Chère Maman,
J’espère que tu vas bien.
Aujourd’hui, il y a ma copine Noémie qui est venue à la maison de Papa. Elle a neuf ans, comme moi. Dans le jardin, quand je n’étais pas là, Lounis et Christophe ont bien travaillé. Avec la pioche, ils ont tracé des sillons de terre et ils ont planté des graines. Maintenant, il y a des fruits et des légumes.
Tu me montres les courgettes ? Elle est où la pastèque ? Les tomates, on peut les manger, là ? Noémie n’a pas arrêté de me poser plein de questions.
On a regardé toutes les deux ce qu’il y avait dans les sillons de terre.
Il y a des jolis plants de courgettes. Elles sont énormes, ces courgettes, je crois qu’elles font trois kilos. Elles sont cachées sous un feuillage luxuriant, comme tu dis. Des grosses tiges reliées au centre d’un cercle imaginaire. Au bout de ces tiges, il y a des feuilles qui font douze fois ma main. Au bout de quelques tiges, il y a des fleurs orange-saumon. Il y en a qui se sont enroulées. Il y en a d’autres qui se sont ouvertes. Elles sont très jolies. C’est tout drôle, quand on les touche. Il y en a une sur une mini-courgette. La courgette, elle est poilue, elle pique.
À côté des courgettes, il y a des plants de tomates. Il y a des toutes petites fleurs blanches. Les feuilles, quand on les touche, c’est comme de la de menthe. Je les ai touchées, et après, ma main, elle sentait trop bon, ça m’a donné envie de manger une salade.
À côté, il y a trois longs sillons de terre un peu sèche. Il y a d’autres petits sillons vraiment petits qui se sont ouverts à l’intérieur. Il y a des fourmis qui rentrent dedans et qu’on voit sortir. Ce soir, on va les abreuver, ces sillons. Dedans, il y a des sortes de tignasses vertes ridicules. Elles sont séparées. J’ai dit à Noémie que c’étaient des poireaux, que c’est long et qu’on peut faire de la soupe avec. Elle a confondu avec les poivrons. Elle m’a répondu : « Oui, je sais c’que c’est : des poivrons. ». Je lui ai dit que ce n’est pas pareil.
Alors on est allé voir les poivrons. Ils sont tout petits, tout mignons. Naouel, pour rigoler, elle a dit que c’étaient des « pimrons ».
Noémie m’a demandé de lui montrer la pastèque. C’est elle qui l’a trouvée, parce qu’elle est bien cachée. Elle est grosse comme une balle de tennis.
Sinon, on a vu aussi les tomates cœur de bœuf. Il y en avait une assez mûre. Elle l’a prise et on l’a mangée au goûter avec du sel. C’était trop bon.
Dans les sillons de terre, il y a des bons légumes. On les ramasse juste avant de les préparer pour les manger. Quand je serai grande, j’aurai un jardin-potager, je tracerai des sillons de terre et dedans, j’y sèmerai tout ce que je voudrai.
Je te fais des gros bisous.
À bientôt !
Ta fille qui t’adore.
Myriam.
J’espère que tu vas bien.
Aujourd’hui, il y a ma copine Noémie qui est venue à la maison de Papa. Elle a neuf ans, comme moi. Dans le jardin, quand je n’étais pas là, Lounis et Christophe ont bien travaillé. Avec la pioche, ils ont tracé des sillons de terre et ils ont planté des graines. Maintenant, il y a des fruits et des légumes.
Tu me montres les courgettes ? Elle est où la pastèque ? Les tomates, on peut les manger, là ? Noémie n’a pas arrêté de me poser plein de questions.
On a regardé toutes les deux ce qu’il y avait dans les sillons de terre.
Il y a des jolis plants de courgettes. Elles sont énormes, ces courgettes, je crois qu’elles font trois kilos. Elles sont cachées sous un feuillage luxuriant, comme tu dis. Des grosses tiges reliées au centre d’un cercle imaginaire. Au bout de ces tiges, il y a des feuilles qui font douze fois ma main. Au bout de quelques tiges, il y a des fleurs orange-saumon. Il y en a qui se sont enroulées. Il y en a d’autres qui se sont ouvertes. Elles sont très jolies. C’est tout drôle, quand on les touche. Il y en a une sur une mini-courgette. La courgette, elle est poilue, elle pique.
À côté des courgettes, il y a des plants de tomates. Il y a des toutes petites fleurs blanches. Les feuilles, quand on les touche, c’est comme de la de menthe. Je les ai touchées, et après, ma main, elle sentait trop bon, ça m’a donné envie de manger une salade.
À côté, il y a trois longs sillons de terre un peu sèche. Il y a d’autres petits sillons vraiment petits qui se sont ouverts à l’intérieur. Il y a des fourmis qui rentrent dedans et qu’on voit sortir. Ce soir, on va les abreuver, ces sillons. Dedans, il y a des sortes de tignasses vertes ridicules. Elles sont séparées. J’ai dit à Noémie que c’étaient des poireaux, que c’est long et qu’on peut faire de la soupe avec. Elle a confondu avec les poivrons. Elle m’a répondu : « Oui, je sais c’que c’est : des poivrons. ». Je lui ai dit que ce n’est pas pareil.
Alors on est allé voir les poivrons. Ils sont tout petits, tout mignons. Naouel, pour rigoler, elle a dit que c’étaient des « pimrons ».
Noémie m’a demandé de lui montrer la pastèque. C’est elle qui l’a trouvée, parce qu’elle est bien cachée. Elle est grosse comme une balle de tennis.
Sinon, on a vu aussi les tomates cœur de bœuf. Il y en avait une assez mûre. Elle l’a prise et on l’a mangée au goûter avec du sel. C’était trop bon.
Dans les sillons de terre, il y a des bons légumes. On les ramasse juste avant de les préparer pour les manger. Quand je serai grande, j’aurai un jardin-potager, je tracerai des sillons de terre et dedans, j’y sèmerai tout ce que je voudrai.
Je te fais des gros bisous.
À bientôt !
Ta fille qui t’adore.
Myriam.
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