Et donc hier, en effet, nous nous sommes retrouvées entre hispanistes (nous ne sommes pas sectaires, rassurez-vous, mais il est vrai que ça n'est pas désagréable d'avoir les mêmes références linguistiques et culturelles… une passion commune : l'espagnol !) et nous avons commencé à travailler. Nous étions 6 : Chloé Riou, Amélie Rioual, Laëtitia Sworzil, Émeline Laduche, Coralie Bonneau et moi, Caroline Lepage. Manquait à l'appel Laëtitia Sobenes, qui nous rejoindra de temps en temps, pour compléter sa première année de formation. Il se peut aussi que nous ayons régulièrement de la visite, des anciennes peut-être, des étudiants de M1 curieux de savoir ce que nous faisons dans notre sanctuaire de la H 118, Odile (qui aurait dû faire partie de la troupe) et notre amie de longue date, Denise… qui vient là juste pour le plaisir et, outre qu'elle nous apporte sa bonne humeur, nous éclaire de ses réflexions intelligentes. Ce sera l'occasion de joyeuses séances de travail. Pour revenir à hier : après un long préambule destiné à préciser quels sont l'esprit et les objectifs de la formation, à faire quelques mises au point pratiques au sujet de la traduction longue et du rapport de stage, nous avons commencé à traduire (non sans avoir, au préalable déjeuné ensemble… au péril de notre santé, puisqu'il faisait un froid épouvantable sur notre beau campus bordelais). Quoi ? Rien moins que le terrible sujet de la session de recrutement de septembre, Cinco horas con Mario… Que c'est difficile ! Si les débuts sont logiquement balbutiants, parce qu'il y a encore des tas de choses à mettre en place – on ne répétera jamais assez que la traduction n'est pas la version –, l'enthousiasme est là, les bonnes idées fusent déjà et, à l'arrivée, nous avons collectivement produit quelques lignes assez satisfaisantes (de quoi parfaitement visualiser et entendre une matrone espagnole réglant ses comptes avec son défunt mari. Nous en tremblions… de rire), en particulier au regard de ce que nous proposait la traduction officielle… Ça n'est pas très joli de faire cela, mais, pour une fois, disons-le tout bas : 3 ou 4 points plus que contestables dans une seule page. Je vous accorde que sur un roman aussi difficile, ça n'est pas évident… et que par ailleurs, à 6 il était plus facile de s'en sortir.
Et nous avons terminé le cours à 16h30 passées, au lieu de 15h30… Ça commence…
D'ici la semaine prochaine, chères apprenties, continuez d'écouter régulièrement la voix de notre sympathique narratrice ; qu'elle vous suive, qu'elle ne vous lâche pas, qu'elle vous harcèle… et vous serez prêtes à enchaîner jeudi.
Les photos (le groupe, Chloé, Amélie, Coralie, Émeline, Laëtitia Sw) :D'ici la semaine prochaine, chères apprenties, continuez d'écouter régulièrement la voix de notre sympathique narratrice ; qu'elle vous suive, qu'elle ne vous lâche pas, qu'elle vous harcèle… et vous serez prêtes à enchaîner jeudi.
1 commentaire:
une ambiance comme ça, forcément, ça donne envie!
Bonne chance à vous toutes, je suivrai au loin (snif, une petite larme.) vos péripeties dans le merveilleux monde de la traduction.
un abrazo.
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