Tardarían más de 8 meses en rescatarlos, si estuviesen con vida. Después de 4 meses los trabajadores empezaban a morir de uno en uno por hambre y sed. Incluso la ayuda médica del robot no fue suficiente para los desgraciados. Tan solo quedaban unos 10 de los 100 que había. El robot no podía hacer nada y tan sólo se dedicaba a observar la agonía de los restantes. Aunque no tenía emociones, podía pensar. Y recordó los viejos tiempos que tenía un su base de datos de memoria, en que servía a una familia como mayordomo.
Il faudrait huit bons mois pour les délivrer, si tant est qu'ils fussent encore en vie. Au bout de 4 mois, les travailleurs commençaient déjà à mourir l'un derrière l'autre, à cause de faim et de soif. Même l'assistance médicale procurée par le robot s'avéra insuffisante pour ces pauvres malheureux. Sur les 100 qu'il y avait au départ, il n'en restait plus que 10. Impuissant, le robot n'avait d'autre choix que d'être témoin de l'agonie des autres. Dépourvu de la moindre émotion, il pouvait néanmoins réfléchir. Il se remémora par exemple les souvenirs d'une époque passée – sauvegardée dans sa base de données – durant laquelle il avait été au service d'une famille en tant que majordome.
38 commentaires:
Irène 1 : Au bout de 4 mois, les travailleurs commençaient déjà à mourir l'un derrière l'autre, à cause de faim et de soif.
A : l'un derrière l'autre, je préfère : les uns derrière les autres.
La dernière prop me semble bancale:
à mourir de faim et de soif, n'est pas possible
à mourir à cause de la faim et de la soif me semble un peu lourd
Peut-on aller jusqu'à "par manque d'eau et de nourriture" ?
E-Remarque 1 : je me pose des questions au sujet du premier verbe :
"Il faudrait"
No seria mejor poner : "Il aura fallu"
para marcar la anterioridad ?
Pour plus de clarté, je vais prendre commentaire par commentaire…, en l'occurrence celui d'Irène, et publier les suivants seulement quand nous aurons régler celui-ci. Sinon, après, cela devient un vrai casse-tête de reconstituer la phrase finale correctement.
Después de 4 meses los trabajadores empezaban a morir de uno en uno por hambre y sed.
Au bout de 4 mois, les travailleurs commençaient déjà à mourir l'un derrière l'autre, à cause de faim et de soif.
Oui, Irène, tu as raison ; « les uns derrière les autres », c'est mieux.
Pour le reste, je commence par dire qu'il y avait manifestement une coquille dans ma transcription de la phrase : c'était évidemment = à cause de LA faim et de LA soif. Je pense que du coup, ça passe parfaitement.
Pour ce que tu proposes : pourquoi pas, mais alors par « par manque », mais « à cause du ».
Comme annoncé, j'attends qu'on ait réglé ce point (puisque l'autre ne fait pas pb) et je publie le commentaire d'Elena.
je préfère : "à cause de la faim et de la soif" / "à cause du manque d'eau et de nourriture" alourdit encore plus, me semble -t-il ...
Je suis d'accord…
Conclusion : il faudra vraiment relire TRÈS attentivement au moment de notre troisième et a priori dernière passage. Personnellement, je n'avais pas du tout fait attention. On comprend maintenant le rôle des correcteurs dans les maisons d'édition. Merci à eux.
Je récapitule 1 (après remarque Irène) :
Au bout de 4 mois, les travailleurs commençaient déjà à mourir les uns derrière les autres, à cause de la faim et de la soif.
« Il aura fallu" ne va pas : il s'agit d'un futur antérieur.
On doit mettre un conditionnel, « il faudrait », pour exprimer le futur depuis le passé.
C-Remarque 1 :
Tardarían más de 8 meses en rescatarlos, si estuviesen con vida.
Il faudrait huit bons mois pour les délivrer, si tant est qu'ils fussent encore en vie.
Après vérification, il s'avère que nous sommes obligées de faire la concordance des temps pour « si tant est », c'est-à-dire que là, ça donnerait « si tant était » – qui est affreux, vous en conviendrez. On va se rabattre sur « à condition ».
+ deuxième problème : « qu'ils fussent encore en vie » tout court est bizarre… Je pense qu'il faut "finir" la phrase : « à condition qu'ils fussent encore en vie d'ici là. »
J'attends vos commentaires sur ce point et je passe à la suite. Vos remarques à vous, si j'en trouve dans la boîte, ou une des miennes.
Estoy de acuerdo con los cambios efectuados, efectivamente, nos había quedado la duda en su momento, pero las habíamos dejado para la corrección.
Je récapitule 2 :
Il faudrait huit bons mois pour les délivrer, […]. Au bout de 4 mois, les travailleurs commençaient déjà à mourir les uns derrière les autres, à cause de la faim et de la soif.
C-Remarque 1 :
Ah, ahora entiendo mejor lo que me molestaba... entonces no era el primer condicional, sino la concordancia ! De todas maneras, algo había que cambiar... ;-)
Estoy de acuerdo.
Je récapitule 3 :
Il faudrait huit bons mois pour les délivrer, à condition qu'ils fussent encore en vie d'ici là. Au bout de 4 mois, les travailleurs commençaient déjà à mourir les uns derrière les autres, à cause de la faim et de la soif.
C-Remarque 2 :
Même l'assistance médicale procurée par le robot s'avéra insuffisante pour ces pauvres malheureux.
Je lis et relis cette phrase… sans savoir ce qui me gêne ; peut-être le « procurée ». Ne vaut-il pas mieux un simple « fournie » ?
"assurer" pourvoir" ?
Elena, je ne comprends pas de quoi tu parles ? C'est un commentaire pour ma remarque ou une nouvelle remarque que tu formules ?
c'est une proposition pour ta remarque 2. Mais j'ai trouve mieux : l'assistance dispensee
Dispenser : on dispense des soins, mais une assistance médicale ?
Comment faire pour trouver la réponse à ce genre de question ?
Google ?
Voilà, j'ai la réponse : l'OSCT dispense son assistance médicale ...
Ok… donc ça donnerait donc :
Même l'assistance médicale dispensée par le robot s'avéra insuffisante pour ces pauvres malheureux.
Je récapitule 4 :
Il faudrait huit bons mois pour les délivrer, à condition qu'ils fussent encore en vie d'ici là. Au bout de 4 mois, les travailleurs commençaient déjà à mourir les uns derrière les autres, à cause de la faim et de la soif. Même l'assistance médicale dispensée par le robot s'avéra insuffisante pour ces pauvres malheureux.
ça semble correct.
Irène : tu me fais peur ; « correct », c'est tout ? ;-)
Excelente, perfecto o bien : una genialidad absoluta e inigualable !
Elena, merci de me remercier… j'étais au bord du gouffre à l'idée que tous nos efforts étaient balayés d'un revers de main : ouais, pas mal ;-)
Bravo ! Super! Génialissime !ça mieux comme ça???
Ce-remarque 3 :
Impuissant, le robot n'avait d'autre choix que d'être témoin de l'agonie des autres.
C'est superbement élaboré mais décidément lourd… Que cette étape des relectures est cruelle et… utile !
Le robot assistait [donc] à l'agonie de ses compagnons/ouvriers, impuissant…
Qu'en pensez-vous ?
Irène : oui ;-)
compagnons??Mon gros Robert me dit pour le 1° sens : Personne qui partage habituellement ou occasionnellement la vie, les occupations d'autres personne => vieilli ou litt
Irène :
Ok, donc on renonce à « compagnons »… Mais alors on garde « ouvriers » ou tu proposes au chose ? Par ailleurs, confirme que tu entérines la nouvelle formulation.
Le robot assistait [donc] à l'agonie des ouvriers, impuissant.
J'y adhère, pour ma part.
La phrase est mieux mais je ne mettrais pas donc. Et si on déplaçait "impuissant"?
Le robot assistait,impuissant, à l'agonie des ouvriers, impuissant.
Irène : OK.
Le robot assistait,impuissant, à l'agonie des ouvriers.
Je récapitule 5 :
Il faudrait huit bons mois pour les délivrer, à condition qu'ils fussent encore en vie d'ici là. Au bout de 4 mois, les travailleurs commençaient déjà à mourir les uns derrière les autres, à cause de la faim et de la soif. Même l'assistance médicale dispensée par le robot s'avéra insuffisante pour ces pauvres malheureux. Le robot assistait,impuissant, à l'agonie des ouvriers.
Personnellement, je n'ai rien à dire sur la fin du fragment… Et vous ?
Correct, voire bien et pourquoi pas Très Bien!!!
signé : "charrieuse professionnelle"
À présent qu'Irène s'est exprimée, avec amour et abjection (pour reprendre son cher Padura), que disent Elena et Justine ? Des remarques sur la fin de la section ou on peut passer à celle d'après ?
Suite à ce beau travail que vous avez fait, je ne puis que m'en rejouir !
Je suis totalement d'accord pour "ouvriers", et bien entendu, le déplacement de "impuissant" allège la phrase.
Enregistrer un commentaire