— ¡Vuelve a tu trabajo!—le seguía exclamando el supervisor.
Elena (deuxième proposition) : Non, le verbe est à l'imparfait, donc on le laisse à l'imparfait.
Je me demande si je me suis pas piégée avec mon histoire de « vociférer », car « vociférer », ça n'est pas en continu… Or là, je vous ai coincées dans des solutions où on dirait que le superviseur cri en continu. Concrètement, il dit le truc deux fois.
-Retourne au boulot!-vociférait une nouvelle fois le superviseur à son encontre. C'est un ajout, mais sinon avec répètait,je trouve qu' on perd la notion de "seguia",et du ton employé...
Justine = - Non, « vociférait » une nouvelle fois ne va pas… car, comme je l'ai expliqué, ça n'est pas quantifiable. - « vociférer à son encontre » est du charabia. Attention aux formules « compliquées » et qu'on maîtrise mal. Ne pas se faire confiance et vérifier (règle numéro 1 du traducteur). Ici, le jour d'un concours, ce serait la catastrophe. Par ailleurs, essayons de ne pas ajouter de nouvelles choses à chaque fois… Quand quelque chose est acquis, on s'en tient là. Pour les retours en arrière et les hésitations, on verra au moment des relectures.
Elena : Apostropher, c'est une fois… Après, le robot est à l'écoute ; il obéit ou non, mais on n'attire plus son attention. Donc, il faut changer de verbe.
Je vous ai proposé « répéter »… qui évite les problèmes et comme nous avons déjà dit qu'il lui parlait mal dans la phrase d'avant, il n'est guère utile de re-préciser. On se doute qu'il ne modifie pas son ton…
Le superviseur pourrait « s'exclamer » de nouveau, mais si nous étions au passé simple. À l'imparfait, ça ne marche pas. Et effectivement, comme on a déjà eu le même ordre, avec le descriptif de la manière dont il était formulé, on peut se permettre d'un verbe neutre « répétait » car il va de soi que le ton ne change pas. Nous n'avons pas coupé d'information.
C'est-à-dire qu'il y a des verbes qui fonctionnent au passé simple [cela dépend évidemment de l'environnement du texte] (parce que, je schématise, c'est le temps de l'action unique et ponctuelle dans le passé. Exemple : mes parents mangèrent du caviar le jour de ma naissance) et ne fonctionnent pas à l'imparfait (le schématise aussi : habitude et durée).
13 commentaires:
Là, étant donné la syntaxe, on peut peut-être utiliser le « vociférer » que proposait Irène. Qu'en pensez-vous ?
-Retourne au boulot! vociférait de plus belle le superviseur à son encontre.
— Retourne au boulot !— continuait de vociférer le superviseur.
ou bien :
— Retourne au boulot !— vociféra de nouveau le superviseur.
— ¡Vuelve a tu trabajo!—le seguía exclamando el supervisor.
Elena (deuxième proposition) :
Non, le verbe est à l'imparfait, donc on le laisse à l'imparfait.
Je me demande si je me suis pas piégée avec mon histoire de « vociférer », car « vociférer », ça n'est pas en continu… Or là, je vous ai coincées dans des solutions où on dirait que le superviseur cri en continu. Concrètement, il dit le truc deux fois.
Est-ce qu'un simple « répétait » ne suffit pas ?
Oui, "vociférer" pour moi ne va pas : "seguia" veut bien dire que c'est sur le même ton, alors peut-être qu'il faudrait répéter le même verbe...
-Retourne au boulot!-vociférait une nouvelle fois le superviseur à son encontre.
C'est un ajout, mais sinon avec répètait,je trouve qu' on perd la notion de "seguia",et du ton employé...
— Retourne au boulot !— continuait de l'apostropher le superviseur.
Justine =
- Non, « vociférait » une nouvelle fois ne va pas… car, comme je l'ai expliqué, ça n'est pas quantifiable.
- « vociférer à son encontre » est du charabia. Attention aux formules « compliquées » et qu'on maîtrise mal. Ne pas se faire confiance et vérifier (règle numéro 1 du traducteur). Ici, le jour d'un concours, ce serait la catastrophe.
Par ailleurs, essayons de ne pas ajouter de nouvelles choses à chaque fois… Quand quelque chose est acquis, on s'en tient là. Pour les retours en arrière et les hésitations, on verra au moment des relectures.
Elena :
Apostropher, c'est une fois… Après, le robot est à l'écoute ; il obéit ou non, mais on n'attire plus son attention. Donc, il faut changer de verbe.
Je vous ai proposé « répéter »… qui évite les problèmes et comme nous avons déjà dit qu'il lui parlait mal dans la phrase d'avant, il n'est guère utile de re-préciser. On se doute qu'il ne modifie pas son ton…
— Retourne au boulot !— répétait le superviseur.
Et avec s'exclamer, non ?
— Retourne au boulot !— s'exclamait de nouveau le superviseur.
Le superviseur pourrait « s'exclamer » de nouveau, mais si nous étions au passé simple. À l'imparfait, ça ne marche pas. Et effectivement, comme on a déjà eu le même ordre, avec le descriptif de la manière dont il était formulé, on peut se permettre d'un verbe neutre « répétait » car il va de soi que le ton ne change pas. Nous n'avons pas coupé d'information.
Bon, ça me rassure, je l'avais bien souligné dans mon brouillon, maintenant j'ai l'explication. Merci !
C'est-à-dire qu'il y a des verbes qui fonctionnent au passé simple [cela dépend évidemment de l'environnement du texte] (parce que, je schématise, c'est le temps de l'action unique et ponctuelle dans le passé. Exemple : mes parents mangèrent du caviar le jour de ma naissance) et ne fonctionnent pas à l'imparfait (le schématise aussi : habitude et durée).
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