Meditaba estas cosas cuando cesé de caminar ya frente al ascensor de casa, una vez dentro, para que eche a andar debía colocarme de nuevo el versor de energía e imaginar algo bonito, por ejemplo ensayé con un bodegón de Galup Collazos con fruta del trópico, cebollas partidas, taja de limón, berenjenas tiernas y compota de acero para canela y clavo de olor; funcionó, eso fue suficiente para que el ascensor despegue y alcance con sobra el octavo piso, pero aún faltaban minutos de viaje para llegar a mi departamento y sucedió que bordeando el piso noventa tuve otra vez este bajón de calidad imaginativa, porque me encontré de pronto empañando la mediocre imagen del mismo bodegón con una columna de langostas coptas que moscardeaban el aire, Dios sabe que neurona rebelde de mis adentros la engendraba y el ascensor, muy sensible, respondió a mis visiones, desacelerando a niveles extremos y desafiando con entrar en caída libre.
Traduction en cours d'élaboration dans les commentaires :
J’étais en train de méditer sur ces choses-là lorsque je me suis arrêté devant l’ascenseur de l’immeuble. À l'intérieur, pour le mettre en marche, je devais me rééquiper de mon transmetteur d'énergie et imaginer quelque chose de beau : par exemple, j'ai tenté ma chance avec une nature morte de Galup Collazos représentant des fruits exotiques, des oignons émincés, une rondelle de citron, de tendres aubergines et une compote d'azeroles avec de la cannelle et des clous de girofle ; ça a marché. Du moins cela a suffi pour que l'ascenseur se mette en route et atteigne sans encombres le huitième étage. Seulement là, il restait encore plusieurs minutes de voyage pour que j'arrive à mon appartement ; or, aux abords du quatre-vingt dixième étage, j'ai de nouveau été victime d'une perte de qualité de mes facultés d'imagination. En effet, j’ai soudain terni la médiocre image de ladite nature morte avec une rangée de langoustes coptes qui brassaient l’air – Dieu sait quel neurone récalcitrant de mon for intérieur la générait – et l’ascenseur, d'une grande sensibilité, a réagi à mes visions en ralentissant brutalement et en menaçant de tomber en chute libre.
J’étais en train de méditer sur ces choses-là lorsque je me suis arrêté devant l’ascenseur de l’immeuble. À l'intérieur, pour le mettre en marche, je devais me rééquiper de mon transmetteur d'énergie et imaginer quelque chose de beau : par exemple, j'ai tenté ma chance avec une nature morte de Galup Collazos représentant des fruits exotiques, des oignons émincés, une rondelle de citron, de tendres aubergines et une compote d'azeroles avec de la cannelle et des clous de girofle ; ça a marché. Du moins cela a suffi pour que l'ascenseur se mette en route et atteigne sans encombres le huitième étage. Seulement là, il restait encore plusieurs minutes de voyage pour que j'arrive à mon appartement ; or, aux abords du quatre-vingt dixième étage, j'ai de nouveau été victime d'une perte de qualité de mes facultés d'imagination. En effet, j’ai soudain terni la médiocre image de ladite nature morte avec une rangée de langoustes coptes qui brassaient l’air – Dieu sait quel neurone récalcitrant de mon for intérieur la générait – et l’ascenseur, d'une grande sensibilité, a réagi à mes visions en ralentissant brutalement et en menaçant de tomber en chute libre.
41 commentaires:
Je réfléchissais à tout cela quand je me suis arrêté, j'étais déjà arrivé devant l'ascenseur de chez moi. Une fois à l'intérieur, pour le faire fonctionner, je devais remettre mon transmetteur d'énergie et imaginer quelque chose de beau : par exemple j'ai tenté de penser à une nature morte de Galup Collazos sur laquelle on voit des fruits exotiques, des morceaux d'oignons, une rondelle de citron, de tendres aubergines et une compote d'azeroles pour la cannelle et le clou de girofle ; ça a marché. Cela a suffi à ce que l'ascenseur se mette en route et atteigne sans encombres le huitième étage. Mais il restait encore plusieurs minutes de voyage pour arriver à mon appartement et en arrivant au quatre-vingt dixième étage, j'ai connu une fois encore cette baisse de qualité imaginative. En effet, je me suis rapidement retrouvé à ternir l'image médiocre de cette même nature morte, avec une colonne de langoustes coptes qui mettaient leur couvain dans l'air, Dieu sait quel neurone rebelle de mes entrailles l'avait engendrée... Et l'ascenseur, très sensible, a répondu à mes visions en freinant de manière extrême et en se mettant au défi de descendre en chute libre.
Pour « compota de acero », je me demande si ce n'est pas de « acerola » sinon dans le DRAE, j'ai trouvé un emploi plus trés usité d'acero qui signifie « ganas de comer »
Encore une phrase très longue – que nous allons donc faire progressivement.
Meditaba estas cosas cuando cesé de caminar ya frente al ascensor de casa,
1) Pourquoi tu as changé le verbe ?
2) « tout » est-il nécessaire – sachant combien il est ensuite difficile de limiter les répétitions ?
3) « quand je me suis arrêté, j'étais déjà arrivé devant l'ascenseur de chez moi. » Ainsi construit, c'est en partie un CS. Reprends et reste près de la V.O.
J’étais en train de méditer sur ces choses-là lorsque je me suis arrêté devant l’ascenseur de l’immeuble.
J’étais en train de méditer sur ces choses-là lorsque je me suis arrêté devant l’ascenseur de l’immeuble.
OK.
Justine ?
J’étais en train de méditer sur ces choses-là lorsque je me suis arrêté devant l’ascenseur de l’immeuble.
OK pour moi aussi
Attaquons-nous à présent au morceau d'après (merci de remettre votre traduction) :
una vez dentro, para que eche a andar debía colocarme de nuevo el versor de energía e imaginar algo bonito,
Une fois à l'intérieur, pour le faire fonctionner, je devais remettre mon transmetteur d'énergie et imaginer quelque chose de beau :
Une fois à l'intérieur, pour le faire fonctionner, je devais remettre mon transmetteur d'énergie et imaginer quelque chose de beau :
1) « Une fois » est-il nécessaire ?
2) Passe par « mettre en marche »
3) Trouve quelque chose pour « remettre ».
4) « de beau » ou « de joli » – vois en fonction de ce qu'on a déjà dit avant.
À l'intérieur, pour le mettre en marche, je devais rééquiper mon transmetteur d'énergie et imaginer quelque chose de beau :
On avait traduit « bonitos » par beau dans la phrase précédente ; mais quoiqu'il en soit, on a déjà utilisé « beau » et « joli » dans le texte.
À l'intérieur, pour le mettre en marche, je devais rééquiper mon transmetteur d'énergie et imaginer quelque chose de beau :
« rééquiper » ou « ME rééquiper DE » ?
À l'intérieur, pour le mettre en marche, je devais me rééquiper de mon transmetteur d'énergie et imaginer quelque chose de beau :
À l'intérieur, pour le mettre en marche, je devais me rééquiper de mon transmetteur d'énergie et imaginer quelque chose de beau :
À l'intérieur, pour le mettre en marche, je devais me rééquiper de mon transmetteur d'énergie et imaginer quelque chose de beau :
OK.
La suite :
por ejemplo ensayé con un bodegón de Galup Collazos con fruta del trópico, cebollas partidas, taja de limón, berenjenas tiernas y compota de acero para canela y clavo de olor;
Allez-y !
par exemple, j'ai tenté de penser à une nature morte de Galup Collazos sur laquelle on voit des fruits exotiques, des morceaux d'oignons, une rondelle de citron, de tendres aubergines et une compote d'azeroles pour la cannelle et le clou de girofle ;
Pour « compota de acero », je me demande si ce n'est pas de « acerola » sinon dans le DRAE, j'ai trouvé un emploi plus trés usité d' « acero » qui signifie « ganas de comer »
Je laisse Perrine donner son avis…
1) Je pense en effet qu'il s'agit du fruit "acerola", parce qu'avec "ganas de comer" ça n'aurait pas de sens. Par contre "pour la cannelle" ça ne veut rien dire, il vaudrait mieux mettre "compote d'aceroles, de cannelle et de clous de girofle".
2) "j'ai tenté ma chance" au lieu de "j'ai tenté de penser" ? Nous avons déjà utilisé le verbe "penser", et il va revenir, alors si on peut en faire l'économie, ce ne serait pas plus mal.
3) "oignons émincés" au lieu de "morceux d'ognons" ?
4) Est-il nécessaire de développer "sur laquelle on voit des fruits..." ? Ne pourrait-on pas mettre tout simplement "avec des fruits..." pour alléger cette phrase déjà longue ?
par exemple, j'ai tenté ma chance avec une nature morte de Galup Collazos avec des fruits exotiques, des oignons émincés, une rondelle de citron, de tendres aubergines et une compote d'azeroles avec de la cannelle et des clous de girofle ;
Du coup, Perrine, mets ta proposition de traduction à la fin…
Perrine l'a mise, Caroline, ça donnerait :
par exemple, j'ai tenté ma chance avec une nature morte de Galup Collazos avec des fruits exotiques, des oignons émincés, une rondelle de citron, de tendres aubergines et une compote d'azeroles avec de la cannelle et des clous de girofle ;
Trop de travail… je n'ai plus les yeux en face des trous. Merci, Justine !
par exemple, j'ai tenté ma chance avec une nature morte de Galup Collazos avec des fruits exotiques, des oignons émincés, une rondelle de citron, de tendres aubergines et une compote d'azeroles avec de la cannelle et des clous de girofle ;
« avec des… » ou « représentant des » ?
par exemple, j'ai tenté ma chance avec une nature morte de Galup Collazos représentant des fruits exotiques, des oignons émincés, une rondelle de citron, de tendres aubergines et une compote d'azeroles avec de la cannelle et des clous de girofle ;
par exemple, j'ai tenté ma chance avec une nature morte de Galup Collazos représentant des fruits exotiques, des oignons émincés, une rondelle de citron, de tendres aubergines et une compote d'azeroles avec de la cannelle et des clous de girofle ;
OK pour moi… Perrine ?
Oui, c'est mieux avec "représentant des", ça nous évite la vilaine répétition de "avec" que je n'avais point vu.
par exemple, j'ai tenté ma chance avec une nature morte de Galup Collazos représentant des fruits exotiques, des oignons émincés, une rondelle de citron, de tendres aubergines et une compote d'azeroles avec de la cannelle et des clous de girofle ;
La suite – faisons ce fragment :
funcionó, eso fue suficiente para que el ascensor despegue y alcance con sobra el octavo piso, pero aún faltaban minutos de viaje para llegar a mi departamento y sucedió que bordeando el piso noventa tuve otra vez este bajón de calidad imaginativa,
ça a marché. Cela a suffi à ce que l'ascenseur se mette en route et atteigne sans encombres le huitième étage. Mais il restait encore plusieurs minutes de voyage pour arriver à mon appartement et en arrivant au quatre-vingt dixième étage, j'ai connu une fois encore cette importante baisse de qualité d'imagination.
funcionó, eso fue suficiente para que el ascensor despegue y alcance con sobra el octavo piso, pero aún faltaban minutos de viaje para llegar a mi departamento y sucedió que bordeando el piso noventa tuve otra vez este bajón de calidad imaginativa,
ça a marché. Cela a suffi à ce que l'ascenseur se mette en route et atteigne sans encombres le huitième étage. Mais il restait encore plusieurs minutes de voyage pour arriver à mon appartement et en arrivant au quatre-vingt dixième étage, j'ai connu une fois encore cette importante baisse de qualité d'imagination.
1) « à ce que » ou « pour que » ?
2) « pour arriver » / « en arrivant »…
3) « j'ai connu » – as-tu mieux pour ce cas précis ?
4) Trouve quelque chose de plus simple et synthétique pour « bajón ».
ça a marché. Cela a suffi pour que l'ascenseur se mette en route et atteigne sans encombres le huitième étage. Mais il restait encore plusieurs minutes de voyage pour arriver à mon appartement et aux abords du quatre-vingt dixième étage, j'ai souffert une fois encore de cette chute de qualité de mon imagination.
ça a marché. Cela a suffi pour que l'ascenseur se mette en route et atteigne sans encombres le huitième étage. Mais il restait encore plusieurs minutes de voyage pour arriver à mon appartement et aux abords du quatre-vingt dixième étage, j'ai souffert une fois encore de cette chute de qualité de mon imagination.
1) « pour arriver » ou « pour que j'arrive » ; j'hésite…
2) « or aux abords », non ?
3) « souffert »… bof… « été victime » ?
ça a marché. Cela a suffi pour que l'ascenseur se mette en route et atteigne sans encombres le huitième étage. Mais il restait encore plusieurs minutes de voyage pour que j'arrive à mon appartement or aux abords du quatre-vingt dixième étage, j'ai été victime une fois encore de ce déclin de qualité de mon imagination.
J'ai un problème avec « chute » pour traduire « bajón », car le terme « caída » apparaît en fin de phrase. Pourrait-on utiliser "déclin " ?
ça a marché. Cela a suffi pour que l'ascenseur se mette en route et atteigne sans encombres le huitième étage. Mais il restait encore plusieurs minutes de voyage pour que j'arrive à mon appartement or aux abords du quatre-vingt dixième étage, j'ai été victime une fois encore de ce déclin de qualité de mon imagination.
Je te propose :
ça a marché. Du moins cela a suffi pour que l'ascenseur se mette en route et atteigne sans encombres le huitième étage. Seulement là, il restait encore plusieurs minutes de voyage pour que j'arrive à mon appartement ; or aux abords du quatre-vingt dixième étage, j'ai de nouveau fois été victime d'une perte de qualité de mes facultés d'imagination.
Qu'en penses-tu ?
Je trouve que ça sonne bien mieux ! En revanche, je pense que ce serait plutôt « j'ai de nouveau été victime » ;-)
ça a marché. Du moins cela a suffi pour que l'ascenseur se mette en route et atteigne sans encombres le huitième étage. Seulement là, il restait encore plusieurs minutes de voyage pour que j'arrive à mon appartement ; or aux abords du quatre-vingt dixième étage, j'ai de nouveau été victime d'une perte de qualité de mes facultés d'imagination.
OK pour moi, désolée de ne pas avoir pu participer à ce fragment...
La suite :
porque me encontré de pronto empañando la mediocre imagen del mismo bodegón con una columna de langostas coptas que moscardeaban el aire, Dios sabe que neurona rebelde de mis adentros la engendraba y el ascensor, muy sensible, respondió a mis visiones, desacelerando a niveles extremos y desafiando con entrar en caída libre.
car j’ai soudain terni la médiocre image de ladite nature morte avec une colonne de langoustes coptes qui brassaient l’air – Dieu sait quel neurone rebelle de mon for intérieur l’avait générée – et l’ascenseur, extrêmement sensible, a répondu à mes visions en ralentissant in extremis et en menaçant d’entrer en chute libre.
porque me encontré de pronto empañando la mediocre imagen del mismo bodegón con una columna de langostas coptas que moscardeaban el aire, Dios sabe que neurona rebelde de mis adentros la engendraba y el ascensor, muy sensible, respondió a mis visiones, desacelerando a niveles extremos y desafiando con entrar en caída libre.
car j’ai soudain terni la médiocre image de ladite nature morte avec une colonne de langoustes coptes qui brassaient l’air – Dieu sait quel neurone rebelle de mon for intérieur l’avait générée – et l’ascenseur, extrêmement sensible, a répondu à mes visions en ralentissant in extremis et en menaçant d’entrer en chute libre.
1) « car » ou « ; en effet » ?
2) « colonne » ?
3) Pour « moscardear », tu es sûre ?
4) « rebelle » ou « récalcitrant » ?
5) Est-ce que là, il ne faut pas rester à l'imparfait ?
6) « répondu » ou « réagi » ?
7) « n extremis » = FS
8) « entrer » en chute libre ?
En effet, j’ai soudain terni la médiocre image de ladite nature morte avec une colonne de langoustes coptes qui brassaient l’air – Dieu savait quel neurone récalcitrant de mon for intérieur l’avait générée – et l’ascenseur, extrêmement sensible, a réagi à mes visions en ralentissant brutalement et en menaçant de descendre en chute libre.
En revanche, je ne vois pas comment traduire « columna de langostas »
porque me encontré de pronto empañando la mediocre imagen del mismo bodegón con una columna de langostas coptas que moscardeaban el aire, Dios sabe que neurona rebelde de mis adentros la engendraba y el ascensor, muy sensible, respondió a mis visiones, desacelerando a niveles extremos y desafiando con entrar en caída libre.
En effet, j’ai soudain terni la médiocre image de ladite nature morte avec une colonne de langoustes coptes qui brassaient l’air – Dieu savait quel neurone récalcitrant de mon for intérieur l’avait générée – et l’ascenseur, extrêmement sensible, a réagi à mes visions en ralentissant brutalement et en menaçant de descendre en chute libre.
1) « file » ou « rangée » à la place de « colonne » ?
2) Pour « Dieu », etc., il vaut mieux mettre le présent ?
- Je reprends de mon commentaire précédent 3) Pour « moscardear », tu es sûre ? Je veux juste qu'on me confirme que les recherches lexicales ont été faites.
- Je reprends de mon commentaire précédent 5) Est-ce que là, il ne faut pas rester à l'imparfait pour « l’avait générée » ?
« Extrêmement sensible » ou « d'une grande sensibilité » ?
« descendre » ou « tomber » ?
1) J'opterais plus pour "rangée de langoustes".
2) Oui, je pense qu'il faut laisser au présent "Dieu sait", et après plusieurs lectures, en effet, l'imparfait est plus logique pour "générait", puisqu'il est en train de générer cette image.
3) Non, pour "moscardear", je ne suis pas du tout sûre, mais la défénition du DRAE et du María Moliner (Dicho de la abeja maesa: Poner la cresa o moscarda en los alvéolos) ne colle pas du tout au contexte puisqu'il ne s'agit pas d'insectes, alors j'ai essayé d'adapter mais sans grande conviction. Je pense qu'il faudrait faire le lien avec les oeufs des langoustes, mais je ne comprends pas l'image, surtout avec "aire".
4) J'hésite entre "d'une grande sensibilité" et "extrêmement sensible", le deuxième est peut-être un peu trop fort.
5) "tomber"
En effet, j’ai soudain terni la médiocre image de ladite nature morte avec une rangée de langoustes coptes qui brassaient l’air – Dieu sait quel neurone récalcitrant de mon for intérieur la générait – et l’ascenseur, d'une grande sensible, a réagi à mes visions en ralentissant brutalement et en menaçant de tomber en chute libre.
En effet, j’ai soudain terni la médiocre image de ladite nature morte avec une rangée de langoustes coptes qui brassaient l’air – Dieu sait quel neurone récalcitrant de mon for intérieur la générait – et l’ascenseur, d'une grande sensible, a réagi à mes visions en ralentissant brutalement et en menaçant de tomber en chute libre.
Je crois que c'est bon…
Justine n'est pas là jusqu'à lundi ; je crois cependant qu'elle ne verra pas de mal à ce qu'on avance. D'autant que cette phrase a été bien travaillée ensemble.
Il faut qu'on termine… car j'ai un autre gros projet à vous proposer ;-)
Perrine :
Je te remets l'ensemble de la phrase bout à bout – pour que tu valides le tout :
J’étais en train de méditer sur ces choses-là lorsque je me suis arrêté devant l’ascenseur de l’immeuble. À l'intérieur, pour le mettre en marche, je devais me rééquiper de mon transmetteur d'énergie et imaginer quelque chose de beau : par exemple, j'ai tenté ma chance avec une nature morte de Galup Collazos représentant des fruits exotiques, des oignons émincés, une rondelle de citron, de tendres aubergines et une compote d'azeroles avec de la cannelle et des clous de girofle ; ça a marché. Du moins cela a suffi pour que l'ascenseur se mette en route et atteigne sans encombres le huitième étage. Seulement là, il restait encore plusieurs minutes de voyage pour que j'arrive à mon appartement ; or aux abords du quatre-vingt dixième étage, j'ai de nouveau été victime d'une perte de qualité de mes facultés d'imagination. En effet, j’ai soudain terni la médiocre image de ladite nature morte avec une rangée de langoustes coptes qui brassaient l’air – Dieu sait quel neurone récalcitrant de mon for intérieur la générait – et l’ascenseur, d'une grande sensible, a réagi à mes visions en ralentissant brutalement et en menaçant de tomber en chute libre.
OK pour moi, avec juste deux petites modifications : j'ajouterais bien une virgule après "or", et tu as copié collé ma faute de frappe "d'une grande sensible" au lieu de "sensibilité".
Sinon c'est bon.
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