« Impressions de rentrée…», par Amélie

En photo : Et c'est parti..., par gene02

Une semaine après avoir aménagé (durant laquelle j’ai eu le loisir de découvrir un peu Bordeaux, ville très agréable) et trente minutes de vélo plus tard, me voici à la fac, perdue dans les couloirs – je m’en doutais – à chercher la salle G312. Je demande à une personne qui passe dans les escaliers, qui me répond que cette salle ne doit sûrement pas exister : ah bon ? Je monte tout de même ces fameux escaliers et tombe nez à nez avec la salle en question, comme quoi, on n’est jamais mieux servi que par soi-même !
Je rentre dans la salle et m’assois sur la première chaise venue, jusqu’à ce que je me rende compte que je me suis assise entre deux professeurs, ça commence bien ! Je change de place, sous les regards inquisiteurs. Débute alors un jeu assez drôle qui consiste à sonder les visages, redécouvrir ceux que l’on connaît déjà, et essayer de deviner quelles sont les autres personnes qui partageront à présent notre quotidien… Le suspense est de courte durée : la prof en charge du parcours anglais demande aux anglicistes de lever la main. La salle se remplit petit à petit, puis la réunion commence : Mme Béghain se met alors à nous exposer tous les points-clés de notre formation, évaluation, mémoire, tutorat, stage, conférences, et j’en passe. Chaque professeur se présente et ajoute son petit grain de sel, acquiesce, précise, renchérit. Les anglicistes se voient attribuer des traductions à effectuer, certaines pour le lendemain : ça y est, nous sommes dans le vif du sujet ! Il était temps quand même… La réunion se poursuit sans encombre, si ce n’est un télescopage de cours sur notre emploi du temps, qui sera sans doute vite réglé.
Une fois la réunion terminée, nous partons en quête de sandwich, que nous avalons rapidement pour être à 13h30 devant la salle H118 (la fameuse !) pour le cours de Références culturelles. Une feuille collée sur la porte nous informe que le prof concerné sera absent aujourd’hui. Nous nous quittons donc, certaines d’entre nous se rendent à l’administration, quant à moi, je reprends mon vélo et je rentre chez moi, en vingt minutes : peut-être quelqu’un pourra-t-il m’expliquer pourquoi le trajet dure dix minutes de plus le matin ?
Quoiqu’il en soit, l’année est lancée, et je sens qu’elle va nous filer entre les doigts.