EL día señalado para el viaje, se despertó tan nervioso que pensó que se pondría enfermo antes de llegar a Madrid.
Era un día muy frío. En las calles quedaban restos de nieve. Muy a gusto se habría quedado en la cama, como hacía siempre en las vacaciones de Navidad.
Durante la comida, sus padres parecían más cariñosos que de costumbre, como si estuvieran un poco preocupados. Ramón no pudo comer mucho. Tenía el estómago lleno de nudos.
—¿Quieres que te lleve a casa de tu amigo? —se ofreció el padre.
Ramón lo miró sorprendido. Aquello era una novedad. A su padre no le gustaba sacar el coche por la ciudad, aunque le encantaba pisar a fondo el acelerador en carretera.
—No hace falta, ya sabes que Juanma vive muy cerca.
—Pero vas cargado.
Eso era cierto. Había tenido que preparar una mochila para que sus padres no desconfiasen, aun sabiendo que probablemente sería más un estorbo que otra cosa.
Era un día muy frío. En las calles quedaban restos de nieve. Muy a gusto se habría quedado en la cama, como hacía siempre en las vacaciones de Navidad.
Durante la comida, sus padres parecían más cariñosos que de costumbre, como si estuvieran un poco preocupados. Ramón no pudo comer mucho. Tenía el estómago lleno de nudos.
—¿Quieres que te lleve a casa de tu amigo? —se ofreció el padre.
Ramón lo miró sorprendido. Aquello era una novedad. A su padre no le gustaba sacar el coche por la ciudad, aunque le encantaba pisar a fondo el acelerador en carretera.
—No hace falta, ya sabes que Juanma vive muy cerca.
—Pero vas cargado.
Eso era cierto. Había tenido que preparar una mochila para que sus padres no desconfiasen, aun sabiendo que probablemente sería más un estorbo que otra cosa.
Manuel L. Alonso, Juegos para adultos
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Laëtitia Sw. nous propose sa traduction :
Le jour prévu pour le voyage, il se réveilla si nerveux qu’il pensa qu’il tomberait malade avant même d’arriver à Madrid.
C’était une journée très froide. Il y avait encore un peu de neige dans les rues. Il serait resté très volontiers au lit, ce qu’il ne manquait jamais de faire pendant les vacances de Noël.
Au cours du repas, ses parents lui semblèrent plus chaleureux que d’habitude, comme s’ils étaient légèrement préoccupés. Ramón ne put pas avaler grand chose. Il avait l’estomac vraiment noué.
— Veux-tu que je te conduise chez ton ami ? — lui proposa son père.
Ramón le regarda, surpris. Ça, c’était nouveau. Son père n’aimait pas rouler en voiture en ville, bien qu’il adorât, sur la route, appuyer à fond sur l’accélérateur.
— Ce n’est pas la peine, tu sais bien que Juanma habite tout près.
— Mais tu es chargé.
C’était certain. Il avait dû préparer son sac pour rassurer ses parents, tout en sachant que, probablement, il l’embarrasserait plus qu’autre chose.
Le jour prévu pour le voyage, il se réveilla si nerveux qu’il pensa qu’il tomberait malade avant même d’arriver à Madrid.
C’était une journée très froide. Il y avait encore un peu de neige dans les rues. Il serait resté très volontiers au lit, ce qu’il ne manquait jamais de faire pendant les vacances de Noël.
Au cours du repas, ses parents lui semblèrent plus chaleureux que d’habitude, comme s’ils étaient légèrement préoccupés. Ramón ne put pas avaler grand chose. Il avait l’estomac vraiment noué.
— Veux-tu que je te conduise chez ton ami ? — lui proposa son père.
Ramón le regarda, surpris. Ça, c’était nouveau. Son père n’aimait pas rouler en voiture en ville, bien qu’il adorât, sur la route, appuyer à fond sur l’accélérateur.
— Ce n’est pas la peine, tu sais bien que Juanma habite tout près.
— Mais tu es chargé.
C’était certain. Il avait dû préparer son sac pour rassurer ses parents, tout en sachant que, probablement, il l’embarrasserait plus qu’autre chose.
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Amélie nous propose sa traduction :
Au matin du voyage, il se réveilla dans un tel état de nervosité qu’il pensa qu’il allait tomber malade avant d’arriver à Madrid.
C’était un jour de grand froid. Çà et là, des restes de neige subsistaient dans les rues. Il serait bien resté au lit, comme il en avait l’habitude pendant les vacances de Noël.
Pendant le repas, ses parents semblaient plus affectueux qu’à l’accoutumée, comme s’ils étaient un peu inquiets. Ramón ne put pas avaler grand-chose. Son estomac était complètement noué.
— Veux-tu que je te conduise chez ton ami ? —lui proposa son père.
Ramón le dévisagea, l’air surpris. C’était une grande première ! Son père n’aimait pas rouler en ville avec sa voiture, même s’il adorait avoir le pied au plancher sur la route.
— Ce n’est pas la peine, tu sais bien que Juanma habite tout près.
— Mais tu es chargé !
C’était vrai. Il avait dû se préparer un sac à dos pour que ses parents ne se méfient pas, même s’il savait que cela allait sans doute le gêner plutôt qu’autre chose.
Au matin du voyage, il se réveilla dans un tel état de nervosité qu’il pensa qu’il allait tomber malade avant d’arriver à Madrid.
C’était un jour de grand froid. Çà et là, des restes de neige subsistaient dans les rues. Il serait bien resté au lit, comme il en avait l’habitude pendant les vacances de Noël.
Pendant le repas, ses parents semblaient plus affectueux qu’à l’accoutumée, comme s’ils étaient un peu inquiets. Ramón ne put pas avaler grand-chose. Son estomac était complètement noué.
— Veux-tu que je te conduise chez ton ami ? —lui proposa son père.
Ramón le dévisagea, l’air surpris. C’était une grande première ! Son père n’aimait pas rouler en ville avec sa voiture, même s’il adorait avoir le pied au plancher sur la route.
— Ce n’est pas la peine, tu sais bien que Juanma habite tout près.
— Mais tu es chargé !
C’était vrai. Il avait dû se préparer un sac à dos pour que ses parents ne se méfient pas, même s’il savait que cela allait sans doute le gêner plutôt qu’autre chose.
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Laëtitia nous propose sa traduction :
Le jour prévu pour le départ, il se réveilla si nerveux qu’il crut qu’il tomberait malade avant d’arriver à Madrid. C’était un jour très froid. Dans les rues, il y avait encore des restes de neige. Il serait bien resté au chaud dans son lit, comme il le faisait toujours pendant les vacances de Noël. Pendant le repas, ses parents semblaient plus affectueux que d’habitude, comme s’ils étaient un peu préoccupés. Ramón ne put pas avaler grand chose. Il avait l’estomac noué.
-Tu veux que je t’amène chez ton ami ? –proposa son père.
Ramon le regarda d’un air surpris. C’était une nouveauté. Son père n’aimait pas sortir la voiture en ville, bien qu’il adorât écraser le champignon sur l’autoroute.
-Ce n’est pas la peine, tu sais bien que Juanma vit tout près.
-Mais tu es chargé.
C’était vrai. Il avait dû préparer un sac à dos pour que ses parents ne se doutent de rien, même s’il savait que celui-ci constituerait plus une gêne qu’autre chose.
Le jour prévu pour le départ, il se réveilla si nerveux qu’il crut qu’il tomberait malade avant d’arriver à Madrid. C’était un jour très froid. Dans les rues, il y avait encore des restes de neige. Il serait bien resté au chaud dans son lit, comme il le faisait toujours pendant les vacances de Noël. Pendant le repas, ses parents semblaient plus affectueux que d’habitude, comme s’ils étaient un peu préoccupés. Ramón ne put pas avaler grand chose. Il avait l’estomac noué.
-Tu veux que je t’amène chez ton ami ? –proposa son père.
Ramon le regarda d’un air surpris. C’était une nouveauté. Son père n’aimait pas sortir la voiture en ville, bien qu’il adorât écraser le champignon sur l’autoroute.
-Ce n’est pas la peine, tu sais bien que Juanma vit tout près.
-Mais tu es chargé.
C’était vrai. Il avait dû préparer un sac à dos pour que ses parents ne se doutent de rien, même s’il savait que celui-ci constituerait plus une gêne qu’autre chose.
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Chloé nous propose sa traduction :
Le jour du départ, il se réveilla si nerveux qu’il crut qu’il allait tomber malade avant d’arriver à Madrid.
C’était un jour de grand froid. Il restait encore un peu de neige dans les rues. Il serait volontiers resté dans son lit, comme il en avait l’habitude pendant les vacances de Noël.
Pendant le repas, ses parents semblaient encore plus affectueux qu’à l’accoutumée, comme s’ils étaient un peu inquiets. Ramón ne put avaler pas grand chose. Son estomac était complètement noué.
Veux-tu que je te conduise chez ton ami ? –lui proposa son père.
Ramón le regarda, surpris. Ça, c’était nouveau ! Son père n’aimait pas prendre sa voiture en ville, même si, sur la route, il adorait appuyer sur le champignon.
Non, c’est bon, tu sais bien que Juanma habite tout près.
Mais tu es chargé.
Ça c’était sûr. Il avait dû se préparer un sac à dos pour que ses parents ne se doutent de rien, même s’il savait que ce serait probablement plus encombrant qu’autre chose.
Le jour du départ, il se réveilla si nerveux qu’il crut qu’il allait tomber malade avant d’arriver à Madrid.
C’était un jour de grand froid. Il restait encore un peu de neige dans les rues. Il serait volontiers resté dans son lit, comme il en avait l’habitude pendant les vacances de Noël.
Pendant le repas, ses parents semblaient encore plus affectueux qu’à l’accoutumée, comme s’ils étaient un peu inquiets. Ramón ne put avaler pas grand chose. Son estomac était complètement noué.
Veux-tu que je te conduise chez ton ami ? –lui proposa son père.
Ramón le regarda, surpris. Ça, c’était nouveau ! Son père n’aimait pas prendre sa voiture en ville, même si, sur la route, il adorait appuyer sur le champignon.
Non, c’est bon, tu sais bien que Juanma habite tout près.
Mais tu es chargé.
Ça c’était sûr. Il avait dû se préparer un sac à dos pour que ses parents ne se doutent de rien, même s’il savait que ce serait probablement plus encombrant qu’autre chose.
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Marie G. nous propose sa traduction :
Le jour prévu pour le voyage, il se réveilla si nerveux qu'il pensa qu'il tomberait malade avant d'arriver à Madrid.
C'était un jour de grand froid. Dans les rues, il y avait des restes de neige. Il serait bien resté au chaud dans son lit, comme il le faisait toujours pendant les vacances de Noël.
Au cours du repas, ses parents semblaient plus affectueux que d'habitude, comme s'ils étaient un peu inquiets. Ramón ne put presque rien avaler. Il avait l'estomac noué.
— Tu veux que je t'amène chez ton ami?- proposa son père.
Ramon le regarda surpris. C'était une nouveauté. Son père n'aimait pas conduire en ville, bien qu'il adorât appuyer à fond sur l'accélérateur sur la route.
— Ce n'est pas la peine, tu sais bien que Juanma vit à côté.
— Mais tu es chargé.
Cela était vrai. Il avait dû préparer un sac à dos pour que ses parents n'aient aucune crainte, tout en sachant que ce serait probablement plus une gêne qu'autre chose.
– Mange un peu plus, mon ange – dit la mère- Tu n'as même pas goûté une bouchée.
Finalement ce fut elle qui l'accompagna chez Juanma. Elle insista pour rester jusqu'à ce qu'ils partent. Il faisait déjà nuit. D'abord, le père de Juanma les amena en voiture jusqu'à l'autre ville où ils rejoignaient les oncles de Juanma qui partaient le lendemain matin en train à Madrid. Ramón dit au revoir à sa mère de cet air quelque peu impatient qu'il prenait lorsqu'un de ses amis était devant.
En prenant la route, le père de Juanma mit le chauffage dans la voiture et leur demanda quel genre de musique ils préféraient. C'était un homme de bon caractère qui aimait plaisanter et qui ne cessa pas de le faire pendant le trajet.
Dans l'obscurité de la nuit, on apercevait de temps en temps un sommet enneigé. Des champs et des prairies, une maison isolée dans laquelle on voyait une lumière allumée, avaient l'air triste. Ramón avait du mal à répondre aux plaisanteries du père de son ami. Juanma non plus ne parlait pas beaucoup.
Le jour prévu pour le voyage, il se réveilla si nerveux qu'il pensa qu'il tomberait malade avant d'arriver à Madrid.
C'était un jour de grand froid. Dans les rues, il y avait des restes de neige. Il serait bien resté au chaud dans son lit, comme il le faisait toujours pendant les vacances de Noël.
Au cours du repas, ses parents semblaient plus affectueux que d'habitude, comme s'ils étaient un peu inquiets. Ramón ne put presque rien avaler. Il avait l'estomac noué.
— Tu veux que je t'amène chez ton ami?- proposa son père.
Ramon le regarda surpris. C'était une nouveauté. Son père n'aimait pas conduire en ville, bien qu'il adorât appuyer à fond sur l'accélérateur sur la route.
— Ce n'est pas la peine, tu sais bien que Juanma vit à côté.
— Mais tu es chargé.
Cela était vrai. Il avait dû préparer un sac à dos pour que ses parents n'aient aucune crainte, tout en sachant que ce serait probablement plus une gêne qu'autre chose.
– Mange un peu plus, mon ange – dit la mère- Tu n'as même pas goûté une bouchée.
Finalement ce fut elle qui l'accompagna chez Juanma. Elle insista pour rester jusqu'à ce qu'ils partent. Il faisait déjà nuit. D'abord, le père de Juanma les amena en voiture jusqu'à l'autre ville où ils rejoignaient les oncles de Juanma qui partaient le lendemain matin en train à Madrid. Ramón dit au revoir à sa mère de cet air quelque peu impatient qu'il prenait lorsqu'un de ses amis était devant.
En prenant la route, le père de Juanma mit le chauffage dans la voiture et leur demanda quel genre de musique ils préféraient. C'était un homme de bon caractère qui aimait plaisanter et qui ne cessa pas de le faire pendant le trajet.
Dans l'obscurité de la nuit, on apercevait de temps en temps un sommet enneigé. Des champs et des prairies, une maison isolée dans laquelle on voyait une lumière allumée, avaient l'air triste. Ramón avait du mal à répondre aux plaisanteries du père de son ami. Juanma non plus ne parlait pas beaucoup.
***
Sonita nous propose sa traduction :
Le jour prévu pour le voyage, il se réveilla si nerveux qu’il pensa qu’il tomberait malade avant d’arriver à Madrid.
C’était un jour très froid. Il y avait encore dans les rues des restes de neige. Il serait très bien resté dans son lit, comme il le faisait toujours pour les vacances de Noël.
Pendant le repas, ses parents semblaient plus affectueux qu’à l’habitude, comme s’ils étaient un peu préoccupés. Ramón ne put pas beaucoup manger. Il avait des tas de nœuds à l’estomac.
—Tu veux que je t’emmène chez ton ami ? — proposa son père.
Ramón le regarda surpris. Ça c’était une nouvelle. Son père n’aimait pas sortir la voiture dans la ville, bien qu’il adorait y aller à fond sur l’accélérateur dans l’autoroute.
—Ce n’est pas la peine. Tu sais bien que Juanma ne vit pas très loin.
—Mais, tu es chargé.
Ça, c’était vrai. Il avait dû préparer un sac à dos pour que ses parents ne se doutent de rien, même en sachant que cela serait bien plus une gêne qu’autre chose.
Le jour prévu pour le voyage, il se réveilla si nerveux qu’il pensa qu’il tomberait malade avant d’arriver à Madrid.
C’était un jour très froid. Il y avait encore dans les rues des restes de neige. Il serait très bien resté dans son lit, comme il le faisait toujours pour les vacances de Noël.
Pendant le repas, ses parents semblaient plus affectueux qu’à l’habitude, comme s’ils étaient un peu préoccupés. Ramón ne put pas beaucoup manger. Il avait des tas de nœuds à l’estomac.
—Tu veux que je t’emmène chez ton ami ? — proposa son père.
Ramón le regarda surpris. Ça c’était une nouvelle. Son père n’aimait pas sortir la voiture dans la ville, bien qu’il adorait y aller à fond sur l’accélérateur dans l’autoroute.
—Ce n’est pas la peine. Tu sais bien que Juanma ne vit pas très loin.
—Mais, tu es chargé.
Ça, c’était vrai. Il avait dû préparer un sac à dos pour que ses parents ne se doutent de rien, même en sachant que cela serait bien plus une gêne qu’autre chose.
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Morgane nous propose sa traduction :
Le jour prévu pour le voyage, il se réveilla si excité qu’il pensa qu’il tomberait malade avant d’arriver à Madrid. C’était un jour très froid. Dans les rues, il subsistait des restes de neige. Il serait resté volontiers dans son lit, comme il le faisait toujours durant les vacances de Noël.
Durant le repas, ses parents semblaient plus affectueux que de coutume, comme s’ils avaient été un peu inquiets. Raymond ne put pas manger beaucoup. Il avait l’estomac plein de nœuds.
— Veux-tu que je te dépose chez ton ami ? – proposa le père.
Raymond le regarda surpris. C’était une nouveauté. Son père n’aimait pas sortir la voiture à travers la ville, même s’il aimait appuyer à fond sur l’accélérateur sur la route.
— Ce n’est pas la peine, tu sais bien que Juanma vit tout près.
— Mais tu es chargé.
C’était vrai. Il avait dû préparer un sac à dos pour que ses parents ne se méfient pas, même s’il savait que ce serait probablement plus une gêne qu’autre chose.
— Mange un peu plus, fiston – intervint la mère - ; tu n’as pas pris une bouchée.
Ce fut elle finalement qui l’accompagna chez Juanma. Il insista pour rester jusqu’à ce qu’ils soient sortis, la nuit déjà tombée. D’abord, le père de Juanma, les amenait en voiture de la manière dont il le faisait quand un de ses amis était devant.
En sortant sur la route, le père de Juanma mit le chauffage de la voiture et leur demanda quel type de musique ils préféraient. C’était un homme qui avait bon caractère qui adorait plaisanter, et il ne cessa de le faire durant tout le trajet.
Dans la nuit obscure, on entrevoyait de temps en temps un sommet enneigé. Les champs et les prairies, avec, sporadiquement, une maison isolée dans laquelle on voyait encore une lumière allumée, avaient un triste aspect. Raymond avait des difficultés à répondre aux questions du père de son ami. Juanma ne parlait pas non plus beaucoup.
Le jour prévu pour le voyage, il se réveilla si excité qu’il pensa qu’il tomberait malade avant d’arriver à Madrid. C’était un jour très froid. Dans les rues, il subsistait des restes de neige. Il serait resté volontiers dans son lit, comme il le faisait toujours durant les vacances de Noël.
Durant le repas, ses parents semblaient plus affectueux que de coutume, comme s’ils avaient été un peu inquiets. Raymond ne put pas manger beaucoup. Il avait l’estomac plein de nœuds.
— Veux-tu que je te dépose chez ton ami ? – proposa le père.
Raymond le regarda surpris. C’était une nouveauté. Son père n’aimait pas sortir la voiture à travers la ville, même s’il aimait appuyer à fond sur l’accélérateur sur la route.
— Ce n’est pas la peine, tu sais bien que Juanma vit tout près.
— Mais tu es chargé.
C’était vrai. Il avait dû préparer un sac à dos pour que ses parents ne se méfient pas, même s’il savait que ce serait probablement plus une gêne qu’autre chose.
— Mange un peu plus, fiston – intervint la mère - ; tu n’as pas pris une bouchée.
Ce fut elle finalement qui l’accompagna chez Juanma. Il insista pour rester jusqu’à ce qu’ils soient sortis, la nuit déjà tombée. D’abord, le père de Juanma, les amenait en voiture de la manière dont il le faisait quand un de ses amis était devant.
En sortant sur la route, le père de Juanma mit le chauffage de la voiture et leur demanda quel type de musique ils préféraient. C’était un homme qui avait bon caractère qui adorait plaisanter, et il ne cessa de le faire durant tout le trajet.
Dans la nuit obscure, on entrevoyait de temps en temps un sommet enneigé. Les champs et les prairies, avec, sporadiquement, une maison isolée dans laquelle on voyait encore une lumière allumée, avaient un triste aspect. Raymond avait des difficultés à répondre aux questions du père de son ami. Juanma ne parlait pas non plus beaucoup.
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