¿Quién lo fuera a decir?: sucedió. Salí de entre los muertos, ¡estoy vivo! ¡Gracias Dios! ¡Gracias a la ciencia! Vieja, ¡si estuvieras conmigo!... pero no, preferiste quedarte con tu corta vida; no estabas preparada para esto.
Traduction temporaire :
C'est arrivé ; qui l'eût cru ? Je suis revenu d'entre les morts, je suis vivant ! Merci mon Dieu ! Merci à la science ! Ah, si tu étais avec moi, ma chérie !... Mais non, tu as préféré te contenter de ta courte vie ; tu n'étais pas préparée à cela. Ah, si tu étais avec moi, ma chérie !... Mais non, tu as préféré te contenter de ta courte vie ; tu n'étais pas préparée à cela.
C'est arrivé ; qui l'eût cru ? Je suis revenu d'entre les morts, je suis vivant ! Merci mon Dieu ! Merci à la science ! Ah, si tu étais avec moi, ma chérie !... Mais non, tu as préféré te contenter de ta courte vie ; tu n'étais pas préparée à cela. Ah, si tu étais avec moi, ma chérie !... Mais non, tu as préféré te contenter de ta courte vie ; tu n'étais pas préparée à cela.
11 commentaires:
Qui l’aurait dit ? : c’est arrivé. Je suis revenu d’entre les morts, je suis vivant ! Merci Dieu ! Merci la science ! Ah chérie, si tu étais avec moi !... mais non, tu as préféré t'en tenir à ta courte vie ; tu n’étais pas préparée à une telle chose.
Plusieurs remarques :
1) Pour la première phrase, je me pose une question concernant la syntaxe. Ne serait-ce pas plus logique d'inverser les deux propositions ? On aurait :
C'est arrivé : qui l'aurait dit ?
2) J'ai introduit une petite interjection (ah) avant l'interpellation ("vieja") pour rendre l'exclamation plus naturelle. En effet, le personnage se lamente : il déplore l'absence (la mort) de sa femme.
3) Pour la traduction de l'expression "quedarte con", deux variantes :
- une traduction quasi littérale qui permet de garder le même verbe (mais elle me paraît un peu bancale) : "tu as préféré en rester à ta courte vie".
- une traduction du point de vue du sens au risque "d'améliorer" le verbe "quedar" : "tu as préféré te contenter de ta courte vie".
Il m'a semblé qu'avec la tournure "t'en tenir à", j'optais pour une solution intermédiaire : traduire le sens sans enrichir le vocabulaire.
4) J'ai changé la fin "tu n'étais pas préparée à cela" en "tu n'étais pas préparée à une telle chose".
Certes, je me contredis un peu par rapport à ce que j'ai écrit précédemment (traquer le mot "chose" partout où il se trouve...), mais cette traduction me semble préférable aux autres variantes possibles :
- tu n'y étais pas préparée : on a envie de demander "à quoi ?"
- tu n'étais pas préparée à cela : traduction plate, de surcroît, pas très heureuse.
Dans "tu n'étais pas préparée à une telle chose", le mot "chose" a le mérite ici d'éveiller la curiosité du lecteur qui pressent à ce moment-là du texte que quelque chose de mystérieux voire d'un peu monstrueux est arrivé au personnage. On est d'ailleurs mis sur la piste avec "je suis revenu d'entre les morts". On comprend que le personnage a ressuscité mais on se demande : par quel hasard extraordinaire ?
5) Une dernière petite remarque qui n'a rien avoir avec le fond... Tu as "sauté" une phrase dans la numérotation : il s'agit des "phrases 5 à 9".
Laëtitia : comme la section est longue… il vaut finalement mieux la faire section par section – en procédant régulièrement à des mini-récapitulatifs.
¿Quién lo fuera a decir?: sucedió.
1) Je suis ennuyée… Je ne trouve pas naturel du tout ce « qui l'aurait temps ». Pb de temps ? Problème de verbe ? Je ne sais pas. Essaie d'interroger les deux et de me dire ce qui cloche.
En revanche, je suis d'accord avec toi : il vaut mieux inverser – mettre « c'est arrivé » devant. Cela dit, je ne pense pas que les deux points pour relier les morceaux soient une bonne idée. Trouve autre chose.
Voilà, il y a déjà du pain sur la planche avec ça… Donc, je laisse le reste pour après.
Inversons donc les propositions et relions-les par une virgule ou plutôt un point-virgule : ce dernier aura l'avantage de marquer une pause après "c'est arrivé", ce qui dramatisera un peu les faits...
Pour le reste :
Si on part du principe qu'il faut changer de verbe, on peut opter pour :
- qui l'aurait cru ? : cette expression est plus courante que "qui l'aurait dit". En outre, elle nous permet d'éviter la répétition du verbe "dire" que l'on trouve dans la phrase 2 : "à vrai dire".
- qui aurait pu le dire ? : si l'on passe sur la répétition, on obtient une traduction à la fois littérale et correcte : on conserve le verbe original tout en proposant un équivalent à la tournure espagnole "ir a decir".
Si on part du principe qu'il faut changer de temps, on peut penser à l'incontournable "qui l'eût cru ?" (près de 3 millions d'occurrences sur Google). Mais je crains qu'il nous renvoie immanquablement à un célèbre slogan publicitaire : "Aussi bon cru que cuit, qui l'eût cru..." Efficace le marketing mais pilleur de mots pour tous les amoureux de la langue ! Voilà à quoi nous mène ce genre de réflexes conditionnés... à moins que je ne sois particulièrement contaminée... d'un côté, cela me rassurerait !
Moi, je suis pour « qui l'eût cru »… et faisons fi de la pub. C'est précisément en réinvestissant les mots qu'elle nous a volés qu'on pourra remonter la pente et, peut-être gagner la bataille.
Je te laisse récapituler ce petit morceau avant de passer à la suite. Intitule ton commentaire : Recap 1. J'aurai besoin de clarté quand je collerai l'ensemble.
Récap. 1 :
C'est arrivé ; qui l'eût cru ?
Salí de entre los muertos, ¡estoy vivo! ¡Gracias Dios! ¡Gracias a la ciencia!
Je suis revenu d’entre les morts, je suis vivant ! Merci Dieu ! Merci la science !
1) Merci Dieu / Merci mon Dieu ?
2) Merci la science / Merci à la science ?
Oui, tout à fait. Ma formulation était trop familière.
Récap. 2 :
Je suis revenu d'entre les morts, je suis vivant ! Merci mon Dieu ! Merci à la science !
Laëtitia :
Dernière partie
Vieja, ¡si estuvieras conmigo!... pero no, preferiste quedarte con tu corta vida; no estabas preparada para esto.
Ah chérie, si tu étais avec moi !... mais non, tu as préféré t'en tenir à ta courte vie ; tu n’étais pas préparée à une telle chose.
1) Pourquoi tu as choisi « chérie » ; je ne suis pas compte, mais je veux que tu m'expliques. + Une autre place dans la phrase… ?
2) Mettons quand même la majuscule à « Mais non »
3) « t'en tenir » ou « te satisfaire » ou « te contenter » ?
4) « esto » = chose ? Quitte à rester dans le « pauvre » lexicalement, autant traduire littéralement, non ?
1) La traduction de "vieja" était épineuse dans la mesure où on se heurtait à l'impossibilité d'un calque et à la difficulté de trouver un équivalent satisfaisant.
Première étape : je suis partie du sens de cet idiomatisme qui, en espagnol du Mexique, désigne une femme (même jeune).
Deuxième étape : de là, j'ai restreint le champ de ce terme à la sphère privée. Dans notre texte, le narrateur parle de sa "vieja" à lui, si j'ose m'exprimer ainsi... De sa femme donc.
Troisième étape : la question suivante à se poser était : par quels noms un homme peut-il appeler sa femme ? Comme il s'agit ici d'une apostrophe, on ne peut pas utiliser les termes "ma femme", "ma compagne", etc. : on doit cibler les qualificatifs affectueux. J'ai écarté d'emblée nos "ma biche", "ma caille", "ma poulette" et autres noms d'animaux (qui, paraît-il, horrifient les étrangers quand ils nous entendent !). Au final, on disposait donc d'assez peu de termes : du très pur "mon amour", en passant par le prétentieux "mon trésor", au spirituel "mon ange"... Restait le plus simple : "(ma) chérie".
Par conséquent, c'est plus par défaut que par grande conviction que j'ai été amenée à choisir "(ma) chérie".
2) Introduisons donc la majuscule.
3) J'opte pour "te contenter".
4) Gardons alors le littéral "cela"...
Récap. 3 :
(Ah) si tu étais avec moi, (ma) chérie !... Mais non, tu as préféré te contenter de ta courte vie ; tu n'étais pas préparée à cela.
Trois derniers doutes :
- La phrase me paraît plus naturelle avec une interjection mais est-ce bien nécessaire ?
- J'ai essayé de placer l'apostrophe à la fin, mais, dans ce cas, n'est-il pas préférable de rajouter le possessif ? (Sachant que nous avons déjà un "mon dieu" dans la phrase précédente...).
- Ne faut-il pas plutôt mettre les points de suspension avant le point d’exclamation ?
1) OK.
Je pense que cette solution est bien :
Ah, si tu étais avec moi, ma chérie !... Mais non, tu as préféré te contenter de ta courte vie ; tu n'étais pas préparée à cela.
Il manque les récap. 1 et 2 avant :
C'est arrivé ; qui l'eût cru ? Je suis revenu d'entre les morts, je suis vivant ! Merci mon Dieu ! Merci à la science !
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