–Hablamos de varias cosas –dice Jualma–. De libros, de autores, de películas, porque era media intelectual. Se sabía de memoria frases que subrayaba en los libros que leía. Hasta ahora recuerdo su favorita: “No veo la hora de cometer un acto irremediable”.
–¿Sabes quién la dijo? –me preguntó Aleh.
–No –le respondí.
–Pucha, no sabes nada, realmente nadie sabe nada de nada.
–¿Y de quién era? –pregunta Iosú.
–De Jean Paúl Sartre.
–¿Y quién es ese chucha?
–En ese tiempo no lo sabía, pero ahora sé que es un escritor francés.
–Ah ya.
–Luego guardamos el trago en mi mochila y caminamos de la mano por la avenida Alfonso Ugarte, con la sensación de estar volando, mirando a todos por encima del hombro, creídazos.
–Estaban fumados, huevas, eso era.
Traduction temporaire :
— On a parlé de différentes choses, répondit Jualma. De livres, d’auteurs, de films, parce qu’elle était moitié intello. Elle connaissait par cœur des phrases qu’elle soulignait dans les bouquins qu’elle lisait. Je me rappelle encore celle qu’elle préférait : « Il me tarde de commettre un acte irrémédiable ».
— Tu sais qui a dit ça ? m’a demandé Aleh.
— Non.
— Putain, mais tu connais rien. Vraiment, personne sait rien sur rien.
— Et qui a écrit ça ? interrogea Iosú.
—Jean-Paul Sartre.
— Et c’est qui ce mec ?
— À cette époque, je connaissais pas, mais aujourd’hui je sais qu’il s’agit d’un écrivain français.
— Ah, ok.
— On a ensuite remis la bouteille dans mon sac à dos, et on a marché sur l’avenue Alfonso Ugarte, main dans la main, avec la sensation d’être en train de voler ; on regardait tout le monde de haut, comme des péteux.
— Je crois plutôt que vous étiez défoncés, mon pote.
4 commentaires:
— On a parlé de différentes choses, répondit Jualma. De livres, d’auteurs, de films, parce qu’elle était moitié intello. Elle connaissait par cœur des phrases qu’elle soulignait dans les bouquins qu’elle lisait. Je me rappelle encore celle qu’elle préférait : « Il me tarde de commettre un acte irrémédiable ».
— Tu sais qui a dit ça ? m’a demandé Aleh.
— Non, ai-je répliqué.
— Putain, mais tu connais rien, vraiment, personne sait rien sur rien.
— Et c’était de qui ? interrogea Iosú.
— De Jean-Paul Sartre.
— Et c’est qui ce mec ?
— À cette époque, je connaissais pas, mais aujourd’hui je sais que c’est un écrivain français.
— Ah, ok.
— On a ensuite remis la bouteille dans mon sac à dos, et on a marché sur l’avenue Alfonso Ugarte main dans la main, avec la sensation d’être en train de voler ; on regardait tout le monde de haut, comme des péteux.
— Vous étiez défoncés, mon pote, c’est plutôt ça.
— On a parlé de différentes choses, répondit Jualma. De livres, d’auteurs, de films, parce qu’elle était moitié intello. Elle connaissait par cœur des phrases qu’elle soulignait dans les bouquins qu’elle lisait. Je me rappelle encore celle qu’elle préférait : « Il me tarde de commettre un acte irrémédiable ».
— Tu sais qui a dit ça ? m’a demandé Aleh.
— Non, ai-je répliqué [nécessaire ?].
— Putain, mais tu connais rien, [point ?] vraiment, personne sait rien sur rien.
— Et c’était de qui ? interrogea Iosú.
— De Jean-Paul Sartre.
— Et c’est [tu as « c'était » avant] qui ce mec ?
— À cette époque, je connaissais pas, mais aujourd’hui je sais que c’est [X3 ; dans les dialogues, c'est évidemment plus dur à supprimer… mais vois quand même ce que tu peux faire] un écrivain français.
— Ah, ok.
— On a ensuite remis la bouteille dans mon sac à dos [pas de tirets ? Vérifie], et on a marché sur l’avenue Alfonso Ugarte [virgule] main dans la main, avec la sensation d’être en train de voler ; on regardait tout le monde de haut, comme des péteux.
— Vous étiez défoncés, mon pote, c’est [X4] plutôt ça.
— On a parlé de différentes choses, répondit Jualma. De livres, d’auteurs, de films, parce qu’elle était moitié intello. Elle connaissait par cœur des phrases qu’elle soulignait dans les bouquins qu’elle lisait. Je me rappelle encore celle qu’elle préférait : « Il me tarde de commettre un acte irrémédiable ».
— Tu sais qui a dit ça ? m’a demandé Aleh.
— Non.
— Putain, mais tu connais rien. Vraiment, personne sait rien sur rien.
— Et qui a écrit ça ? interrogea Iosú.
—Jean-Paul Sartre.
— Et c’est qui ce mec ?
— À cette époque, je connaissais pas, mais aujourd’hui je sais qu’il s’agit d’un écrivain français [un peu littéraire pour le contexte, non ? J’ai du mal à trouver quelque chose qui convienne].
— Ah, ok.
— On a ensuite remis la bouteille dans mon sac à dos, et on a marché sur l’avenue Alfonso Ugarte, main dans la main, avec la sensation d’être en train de voler ; on regardait tout le monde de haut, comme des péteux.
— Je crois plutôt que vous étiez défoncés, mon pote.
— On a parlé de différentes choses, répondit Jualma. De livres, d’auteurs, de films, parce qu’elle était moitié intello. Elle connaissait par cœur des phrases qu’elle soulignait dans les bouquins qu’elle lisait. Je me rappelle encore celle qu’elle préférait : « Il me tarde de commettre un acte irrémédiable ».
— Tu sais qui a dit ça ? m’a demandé Aleh.
— Non.
— Putain, mais tu connais rien. Vraiment, personne sait rien sur rien.
— Et qui a écrit ça ? interrogea Iosú.
—Jean-Paul Sartre.
— Et c’est qui ce mec ?
— À cette époque, je connaissais pas, mais aujourd’hui je sais qu’il s’agit d’un écrivain français.
— Ah, ok.
— On a ensuite remis la bouteille dans mon sac à dos, et on a marché sur l’avenue Alfonso Ugarte, main dans la main, avec la sensation d’être en train de voler ; on regardait tout le monde de haut, comme des péteux.
— Je crois plutôt que vous étiez défoncés, mon pote.
OK comme ça.
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