Carole (espagnol) :
1. Savez-vous ce que les programmes officiels recommandent en matière de traduction ?
Très peu de place est accordée à la traduction. Les élèves doivent mobiliser leurs connaissances pour déduire le sens d'un mot inconnu à partir du contexte. Mais la traduction fait néanmoins partie de l'épreuve écrite au baccalauréat, même si peu de points sont accordés à cette partie: 2 points pour les LV2 et 3 ou 4 points pour les LV1, selon la série choisie. Elle n'est donc pas à négliger.
2. Quelle place accordez-vous à la version dans vos cours / séquences pédagogiques ?
Pour son évaluation en fin de séquence, entraînement ponctuel et spontané à la version, en classe ou comme travail écrit à la maison pour que l'élève ait davantage de temps à consacrer à la recherche de sens dans le dictionnaire (l'utilisation faite du dictionnaire par l'élève est souvent maladroite car trop précipitée).
3. Pourquoi ?
Le recours à la version n'est pas systématique par manque de temps (2h voire 3h par semaine est peu), de plus certains élèves se reposent aussi sur la traduction sans faire l'effort de reformuler des phrases avec leur propre lexique.
4. Quel intérêt y voyez-vous ?
une meilleure maîtrise de leur propre langue, puisque l'orthographe, la conjugaison et la grammaire y jouent un rôle fondamental.
5. Quel type de documents à traduire proposez-vous ?
Soit un extrait de dialogue, soit le début du texte une fois étudié, soit un extrait de BD. La variété de supports est importante pour aborder en traduction tout type de langage (soutenu, littéraire, poétique, parlé)
6. Faites-vous une différence entre version et traduction ? Si oui, laquelle ?
D'une part, la traduction est un terme générique globale qui peut s'employer pour parler de thème ou de version.
D'autre part, la traduction peut se limiter aussi au seul fait de traduire littéralement sans faire l'effort d'adapter la langue au contexte
7. Comment réagissent vos élèves à ce genre d'exercices ?
Ils le trouvent souvent facile de prime abord, puis déchantent au fur et à mesure. Ils se précipitent vers une traduction mot à mot sans prendre suffisamment de recul et se rendent compte alors de la complexité de la langue. Ils se bloquent parfois, sans parvenir à trouver l'équivalent en français alors que c'est - généralement - leur langue maternelle.
8. Sont-ils demandeurs ? Si oui, pourquoi ?
Lorsqu'ils sont demandeurs, c'est pour atteindre le sens plus rapidement - du moins le pensent-ils - en quelque sorte, la traduction les rassure
9. Pensez-vous que l'enseignement de l'espagnol, tel qu'il est pratiqué aujourd'hui, favorise la traduction ?
Non, puisque l'on cherche avant tout à leur faire reformuler des phrases de l'auteur en employant leurs structures propres, un lexique plus simple. La paraphrase va à l'encontre de la traduction même si elle permet, dans un premier temps, de s'assurer de la bonne compréhension du document.
10. Et vous, êtes-vous tenté(e) par la traduction ?
Oui, c'est un exercice qui m'a toujours semblé intéressant, enrichissant et fondamental pour rendre la spécificité à chaque langue.
1. Savez-vous ce que les programmes officiels recommandent en matière de traduction ?
Très peu de place est accordée à la traduction. Les élèves doivent mobiliser leurs connaissances pour déduire le sens d'un mot inconnu à partir du contexte. Mais la traduction fait néanmoins partie de l'épreuve écrite au baccalauréat, même si peu de points sont accordés à cette partie: 2 points pour les LV2 et 3 ou 4 points pour les LV1, selon la série choisie. Elle n'est donc pas à négliger.
2. Quelle place accordez-vous à la version dans vos cours / séquences pédagogiques ?
Pour son évaluation en fin de séquence, entraînement ponctuel et spontané à la version, en classe ou comme travail écrit à la maison pour que l'élève ait davantage de temps à consacrer à la recherche de sens dans le dictionnaire (l'utilisation faite du dictionnaire par l'élève est souvent maladroite car trop précipitée).
3. Pourquoi ?
Le recours à la version n'est pas systématique par manque de temps (2h voire 3h par semaine est peu), de plus certains élèves se reposent aussi sur la traduction sans faire l'effort de reformuler des phrases avec leur propre lexique.
4. Quel intérêt y voyez-vous ?
une meilleure maîtrise de leur propre langue, puisque l'orthographe, la conjugaison et la grammaire y jouent un rôle fondamental.
5. Quel type de documents à traduire proposez-vous ?
Soit un extrait de dialogue, soit le début du texte une fois étudié, soit un extrait de BD. La variété de supports est importante pour aborder en traduction tout type de langage (soutenu, littéraire, poétique, parlé)
6. Faites-vous une différence entre version et traduction ? Si oui, laquelle ?
D'une part, la traduction est un terme générique globale qui peut s'employer pour parler de thème ou de version.
D'autre part, la traduction peut se limiter aussi au seul fait de traduire littéralement sans faire l'effort d'adapter la langue au contexte
7. Comment réagissent vos élèves à ce genre d'exercices ?
Ils le trouvent souvent facile de prime abord, puis déchantent au fur et à mesure. Ils se précipitent vers une traduction mot à mot sans prendre suffisamment de recul et se rendent compte alors de la complexité de la langue. Ils se bloquent parfois, sans parvenir à trouver l'équivalent en français alors que c'est - généralement - leur langue maternelle.
8. Sont-ils demandeurs ? Si oui, pourquoi ?
Lorsqu'ils sont demandeurs, c'est pour atteindre le sens plus rapidement - du moins le pensent-ils - en quelque sorte, la traduction les rassure
9. Pensez-vous que l'enseignement de l'espagnol, tel qu'il est pratiqué aujourd'hui, favorise la traduction ?
Non, puisque l'on cherche avant tout à leur faire reformuler des phrases de l'auteur en employant leurs structures propres, un lexique plus simple. La paraphrase va à l'encontre de la traduction même si elle permet, dans un premier temps, de s'assurer de la bonne compréhension du document.
10. Et vous, êtes-vous tenté(e) par la traduction ?
Oui, c'est un exercice qui m'a toujours semblé intéressant, enrichissant et fondamental pour rendre la spécificité à chaque langue.
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