crois qu'il est trop compliqué.
- Je t'écoute.
- Bon si t' oses pas, je comprendrai. Il est pas aussi simple que de s'en aller d'un endroit sans payer. Il peut être dangereux.
- Qu'est ce que c'est?
- Arf rien, oublie. On se voit demain en cours.
- J' te connais, répondis Ramón en souriant, je sais que tu fais tout pour m'intriguer. Dis-le moi une bonne fois pour toute.
- Non, vraiment, je veux d'abord y réfléchir tranquillement, en ensuite ce sera mieux qu'on en parle d'ici trois jours. J' veux pas me dépêcher et qu'il t'arrive un truc ma faute.
- Bon écoute, s'impatienta Ramón, je suis en pyjama, j'ai pas de chaussettes, et je suis entrain de me geler les pieds. Tu m'as sortis du lit, et maintenant tu vas m'intriguer sans me dire ce qui t'as traverser l'esprit! Donc dis-le une fois pour toute, tout de suite!
- Mais vraiment, ce serait pas un jeu. Ça pourrait mal finir. C'est...bon aller, j' te le dis, mais après tu l'oublie, d'accord? C'est comme un test de survie. Faut que tu survives trois jours par tes propres moyens. T'as pas le droit de demander de l'aide à tes parents ni à quelqu'un que tu connaisses. Toi, tout seul, trois jours et trois nuit.
-Tu veux que j'aille en forêt pendant trois jours à la Tarzan? plaisanta Ramón. J' sais pas ce que t'as bien pu manger, mais c'est pas bien passé.
-Pas en forêt. Dans une grande ville.
Le téléphone à la main,Ramón faisait les cent pas dans le couloir pour combattre le froid. Il s'arrêta devant le miroir de l'entrée, qui lui renvoya l'image d'un garçon dépeigné à l'aspect banal, ni trop grand, ni trop petit, ni beau, ni laid. Il n'était ni un athlète ni un héros, du reste le coup du restaurant avait été la première chose exceptionnelle qu'il avait fait dans sa vie. Il comprit que son ami parlait sérieusement. Il ressenti comme un frisson rien qu'en y pensant. Évidemment que ce serait dangereux. Ce serait une folie.
- Faut que je raccroche, dis Gonzalo sans lui donner le temps de répondre.
Et c'est ainsi que tout commença.
Dans la nuit, Gonzalo appela Ramón.
- J'étais entrain de réfléchir et j'ai eu une idée, un bon défi pour toi. Mais je crois qu'il est trop compliqué.
- Je t'écoute.
- Bon si t' oses pas, je comprendrai. Il est pas aussi simple que de s'en aller d'un endroit sans payer. Il peut être dangereux.
- Qu'est ce que c'est?
- Arf rien, oublie. On se voit demain en cours.
- J' te connais, répondis Ramón en souriant, je sais que tu fais tout pour m'intriguer. Dis-le moi une bonne fois pour toute.
- Non, vraiment, je veux d'abord y réfléchir tranquillement, en ensuite ce sera mieux qu'on en parle d'ici trois jours. J' veux pas me dépêcher et qu'il t'arrive un truc ma faute.
- Bon écoute, s'impatienta Ramón, je suis en pyjama, j'ai pas de chaussettes, et je suis entrain de me geler les pieds. Tu m'as sortis du lit, et maintenant tu vas m'intriguer sans me dire ce qui t'as traverser l'esprit! Donc dis-le une fois pour toute, tout de suite!
- Mais vraiment, ce serait pas un jeu. Ça pourrait mal finir. C'est...bon aller, j' te le dis, mais après tu l'oublie, d'accord? C'est comme un test de survie. Faut que tu survives trois jours par tes propres moyens. T'as pas le droit de demander de l'aide à tes parents ni à quelqu'un que tu connaisses. Toi, tout seul, trois jours et trois nuit.
-Tu veux que j'aille en forêt pendant trois jours à la Tarzan? plaisanta Ramón. J' sais pas ce que t'as bien pu manger, mais c'est pas bien passé.
-Pas en forêt. Dans une grande ville.
Le téléphone à la main,Ramón faisait les cent pas dans le couloir pour combattre le froid. Il s'arrêta devant le miroir de l'entrée, qui lui renvoya l'image d'un garçon dépeigné à l'aspect banal, ni trop grand, ni trop petit, ni beau, ni laid. Il n'était ni un athlète ni un héros, du reste le coup du restaurant avait été la première chose exceptionnelle qu'il avait fait dans sa vie. Il comprit que son ami parlait sérieusement. Il ressenti comme un frisson rien qu'en y pensant. Évidemment que ce serait dangereux. Ce serait une folie.
- Faut que je raccroche, dis Gonzalo sans lui donner le temps de répondre.
Et c'est ainsi que tout commença.
***
Pauline nous propose sa traduction :
La nuit, Gonzalo appela Ramón.
« J’étais en train de penser. J’ai une idée, un bon défi pour toi. Mais je crois que c’est trop fort.
—Je t’écoute.
—Enfin, si tu n’oses pas, je le comprendrai. Ce n’est pas aussi facile que de s’en aller d’un endroit sans payer. Cela peut être dangereux.
—Et qu’est-ce que c’est ?
—Bah, rien, oublie. On se verra demain en cours.
—Je te connais― dit Ramón en souriant―, je sais que tu fais tout ça pour m’intriguer.
—Accouche une bonne fois pour toutes.
—Non, sérieusement, je voudrais d’abord longuement y réfléchir, et il sera mieux qu’on en parle après tous les trois. Je ne veux pas pousser et qu’il t’arrive quelque chose à cause de moi.
—Ecoute―s’impatienta Ramón―, je suis en pyjama, sans chaussons, et mes pieds se gèlent. Tu m’as sortit du lit et maintenant, tu ne vas pas me laisser intrigué sans savoir qu’est-ce qui t’est arrivé. Alors, dis-le une bonne fois pour toutes. Maintenant !
—Sérieusement, ce ne serait pas un jeu. Cela pourrait mal se finir. C’est…bon, je te le dis et ensuite, tu l’oublies, d’accord ? C’est comme une preuve de survie. Un délai pas très long, disons trois jours. Tu dois survivre trois jours par tes propres moyens. Il est inutile de demander de l’aide à tes parents, ni à personne que tu connaisses. Toi, seul, trois jours et trois nuits.
—Tu veux que j’aille dans la jungle passer trois jours comme Tarzan ?― ironisa Ramón―. Je ne sais pas ce que tu as dîné, mais ça ne t’a pas réussit.
—Dans la jungle, non. Dans une grande ville. »
Téléphone à la main, Ramón se promenait dans le couloir pour combattre le froid. Il s’arrêta devant le miroir du vestibule, qui lui renvoya l’image d’un garçon décoiffé, d’un aspect courant, ni trop grand ni très petit, ni beau ni laid. Il n’était pas un athlète, ni un héros, et le restaurant avait été la première chose exceptionnelle qu’il faisait dans sa vie.
Il comprit que son ami parlait sérieusement. Il sentit comme un frisson anticipé. Bien sûr que ce serait dangereux. Ce serait une folie.
« Je dois raccrocher. »― dit Gonzalo sans lui donner le temps de répondre.
Et ce fut ainsi que tout commença.
***
Léa nous propose sa traduction :
Version du 15 janvier
Dans la nuit, Gonzalo appela Ramón.
-J’étais en train de penser. J’ai une idée, un bon défi pour toi. Mais je crois que c’est trop dur.
-Je t’écoute.
-Bon, si tu n’oses pas je le comprendrai. Ce n’est pas aussi simple que de quitter un endroit sans payer. Ca peut être dangereux.
-Et qu’est-ce que c’est ?
-Bah, rien, oublie. On se voit demain en cours.
-Je te connais –dit Ramón en souriant-, je sais que tu fais tout ça pour m’intriguer. Lâche le morceau d’un coup.
-Non, sérieusement, je veux d’abord y penser tranquillement, et après ce sera mieux que nous en parlions d’ici trois jours. Je ne veux pas dépasser les bornes et qu’il t’arrive quelque chose par ma faute.
-Ecoute- s’impatienta Ramón-, je suis en pyjama, et mes pieds sont en train de geler. Tu m’as sorti du lit et maintenant tu ne vas pas me laisser en suspens sans savoir ce qu’il t’est arrivé. Donc dis le d’un coup. Maintenant !
-Sérieusement, ce ne serait pas un jeu. Ca pourrait mal se terminer. C’est.bon, je te le dis et après tu l’oublies, d’accord ? C’est comme une épreuve de survie. Un délai plutôt court, nous mettrons trois jours. Tu dois survivre trois jours par tes propres moyens. Il ne faut pas demander de l’aide à tes parents ni à personne que tu connais. Toi seul, trois jours et trois nuits.
-Tu veux que j’aille dans la jungle passer trois jours comme Tarzan ? – ironisa Ramón- Je ne sais pas ce que tu as dîné mais ca ne t’a pas réussi.
-Dans la jungle non. Dans une grande ville.
Le téléphone à la main, Ramón marchait dans le couloir pour combattre le froid. Il s’arrêta face au miroir de l’entrée, qui lui renvoya l’image d’un garçon décoiffé d’un aspect courant, ni trop grand ni très petit, ni beau ni laid. Il n’était pas un athlète ni un héros, et l’histoire du restaurant avait été la première chose exceptionnelle qu’il faisait dans sa vie. Il comprit que son ami parlait sérieusement. Il sentit comme un frisson d’avance. Evidemment ce serait dangereux. Ce serait une folie.
-Je dois raccrocher –dit Gonzalo sans lui laisser le temps de répondre. Et c’est ainsi que tout commença.
Version du 15 janvier
Dans la nuit, Gonzalo appela Ramón.
-J’étais en train de penser. J’ai une idée, un bon défi pour toi. Mais je crois que c’est trop dur.
-Je t’écoute.
-Bon, si tu n’oses pas je le comprendrai. Ce n’est pas aussi simple que de quitter un endroit sans payer. Ca peut être dangereux.
-Et qu’est-ce que c’est ?
-Bah, rien, oublie. On se voit demain en cours.
-Je te connais –dit Ramón en souriant-, je sais que tu fais tout ça pour m’intriguer. Lâche le morceau d’un coup.
-Non, sérieusement, je veux d’abord y penser tranquillement, et après ce sera mieux que nous en parlions d’ici trois jours. Je ne veux pas dépasser les bornes et qu’il t’arrive quelque chose par ma faute.
-Ecoute- s’impatienta Ramón-, je suis en pyjama, et mes pieds sont en train de geler. Tu m’as sorti du lit et maintenant tu ne vas pas me laisser en suspens sans savoir ce qu’il t’est arrivé. Donc dis le d’un coup. Maintenant !
-Sérieusement, ce ne serait pas un jeu. Ca pourrait mal se terminer. C’est.bon, je te le dis et après tu l’oublies, d’accord ? C’est comme une épreuve de survie. Un délai plutôt court, nous mettrons trois jours. Tu dois survivre trois jours par tes propres moyens. Il ne faut pas demander de l’aide à tes parents ni à personne que tu connais. Toi seul, trois jours et trois nuits.
-Tu veux que j’aille dans la jungle passer trois jours comme Tarzan ? – ironisa Ramón- Je ne sais pas ce que tu as dîné mais ca ne t’a pas réussi.
-Dans la jungle non. Dans une grande ville.
Le téléphone à la main, Ramón marchait dans le couloir pour combattre le froid. Il s’arrêta face au miroir de l’entrée, qui lui renvoya l’image d’un garçon décoiffé d’un aspect courant, ni trop grand ni très petit, ni beau ni laid. Il n’était pas un athlète ni un héros, et l’histoire du restaurant avait été la première chose exceptionnelle qu’il faisait dans sa vie. Il comprit que son ami parlait sérieusement. Il sentit comme un frisson d’avance. Evidemment ce serait dangereux. Ce serait une folie.
-Je dois raccrocher –dit Gonzalo sans lui laisser le temps de répondre. Et c’est ainsi que tout commença.
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