lundi 4 mars 2013

Projet Émilie – phrase 21

De ahí que el clima más natural del mundo, las cosas y la vida sean las tinieblas, pues hasta ahora las tinieblas no han sido prohibidas, es decir no han sido sospechadas, aunque ya se ha dicho en altas esferas de la junta militar que habría que alegrar un poco, algunos minutos cada jornada, los barrios y los habitantes que van quedando,  darles iluminaciones súbitas y ruidos musicales, es decir himnos militares, marchas heroicas, guerreras, reminiscentes, marchas fúnebres que, en realidad,  dentro de algunos días, al terminarse el invierno y comenzar, con el mes de septiembre, la primavera,  serán tocadas como una trampa musical para sorprender en melancolía activa a los que todavía se atreven a pensar libremente y a escaparse, a través de la nostalgia y el recuerdo, hacia la arrebatadora juventud, tan cercana, tan lejana.

Traduction temporaire :
D’où le fait que le climat le plus naturel du monde,  les choses et la vie ne soient que ténèbres, car jusqu’à présent, les ténèbres n’ont pas été interdites ; c’est-à-dire qu’elles n’ont pas été soupçonnées, encore qu’on ait déjà dit, dans des hautes sphères de la junte militaire,  qu’il faudrait égayer un peu, ne serait-ce que quelques minutes chaque jour, les quartiers et les habitants qu'il reste, leur offrir des illuminations soudaines et des fonds musicaux, en l'occurrence des hymnes militaires, des marches héroïques, guerrières, réminiscentes, des marches funèbres qui, en réalité, dans quelques jours, avec la fin de l’hiver et le début du printemps, l’arrivée de septembre, seront jouées sous forme de piège musical pour surprendre en pleine mélancolie active ceux qui osent encore penser librement et s’échapper, à travers la nostalgie et l’oubli, vers leur fascinante jeunesse, si proche, si lointaine.

14 commentaires:

Emilie a dit…

D’où le fait que le climat le plus naturel du monde, les choses et la vie soient les ténèbres, car jusqu’à présent, les ténèbres n’ont pas été interdites ; c’est-à-dire qu’on ne les a pas soupçonnées, bien que l’on ait déjà dit, dans des hautes sphères de la junte militaire, qu’il faudrait égayer un peu, quelques minutes chaque jour, les quartiers et les habitants qui restent, les éclairer soudainement et leur apporter des bruits de musique, à savoir des hymnes militaires, des marches héroïques, guerrières, réminiscentes, des marches funèbres qui, en réalité, dans quelques jours, à la fin de l’hiver et au début du printemps, avec l’arrivée de septembre, seront jouées comme un piège musical pour surprendre en pleine mélancolie active ceux qui osent encore penser librement et s’échapper, à travers la nostalgie et l’oubli, vers leur jeunesse fascinante, si proche, si lointaine.

Tradabordo a dit…

De ahí que el clima más natural del mundo, las cosas y la vida sean las tinieblas,
D’où le fait que le climat le plus naturel du monde, les choses et la vie soient les ténèbres [ou « ne soient que » ?],

pues hasta ahora las tinieblas no han sido prohibidas, es decir no han sido sospechadas,
car jusqu’à présent, les ténèbres n’ont pas été interdites ;

es decir no han sido sospechadas, aunque ya se ha dicho en altas esferas de la junta militar que habría que alegrar un poco,
c’est-à-dire qu’on ne les a pas soupçonnées [pas moyen d'être plus près de la V.O. ?], bien que [ou par « en dépit » ?] l’on ait déjà dit, dans des hautes sphères de la junte militaire, qu’il faudrait égayer un peu,

Emilie a dit…

D’où le fait que le climat le plus naturel du monde, les choses et la vie ne soient que ténèbres, car jusqu’à présent, les ténèbres n’ont pas été interdites ; c’est-à-dire qu’elles n’ont pas été soupçonnées en dépit que l’on ait déjà dit, dans des hautes sphères de la junte militaire, qu’il faudrait égayer un peu, quelques minutes chaque jour, les quartiers et les habitants qui restent, les éclairer soudainement et leur apporter des bruits de musique, à savoir des hymnes militaires, des marches héroïques, guerrières, réminiscentes, des marches funèbres qui, en réalité, dans quelques jours, à la fin de l’hiver et au début du printemps, avec l’arrivée de septembre, seront jouées comme un piège musical pour surprendre en pleine mélancolie active ceux qui osent encore penser librement et s’échapper, à travers la nostalgie et l’oubli, vers leur jeunesse fascinante, si proche, si lointaine.

Tradabordo a dit…

D’où le fait que le climat le plus naturel du monde, les choses et la vie ne soient que ténèbres, car jusqu’à présent, les ténèbres n’ont pas été interdites ; c’est-à-dire qu’elles n’ont pas été soupçonnées [virgule ?] en dépit que l’on ait déjà dit [correct ??????? Si on est obligées de repasser par « le fait que », change… en essayant quand même de contourner « bien que » ; tant pis si on ne peut pas, mais vois si tu peux], dans des hautes sphères de la junte militaire, qu’il faudrait égayer un peu, [cheville : « ne serait-ce que » ou inutile ?] quelques minutes chaque jour,

Fais déjà ça…

les quartiers et les habitants qui restent, les éclairer soudainement et leur apporter des bruits de musique, à savoir des hymnes militaires, des marches héroïques, guerrières, réminiscentes, des marches funèbres qui, en réalité, dans quelques jours, à la fin de l’hiver et au début du printemps, avec l’arrivée de septembre, seront jouées comme un piège musical pour surprendre en pleine mélancolie active ceux qui osent encore penser librement et s’échapper, à travers la nostalgie et l’oubli, vers leur jeunesse fascinante, si proche, si lointaine.

Emilie a dit…

Grévisse donne des exemples avec "en débit que + subj", mais précise que la tournure est ancienne et rare...

D’où le fait que le climat le plus naturel du monde, les choses et la vie ne soient que ténèbres, car jusqu’à présent, les ténèbres n’ont pas été interdites ; c’est-à-dire qu’elles n’ont pas été soupçonnées, encore que l’on ait déjà dit, dans des hautes sphères de la junte militaire, qu’il faudrait égayer un peu, ne serait-ce que quelques minutes chaque jour, les quartiers et les habitants qui restent, les éclairer soudainement et leur apporter des bruits de musique, à savoir des hymnes militaires, des marches héroïques, guerrières, réminiscentes, des marches funèbres qui, en réalité, dans quelques jours, à la fin de l’hiver et au début du printemps, avec l’arrivée de septembre, seront jouées comme un piège musical pour surprendre en pleine mélancolie active ceux qui osent encore penser librement et s’échapper, à travers la nostalgie et l’oubli, vers leur jeunesse fascinante, si proche, si lointaine.

Tradabordo a dit…

D’où le fait que le climat le plus naturel du monde, les choses et la vie ne soient que ténèbres, car jusqu’à présent, les ténèbres n’ont pas été interdites ; c’est-à-dire qu’elles n’ont pas été soupçonnées, encore que l’on [« qu'on » ?] ait déjà dit, dans des hautes sphères de la junte militaire, qu’il faudrait égayer un peu, ne serait-ce que quelques minutes chaque jour, les quartiers et les habitants qui [ou « qu'il » ?] restent,

Voyons déjà ça…

les éclairer soudainement et leur apporter des bruits de musique, à savoir des hymnes militaires, des marches héroïques, guerrières, réminiscentes, des marches funèbres qui, en réalité, dans quelques jours, à la fin de l’hiver et au début du printemps, avec l’arrivée de septembre, seront jouées comme un piège musical pour surprendre en pleine mélancolie active ceux qui osent encore penser librement et s’échapper, à travers la nostalgie et l’oubli, vers leur jeunesse fascinante, si proche, si lointaine.

Emilie a dit…

D’où le fait que le climat le plus naturel du monde, les choses et la vie ne soient que ténèbres, car jusqu’à présent, les ténèbres n’ont pas été interdites ; c’est-à-dire qu’elles n’ont pas été soupçonnées, encore qu’on ait déjà dit, dans des hautes sphères de la junte militaire, qu’il faudrait égayer un peu, ne serait-ce que quelques minutes chaque jour, les quartiers et les habitants qu'il reste,

Tradabordo a dit…

D’où le fait que le climat le plus naturel du monde, les choses et la vie ne soient que ténèbres, car jusqu’à présent, les ténèbres n’ont pas été interdites ; c’est-à-dire qu’elles n’ont pas été soupçonnées, encore qu’on ait déjà dit, dans des hautes sphères de la junte militaire, qu’il faudrait égayer un peu, ne serait-ce que quelques minutes chaque jour, les quartiers et les habitants qu'il reste,
OK

les éclairer [tu crois pas que c'est plus fort – donc plus ironique – tel que c'est formulé en V.O. ?] soudainement [pourquoi pas avec l'adjectif ?] et leur apporter des bruits de musique [ou avec « fonds musicaux » ? Comme tu veux ; une idée au passage], à savoir [ou « en l'occurrence » dans ce cas précis ?] des hymnes militaires, des marches héroïques, guerrières, réminiscentes, des marches funèbres

Emilie a dit…

Pas sûre de "accorder" pour dar.

leur accorder des illuminations soudaines et des fonds musicaux, en l'occurrence des hymnes militaires, des marches héroïques, guerrières, réminiscentes, des marches funèbres qui, en réalité, dans quelques jours, à la fin de l’hiver et au début du printemps, avec l’arrivée de septembre, seront jouées comme un piège musical pour surprendre en pleine mélancolie active ceux qui osent encore penser librement et s’échapper, à travers la nostalgie et l’oubli, vers leur jeunesse fascinante, si proche, si lointaine.

Tradabordo a dit…

leur accorder [ou avec « offrir » ?] des illuminations soudaines et des fonds musicaux, en l'occurrence des hymnes militaires, des marches héroïques, guerrières, réminiscentes, des marches funèbres qui, en réalité, dans quelques jours, à [« avec » ?] la fin de l’hiver et au [« le » ?] début du printemps, avec [supprime ?] l’arrivée de septembre, seront jouées comme [ou « sous forme de » ?] un piège musical pour surprendre en pleine mélancolie active ceux qui osent encore penser librement et s’échapper, à travers la nostalgie et l’oubli, vers leur jeunesse fascinante [inverse ?], si proche, si lointaine.

Emilie a dit…

leur offrir des illuminations soudaines et des fonds musicaux, en l'occurrence des hymnes militaires, des marches héroïques, guerrières, réminiscentes, des marches funèbres qui, en réalité, dans quelques jours, avec la fin de l’hiver et le début du printemps, l’arrivée de septembre, seront jouées sous forme de piège musical pour surprendre en pleine mélancolie active ceux qui osent encore penser librement et s’échapper, à travers la nostalgie et l’oubli, vers leur fascinante jeunesse, si proche, si lointaine.

Tradabordo a dit…

leur offrir des illuminations soudaines et des fonds musicaux, en l'occurrence des hymnes militaires, des marches héroïques, guerrières, réminiscentes, des marches funèbres qui, en réalité, dans quelques jours, avec la fin de l’hiver et le début du printemps, l’arrivée de septembre, seront jouées sous forme de piège musical pour surprendre en pleine mélancolie active ceux qui osent encore penser librement et s’échapper, à travers la nostalgie et l’oubli, vers leur fascinante jeunesse, si proche, si lointaine.

OK.

Tu me remets l'ensemble, stp ?

Emilie a dit…

Oui:

D’où le fait que le climat le plus naturel du monde, les choses et la vie ne soient que ténèbres, car jusqu’à présent, les ténèbres n’ont pas été interdites ; c’est-à-dire qu’elles n’ont pas été soupçonnées, encore qu’on ait déjà dit, dans des hautes sphères de la junte militaire, qu’il faudrait égayer un peu, ne serait-ce que quelques minutes chaque jour, les quartiers et les habitants qu'il reste, leur offrir des illuminations soudaines et des fonds musicaux, en l'occurrence des hymnes militaires, des marches héroïques, guerrières, réminiscentes, des marches funèbres qui, en réalité, dans quelques jours, avec la fin de l’hiver et le début du printemps, l’arrivée de septembre, seront jouées sous forme de piège musical pour surprendre en pleine mélancolie active ceux qui osent encore penser librement et s’échapper, à travers la nostalgie et l’oubli, vers leur fascinante jeunesse, si proche, si lointaine.

Tradabordo a dit…

Merci.