Le livre, valeur sûre, mais pas n’importe lequel.
Un dossier de El País Semanal en date du 27 juillet dernier offrait quelques notes d’optimisme dans ce sombre temps de crise. 25 billets proposaient 25 bonnes raisons de trouver du positif à la crise économique et à la morosité ambiante : allant du regain de la natalité à la moindre publicité dans les boîtes aux lettres, en passant par la moindre pollution du fait de la paralysie industrielle, 25 personnes y sont allées de leur plume pour trouver un as dans le jeu de cartes du capitalisme atrophié. Le quatorzième trait d’optimisme était consacré au livre... mais pas n’importe lequel !
En Espagne, jusqu’à Reyes, on a cru que le secteur du livre était épargné par la crise : le livre semblait résister aux assauts des tourments économiques et était le cadeau idéal, « bueno y barato ». Mais la crise a malgré tout sévit sans épargner ce secteur, les ventes de livres chutant de 40% en février... Ni même San Jordi (que l’on fête le 23 avril en offrant un livre à chaque homme) ne parvint à rehausser le niveau de ventes.
Or cette crise du livre a du bon : fini, la politique éditoriale consistant à publier tout et n’importe quoi, à faire subir aux livres en librairies un turnover déroutant, fini le manège des nouveautés qui terminent au pilon en moins d’un mois... Si avant la valeur sûre était le livre, sa diversité proposée, aux dépens parfois de la qualité, a finit par lasser... Et voici revenu le temps du Livre par excellence : ce sont les classiques des auteurs qui ne trompent pas comme Orwell, Borges, Benedetti qui ont la cote.
Alors... Sont-ils ceux-là que vous avez mis dans votre sac de plage ?
Un dossier de El País Semanal en date du 27 juillet dernier offrait quelques notes d’optimisme dans ce sombre temps de crise. 25 billets proposaient 25 bonnes raisons de trouver du positif à la crise économique et à la morosité ambiante : allant du regain de la natalité à la moindre publicité dans les boîtes aux lettres, en passant par la moindre pollution du fait de la paralysie industrielle, 25 personnes y sont allées de leur plume pour trouver un as dans le jeu de cartes du capitalisme atrophié. Le quatorzième trait d’optimisme était consacré au livre... mais pas n’importe lequel !
En Espagne, jusqu’à Reyes, on a cru que le secteur du livre était épargné par la crise : le livre semblait résister aux assauts des tourments économiques et était le cadeau idéal, « bueno y barato ». Mais la crise a malgré tout sévit sans épargner ce secteur, les ventes de livres chutant de 40% en février... Ni même San Jordi (que l’on fête le 23 avril en offrant un livre à chaque homme) ne parvint à rehausser le niveau de ventes.
Or cette crise du livre a du bon : fini, la politique éditoriale consistant à publier tout et n’importe quoi, à faire subir aux livres en librairies un turnover déroutant, fini le manège des nouveautés qui terminent au pilon en moins d’un mois... Si avant la valeur sûre était le livre, sa diversité proposée, aux dépens parfois de la qualité, a finit par lasser... Et voici revenu le temps du Livre par excellence : ce sont les classiques des auteurs qui ne trompent pas comme Orwell, Borges, Benedetti qui ont la cote.
Alors... Sont-ils ceux-là que vous avez mis dans votre sac de plage ?
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