Avant de démarrer, je pense qu'il n'est pas inutile de prendre une courte pause réflexive… Car s'il est bon de traduire, traduire, traduire, il est encore meilleur de le faire en se demandant, de temps en temps, ce qu'est traduire et comment vous, vous traduisez, car, vous le savez bien, nous avons tous notre méthode, avec nos habitudes, nos manies, nos petits trucs et même nos secrets de fabrication. Raison pour laquelle je souhaite qu'après ces quelques mois de travail intensif, qui a certainement modifié nombre de vos idées de départ, voire de préjugés, sur la traduction (Chloé nous a déclaré, lors du dernier cours, qu'après avoir été farouchement opposée aux notes de bas de page, elle se rendait compte que cela pouvait être bien utile dans certaines situations et qu'elle en aurait probablement besoin pour son roman… Je ris sous cape, je l'avoue), vous écriviez une dizaine de lignes sur ce qu'est le traduction pour vous, aujourd'hui. Comment l'envisagez-vous ? Quelle position adoptez-vous par rapport au texte ? Par rapport à l'auteur ? Par rapport au lecteur ? Ce sont des exemples de questions qui peuvent vous guider… Attention, il ne s'agit pas d'un questionnaire. Je veux quelque chose de personnel. Je sais que ce que je vous demande est difficile et que vous allez certainement suer sang et eau pour répondre, à plus forte rason par écrit, mais à mon avis, c'est nécessaire pour faire un peu le point, prendre le temps de regarder le paysage alentour avant de partir pour l'aventure, le pélerinage de la première traduction longue. Et vous verrez, peut-être que ça ne sera pas aussi compliqué qu'il y paraissait au départ… ; certaines pourraient même se révéler bavardes. En tout cas, je suis persuadée que ces quelques mots seront votre feuille de route pour les mois à venir.
J'attends cela très rapidement…
J'attends cela très rapidement…
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