A la noche, como siempre, esperó hasta último momento para acomodarse a dormir.
Traduction temporaire :
À la nuit tombée, comme d'habitude, elle attendit jusqu'au dernier moment avant de s'installer pour dormir.
À la nuit tombée, comme d'habitude, elle attendit jusqu'au dernier moment avant de s'installer pour dormir.
23 commentaires:
La nuit, comme d'habitude, elle attendit jusqu'au dernier moment avant de s'installer pour dormir.
A la nuit tombée, comme d'habitude, elle attendit jusqu'au dernier moment avant d'aller se coucher.
OK pour la version de Julie…
Elena ?
Dans l'absolu, oui.
Juste une question : "acomodarse", comment l’interprétez-vous ?
« s'installer », en effet… mais est-il nécessaire de le rendre ?
Je ne sais pas, au début il m'a semblé que oui, car je pensais qu'elle était déjà à sa place, donc, elle n'y va pas... Mais, ce n'est pas très clair. Même en relisant la VO.
Raison pour laquelle il vaut mieux s'en tenir au plus simple…
Oui, mais est-ce qu'on dirait "aller se coucher" en sachant qu'elle est dans un train et qu'elle n'a pas de couchette (souvenons-nous qu'au début elle voulait "piquer" son lit à quelqu'un) ?
Mais est-ce qu'on n'a pas dit quelques phrases plus haut qu'elle avait une cabine avec une amie ?
Non, elle a une amie dans une cabine, mais elle ne dort pas avec elle, enfin, je crois que non...
Voici ce que je trouve un peu plus haut :
Il y avait aussi son amie, dans sa propre cabine.
Luego estaba su amiga del camarote.
Oui celle-ci ? :
Entre el segundo vagón de pullman y el comedor estaban los camarotes. De los que habían quedado con las puertas abiertas, Adriana tenía uno preferido. Allí estaba sentada una mujer frente al paisaje, reinando en el limitado espacio con su cabello negro y enrulado y sus enormes ojos marrones. Notó que el sol le daba de pleno en la cara. Se sintió tentada de quitarle los lentes a la rubia y traérselos a su amiga.
Les dernières phrases :
Sur les cent vingt et quelques personnes qui voyageaient dans le train, il y avait au moins cinq paires d'oreilles – ou auditeurs – qu'elle appréciait. Eux, Adriana leur lisait ce qu'elle écrivait. L'un était roux, un autre maigre avec une vague barbe naissante, une autre grande et dégingandée, habillée telles une de ces filles de couverture de magazine de l'époque du pop-art, un autre avait les cheveux poivre et sel et un air d'employé de ministère. Il y avait aussi son amie, dans sa propre cabine. Pour l'après-midi, elle choisit celui à la barbe naissante. Elle lui lut son texte, qui s'achevait ainsi : « Sa grâce était autonome, absurde, insaisissable. Elle, elle était une reine, une reine qui avait décrété la fin de ces objets et qui avait prononcé le droit absolu des femmes à disposer librement de leur corps et à décider qu'en faire. »
Le jeune homme ne dormait pas, il avait les yeux fixés devant lui, vers le wagon-cinéma, et son regard imitait — probablement sans le vouloir — celui d'un chiot battu et mal aimé. Son interlocuteur resta muet un long moment avant de déclarer : « Mon père était à peu près aveugle à tout, non pas parce qu'il ne savait pas les choses ; il les ignorait exprès, il les effaçait. Mon père, c'était ça : des décrets en permanence. Tout devait être comme il le disait, comme il le pensait, comme il le voulait. Moi, j'étais désespéré, j'étais perdu. Ma mère voulait m'aider, mais ce qu'elle trouvait à me dire m'apparaissait surtout comme des bêtises. Je suis sorti de chez moi anéanti. J'ai couru. Je suis tombé sur un panneau publicitaire où il y avait le visage de Marilyn Monroe ; j'ai frappé dessus avec mes poings jusqu'à me faire mal. Et comme je voulais tout oublier, je suis allé à ce kiosque, là, et je me suis acheté quatre sachets. À mon réveil, je m'étais fait pipi dessus, j'étais étalé sur un trottoir de l'avenue, à côté d'une Mercedes luxueuse qui venait de se garer ; la carrosserie était encore chaude. »
Adriana affirma :
— Ton père était une espèce de brute et ta mère une poupée de chiffon.
Le jeune homme ne répondit pas.
À la nuit tombée, comme d'habitude, elle attendit jusqu'au dernier moment avant d'aller se coucher.
Bon, elle a une ou deux amies ?
Tel qu'on a exprimé le truc, elle a une amie avec laquelle elle partage une cabine. Mais peut-être que nous nous sommes trompées – et ce serait l'occasion de soulever un CS. Je te laisse vérifier.
Personnellement, j'interprète qu'elle n'a qu'une amie et qu'Adriana, la pauvre, n'a pas de couchette. Voilà pourquoi elle "s'accommode" comme elle peut pour dormir...
Dans ce cas, il faut changer :
Il y avait aussi son amie, dans sa propre cabine…
Car c'est ambigu ; je pense qu'un lecteur lambda pensera que c'est le cabine d'Adriana.
Reprends celle-ci et j'irai faire les modifs dans les divers docs.
Je vais faire une relecture de tout et on voit ça.
Voilà pourquoi je pense qu'elle dort sur un siège :
Cela faisait longtemps qu'elle parlait toute seule sans que personne ne lui réponde. Elle se cala dans le siège. Il était certes confortable, mais pas assez pour y dormir des semaines, a fortiori des mois.
Son lit lui manquait. Ce alors qu'elle était dans le Pullman. Le train comportait deux autres voitures, mais c'étaient des wagon-lits. Plusieurs fois, elle avait été tentée de faire irruption dans une cabine, de déloger l'occupant de sa couchette, de prendre possession des lieux et de se glisser avec délectation dans les draps d'autrui. Elle n’osait pas. Même si elle ne leur voyait pas d’explication logique, les choses semblaient avoir à la fois un ordre et une cause. Elle avait très peur de changer quoi que ce soit dans cette scène.
Elle avança au milieu des passagers ; la majorité avait son siège en position couchée et était pelotonnée sous les couvertures.
Voilà ma première proposition :
La nuit, comme d'habitude, elle attendit jusqu'au dernier moment avant de s'installer pour dormir.
La nuit, comme d'habitude, elle attendit jusqu'au dernier moment avant de s'installer pour dormir.
OK.
En faisant le collage, j'ai conservé « À la nuit tombée », qui était une bonne idée.
Très bien.
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