mercredi 20 février 2013

Entraînement de CAPES 5 – « correction » de la proposition de Julie

Volvimos a lo nuestro, que era caminar y caminar por el monte.
Nous revînmes à ce qui nous concernait [manque de naturel ; diriez-vous cela en français, a fortiori dans un tel contexte… Disons que là, c'est ce que, malgré eux, ils ont l'habitude de faire], qui consistait [très mal dit ; là, c'est plutôt quelque chose comme « à savoir » ou même « c'est-à-dire », voire carrément rien] à marcher et [ajout d'une cheville : « encore » ? Comme vous voulez] marcher dans la montagne.

Dimos rodeos hasta enfilar hasta Castellote porque seguía la alerta de la Guardia Civil, que veíamos guardias pasar en camión de un lado a otro como si no tuvieran nada mejor que hacer, ¿hasta cuándo iban a estar buscándonos?, le daba yo a la cabeza, ¿no se iban a quedar conformes hasta que nos mataran?
Nous fîmes des détours [ou « tours et détours » ?] [virgule] jusqu'à prendre la direction de Castellote car l'alerte de la Garde Civile persistait [le verbe « persister » ne va pas avec « alerte »], et [pourquoi avoir éludé le « que » – qui avait quand même une certaine incidence sur le sens ? Reprenez en restant plus près de la V.O.] nous voyions des gardes [ennuyeux de le laisser seul… Peut-être est-il plus simple de le remplacer par « hommes », du coup. Vous me donnerez votre avis] passer en camion d'un côté à l'autre [ou « en tous sens » ?] comme s'ils n'avaient rien de mieux à faire, [un point-virgule ?] jusqu'à quand allaient-ils être [peu naturel dans la formulation] à notre recherche ? pensais-je [vous avez quand même un peu changé ; qu'est-ce que donnerait une trad plus littérale ?], ils n'allaient pas rester tels quels [CS] jusqu'à [par « tant que », pour éviter un 3e « jusqu'à » dans cette seule phrase] ce qu'ils nous tuent [pb de temps ; mais lié au CS / morceau de phrase à reprendre intégralement]?

Seguro que estaban muy furiosos porque ya no quedaban maquis a los que casar.
Il est certain qu'ils étaient très furieux [les deux ne vont pas ensemble ; « très en colère » ou « furieux »] parce qu'il ne restait plus d'autres maquisards à chasser [ou « pourchasser » ?]. 

Iban a por nosotros, porque además debían de pensar que ya estábamos en las últimas.
Ils venaient nous chercher [FS], parce qu'en plus [virgule] ils devaient penser que nous étions déjà à l'agonie [mal dit ; c'est plutôt dans le sens de « mauvaise posture » ou quelque chose comme ça]. 

Pero no, podíamos escondernos y vivir.
Mais nous ne pouvions pas nous cacher et vivre [CS… parce que vous n'avez pas tenu compte de la virgule, extrêmement importante ici]. 

Claro que ya no era como antes cuando estaban los compañeros y teníamos puntos de apoyo.
Bien sûr que ce n'était plus comme avant [virgule] quand les camarades étaient là et que nous pouvions nous soutenir [CS ; pourquoi vous changez ? Cela vous pousse vers des CS faciles à éviter].

No, ahora había que ir apañándose día a día.
Non, maintenant [virgule] il fallait se débrouiller au jour le jour. 

Volvimos a robar.
Nous volâmes à [« de »] nouveau.

¡Hasta un par de corderos robamos !, por la noche, cuando no estaba el pastor.
Nous volâmes jusqu'à [dommage, vu que vous en avez trop dans ce texte… – sans compter que ça n'est pas très naturel ; le récit est simple, adaptez-vous] quelques moutons !, de nuit, quand [ou « alors que » ?] le berger n'était pas là.

Nada de presentarse y llevarse las provisiones en nombre del pueblo y la libertad.
Pas question de se présenter ni d'emporter les provisions au nom du peuple et de la liberté. 

Pero ¿ustedes saben lo que es robar un cordero?
Mais, vous savez [ici, il vaut mieux « savez-vous », sinon, ça risque d'être à double sens] ce qu'est voler un mouton ?

Hay que matarlo, desollarlo con la navaja, esperar que se saque la sangre y luego cargarlo monte arriba hasta donde hagas vida.
Il faut le tuer, l'écorcher [« égorger » ?] avec le [ou « un » ici ?] couteau, attendre que le sang sèche [FS] et ensuite le porter en haut de la montagne [virgule] jusqu'où tu vis [peu naturel ; à reprendre].

Una faena muy grande.
Un travail de longue haleine [« long » ou « difficile » ?????].

Acabamos los dos molidos, sin fuerzas ni para hacer fuego y asar algo de carne.
Nous deux terminâmes exténués [charabia à cause du manque de naturel], sans aucune forces [passez par « sans plus de… »] ni même [hispanisme] pour faire du feu et rôtir [ou « griller » ?] un peu de viande. 

Nos echamos a dormir en cuanto llegamos.
Nous nous couchâmes dès que nous arrivâmes.

Yo llevaba sangre del cordero por el cuello que se me había mezclado con el sudor y parecía que me hubieran pegado un tiro.
[le « yo » est nécessaire, puisqu'il fera ensuite la différence avec son compagnon] J'avais du sang de mouton dans le cou [virgule] qui s'était mélangé avec la sueur et [point-virgule à la place du « et »] on aurait dit qu'on m'avait tiré dessus.

Pero el peor era Francisco que, aunque cargaba con el cordero más pequeño, al no tener tanta fuerza como yo arrastraba los pies y más de una costalada se dio.
Mais le pire était Francisco [mal dit] qui, bien qu'il portât le mouton le plus petit, ayant moins de forces que moi [passez par l'adjectif : « fort »], traînait les pieds et il fit plus d'une chute [manque de naturel… à reprendre]. 

Yo, por mí, hubiera dejado los corderos vivos y los hubiera criado para verlos crecer y que nos hicieran compañía, pero Francisco me dijo que si estaba loco, y llevaba razón ; hay que estar muy loco para decir eso.
Moi, en ce qui me concerne [mal dit ; « Si ça n'avait tenu qu'à moi »], j'aurai [grammaire] laissé [« gardé »] les moutons vivants et je les aurait [grammaire ; relisez-vous mieux] élevés pour les voir grandir et pour qu'ils nous tiennent compagnie, mais Francisco me demanda si j'étais fou [mal dit], et il avait raison ; il faut être très dérangé [mal dit] pour dire ça.

Pero es que sin querer me salían esas cosas porque lo que quería era quedarme quieto en algún sitio, hacer como teníamos una vida normal.
Mais c'est que sans le souhaiter [« malgré moi »] ce genre de choses m'échappaient parce que ce que je voulais [« , c' »] était rester tranquille quelque part, faire comme si nous avions une vie normale.



Alicia Gímenez Batlett, Donde nadia te encuentre

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