lundi 1 février 2010

Exercice de version, 73

Los mares de cereal desplegaban su áureo manto sobre las tierras monótonas y pobres de la provincia de Ávila. El Seat Toledo de color negro aminoró la marcha al pasar frente al cementerio de un pueblecito castellano, Horcajo de las Torres. Estaba en un terreno algo apartado del pueblo propiamente dicho. Lo circundaba una tapia blanqueada con cal, sólo abierta en una amplia puerta protegida por una verja de hierro.
El automóvil siguió avanzando hasta el pueblo y se detuvo en la plaza de la iglesia. Una vez allí, el conductor, elegantemente ataviado de uniforme, descendió del vehículo y abrió la puerta trasera a sus ocupantes, un grueso obispo y un sacerdote joven. Ambos bajaron del coche con paso quedo. El viaje desde Madrid no superaba la hora y media, pero la salud del obispo estaba muy deteriorada por la edad y la acumulación de grasa. Algo mareado, dio un mal paso al salir del coche, y el chófer tuvo que tenderle la mano para evitar que cayera sobre el empedrado de la plaza.
—Antonio, por favor —dijo el obispo—, ve a un bar y compra unos refrescos. Este calor es insoportable...
El obispo sudaba copiosamente. Se descubrió y se frotó la brillante calva con la palma de la mano. El otro sacerdote, de piel clara y ojos azules, le miró con gesto de leal condescendencia.
Enseguida volvió el conductor trayendo consigo unos botellines fríos. La chica del bar salió a ver qué personaje importante había llegado al pueblo. También se asomaron para curiosear los vejetes que a esa hora de la tarde echaban su partida de dominó. Vieron cómo el obispo y el sacerdote se encaminaban a la iglesia. Ahora comprendieron, pues lo habían oído en la última misa: eran los enviados de la Santa Sede para el proceso de canonización de don Higinio, quien fuera párroco de Horcajo de las Torres hasta su muerte, en los comienzos de la Guerra Civil española. El obispo era, sin duda, el clérigo encargado de hacer las últimas investigaciones para demostrar si la santidad de un hombre o una mujer era merecida.

David Zurdo y Ángel Gutiérrez, 616 Todo es infierno

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Laëtitia Sw. nous propose sa traduction :

Les mers de céréale déployaient leur manteau d’or sur les terres monotones et pauvres de la province d’Ávila. La Seat Toledo de couleur noire ralentit son allure en passant devant le cimetière d’un petit village castillan, Horcajo de las Torres. Celui-ci était situé sur un terrain quelque peu à l’écart du village proprement dit. Il était entouré par un haut mur blanchi à la chaux, seulement percé d’une large porte protégée par une grille en fer.
La voiture continua sa route jusqu’au village et s’arrêta sur la place de l’église. Une fois là-bas, son conducteur, élégamment vêtu d’un uniforme, descendit du véhicule et ouvrit la portière arrière à ses passagers, un gros évêque et un jeune prêtre. Tous les deux descendirent lentement de la voiture. Le voyage depuis Madrid n’excédait pas une heure et demie, mais l’état de santé de l’évêque se trouvait fort détérioré par l’âge et l’accumulation de graisse. Légèrement nauséeux, il fit un pas de travers en sortant de la voiture, et le chauffeur dut lui tendre la main pour lui éviter de tomber sur les pavés de la place.
— Antonio, s’il te plaît — dit l’évêque —, va dans un bar et achète des rafraîchissements. Cette chaleur est insupportable...
L’évêque transpirait abondamment. Il ôta sa coiffe et frotta son crâne luisant avec la paume de la main. L’autre, le prêtre, qui avait la peau claire et les yeux bleus, le regarda d’un air de franche condescendance.
Le conducteur revint immédiatement avec de petites bouteilles fraîches. La fille du bar sortit pour voir quelle importante personnalité était arrivée au village. Les petits vieux, qui disputaient à cette heure de l’après-midi leur partie de domino, vinrent à leur tour faire les curieux. Ils regardèrent l’évêque et le prêtre se diriger vers l’église. Alors ils comprirent ce dont il était question car ils en avaient entendu parler lors de la dernière messe : c’étaient les émissaires du Saint-Siège pour la procession de canonisation de don Higinio, qui avait été le curé de Horcajo de las Torres jusqu’à sa mort, au début de la Guerre Civile espagnole. L’évêque était, sans doute, le prélat chargé de mener les dernières investigations à même de démontrer si la sainteté d’un homme ou d’une femme était ou non méritée.

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Laëtitia nous propose sa traduction :

Les mers de céréale déployaient leur manteau doré sur les terres monotones et pauvres de la province d’Avila. La Seat Toledo de couleur noire ralentit son allure en passant devant le cimetière d’un petit village castillan, Horcajo de las Torres. Il se trouvait sur un terrain un peu à l’écart du village à proprement parlé. Il était clôturé par un mur blanchi à la chaud qui n’était ouvert que sur une large porte protégée par une grille en fer.
L’automobile continua d’avancer jusqu’au village et s’arrêta sur la place de l’Eglise. Une fois là-bas, le conducteur, élégamment vêtu d’un uniforme, sortit du véhicule et ouvrit la porte arrière à ses occupants : un évêque bien en chair et un jeune prêtre. Ils descendirent tous deux de la voiture d’un pas silencieux. Le voyage depuis Madrid n’avait pas duré plus d’une heure et demi, mais la santé de l’évêque était très fragilisée du fait de l’âge et de l’accumulation de gras. Pris de légers vertiges, il fit un mauvais pas en sortant de la voiture, et le chauffeur dut lui tendre la main pour éviter qu’il ne tombe sur le pavage de la place.
-Antonio, s’il-te-plaît -dit le prêtre-, va dans un bar et achète-nous quelques rafraîchissements. Cette chaleur est insupportable...
L’évêque suait à grosses gouttes. Il se découvrit la tête et frotta son crâne chauve luisant avec la paume de sa main. L’autre homme d’église, à la peau claire et aux yeux bleus, le regarda d’un air déférent et fidèle. Le conducteur revint aussitôt avec des canettes fraîches. La fille du bar sortit pour voir quel personnage important était arrivé au village. Les vieux qui à cette heure de l’après-midi jouaient leur partie de domino se montrèrent aussi pour jeter un œil. Ils virent l’évêque et le prêtre se diriger vers l’église. Ils comprirent alors, ce qu’ils avaient entendu à la dernière messe : ils étaient les envoyés du Saint-Siège pour le processus de canonisation de don Higinio, qui avait été membre de la paroisse de Horcajo de las Torres jusqu’à sa mort, au début de la Guerre Civile espagnole. L’évêque était, sans doute, le clerc chargé de faire les dernières recherches pour démontrer que la sainteté d’un homme ou d’une femme était ou non méritée.

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Marie G. nous propose sa traduction :

Les champs de céréales dépliaient leurs manteaux dorés sur les pauvres terres monotones de la province d’Avila. La Seat Toledo de couleur noire se mit à ralentir quand elle passa devant le cimetière d’un petit village castillan, Horcajo de las Torres. Il se trouvait sur un terrain quelque peu éloigné dudit village. Il était entouré d’un mur blanchi à la chaux, dont la seule ouverture était un large portail protégé par une grille en fer.
L’automobile continua d’avancer jusqu’au village et s’arrêta sur la place de l’église ; une fois arrivé, le conducteur, portant de manière élégante un uniforme, descendit de la voiture et ouvrit la portière de derrière à ses occupants, un évêque grassouillet et un jeune curé. Tous les deux sortirent de la voiture tranquillement. Le voyage depuis Madrid ne durait pas plus d’une heure et demie, mais la santé de l’évêque avait empiré à cause de l’âge e de l’accumulation de graisses. Un peu étourdi, il fit un mauvais pas en descendant de la voiture et le chauffeur dut lui tendre la main pour éviter qu’il ne tombe sur les pavés de la place.
— Antonio, s’il te plait –dit l’évêque-, va dans un bar et achète des boissons rafraichissantes. Cette chaleur est insupportable…
L’évêque transpirait énormément. Il se découvrit et frotta son brillant crâne chauve avec la paume de sa main. L’autre curé, à la peau claire et aux yeux bleus, le regarda avec un air de condescendance loyale. Le conducteur revint tout de suite avec des petites bouteilles fraiches. La serveuse du bar sortit voir quel était le personnage important qui venait d'arriver au village. Les petits vieux aussi pointèrent le bout de leur nez car c’est à cette heure-là qu’ils jouaient aux dominos. Ils observèrent comment l’évêque et le curé se dirigeaient vers l’église. Ils comprirent aussitôt, car ils en avaient entendu parler à la dernière messe : c’étaient les envoyés du Saint-Siège pour le processus de canonisation de don Higinio, qui fut prêtre de la paroisse de Horcajo de las Torres jusqu’à sa mort, au début de la Guerre Civile Espagnole. L’évêque était sans doute le clerc chargé de s’occuper des dernières recherches pour démontrer si la sainteté de tel homme ou telle femme était méritée.

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Julie V. nous propose sa traduction :

Les mers de céréales déployaient leur manteau doré par-dessus les terres monotones et pauvres de la province d’ Ávila. La Seat Toledo noire ralentit l’allure en passant devant le cimetière d’un petit village castillan, Horcajo de las Torres. Il se trouvait sur un terrain un peu éloigné du village proprement dit. Un mur blanchi à la chaux l’entourait, ce mur n’était ouvert que par une large porte protégée par une grille en fer. L’auto continua d’avancer jusqu’au village et s’arrêta sur la place de l’église. Une fois arrivé là, le conducteur, élégamment paré en uniforme, descendit du véhicule et ouvrit la portière arrière à ses occupants, un gros évêque et un jeune prêtre. Tous deux descendirent de la voiture d’un pas tranquille. Le voyage depuis Madrid ne durait pas plus d’une heure et demie, mais la santé de l’évêque était bien détériorée en raison de son âge et de l’accumulation de graisse. Un peu nauséeux, il eut un mauvais mouvement en sortant de la voiture, et le chauffeur dut lui tendre la main pour éviter qu’il ne tombât sur les pavés de la place.
_ Antonio, s’il te plaît –dit l’évêque- va dans un bar et achète des rafraîchissements. Cette chaleur est insupportable… L’évêque suait à grosses gouttes. Il ôta son chapeau et frotta son crâne chauve brillant de la paume de la main. L’autre prêtre, à la peau claire et aux yeux bleus, le regarda d’un air de loyale condescendance.
Aussitôt le conducteur revint rapportant avec lui des petites bouteilles froides. La fille du bar sortit voir quelle personnalité était arrivée au village. Les vieux aussi rappliquèrent pour épier car à cette heure de l’après-midi ils faisaient leur partie de domino. Ils virent de quelle façon l’évêque et le prêtre se dirigeaient vers l’église. Alors ils comprirent, car ils l’avaient entendu lors de la dernière messe : c’étaient les envoyés du Saint-Siège pour la canonisation de don Higinio, qui fut curé de Horcajo de las Torres jusqu’à sa mort, au début de la Guerre Civile espagnole. L’évêque était, sans doute, l’autorité religieuse chargée de faire les dernières recherches pour démontrer si la sainteté d’un homme ou d’une femme était méritée.

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Morgane nous propose sa traduction :

Les mers de céréales déployaient leur grande cape dorée sur les terres monotones et pauvres de la province d’Avila. La Seat Toledo de couleur noire ralentit la marche en passant face au cimetière d’un hameau castillan du nom de Horcajo de las Torres. Il se trouvait sur un terrain un peu éloigné du hameau proprement dit. Il était entouré d’un mur blanchi à la chaux, ouvert seulement par une large porte protégée par une grille de fer. L’automobile continua en avançant jusqu’au village et s’arrêta sur la place de l’église. Une fois là-bas, le conducteur, élégamment paré d’un uniforme, descendit du véhicule et ouvrit la porte arrière à ses passagers, un corpulent évêque et un jeune prêtre. Tous deux descendirent de la voiture d’un pas posé. Le voyage depuis Madrid ne dépassait pas l’heure et demie, mais la santé de l’évêque était affectée par l’âge et l’accumulation de graisse. Un certain malaise, lorsqu’il fit un faux pas en sortant de la voiture, et le chauffeur dut lui tendre la main pour éviter qu’il ne tombe sur le pavement de la place.
– Antonio, s’il-te-plais – dit l’évêque-, va à un bar et achète quelques rafraichissements. Cette chaleur est insupportable. .. L’évêque suait abondamment. Il se découvrit et frotta sa brillante calvitie de la paume de la main. L’autre prêtre, peau claire et yeux bleus, le regarda avec une mimique de réelle condescendance. Le conducteur revint tout de suite en apportant avec lui quelques bouteilles fraiches. La fille du bar sortit pour voir quel personnage important était arrivé au village. Ils se penchèrent également pour épier les petits vieux qui, à cette heure de l’après-midi, se mettaient à leur partie de domino. Ils virent comment l’évêque et le prêtre se dirigeaient vers l’église. Ils comprenaient à présent, car ils l’avaient entendu à la dernière messe : c’étaient les envoyés du Saint Siège pour le procès en canonisation de monsieur Higinio, qui fut curé de la paroisse de Horcajo de las Torres jusqu’à sa mort, dans les débuts de la Guerre Civile Espagnole. L’évêque était, sans doute, le prêtre chargé d’effectuer les dernières recherches afin de démontrer si la sainteté d’un homme ou d’une femme était méritée.

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Marie G. nous propose sa traduction :

Les champs de céréales dépliaient leurs manteaux dorés sur les pauvres terres monotones de la province d’Avila. La Seat Toledo de couleur noire se mit à ralentir quand elle passa devant le cimetière d’un petit village castillan, Horcajo de las Torres. Il se trouvait sur un terrain quelque peu éloigné dudit village. Il était entouré d’un mur blanchi à la chaux, dont la seule ouverture était un large portail protégé par une grille en fer.
L’automobile continua d’avancer jusqu’au village et s’arrêta sur la place de l’église ; une fois arrivé, le conducteur, portant de manière élégante un uniforme, descendit de la voiture et ouvrit la portière de derrière à ses occupants, un évêque grassouillet et un jeune curé. Tous les deux sortirent de la voiture tranquillement. Le voyage depuis Madrid ne durait pas plus d’une heure et demie, mais la santé de l’évêque avait empiré à cause de l’âge e de l’accumulation de graisses. Un peu étourdi, il fit un mauvais pas en descendant de la voiture et le chauffeur dut lui tendre la main pour éviter qu’il ne tombe sur les pavés de la place.
— Antonio, s’il te plait –dit l’évêque-, va dans un bar et achète des boissons rafraichissantes. Cette chaleur est insupportable…
L’évêque transpirait énormément. Il se découvrit et frotta son brillant crâne chauve avec la paume de sa main. L’autre curé, à la peau claire et aux yeux bleus, le regarda avec un air de condescendance loyale. Le conducteur revint tout de suite avec des petites bouteilles fraiches. La serveuse du bar sortit voir quel était le personnage important qui venait d'arriver au village. Les petits vieux aussi pointèrent le bout de leur nez car c’est à cette heure-là qu’ils jouaient aux dominos. Ils observèrent comment l’évêque et le curé se dirigeaient vers l’église. Ils comprirent aussitôt, car ils en avaient entendu parler à la dernière messe : c’étaient les envoyés du Saint-Siège pour le processus de canonisation de don Higinio, qui fut prêtre de la paroisse de Horcajo de las Torres jusqu’à sa mort, au début de la Guerre Civile Espagnole. L’évêque était sans doute le clerc chargé de s’occuper des dernières recherches pour démontrer si la sainteté de tel homme ou telle femme était méritée.

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