Andando el tiempo, la inmensa y acongojada voz, haría otra clase, de interrogaciones, salida ya de su corazón, de sus entrañas, de su dormitorio desolado y viudo, enfrentada a la miseria moral y ¿ total, a la injusticia general y colonizada del mundo, a los fabricantes de injusticias y de pobreza, descendería de su, sufrimiento hacia el sufrimiento de los otros, menos metafísica, y más terrenal, esencialmente terrestre y más innumerable, frente a la loca, desatada y enlutada, despeinada y única que era en sus, versos personales e íntimos, era mesurada, clásica, chilena, india, mestiza, americana, constructora y demoledora en sus fulgurantes, y amplias prosas que rotulaba Recados.
Traduction temporaire :
Avec le temps, la voix immense et angoissée, sortie de son cœur, de ses entrailles, de sa chambre désolée et veuve, formulerait d’autres interrogations ; une voix confrontée à la misère morale et totale, à l’injustice générale et colonisée du monde, aux fabricants d’injustices et de pauvreté, descendrait de sa souffrance vers la souffrance des autres, moins métaphysique et plus tellurique, essentiellement terrestre et plus innombrable. Face à la folle, déchaînée et endeuillée, décoiffée et unique qu’elle était dans ses vers personnels et intimes, elle devenait mesurée, classique, chilienne, indienne, métisse, américaine, constructrice et destructrice dans les vastes proses fulgurantes qu’elle écrivait dans « Recados ».
Avec le temps, la voix immense et angoissée, sortie de son cœur, de ses entrailles, de sa chambre désolée et veuve, formulerait d’autres interrogations ; une voix confrontée à la misère morale et totale, à l’injustice générale et colonisée du monde, aux fabricants d’injustices et de pauvreté, descendrait de sa souffrance vers la souffrance des autres, moins métaphysique et plus tellurique, essentiellement terrestre et plus innombrable. Face à la folle, déchaînée et endeuillée, décoiffée et unique qu’elle était dans ses vers personnels et intimes, elle devenait mesurée, classique, chilienne, indienne, métisse, américaine, constructrice et destructrice dans les vastes proses fulgurantes qu’elle écrivait dans « Recados ».
20 commentaires:
Avec le temps, la voix immense et angoissée ferait d’autre sorte d’interrogations, sortie tout droit de son cœur, de ses entrailles, de sa chambre désolée et veuve, confrontée à la misère morale et totale, à l’injustice générale et colonisée du monde, aux fabricants d’injustices et de pauvreté, elle descendrait de sa souffrance vers la souffrance des autres, moins métaphysique et plus tellurique, essentiellement terrestre et plus innombrable. Face à la folle, lâchée et endeuillée, décoiffée et unique qu’elle était dans ses vers personnels et intimes, elle devenait mesurée, classique, chilienne, indienne, métisse, américaine, constructrice et destructrice dans les larges proses fulgurantes qu’elle écrivait dans « Recados ».
Andando el tiempo, la inmensa y acongojada voz, haría otra clase, de interrogaciones, salida ya de su corazón, de sus entrañas, de su dormitorio desolado y viudo,
Avec le temps, la voix immense et angoissée ferait d’autre sorte [là, ça ne va pas ; on attend un pluriel / change « d'autre »] d’interrogations, sortie tout [on peut faire sans « tout »] droit [nécessaire ?] de son cœur, de ses entrailles, de sa chambre désolée et veuve,
Avec le temps, la voix immense et angoissée formulerait d’autres interrogations, sortis de son cœur, de ses entrailles, de sa chambre désolée et veuve,
Avec le temps, la voix immense et angoissée formulerait d’autres interrogations, sortis [grammaire] de son cœur, de ses entrailles, de sa chambre désolée et veuve,
Avec le temps, la voix immense et angoissée formulerait d’autres interrogations, sorties de son cœur, de ses entrailles, de sa chambre désolée et veuve,
Avec le temps, la voix immense et angoissée formulerait d’autres interrogations, sorties de son cœur, de ses entrailles, de sa chambre désolée et veuve,
OK.
enfrentada a la miseria moral y ¿ total, a la injusticia general y colonizada del mundo, a los fabricantes de injusticias y de pobreza,
confrontée [en esp., ça va avec « voz » ou « otra clase de interrogaciones » ? Là, est-ce que tu ne crois pas que ce sera ambigu, avec la chambre ? Est-ce qu'il ne faudrait pas répéter « voix » ou l'autre ? Dis-moi ce que tu en penses] à la misère morale et totale, à l’injustice générale et colonisée du monde, aux fabricants d’injustices et de pauvreté,
Je voulais accorder "confrontées" avec interrogations mais ces deux mots ne vont pas ensemble (interrogations confrontée), donc j'ai mis "face".
Avec le temps, la voix immense et angoissée formulerait d’autres interrogations, sorties de son cœur, de ses entrailles, de sa chambre désolée et veuve, face à la misère morale et totale, à l’injustice générale et colonisée du monde, aux fabricants d’injustices et de pauvreté,
Avec le temps, la voix immense et angoissée formulerait d’autres interrogations, sorties de son cœur, de ses entrailles, de sa chambre désolée et veuve, face [sauf que ça n'est guère explicite / il y a l'idée de confrontation, que, je pense, tu ne peux guère éluder] à la misère morale et totale, à l’injustice générale et colonisée du monde, aux fabricants d’injustices et de pauvreté,
Avec le temps, la voix immense et angoissée formulerait d’autres interrogations, sorties de son cœur, de ses entrailles, de sa chambre désolée et veuve, confrontées à la misère morale et totale, à l’injustice générale et colonisée du monde, aux fabricants d’injustices et de pauvreté,
Avec le temps, la voix immense et angoissée formulerait d’autres interrogations, sorties de son cœur, de ses entrailles, de sa chambre désolée et veuve, confrontées [tu l'as mis au pluriel parce que tu l'associes à quoi ?] à la misère morale et totale, à l’injustice générale et colonisée du monde, aux fabricants d’injustices et de pauvreté,
J'accorde "confrontées" avec interrogations puis après "voz" redevient le sujet de "descenderia" et s'accorde avec les adjectifs de la fin de la phrase. Je pense que c'est "otra clase de interrogaciones" qui va avec "salida de su corazon".
Avec le temps, la voix immense et angoissée formulerait d’autres interrogations, sorties [du coup, là, ça me fait douter ; pas avec « voz » ?] de son cœur, de ses entrailles, de sa chambre désolée et veuve, face à la misère morale et totale, à l’injustice générale et colonisée du monde, aux fabricants d’injustices et de pauvreté,
J'essaie avec voix:
Avec le temps, la voix immense et angoissée formulerait d’autres interrogations, cette voix sortie de son cœur, de ses entrailles, de sa chambre désolée et veuve, confrontée à la misère morale et totale, à l’injustice générale et colonisée du monde, aux fabricants d’injustices et de pauvreté,
Avec le temps, la voix immense et angoissée formulerait d’autres interrogations, cette voix sortie de son cœur, de ses entrailles, de sa chambre désolée et veuve, confrontée à la misère morale et totale, à l’injustice générale et colonisée du monde, aux fabricants d’injustices et de pauvreté,
Faisons un texte : tout en mettant « voix » au centre, comme tu l'as fait là, change la syntaxe.
Avec le temps, la voix immense et angoissée, sortie de son cœur, de ses entrailles, de sa chambre désolée et veuve, formulerait d’autres interrogations, cette voix confrontée à la misère morale et totale, à l’injustice générale et colonisée du monde, aux fabricants d’injustices et de pauvreté,
Avec le temps, la voix immense et angoissée, sortie de son cœur, de ses entrailles, de sa chambre désolée et veuve, formulerait d’autres interrogations, cette [ou « une » ?] voix confrontée à la misère morale et totale, à l’injustice générale et colonisée du monde, aux fabricants d’injustices et de pauvreté,
Avec le temps, la voix immense et angoissée, sortie de son cœur, de ses entrailles, de sa chambre désolée et veuve, formulerait d’autres interrogations, une voix confrontée à la misère morale et totale, à l’injustice générale et colonisée du monde, aux fabricants d’injustices et de pauvreté,
Avec le temps, la voix immense et angoissée, sortie de son cœur, de ses entrailles, de sa chambre désolée et veuve, formulerait d’autres interrogations, une voix confrontée à la misère morale et totale, à l’injustice générale et colonisée du monde, aux fabricants d’injustices et de pauvreté,
OK.
elle [du coup, on peut supprimer, non ? Vérifie] descendrait de sa souffrance vers la souffrance des autres, moins métaphysique et plus tellurique, essentiellement terrestre et plus innombrable.
Face à la folle, lâchée [ou « déchaînée » ?] et endeuillée, décoiffée et unique qu’elle était dans ses vers personnels et intimes, elle devenait mesurée, classique, chilienne, indienne, métisse, américaine, constructrice et destructrice dans les larges [mal dit ; pourquoi tu as changé] proses fulgurantes qu’elle écrivait dans « Recados » [ça n'a pas été traduit ? Si oui, vois le nom officiel en français].
Je n'ai pas trouvé de traduction pour "Recados".(Dans la BNF j'ai trouvé : Recados et autres poèmes)
Si on supprime "elle" devant "descendrait", est-ce qu'il faut modifier la ponctuation (mettre un tiret avant "une voix" et un autre après pauvreté) ?
Avec le temps, la voix immense et angoissée, sortie de son cœur, de ses entrailles, de sa chambre désolée et veuve, formulerait d’autres interrogations, une voix confrontée à la misère morale et totale, à l’injustice générale et colonisée du monde, aux fabricants d’injustices et de pauvreté, descendrait de sa souffrance vers la souffrance des autres, moins métaphysique et plus tellurique, essentiellement terrestre et plus innombrable.
Face à la folle, déchaînée et endeuillée, décoiffée et unique qu’elle était dans ses vers personnels et intimes, elle devenait mesurée, classique, chilienne, indienne, métisse, américaine, constructrice et destructrice dans les vastes proses fulgurantes qu’elle écrivait dans « Recados ».
Avec le temps, la voix immense et angoissée, sortie de son cœur, de ses entrailles, de sa chambre désolée et veuve, formulerait d’autres interrogations ; une voix confrontée à la misère morale et totale, à l’injustice générale et colonisée du monde, aux fabricants d’injustices et de pauvreté, descendrait de sa souffrance vers la souffrance des autres, moins métaphysique et plus tellurique, essentiellement terrestre et plus innombrable. Face à la folle, déchaînée et endeuillée, décoiffée et unique qu’elle était dans ses vers personnels et intimes, elle devenait mesurée, classique, chilienne, indienne, métisse, américaine, constructrice et destructrice dans les vastes proses fulgurantes qu’elle écrivait dans « Recados ».
OK.
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