dimanche 2 janvier 2011

Version pour le 1e janvier

Las horas pasaron, y el candil iba perdiendo el combustible que le quedaba. El frío iba calando en sus huesos, hasta el punto de que Fraimundo ya comenzaba a sentir escalofríos. El sonido del viento golpeando las contraventanas tampoco ayudaba en lo más mínimo a serenar sus ánimos. Otras referencias al diablo y a hechos sobrenaturales no le dieron ninguna pista del origen de la Rosa Negra ni de los hechos referentes a la Hermana Saura. Sin embargo, sí encontró una entrada en un texto, escrita a mano por lo que parecía la letra de un hombre, que hacía hincapié en un cubículo oculto tras una estantería. Más picado por la curiosidad que por poder descubrir algo, Fraimundo corrió lo más silenciosamente que pudo la estantería cargada de libros y dejó al descubierto un mapa antiguo de Xatafi de aspecto medieval. Tras él, un hueco en la pared ocultaba varios pergaminos y misivas de los monjes y hermanas del Cerro. Algunos libros compartían el oscuro espacio con ellos, ero la mayor sorpresa fue encontrar una carta de la hermana Saura enviada al prior de la orden. En ella decía que había descubierto una extraña rosa negra que, leyendo algunos textos antiguos, parecía estar relacionada con asesinatos y hechos misteriosos durante varios períodos a lo largo de la historia del Cerro de los Ángeles. Detrás de esta carta, unidas por un clip, había otra de respuesta del prior que decía que semejante muestra de temor sobrenatural y antirreligioso no debía repetirse, y la reprendía por dejarse llevar por miedos impuros. Por último, también dentro del paquete, había una segunda carta de la Hermana Saura. El texto que en ella había escrito le puso los pelos de punta. “He seguido investigando. A quien lea esto, espero que le sirva de justificación por lo que voy a hacer, aunque ahora mismo sólo espero poder librar a mis hermanas del fin que el destino les ha impuesto. No he podido encontrar referencias al Diablo en ninguno de los textos que he consultado, sólo a poderes que van más allá de lo humano, lo divino o lo demoníaco. La oscuridad misma parece haber puesto un pie aquí, y cada cierto tiempo, reclama el precio del peaje que todos pagamos en la vida. Creo que todos hemos perdido ya nuestra alma, y la única forma de que mis hermanas la recuperen es que yo entregue mi vida por ellas. La primera persona que la vio.

Francisco Agenjo, Biblioteca de los sueños

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Julie nous propose sa traduction :

Les heures passaient, et, au fur et à mesure, la lampe à huile perdait le combustible qu’il lui restait. Le froid pénétrait petit à petit dans ses os, jusqu’à ce que Fraimundo commence à avoir des frissons. Le bruit du vent frappant contre les volets ne l’aidait pas non plus le moins du monde à calmer ses esprits. D’autres références au Diable et à des évènements surnaturels ne lui fournirent aucune piste sur l’origine de la Rose Noire ni sur les faits en rapport avec Sœur Saura. En revanche, il trouva une note dans un texte, rédigée à la main par ce qui avait l’air d’être l’écriture d’un homme, et qui mettait l’accent sur une chambre cachée derrière une étagère. Plus guidé par sa curiosité que par la possibilité de découvrir quelque chose, Fraimundo tira le plus silencieusement possible l’étagère chargée de livres et découvrit une vieille carte de Xatafi à l’aspect médiéval. Derrière, un trou dans le mur cachait plusieurs parchemins ainsi que des missives des moines et des sœurs du Cerro. Certains livres partageaient l’obscur espace avec eux, mais sa plus grande surprise fut de trouver une lettre de la sœur Saura envoyée au prieur de l’ordre. Elle y disait qu’elle avait découvert une étrange rose noire et que, après avoir lu quelques textes anciens, celle-ci semblait être liée à des assassinats et à des évènements mystérieux durant de nombreuses années tout au long de l’histoire du Cerro de los Ángeles. Derrière cette lettre, attachée avec un trombone, il y en avait une autre : une réponse du prieur qui disait qu’une telle démonstration de crainte surnaturelle et blasphématoire ne devait pas se reproduire, et il lui reprochait de se laisser mener par des frayeurs impures. Enfin, dans le paquet, il y avait également une seconde lettre de Sœur Saura. Le texte qu’elle y avait écrit lui fit se dresser les cheveux sur la tête. « J’ai poursuivi mes recherches. À celui qui lira ces mots, j’espère que ceci justifiera ce que je vais faire, bien que, en ce moment même, j’espère seulement pouvoir libérer mes sœurs de la fin que le destin leur a imposé. Je n’ai pas pu trouver de références au Diable dans aucun des textes que j’ai consultés, mais uniquement à des pouvoirs qui vont au-delà de l’humain, du divin ou du démoniaque. L’obscurité elle-même a l’air d’avoir mis un pied ici, et régulièrement, elle réclame le prix du péage que nous payons tous dans notre vie. Je crois que nous avons déjà tous perdu notre âme, et le seul moyen que mes sœurs ont de la récupérer est que je donne ma vie pour elle. La première personne qui l’a vue.

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Perrine nous propose sa traduction :

Les heures défilèrent, et la lampe à huile perdait peu à peu le combustible qui lui restait. Le froid transperçait lentement ses os, à tel point que Fraimundo commençait déjà à être parcouru de frissons. Le murmure du vent fouettant les contre-fenêtres, lui non plus, n’aidait pas le moins du monde à apaiser ses esprits. D’autres références au diable et à des phénomènes surnaturels ne lui donnèrent aucune piste sur l’origine de la Rose Noire ni sur les événements concernant la Sœur Saura. Cependant, il trouva malgré tout un passage dans un texte écrit à la main, qui semblait refléter la plume d’un homme, conservé avec précaution dans un petit cagibi dissimulé derrière une étagère. Plus piqué par la curiosité que par le pouvoir de mettre la main sur quelque chose, Fraimundo parcourut le plus silencieusement possible qu’il pût l’étagère chargée de livres et y décela une carte ancienne de Xatafi à l’aspect médiéval. Derrière elle, un trou dans le mur occultait plusieurs parchemins et missives des moines et des sœurs de la Colline. Quelques recueils partageaient le sombre espace avec eux, mais la plus grande surprise fut de tomber sur une lettre de la sœur Saura envoyée au prélat de l’ordre. Elle y écrivait qu’elle avait découvert une étrange rose noire qui, en lisant plusieurs textes antiques, paraissait être liée à des assassinats et à des faits mystérieux ayant eu lieu pendant plusieurs périodes au cours de l’histoire de la Colline de Los Angeles. Au dos de cette lettre, attachée avec un trombone, il y en avait une autre du prélat qui lui répondait qu’une telle démonstration de frayeur surnaturelle et anti-religieuse ne devait pas se reproduire, et il la réprimandait pour se laisser submerger par des peurs impures. Enfin, à l’intérieur du paquet, apparaissait aussi une seconde lettre de la sœur Saura. Le texte qu’elle y avait rédigé lui fit dresser les cheveux sur la tête. « J’ai continué à enquêter. À celui qui lira ceci, j’espère que cela lui servira de justification pour ce que je m’apprête à faire, bien qu’à l’instant même, j’espère seulement pouvoir libérer mes sœurs de la fin que le destin leur a imposées. Je n’ai pu trouver de références au Diable dans aucun des documents que j’ai consulté, mais uniquement à des pouvoirs qui vont au-delà de la nature humaine, du divin ou du démoniaque. L’obscurité en personne semble avoir mis un pied ici, et régulièrement, elle réclame le prix du zèle que nous payons tous durant notre existence. Je crois que nous avons déjà tous perdus notre âme, et la seule solution pour que mes sœurs la récupèrent, c’est que je sacrifie ma vie pour elles. Le premier individu qui l’a vue.

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Stéphanie nous propose sa traduction :

Les heures s'écoulèrent, et la lampe à huile perdait progressivement le combustible qu'il lui restait. Le froid transperçait peu à peu ses os, à tel point que Fraimundo commençait désormais à sentir des frissons. Le bruit du vent frappant les volets n'aidait pas non plus le moins du monde à calmer ses esprits. D'autres références au diable et à d'autres faits surnaturels ne lui fournirent aucune piste sur l'origine de la Rose Noire ni sur les faits relatifs à la soeur Saura. Toutefois, pourtant, il trouva une note dans un texte, écrit à la main par ce qui semblait être l'écriture d'un homme, qui insistait sur une alcôve occulte derrière une étagère. Plus piqué par sa curiosité que par la possibilité de découvrir quelque chose Fraimundo tira le plus silencieusement qu'il put l'étagère chargée de livres, qui laissa apparaître une carte ancienne de Xatafi à l'aspect médiéval. Derrière lui, un trou dans le mur cachait plusieurs parchemins et missives des moines et des soeurs du Cerro. Certains livres partageaient l'obscur espace avec eux, mais sa plus grande surprise fut de trouver une lettre de la soeur Saura envoyée au prieur de l'ordre. Elle y disait qu'elle avait découvert une étrange rose noire qui, d'après la lecture de certains livres anciens, semblait être liée à des assassinats et des faits mystérieux de plusieurs périodes de l'histoire du Cerro de los Angeles. Derrière cette lettre, attachée avec un trombone, se trouvait une autre réponse du prieur qui disait que pareille marque de crainte surnaturelle et antireligieuse ne devait pas se reproduire, et il la réprimander de se laisser porter par des peurs impures. Enfin, dans le paquet, se trouvait aussi une deuxième lettre de Soeur Saura. Le texte qu'elle avait rédigé lui fit se dresser ses cheveux sur la tête. « J'ai continué à chercher. À qui lira ces mots, j'espère que cela lui servira d'explication à ce que je vais faire, bien que à cet instant précis j'espère seulement pouvoir délivrer mes soeurs de la fin que le destin leur a imposé. Je n'ai pas pu trouver de références au Diable dans aucun des textes que j'ai consulté, uniquement à des pouvoirs qui dépassent l'humain, le divin ou le démoniaque. L'obscurité même semble avoir mis un pied ici, et de temps à autre, elle réclame le prix du péage que tous nous payons dans la vie. Je crois que tous nous avons déjà perdu notre âme, et la seule manière pour que mes soeurs la récupèrent c'est que je donne ma vie pour elles. La première personne qui la vit.

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Olivier nous propose sa traduction :

Les heures passèrent et la lampe à huile perdait petit à petit le combustible qu'il lui restait.
Le froid transperçait ses os, à tel point que Fraimundo commençait déjà à frissonner. Le bruit du vent frappant les contre-fenêtres ne l'aidait nullement à calmer ses esprits. D'autres références au diable et à des événements surnaturels ne lui fournirent aucune piste, ni sur l'origine de la Rose Noire, ni sur les événements faisant référence à la Sœur Saura. Néanmoins, il trouva tout de même un indice dans un texte rédigé à la main, avec, semble-t-il, une écriture masculine, qui mettait l'accent sur une pièce cachée derrière une étagère. Davantage piqué par la curiosité que par la possibilité de découvrir quoi que ce soit, Fraimundo fit glisser le plus silencieusement possible l'étagère chargée de livres et mit à jour une carte ancienne de Xatafi à l'aspect médiéval. Derrière celle-ci, un renfoncement dans le mur renfermait plusieurs parchemins et des missives des moines et des sœurs du Cerro. Quelques livres partageaient l'obscure cachette avec ces premiers, mais la plus grande surprise fut de trouver une lettre de la sœur Saura envoyée au prieur de l'Ordre. Il y était annoncé qu'elle avait découvert une étrange rose noire qui, à la lecture de certains textes anciens, semblait être en relation avec des assassinats et des événements mystérieux survenus pendant de nombreuses périodes, tout au long de l'histoire du Cerro de los Ángeles. Derrière la carte, attachée par un trombone, il y avait une lettre de réponse du prieur exigeant qu'une telle démonstration de peur surnaturelle et antireligieuse ne devait, en aucun cas, se répéter ; il la réprimandait pour s'être laissée emporter par des craintes impures. Enfin, à l'intérieur du paquet elle aussi, on trouvait une deuxième lettre de la Sœur Saura. Le texte qu'elle y avait écrit lui donna la chair de poule. « J'ai poursuivi mes recherches. J'espère que celui qui lira ceci y trouvera la justification de mes actes, bien que je ne souhaite désormais que libérer mes sœurs de la destinée qui leur a été imposée. Je n'ai trouvé aucune allusion au Diable dans les textes que j'ai consultés, seulement des références sur des forces qui vont bien au-delà de l'humain, du divin ou du démoniaque. L'obscurité même semble avoir posé un pied ici, et à des momets précis, elle réclame le prix du péage que, tous, nous payons dans la vie. Je crois que nous avons tous déjà perdu notre âme, et le seul moyen pour que mes sœurs la récupèrent, c'est que je livre ma vie pour elle. Moi, la première personne qui la vit.

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Alexis nous propose sa traduction :

Les heures passèrent, et la lampe à huile perdait le combustible qui lui restait. Le froid pénétrait dans ses os, jusqu’à tel point que Fraimundo commençait à sentir des frissons. Le son du vent qui frappait les volets n’aidait pas non plus le moins du monde à calmer ses esprits. D’autres références au diable et à des événements surnaturels ne lui donnèrent aucune piste sur l’origine de la Rose Noire ni sur ce qui concernait Sœur Saura. Cependant, il trouva bien une note dans un texte, écrite à la main avec ce qui ressemblait à l’écriture d’un homme, qui faisait état d’un renfoncement caché derrière une étagère. Plus piqué par la curiosité que par la possibilité d’une découverte, Fraimundo poussa le plus silencieusement qu’il put l’étagère chargée de livres et découvrit une vieille carte de Xatafi d’aspect médiéval. Derrière elle, un trou dans le mur cachait plusieurs parchemins et missives des moins et des sœurs du Cerro. Quelques livres partageaient avec eux l’obscure espace, mais la plus grande surprise fut de trouver une lettre de Sœur Saura envoyée au prieur de l’ordre. Dans cette lettre, elle disait qu’elle avait découvert une étrange rose noire qui, d’après les lectures qu’elle avait faites de quelques textes antiques, semblait être liée à des assassinats et des événements mystérieux survenus pendant plusieurs périodes tout au long de l’histoire du Cerro de los Angeles. Au dos de la lettre, unie à elle par un trombone, était une autre réponse du prieur qui disait qu’une telle montre de peur surnaturelle et antireligieuse ne devait pas se reproduire, et il la blâmait pour s’être laissée emporter par des peurs impures. Enfin, il y avait, également dans le paquet, une deuxième lettre de Sœur Saura. Le texte qu’elle y avait écrit lui fit dresser les poils : « j’ai continué à chercher. A celui qui lira ceci, j’espère que cela lui justifiera ce que je m’apprête à faire, bien que, pour l’instant, j’espère seulement pouvoir sauver mes sœurs de la fin que le destin leur a imposé. Je n’ai pas pu trouver de références au Diable dans aucun des textes que j’ai consulté, uniquement à des pouvoirs qui vont au-delà de l’humain, du divin ou du démoniaque. L’obscurité même semble avoir mis un pied ici, et quelques fois, elle réclame le prix du péage que tous devons payer dans la vie. Je crois que nous avons déjà tous perdu notre âme, et la seule chance que mes sœurs ont de la récupérer est que je donne moi-même ma vie pour elles. La première personne qui l’a vu.

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Vanessa nous propose sa traduction :

Les heures passaient, et petit à petit la lampe à huile perdait le combustible qui lui restait. A mesure que le temps avançait, le froid transperçait ses os, au point que Fraimundo commençait à frissonner. Le bruit du vent frappant les contres-fenêtres ne l'aidait pas non plus le moins du monde à apaiser ses esprits. D'autres références au Diable et à des phénomènes surnaturels ne lui apportèrent aucune piste sur l'origine de la Rose Noire ni sur les faits concernant Sœur Saura. Il trouva néanmoins une annotation dans le texte, écrite de ce qui semblait être la main d'un homme, et qui attirait l'attention sur l'existence d'une chambre secrète derrière une étagère. Plus piqué par la curiosité que par la possibilité de découvrir quelque chose, Fraimundo déplaça le plus silencieusement qu'il put l'étagère chargée de livres, laissant apparaître une ancienne carte de Xatafi d'aspect moyenâgeux. Derrière elle, un trou dans le mur renfermait plusieurs parchemins et missives des moines et des sœurs du Cerro. Quelques livres occupaient également le sombre espace, mais le plus surprenant fut de trouver une lettre de Sœur Saura envoyée au Prieur de l'ordre. Elle y disait avoir découvert une étrange rose noire qui, à la lumière de quelques textes antiques, semblait être en relation avec certains assassinats et événements mystérieux survenus durant de longues périodes tout au long de l'histoire du Cerro de los Ángeles. Au dos de cette lettre, attachées par un trombone, s'en trouvait une autre, la réponse du Prieur ; il affirmait que pareille démonstration de crainte surnaturelle et antireligieuse ne devait pas se répéter, et il la réprimandait pour s'être laisser emporter par d'impures frayeurs. Enfin, toujours à l'intérieur du paquet, il y avait une seconde lettre de Sœur Saura. Ce qui y était écrit lui fit dresser les cheveux sur la tête : "J'ai poursuivi mes recherches. Que celui qui lira ces lignes y voie la justification de ce que je m'apprête à faire, même si, pour l'instant, j'espère simplement libérer mes sœurs de la fin que le destin leur réserve. Je n'ai pu trouver de références au Diable dans aucun des textes que j'ai consultés, mais seulement à des pouvoirs qui vont au-delà de l'humain, du divin, et du démoniaque. L'obscurité en personne semble avoir élu domicile ici, et, fréquemment, elle réclame la valeur du péage que nous payons tous dans cette vie. Je crois que nous avons tous déjà perdus notre âme, et la seule solution pour que mes sœurs récupèrent la leur est que je donne ma vie pour elles. La première personne qui l'a vue.

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Auréba nous propose sa traduction :

Les heures passèrent, et la lampe à huile était en train de perdre le combustible qu’il lui restait. Le froid le transperçait jusqu’aux os, à tel point que Fraimundo commençait déjà à avoir des frissons. Le bruit du vent frappant les volets n’aidait pas non plus le moins du monde à calmer ses esprits. D’autres références au diable et à des phénomènes surnaturels ne lui fournirent aucune piste sur l’origine de la Rose Noire ni sur des faits concernant la Sœur Saura. Néanmoins, il trouva une indication dans un texte, rédigée à la main, eu égard à ce qui semblait être l’écriture d’un homme, qui insistait sur un cubiculum caché derrière une bibliothèque. Plus stimulé par la curiosité que par l’éventualité de découvrir quelque chose, Fraimundo poussa le plus silencieusement possible la bibliothèque pleine de livres, découvrant ainsi une carte de Xatafi d’aspect médiéval. Derrière celle-ci, une cavité dans le mur renfermait plusieurs parchemins et missives des moines et sœurs du Cerro. Quelques livres partageaient le sombre espace avec eux. Mais la plus grande surprise fut de trouver une lettre de la sœur Saura envoyée au prieur de l’ordre. Elle y disait qu’elle avait découvert une étrange rose noire qui, en lisant certains textes anciens, semblait être en lien avec des assassinats et des évènements mystérieux durant plusieurs périodes tout au long de l’histoire du Cerro de los Ángeles. Derrière cette lettre, attachée avec un trombone, il y en avait une autre, une réponse du prieur qui disait qu’une telle démonstration de crainte surnaturelle et antireligieuse ne devait pas se reproduire, et la réprimandait pour s’être laissé emporter par des peurs impures. Enfin, aussi à l’intérieur du paquet, il y avait une deuxième lettre de la Sœur Saura. Le texte qu’elle y avait écrit lui fit dresser les cheveux sur la tête. « J’ai continué à enquêter. J’espère que ça servira de justification à celui qui lira ceci pour ce que je vais faire, bien qu’en ce moment même, j’espère seulement libérer mes sœurs de la fin que le destin leur a imposé. Je n’ai pu déceler de références au Diable dans aucun des textes que j’ai consultés, mais uniquement des pouvoirs qui dépassent l’humain, le divin ou le démoniaque. L’obscurité semble avoir mis un pied ici, et périodiquement, elle réclame le prix du péage dont nous devons tous nous acquitter dans la vie. Je crois que nous avons tous déjà perdu notre âme, et l’unique façon de faire en sorte que mes sœurs la récupèrent, c’est que je sacrifie ma vie pour elles. La première personne qui l’a vue.

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Léa nous propose sa traduction :

Les heures passèrent, et la lampe à huile perdait peu à peu le combustible qui lui restait. Le froid transperçait jusque dans ses os, à tel point que Fraimundo commençait déjà à ressentir des frissons. Le son du vent frappant les contrevents n’aidait pas non plus le moins du monde à apaiser leurs esprits. D’autres références au diable et à des faits surnaturels ne lui donnèrent aucune piste quant à l’origine de la Rose Noire ni aux faits relatifs à la Sœur Saura. Cependant, je trouvai un billet dans un texte, écrit à la main, par ce qui paraissait être l’écriture d’un homme, qui mettait l’accent sur une chambre cachée derrière une étagère. Davantage excité par la curiosité que par la possibilité de découvrir quelque chose, Fraimundo tira le plus silencieusement possible l’étagère chargée de livres et il laissa sans attention une carte ancienne de Xatafi d’aspect médiéval. Derrière lui, un creux dans le mur cachait divers parchemins et des missives des moines et sœurs du Cerro. Quelques livres partageaient avec eux l’obscur espace, mais la plus grande surprise fut de trouver une lettre de la sœur Saura envoyée au prieur de l’ordre. Dans celle-ci, elle disait qu’elle avait découvert une étrange rose noire qui, en lisant quelques textes anciens, paraissait avoir un lien avec des assassinats et des faits mystérieux durant différentes périodes tout au long de l’histoire du Cerro de los Angeles. Derrière cette lettre, reliée par un trombone, il y avait une autre lettre de réponse du prieur qui disait que pareille preuve de crainte surnaturelle et antireligieuse ne devait pas se répéter, et il la réprimandait pour s’être laissée porter par des peurs impures. Enfin, à l’intérieur du paquet, il y avait également une seconde lettre de la sœur Saura. Le texte qu’elle avait écrit lui fit hérisser les poils.
« J’ai continué à chercher. A quiconque lit cela, j’espère que ça lui servira de justification pour ce que je vais faire, bien qu’à cet instant j’espère seulement pouvoir libérer mes sœurs de la fin que le destin leur a imposé. Je n’ai pu trouver de références au Diable dans aucun des textes que j’ai consulté, seulement à des pouvoirs qui vont bien au-delà de l’humain, le divin ou le démoniaque. L’obscurité même paraît avoir posé un pied ici, et réclame de temps en temps le prix du péage que nous payons tous dans la vie. Je crois que nous avons tous déjà perdu notre âme, et la seule façon pour mes sœurs de la récupérer est que moi je donne ma vie pour elles. La première personne qui la vit. »

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