dimanche 8 septembre 2013

Question de lexique

Que signifie le terme = ÉNERVATION ?

3 commentaires:

Odile a dit…

ÉNERVATION, subst. fém.

A.− [Au Moy. Âge] Supplice qui consistait à brûler les tendons (appelés nerfs) des jarrets et des genoux. L'énervation était un supplice usité au moyen âge (DG).
B.−
1. ,,Ablation ou section d'un nerf ou d'un groupe de nerfs innervant une région du corps`` (Garnier-Del., 1972). Les effets vaso-moteurs des émotions et de l'asphyxie persistent (...) après l'énervation des surrénales (Josué, Godlewski dsNouv. Traité Méd.,fasc. 8, 1925, p. 317).
− P. ext., BOUCH. Procédé d'abattage des animaux de boucherie par sectionnement du bulbe rachidien.
− P. métaph. Il [Chenavard] pratique naïvement ou sciemment l'énervation des esprits comme un chirurgien pratique la taille et la saignée (Delacroix, Journal,1854, p. 249).
2. Au fig. Perte des forces morales ou physiques due à un relâchement de la tension nerveuse. Le délabrement aristocratique et l'énervation précoce d'une nature distinguée (Gautier, Guide Louvre,1872, p. 332):
À ce moment d'énervation universelle, où je vois tout le premier rang des grands producteurs défaillir et s'affaisser sur lui-même, quel est celui qui vit encore? Michelet, Journal,1849, p. 641.
Source : CNRTL

Unknown a dit…

ÉNERVATION, subst. fém.

A.− [Au Moy. Âge] Supplice qui consistait à brûler les tendons (appelés nerfs) des jarrets et des genoux. L'énervation était un supplice usité au moyen âge (DG).

B.−
1. Ablation ou section d'un nerf ou d'un groupe de nerfs innervant une région du corps (Garnier-Del., 1972). Les effets vaso-moteurs des émotions et de l'asphyxie persistent (...) après l'énervation des surrénales (Josué, Godlewski dsNouv. Traité Méd.,fasc. 8, 1925, p. 317).
− P. ext., BOUCH. Procédé d'abattage des animaux de boucherie par sectionnement du bulbe rachidien.
− P. métaph. Il [Chenavard] pratique naïvement ou sciemment l'énervation des esprits comme un chirurgien pratique la taille et la saignée (Delacroix, Journal,1854, p. 249).

2. Au fig. Perte des forces morales ou physiques due à un relâchement de la tension nerveuse. Le délabrement aristocratique et l'énervation précoce d'une nature distinguée (Gautier, Guide Louvre,1872, p. 332):
À ce moment d'énervation universelle, où je vois tout le premier rang des grands producteurs défaillir et s'affaisser sur lui-même, quel est celui qui vit encore? Michelet, Journal,1849, p. 641.

Source: CNRTL

Tradabordo a dit…

Merci à toutes les deux !