Bonjour !
Moi, c’est Cerise. Plus précisément, je suis une guigne.
Vu mon nom, me direz-vous, mon destin était tout tracé. Mais avant que vous ne commenciez ce délicieux clafoutis, laissez-moi vous raconter mon histoire.
Je suis née un beau matin de mai tout en haut d’un merisier.
Plus les jours passaient et plus je prenais une couleur rouge vif. Je me souviens comme vous veniez me contempler chaque jour…
Vous veniez aussi pour me protéger des pies à l’aide de divers stratagèmes et je vous en remercie.
Grâce à vous, de verte, j’ai pu devenir pourpre sombre. De mate, je suis devenue brillante.
Ma peau lisse vous faisait rêver.
Mes formes vous faisaient pâlir de jalousie.
Car il faut le dire, je suis ronde, ferme, charnue. Tout en moi éveille les sens.
Et, cerise sur le gâteau, en plus de ma couleur et de mon allure sans pareille, je me tiens droite, fière au bout de ma queue.
Mon odeur vous laissait sans voix. En effet, je sens à la fois l’été, la douceur et l’herbe fraîche.
Mais je sens aussi le sucre et le plaisir. Ainsi, je vous transporte dans un monde de saveurs et de jouissances.
Un matin cependant, j’ai réalisé ce que signifiait l’expression « avoir la cerise ».
Ma vie sur le merisier, à surplomber le jardin fleuri et à me laisser paresser au soleil était terminée.
Vous êtes venu me cueillir, les yeux plein d’envie. Vous m’avez posée sur vos oreilles et m’avez portée jusque dans votre logis.
Vous m’avez déposée dans un saladier. Je me retrouvais entassée sur mes amies. Paniquées, nous ne comprenions pas la raison de ces mauvais traitements…
Ensuite, vous nous avez équeutées (Aïe !) et disposées au fond d’un plat dans une matière pâle et visqueuse…
Ma cousine me dit qu’il s’agit de pâte et que vous préparez un clafoutis.
Je commence à comprendre quelle sera notre issue et ne peux m’empêcher de m’exclamer : « Pourquoi moi ? Quelle guigne !!… ».
Moi, c’est Cerise. Plus précisément, je suis une guigne.
Vu mon nom, me direz-vous, mon destin était tout tracé. Mais avant que vous ne commenciez ce délicieux clafoutis, laissez-moi vous raconter mon histoire.
Je suis née un beau matin de mai tout en haut d’un merisier.
Plus les jours passaient et plus je prenais une couleur rouge vif. Je me souviens comme vous veniez me contempler chaque jour…
Vous veniez aussi pour me protéger des pies à l’aide de divers stratagèmes et je vous en remercie.
Grâce à vous, de verte, j’ai pu devenir pourpre sombre. De mate, je suis devenue brillante.
Ma peau lisse vous faisait rêver.
Mes formes vous faisaient pâlir de jalousie.
Car il faut le dire, je suis ronde, ferme, charnue. Tout en moi éveille les sens.
Et, cerise sur le gâteau, en plus de ma couleur et de mon allure sans pareille, je me tiens droite, fière au bout de ma queue.
Mon odeur vous laissait sans voix. En effet, je sens à la fois l’été, la douceur et l’herbe fraîche.
Mais je sens aussi le sucre et le plaisir. Ainsi, je vous transporte dans un monde de saveurs et de jouissances.
Un matin cependant, j’ai réalisé ce que signifiait l’expression « avoir la cerise ».
Ma vie sur le merisier, à surplomber le jardin fleuri et à me laisser paresser au soleil était terminée.
Vous êtes venu me cueillir, les yeux plein d’envie. Vous m’avez posée sur vos oreilles et m’avez portée jusque dans votre logis.
Vous m’avez déposée dans un saladier. Je me retrouvais entassée sur mes amies. Paniquées, nous ne comprenions pas la raison de ces mauvais traitements…
Ensuite, vous nous avez équeutées (Aïe !) et disposées au fond d’un plat dans une matière pâle et visqueuse…
Ma cousine me dit qu’il s’agit de pâte et que vous préparez un clafoutis.
Je commence à comprendre quelle sera notre issue et ne peux m’empêcher de m’exclamer : « Pourquoi moi ? Quelle guigne !!… ».
2 commentaires:
Ça me donne envie, Julie, de te demander de faire une petite recherche pour nous trouver le plus de manières différentes de traduire "la poisse" en espagnol.
J'aime beaucoup la mise en scène… avec cette chute, indispensable. Bravo !
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