Como en sueños vi que ella —estaba de espaldas a mí, fumando pensativa en la ventana, rodeada de bolsas y cajas— se llevaba una mano a los cabellos antes de decirme no es nada, en seguida se te pasara, y creí que me abrazaba pero no era eso lo que estaba haciendo: al principio pensé que se trataba de una broma tonta e intenté quitárme la mochila que me puso a la espalda, pero ella riendo como una niña traviesa me tomó de las manos y se puso a girar conmigo, no es nada, no es nada, eres un mentiroso, decía y yo, descompuesto por un miedo que me atenazó la garganta impidiéndome gritar, explicarle que de verdad me sentía mal, no entendía lo que Laura estaba haciendo, pero entre los giros cada vez más rápidos de los que esa espantosa debilidad me impedía zafarme, iba sintiendo sobre mis espaldas cada vez más encorvadas, sobre mi torso y mis hombros, un cansancio humillante y traicionero, no es nada, no es nada, mentiroso, y yo no podía gritar, me empezaba a vencer una sensación de escombro y pánico, un torbellino de chispas y sudor frío en los que de tanto en tanto aparecían los ojos malsanamente alegres de Laura antes de abandonarme a una negrura densa cruzada por raudas estrellas fugaces.
Traduction temporaire :
Comme dans un rêve, je l’ai vue – elle me tournait le dos, fumait pensivement à la fenêtre, entourée de sacs et de cartons : elle a porté une main à ses cheveux avant de me répondre, c’est rien, ça va vite passer. J’ai cru qu’elle me prenait dans ses bras, sauf que ce n’était pas cela. Au début, j’ai pensé qu’il s’agissait d’une plaisanterie idiote et ai essayé de poser le baluchon qu’elle m’avait mis sur le dos, mais elle, riant comme une petite fille espiègle, a pris mes mains et a commencé à tourner avec moi, c’est rien, c’est rien, t’es qu'un menteur, disait-elle, et moi, décomposé par une peur qui me serrait la gorge et m’empêchait de hurler, je lui expliquais que je me sentais vraiment mal, que je ne comprenais pas ce qu'elle était en train de faire. Au fil des tours, de plus en plus rapides et auxquels je ne pouvais me soustraire parce que je j’étais terriblement faible, je sentais sur mon dos de plus en plus courbé, sur mon torse et mes épaules, une fatigue humiliante et traîtresse, c’est rien, c’est rien, espèce de menteur ; et moi, j’étais incapable de crier, gagné par l’oppression et la panique, un tourbillon d’étincelles et de sueur froide au milieu desquels apparaissaient, de loin en loin, les yeux malsainement joyeux de Laura… avant qu’elle ne m’abandonne à une dense noirceur traversée par de fulgurantes étoiles filantes.
Comme dans un rêve, je l’ai vue – elle me tournait le dos, fumait pensivement à la fenêtre, entourée de sacs et de cartons : elle a porté une main à ses cheveux avant de me répondre, c’est rien, ça va vite passer. J’ai cru qu’elle me prenait dans ses bras, sauf que ce n’était pas cela. Au début, j’ai pensé qu’il s’agissait d’une plaisanterie idiote et ai essayé de poser le baluchon qu’elle m’avait mis sur le dos, mais elle, riant comme une petite fille espiègle, a pris mes mains et a commencé à tourner avec moi, c’est rien, c’est rien, t’es qu'un menteur, disait-elle, et moi, décomposé par une peur qui me serrait la gorge et m’empêchait de hurler, je lui expliquais que je me sentais vraiment mal, que je ne comprenais pas ce qu'elle était en train de faire. Au fil des tours, de plus en plus rapides et auxquels je ne pouvais me soustraire parce que je j’étais terriblement faible, je sentais sur mon dos de plus en plus courbé, sur mon torse et mes épaules, une fatigue humiliante et traîtresse, c’est rien, c’est rien, espèce de menteur ; et moi, j’étais incapable de crier, gagné par l’oppression et la panique, un tourbillon d’étincelles et de sueur froide au milieu desquels apparaissaient, de loin en loin, les yeux malsainement joyeux de Laura… avant qu’elle ne m’abandonne à une dense noirceur traversée par de fulgurantes étoiles filantes.
9 commentaires:
Comme dans un rêve – elle me tournait le dos, fumant pensivement à la fenêtre, entourée de sacs et de cartons – j’ai vu qu’elle portait une main à ses cheveux avant de me répondre c’est rien, ça va vite passer, et j’ai cru qu’elle me prenait dans ses bras, sauf que ce n’était pas cela qu’elle faisait : au début, j’ai pensé qu’il s’agissait d’une plaisanterie idiote et ai essayé d’enlever le sac qu’elle m’avait mis sur le dos, mais elle, riant comme une petite fille espiègle, elle a pris mes mains et a commencé à tourner avec moi, c’est rien, c’est rien, t’es un menteur, disait-elle et moi, décomposé par une peur qui m’a tenaillé la gorge et empêché de crier, je lui expliquais que je me sentais vraiment mal, je ne comprenais pas ce que Laura était en train de faire, et au fil des tours de plus en plus rapides dont je ne pouvais me libérer à cause de cette terrible faiblesse, je sentais sur mon dos toujours plus courbé, sur mon torse et mes épaules, une fatigue humiliante et traîtresse, c’est rien, c’est rien, menteur, et moi, je ne pouvais pas crier, je commençais à être gagné par une sensation d’oppression et de panique, un tourbillon d’étincelles et de sueur froide au milieu desquels, de temps en temps, apparaissaient les yeux malsainement joyeux de Laura, avant qu’elle ne m’abandonne à une dense noirceur traversée par de rapides étoiles filantes.
Comme dans un rêve – elle me tournait le dos, fumant [un simple imparfait ?] pensivement à la fenêtre, entourée de sacs et de cartons – j’ai vu [« je l'ai vue » et à la même place qu'en V.O. ?] qu’ [ou deux points ?] elle portait une main à ses cheveux avant de me répondre c’est rien, ça va vite passer, [point ?] et j’ai cru qu’elle me prenait dans ses bras, sauf que ce n’était pas cela qu’elle faisait : [point ?]
Comme dans un rêve, je l’ai vue – elle me tournait le dos, fumait pensivement à la fenêtre, entourée de sacs et de cartons – : elle portait une main à ses cheveux avant de me répondre c’est rien, ça va vite passer. J’ai cru qu’elle me prenait dans ses bras, sauf que ce n’était pas cela qu’elle faisait. Au début, j’ai pensé qu’il s’agissait d’une plaisanterie idiote et ai essayé d’enlever le sac qu’elle m’avait mis sur le dos, mais elle, riant comme une petite fille espiègle, elle a pris mes mains et a commencé à tourner avec moi, c’est rien, c’est rien, t’es un menteur, disait-elle et moi, décomposé par une peur qui m’a tenaillé la gorge et empêché de crier, je lui expliquais que je me sentais vraiment mal, je ne comprenais pas ce que Laura était en train de faire, et au fil des tours de plus en plus rapides dont je ne pouvais me libérer à cause de cette terrible faiblesse, je sentais sur mon dos toujours plus courbé, sur mon torse et mes épaules, une fatigue humiliante et traîtresse, c’est rien, c’est rien, menteur, et moi, je ne pouvais pas crier, je commençais à être gagné par une sensation d’oppression et de panique, un tourbillon d’étincelles et de sueur froide au milieu desquels, de temps en temps, apparaissaient les yeux malsainement joyeux de Laura, avant qu’elle ne m’abandonne à une dense noirceur traversée par de rapides étoiles filantes.
Comme dans un rêve, je l’ai vue – elle me tournait le dos, fumait pensivement à la fenêtre, entourée de sacs et de cartons : elle portait une main à ses cheveux avant de me répondre c’est rien, ça va vite passer. J’ai cru qu’elle me prenait dans ses bras, sauf que ce n’était pas cela qu’elle faisait.
OK
Au début, j’ai pensé qu’il s’agissait d’une plaisanterie idiote et ai essayé d’enlever [« poser » ?] le sac [on n'a pas déjà sac juste avant ? Le cas échéant, « baluchon » ?] qu’elle m’avait mis sur le dos, mais elle, riant comme une petite fille espiègle, elle a pris mes mains et a commencé à tourner avec moi, c’est rien, c’est rien, t’es un menteur, disait-elle et moi, décomposé par une peur qui m’a tenaillé [ou l'imparfait ici ?] la gorge et empêché [idem ?] de crier, je lui expliquais que je me sentais vraiment mal, [« que » ?] je ne comprenais pas ce que Laura [« qu'elle » ?] était en train de faire,
Comme dans un rêve, je l’ai vue – elle me tournait le dos, fumait pensivement à la fenêtre, entourée de sacs et de cartons : elle portait une main à ses cheveux avant de me répondre c’est rien, ça va vite passer. J’ai cru qu’elle me prenait dans ses bras, sauf que ce n’était pas cela qu’elle faisait. Au début, j’ai pensé qu’il s’agissait d’une plaisanterie idiote et ai essayé de poser le baluchon qu’elle m’avait mis sur le dos, mais elle, riant comme une petite fille espiègle, elle a pris mes mains et a commencé à tourner avec moi, c’est rien, c’est rien, t’es un menteur, disait-elle et moi, décomposé par une peur qui me tenaillait la gorge et m’empêchait de crier, je lui expliquais que je me sentais vraiment mal, que je ne comprenais pas ce qu'elle était en train de faire. Au fil des tours de plus en plus rapides dont je ne pouvais me libérer à cause de cette terrible faiblesse, je sentais sur mon dos toujours plus courbé, sur mon torse et mes épaules, une fatigue humiliante et traîtresse, c’est rien, c’est rien, menteur ; et moi, je ne pouvais pas crier, je commençais à être gagné par une sensation d’oppression et de panique, un tourbillon d’étincelles et de sueur froide au milieu desquels, de temps en temps, apparaissaient les yeux malsainement joyeux de Laura, avant qu’elle ne m’abandonne à une dense noirceur traversée par de rapides étoiles filantes.
Comme dans un rêve, je l’ai vue – elle me tournait le dos, fumait pensivement à la fenêtre, entourée de sacs et de cartons : elle porta une main à ses cheveux avant de me répondre, c’est rien, ça va vite passer. J’ai cru qu’elle me prenait dans ses bras, sauf que ce n’était pas cela. Au début, j’ai pensé qu’il s’agissait d’une plaisanterie idiote et ai essayé de poser le baluchon qu’elle m’avait mis sur le dos, mais elle, riant comme une petite fille espiègle, elle a pris mes mains et a commencé à tourner avec moi, c’est rien, c’est rien, t’es qu'un menteur, disait-elle, et moi, décomposé par une peur qui me tenaillait [« serrait » ?] la gorge et m’empêchait de crier, je lui expliquais que je me sentais vraiment mal, que je ne comprenais pas ce qu'elle était en train de faire.
Au fil des tours [virgule] de plus en plus rapides [virgule] dont je ne pouvais me libérer [« auxquels je ne pouvais me soustraire » ou quelque chose comme ça] à cause de cette terrible faiblesse [verbe], je sentais sur mon dos toujours [ou « de plus en plus » ?] plus courbé, sur mon torse et mes épaules, une fatigue humiliante et traîtresse, c’est rien, c’est rien, [« espèce de » ?] menteur ; et moi, je ne pouvais pas [par « être incapable de »] crier, je commençais à être [supprime ; c'est redondant] gagné par une sensation [supprime ; inutile / mais adapte la suite] d’oppression et de panique, un tourbillon d’étincelles et de sueur froide au milieu desquels, de temps en temps [« de loin en loin » + déplace-le], apparaissaient les yeux malsainement joyeux de Laura, avant qu’elle ne m’abandonne à une dense noirceur traversée par de rapides [bof / « fulgurantes » ?] étoiles filantes.
Comme dans un rêve, je l’ai vue – elle me tournait le dos, fumait pensivement à la fenêtre, entourée de sacs et de cartons : elle porta une main à ses cheveux avant de me répondre, c’est rien, ça va vite passer. J’ai cru qu’elle me prenait dans ses bras, sauf que ce n’était pas cela. Au début, j’ai pensé qu’il s’agissait d’une plaisanterie idiote et ai essayé de poser le baluchon qu’elle m’avait mis sur le dos, mais elle, riant comme une petite fille espiègle, elle a pris mes mains et a commencé à tourner avec moi, c’est rien, c’est rien, t’es qu'un menteur, disait-elle, et moi, décomposé par une peur qui me tenaillait [« serrait » ?] la gorge et m’empêchait de crier, je lui expliquais que je me sentais vraiment mal, que je ne comprenais pas ce qu'elle était en train de faire.
Au fil des tours [virgule] de plus en plus rapides [virgule] dont je ne pouvais me libérer [« auxquels je ne pouvais me soustraire » ou quelque chose comme ça] à cause de cette terrible faiblesse [verbe], je sentais sur mon dos toujours [ou « de plus en plus » ?] plus courbé, sur mon torse et mes épaules, une fatigue humiliante et traîtresse, c’est rien, c’est rien, [« espèce de » ?] menteur ; et moi, je ne pouvais pas [par « être incapable de »] crier, je commençais à être [supprime ; c'est redondant] gagné par une sensation [supprime ; inutile / mais adapte la suite] d’oppression et de panique, un tourbillon d’étincelles et de sueur froide au milieu desquels, de temps en temps [« de loin en loin » + déplace-le], apparaissaient les yeux malsainement joyeux de Laura, avant qu’elle ne m’abandonne à une dense noirceur traversée par de rapides [bof / « fulgurantes » ?] étoiles filantes.
Comme dans un rêve, je l’ai vue – elle me tournait le dos, fumait pensivement à la fenêtre, entourée de sacs et de cartons : elle a porté une main à ses cheveux avant de me répondre, c’est rien, ça va vite passer. J’ai cru qu’elle me prenait dans ses bras, sauf que ce n’était pas cela. Au début, j’ai pensé qu’il s’agissait d’une plaisanterie idiote et ai essayé de poser le baluchon qu’elle m’avait mis sur le dos, mais elle, riant comme une petite fille espiègle, elle a pris mes mains et a commencé à tourner avec moi, c’est rien, c’est rien, t’es qu'un menteur, disait-elle, et moi, décomposé par une peur qui me serrait la gorge et m’empêchait de crier, je lui expliquais que je me sentais vraiment mal, que je ne comprenais pas ce qu'elle était en train de faire. Au fil des tours, de plus en plus rapides, auxquels je ne pouvais me soustraire parce que je j’étais terriblement faible, je sentais sur mon dos de plus en plus courbé, sur mon torse et mes épaules, une fatigue humiliante et traîtresse, c’est rien, c’est rien, espèce de menteur ; et moi, j’étais incapable de crier, gagné par l’oppression et la panique, un tourbillon d’étincelles et de sueur froide au milieu desquels apparaissaient de loin en loin les yeux malsainement joyeux de Laura, avant qu’elle ne m’abandonne à une dense noirceur traversée par de fulgurantes étoiles filantes.
Comme dans un rêve, je l’ai vue – elle me tournait le dos, fumait pensivement à la fenêtre, entourée de sacs et de cartons : elle a porté une main à ses cheveux avant de me répondre, c’est rien, ça va vite passer. J’ai cru qu’elle me prenait dans ses bras, sauf que ce n’était pas cela. Au début, j’ai pensé qu’il s’agissait d’une plaisanterie idiote et ai essayé de poser le baluchon qu’elle m’avait mis sur le dos, mais elle, riant comme une petite fille espiègle, a pris mes mains et a commencé à tourner avec moi, c’est rien, c’est rien, t’es qu'un menteur, disait-elle, et moi, décomposé par une peur qui me serrait la gorge et m’empêchait de hurler, je lui expliquais que je me sentais vraiment mal, que je ne comprenais pas ce qu'elle était en train de faire. Au fil des tours, de plus en plus rapides et auxquels je ne pouvais me soustraire parce que je j’étais terriblement faible, je sentais sur mon dos de plus en plus courbé, sur mon torse et mes épaules, une fatigue humiliante et traîtresse, c’est rien, c’est rien, espèce de menteur ; et moi, j’étais incapable de crier, gagné par l’oppression et la panique, un tourbillon d’étincelles et de sueur froide au milieu desquels apparaissaient, de loin en loin, les yeux malsainement joyeux de Laura… avant qu’elle ne m’abandonne à une dense noirceur traversée par de fulgurantes étoiles filantes.
J'ai modifié deux ou trois petites choses ici ou là… mais OK.
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