Ni en aquella noche ni en varias siguientes pudo Larsen encontrar a Gálvez. Se comprobó que no había hecho ninguna denuncia en el Tribunal de Santa María. No volvió a la casilla ni al astillero. En la gran sala aterida, sólo recibía a Larsen un Kunz monosilábico y apático, que tomaba mate mientras iba estirando con descuido antiguos planos azules de obras y maquinarias que nunca fueron construidas, o cambiaba de lugar las estampillas del álbum.
Kunz no se acercaba ya a la Gerencia General y Larsen no conseguía interesarse en el contenido de las carpetas. Sabía que se acercaba el fin, como puede saberlo un enfermo ; reconocía todos los síntomas exteriores pero confiaba mucho más en el aviso que le daba su propio cupero, en el significado del aburrimiento y la abulia.
Aprovechaba con escepticismo las pocas energías matinales y lograba casi siempre distraerse una horas, sin entender del todo, sin que esto le importara, con alguna historia de salvamento, de raparaciones, de deudas y pleitos. La luz gris y fría de la ventana iluminaba su resolución de manternerse inclinado sobre aquellas historias de difuntos. Formaba las sílabas moviendo los labios, escuchaba el ruidito de la saliva en las comisuras.
Una o dos horas hasta el mediodía. Le era posible aún palmear la espalda de Kunz y seguirlo en el descenso por la escalera de hierro, disimulando, erguido y ancho, con una expresión pensativa pero en modo alguno derrotado.
[…]
Pero por las tardes le era imposible a Larsen doblarse encima de las carpetas y modular en silencio las palabras muertas. Por las tardes la soledad y el fracaso se hacían sólidos en el aire helado y Larsen se abandonaba al estupor. Había tenido una esperanza de interés, de salvación y ya la había perdido : odiar a Gálvez, encontrar un fin en el odio, en la resolución de venganza, en el cumplimiento de actos necesarios para el desquite.
Kunz no se acercaba ya a la Gerencia General y Larsen no conseguía interesarse en el contenido de las carpetas. Sabía que se acercaba el fin, como puede saberlo un enfermo ; reconocía todos los síntomas exteriores pero confiaba mucho más en el aviso que le daba su propio cupero, en el significado del aburrimiento y la abulia.
Aprovechaba con escepticismo las pocas energías matinales y lograba casi siempre distraerse una horas, sin entender del todo, sin que esto le importara, con alguna historia de salvamento, de raparaciones, de deudas y pleitos. La luz gris y fría de la ventana iluminaba su resolución de manternerse inclinado sobre aquellas historias de difuntos. Formaba las sílabas moviendo los labios, escuchaba el ruidito de la saliva en las comisuras.
Una o dos horas hasta el mediodía. Le era posible aún palmear la espalda de Kunz y seguirlo en el descenso por la escalera de hierro, disimulando, erguido y ancho, con una expresión pensativa pero en modo alguno derrotado.
[…]
Pero por las tardes le era imposible a Larsen doblarse encima de las carpetas y modular en silencio las palabras muertas. Por las tardes la soledad y el fracaso se hacían sólidos en el aire helado y Larsen se abandonaba al estupor. Había tenido una esperanza de interés, de salvación y ya la había perdido : odiar a Gálvez, encontrar un fin en el odio, en la resolución de venganza, en el cumplimiento de actos necesarios para el desquite.
Juan Carlos Onetti, El astillero
***
***
Laëtitia nous propose sa traduction :
Larsen ne trouva Gálvez ni cette nuit-là ni plusieurs nuits de suite. On vérifia qu’il n’avait déposé aucune plainte au Tribunal de Santa María. Il ne revint ni à son casier ni au chantier.
Dans la grande salle glaciale, le seul à recevoir Larsen était un Kunz monosyllabique et apathique, qui buvait du maté alors qu’il dépliait négligemment d’anciens plans bleus de travaux et de machineries jamais construites, ou qui déplaçait les timbres de son album.
Kunz n’approchait plus de la Gérance Générale et Larsen n’arrivait pas à s’intéresser au contenu des dossiers. Il savait que la fin était proche, comme peut le savoir un malade ; il reconnaissait tous les symptômes extérieurs mais il avait beaucoup plus confiance en l’avertissement que lui lançait son propre corps, en l’origine de l’ennui et de l’aboulie.
Il profitait avec scepticisme de la rare énergie matinale qui l’animait et il arrivait presque toujours à se distraire quelques heures, sans vraiment comprendre, sans que cela lui importe, avec une histoire de sauvetage, de réparations, de dettes et de procès. La lumière grise et froide de la fenêtre illuminait sa décision de rester incliné sur ces histoires de défunts. Il formait les syllabes en bougeant les lèvres, il écoutait le petit bruit de sa salive entre les commissures.
Une ou deux heures avant midi. Il lui était encore possible de tapoter le dos de Kunz et de le suivre dans la descente par l’escalier en fer, simulant, debout et fort, avec une expression pensive mais abattu d’une certaine façon.
[...]
Mais durant les soirées Larsen était incapable de se pencher sur des dossiers et de moduler en silence les mots morts. Durant les soirées la solitude et l’échec devenaient solides dans l’air gelé et Larsen s’abandonnait à la stupeur. Il avait eu un regain d’intérêt, d’espoir d’être sauvé et il l’avait déjà perdu : détester Gálvez, trouver une fin dans la haine, dans la décision de vengeance, dans l’accomplissement d’actes nécessaires pour la revanche.
***Larsen ne trouva Gálvez ni cette nuit-là ni plusieurs nuits de suite. On vérifia qu’il n’avait déposé aucune plainte au Tribunal de Santa María. Il ne revint ni à son casier ni au chantier.
Dans la grande salle glaciale, le seul à recevoir Larsen était un Kunz monosyllabique et apathique, qui buvait du maté alors qu’il dépliait négligemment d’anciens plans bleus de travaux et de machineries jamais construites, ou qui déplaçait les timbres de son album.
Kunz n’approchait plus de la Gérance Générale et Larsen n’arrivait pas à s’intéresser au contenu des dossiers. Il savait que la fin était proche, comme peut le savoir un malade ; il reconnaissait tous les symptômes extérieurs mais il avait beaucoup plus confiance en l’avertissement que lui lançait son propre corps, en l’origine de l’ennui et de l’aboulie.
Il profitait avec scepticisme de la rare énergie matinale qui l’animait et il arrivait presque toujours à se distraire quelques heures, sans vraiment comprendre, sans que cela lui importe, avec une histoire de sauvetage, de réparations, de dettes et de procès. La lumière grise et froide de la fenêtre illuminait sa décision de rester incliné sur ces histoires de défunts. Il formait les syllabes en bougeant les lèvres, il écoutait le petit bruit de sa salive entre les commissures.
Une ou deux heures avant midi. Il lui était encore possible de tapoter le dos de Kunz et de le suivre dans la descente par l’escalier en fer, simulant, debout et fort, avec une expression pensive mais abattu d’une certaine façon.
[...]
Mais durant les soirées Larsen était incapable de se pencher sur des dossiers et de moduler en silence les mots morts. Durant les soirées la solitude et l’échec devenaient solides dans l’air gelé et Larsen s’abandonnait à la stupeur. Il avait eu un regain d’intérêt, d’espoir d’être sauvé et il l’avait déjà perdu : détester Gálvez, trouver une fin dans la haine, dans la décision de vengeance, dans l’accomplissement d’actes nécessaires pour la revanche.
Marie G. nous propose sa traduction :
Ni cette nuit-là, ni les nombreuses nuits suivantes, Larsen ne put trouver Galvez. On vérifia qu'il n'avait porté aucune plainte au Tribunal de Santa Maria. Il ne revint pas ni à la petite maison ni au chantier naval. Dans la grande salle glaciale, Larsen était reçu par un Kunz monosyllabique et apathique qui buvait du maté tandis qu'il dépliait avec négligence de vieux plans bleus de travaux et de mécanismes qui ne furent jamais construits, ou qu'il changeait de place les timbres de l'album.
Kunz ne s'approchait plus de l'Administration Générale et Larsen n'arrivait pas à s'intéresser au contenu des dossiers. Il savait que la fin était proche, comme un malade peut le savoir; il examinait tous les symptômes extérieurs mais il faisait beaucoup plus confiance à l'avertissement que lui donnait son propre corps, dans le sens de l'ennui et de l'apathie.
Il profitait avec scepticisme des quelques énergies matinales et réussissait presque toujours à se distraire pendant quelques heures, sans rien comprendre, sans que cela l'importe, grâce à des histoires de sauvetage, de réparations, de dettes et de procès. La lumière grise et froide de la fenêtre éclairait sa décision de rester penché sur ces histoires de défunts. Il formait les syllabes en bougeant les lèvres, il écoutait le petit bruit de la salive aux commissures.
Une ou deux heures j'usqu'à midi. Il lui était encore possible de taper dans le dos de Kunz et de le suivre dans la descente des escaliers en fer, se cachant, droit et large, avec une expression pensive mais d'une certaine manière défaitiste.
[…]
Mais les après-midis, il était impossible à Larsen de se plier au-dessus des dossiers et de prononcer en silence des mots morts. Durant les après-midis, la solitude et l'échec devenaient solides dans l'air glacial et Larsen s'abandonnait à la stupeur. Il avait eu un espoir d'intérêt, de salut mais il l'avait déjà perdu: détester Galvez, trouver un but dans la haine, dans la décision de se venger, dans l'exécution d'actes nécessaires pour la revanche.
Ni cette nuit-là, ni les nombreuses nuits suivantes, Larsen ne put trouver Galvez. On vérifia qu'il n'avait porté aucune plainte au Tribunal de Santa Maria. Il ne revint pas ni à la petite maison ni au chantier naval. Dans la grande salle glaciale, Larsen était reçu par un Kunz monosyllabique et apathique qui buvait du maté tandis qu'il dépliait avec négligence de vieux plans bleus de travaux et de mécanismes qui ne furent jamais construits, ou qu'il changeait de place les timbres de l'album.
Kunz ne s'approchait plus de l'Administration Générale et Larsen n'arrivait pas à s'intéresser au contenu des dossiers. Il savait que la fin était proche, comme un malade peut le savoir; il examinait tous les symptômes extérieurs mais il faisait beaucoup plus confiance à l'avertissement que lui donnait son propre corps, dans le sens de l'ennui et de l'apathie.
Il profitait avec scepticisme des quelques énergies matinales et réussissait presque toujours à se distraire pendant quelques heures, sans rien comprendre, sans que cela l'importe, grâce à des histoires de sauvetage, de réparations, de dettes et de procès. La lumière grise et froide de la fenêtre éclairait sa décision de rester penché sur ces histoires de défunts. Il formait les syllabes en bougeant les lèvres, il écoutait le petit bruit de la salive aux commissures.
Une ou deux heures j'usqu'à midi. Il lui était encore possible de taper dans le dos de Kunz et de le suivre dans la descente des escaliers en fer, se cachant, droit et large, avec une expression pensive mais d'une certaine manière défaitiste.
[…]
Mais les après-midis, il était impossible à Larsen de se plier au-dessus des dossiers et de prononcer en silence des mots morts. Durant les après-midis, la solitude et l'échec devenaient solides dans l'air glacial et Larsen s'abandonnait à la stupeur. Il avait eu un espoir d'intérêt, de salut mais il l'avait déjà perdu: détester Galvez, trouver un but dans la haine, dans la décision de se venger, dans l'exécution d'actes nécessaires pour la revanche.
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Julie V. nous propose sa traduction :
Ni cette nuit-là ni lors des nombreuses qui suivirent, Larsen ne put trouver Gálvez. On vérifia qu’il n’avait déposé aucune plainte au Tribunal de Sainte Marie. Il n’est pas retourné au logis ni au chantier naval. Dans la grande salle glaciale, seul un Kunz monosyllabique et apathique recevait Larsen; un Kunz qui buvait du maté pendant qu’il étirait négligemment peu à peu d’anciens plans bleus de chantiers et d’appareils mécaniques qui ne furent jamais construits, ou qu’il changeait de place les petites images de l’album.
Kunz n’était plus en contact avec la Gérance Générale et Larsen ne parvenait pas à s’intéresser au contenu des chemises. Il savait que la fin approchait, comme un malade peut le savoir ; il reconnaissait tous les symptômes extérieurs mais il avait beaucoup plus confiance en l’avertissement que lui donnait son propre corps, qu’en la signification de l’ennui et l’aboulie.
Il profitait avec scepticisme des petites énergies matinales et il réussissait presque toujours à se distraire quelques heures, sans comprendre totalement, sans que cela l’importe, avec quelque histoire de sauvetage, de réparations, de dettes et de procès. La lumière grise et froide de la fenêtre éclairait sa détermination à rester penché sur ces histoires de défunts. Il formait les syllabes en bougeant les lèvres, il écoutait le petit bruit de la salive aux commissures.
Une ou deux heures jusqu’à midi. Il lui était encore possible de taper dans le dos de Kunz et de le suivre dans la descente de l’escalier en fer, occultant, dressé et large, avec une expression pensive mais en quelque sorte abattu.
(…)
Mais l’après-midi il était impossible pour Larsen de se courber au-dessus des chemises et de moduler en silence les paroles mortes. L’après-midi la solitude et l’échec devenaient solides dans l’air gelé et Larsen s’abandonnait à la stupeur. Il avait eu un espoir d’intérêts, de salut et il l’avait déjà perdu : haïr Gálvez, trouver une fin dans la haine, dans la détermination de vengeance, dans l’accomplissement d’actes nécessaires pour la revanche.
Ni cette nuit-là ni lors des nombreuses qui suivirent, Larsen ne put trouver Gálvez. On vérifia qu’il n’avait déposé aucune plainte au Tribunal de Sainte Marie. Il n’est pas retourné au logis ni au chantier naval. Dans la grande salle glaciale, seul un Kunz monosyllabique et apathique recevait Larsen; un Kunz qui buvait du maté pendant qu’il étirait négligemment peu à peu d’anciens plans bleus de chantiers et d’appareils mécaniques qui ne furent jamais construits, ou qu’il changeait de place les petites images de l’album.
Kunz n’était plus en contact avec la Gérance Générale et Larsen ne parvenait pas à s’intéresser au contenu des chemises. Il savait que la fin approchait, comme un malade peut le savoir ; il reconnaissait tous les symptômes extérieurs mais il avait beaucoup plus confiance en l’avertissement que lui donnait son propre corps, qu’en la signification de l’ennui et l’aboulie.
Il profitait avec scepticisme des petites énergies matinales et il réussissait presque toujours à se distraire quelques heures, sans comprendre totalement, sans que cela l’importe, avec quelque histoire de sauvetage, de réparations, de dettes et de procès. La lumière grise et froide de la fenêtre éclairait sa détermination à rester penché sur ces histoires de défunts. Il formait les syllabes en bougeant les lèvres, il écoutait le petit bruit de la salive aux commissures.
Une ou deux heures jusqu’à midi. Il lui était encore possible de taper dans le dos de Kunz et de le suivre dans la descente de l’escalier en fer, occultant, dressé et large, avec une expression pensive mais en quelque sorte abattu.
(…)
Mais l’après-midi il était impossible pour Larsen de se courber au-dessus des chemises et de moduler en silence les paroles mortes. L’après-midi la solitude et l’échec devenaient solides dans l’air gelé et Larsen s’abandonnait à la stupeur. Il avait eu un espoir d’intérêts, de salut et il l’avait déjà perdu : haïr Gálvez, trouver une fin dans la haine, dans la détermination de vengeance, dans l’accomplissement d’actes nécessaires pour la revanche.
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Morgane nous propose sa traduction :
Larsen ne put rencontrer Galvez ni cette nuit ni les nombreuses nuits suivantes. On vérifia qu’il n’avait déposé aucune plainte au Tribunal de Sainte Marie. Il ne revint ni au guichet ni au chantier naval. Dans la grande salle transie, Larsen recevait seulement un Kunz monosyllabique et apathique, qui prenait du mate pendant qu’il dépliait négligemment des vieux plans bleus de chantiers et de matériaux qui ne furent jamais construits, ou déplaçait les timbres de l’album. Kunz ne s’approchait déjà plus de l’Administration Générale et Larsen ne parvenait point à s’intéresser au contenu des dossiers. Il savait la fin approchait, comme peut le savoir un malade ; il reconnaissait tous les symptômes extérieurs mais avait une grande confiance en l’avis que lui donnait son propre guérisseur, dans la signification de l’ennui et de la veulerie. Il profitait, avec scepticisme ; du manque d’énergie matinal et il parvenait presque toujours à se distraire quelques heures, sans rien comprendre, sans que cela lui importe, avec une certaine histoire de sauvetage, de réparations, de doutes et de défunts. Il formait les syllabes en bougeant les lèvres, il écoutait le petit bruit de la salive dans les commissures. Une ou deux heures avant midi. Il lui était même possible de donner des tapes amicales dans le dos de Kunz et de le suivre dans la descente d’escalier en fer, en dissimulant, dressé et large, avec un air songeur mais de nulle manière vaincu. […]. Mais le soir venu, il était impossible à Larsen d’accéder à la partie supérieure des dossiers et de moduler en silence les mots morts. La nuit, la solitude et l’échec se faisaient intenses dans l’air glacé et Larsen s’abandonnait à la stupeur. Il avait eu un espoir d’intérêt, de salut et il l’avait déjà perdu : détester Galvez, trouver une finalité dans l’exécration, dans la résolution de la vengeance, dans l’accomplissement des actes nécessaires à la revanche.
Larsen ne put rencontrer Galvez ni cette nuit ni les nombreuses nuits suivantes. On vérifia qu’il n’avait déposé aucune plainte au Tribunal de Sainte Marie. Il ne revint ni au guichet ni au chantier naval. Dans la grande salle transie, Larsen recevait seulement un Kunz monosyllabique et apathique, qui prenait du mate pendant qu’il dépliait négligemment des vieux plans bleus de chantiers et de matériaux qui ne furent jamais construits, ou déplaçait les timbres de l’album. Kunz ne s’approchait déjà plus de l’Administration Générale et Larsen ne parvenait point à s’intéresser au contenu des dossiers. Il savait la fin approchait, comme peut le savoir un malade ; il reconnaissait tous les symptômes extérieurs mais avait une grande confiance en l’avis que lui donnait son propre guérisseur, dans la signification de l’ennui et de la veulerie. Il profitait, avec scepticisme ; du manque d’énergie matinal et il parvenait presque toujours à se distraire quelques heures, sans rien comprendre, sans que cela lui importe, avec une certaine histoire de sauvetage, de réparations, de doutes et de défunts. Il formait les syllabes en bougeant les lèvres, il écoutait le petit bruit de la salive dans les commissures. Une ou deux heures avant midi. Il lui était même possible de donner des tapes amicales dans le dos de Kunz et de le suivre dans la descente d’escalier en fer, en dissimulant, dressé et large, avec un air songeur mais de nulle manière vaincu. […]. Mais le soir venu, il était impossible à Larsen d’accéder à la partie supérieure des dossiers et de moduler en silence les mots morts. La nuit, la solitude et l’échec se faisaient intenses dans l’air glacé et Larsen s’abandonnait à la stupeur. Il avait eu un espoir d’intérêt, de salut et il l’avait déjà perdu : détester Galvez, trouver une finalité dans l’exécration, dans la résolution de la vengeance, dans l’accomplissement des actes nécessaires à la revanche.
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