Bien le bonjour de Lacanau ! Cela faisait fort longtemps que je n’avais point donné de nouvelles ! En effet, pas d’internet au milieu des pins ou alors avec une connexion très mauvaise, très limitée et totalement instable.
Voici donc quelques nouvelles du front.
Mon stage s’est terminé début juin. Il fut fort instructif : j’ai appris à faire un site web, lu plusieurs manuscrits, participé à la tenue de la comptabilité de la maison d’édition et fait nombre de recherches d’articles sur internet afin de mettre en place le site. Malheureusement pour moi, et donc pour la maison d’édition, aucun hébergeur ne m’a encore répondu ou autorisé la publication malgré plusieurs relances. Mon accès à internet étant limité je ne peux malheureusement pas régler le problème rapidement. Ce problème d’accès au web m’empêche aussi de peaufiner les quelques détails restant à résoudre dans ma traduction longue.
Celle-ci est terminée, relue, il ne reste plus qu’à la mettre en forme convenablement. Je me sens déjà nostalgique de devoir abandonner mon bébé le 15 août… Je me raccroche à cette traduction depuis que j’ai commencé à travailler, ce sont des moments en or que je ne partage qu’avec moi-même, mon ordinateur, mon livre et mes dictionnaires. Je pense que personne ne peut comprendre la relation fusionnelle entre le traducteur et le livre qu’il traduit. Ce livre, si hermétique au départ et qui finit par ne presque plus avoir de secrets, duquel on finit par connaître presque toutes les phrases par cœur et que l’on mettrait presque sous son coussin le soir avant de s’endormir par peur qu’il ne disparaisse et qu’on ne puisse pas résoudre les derniers casse-tête qui tourbillonnent dans nôtre cerveau à longueur de journée. Malgré tout, une insatisfaction permanente nous hante, comme si on ne pouvait accepter que la déesse perfection reste inaccessible, qu’il faut se contenter des moments de « chispa » qui nous emplissent le cœur d’une joie fulgurante, on a trouvé l’idée du siècle !!
Je pense aux nouvelles recrues qui connaitront ces joies un jour. D’ailleurs, j’ai parcouru le blog tout à l’heure et je suis ravie de voir tout le potentiel qui va se développer au cours de ces intenses mois de traduction et écriture. Des visites régulières vont s’imposer, ne serait-ce que pour retrouver le bonheur de traduire en groupe, d’échanger des idées, de justifier et défendre âprement ses choix, sous l’œil bienveillant de Caroline qui adore voir ses ouailles presser leur cerveau à la recherche de la solution magique, en donnant parfois quelques indices ou en attendant parfois une semaine que l’on se démène. Ces ateliers me manquent et me manqueront, mais en attendant il faut que je retourne m’occuper de mon bébé, que je vais bientôt lâcher entre les mains de jurés impitoyables qui nous ont suivies toute l’année, grondées, bien savonnées parfois, mais qui nous ont toujours soutenues, et encouragées.
Voici donc quelques nouvelles du front.
Mon stage s’est terminé début juin. Il fut fort instructif : j’ai appris à faire un site web, lu plusieurs manuscrits, participé à la tenue de la comptabilité de la maison d’édition et fait nombre de recherches d’articles sur internet afin de mettre en place le site. Malheureusement pour moi, et donc pour la maison d’édition, aucun hébergeur ne m’a encore répondu ou autorisé la publication malgré plusieurs relances. Mon accès à internet étant limité je ne peux malheureusement pas régler le problème rapidement. Ce problème d’accès au web m’empêche aussi de peaufiner les quelques détails restant à résoudre dans ma traduction longue.
Celle-ci est terminée, relue, il ne reste plus qu’à la mettre en forme convenablement. Je me sens déjà nostalgique de devoir abandonner mon bébé le 15 août… Je me raccroche à cette traduction depuis que j’ai commencé à travailler, ce sont des moments en or que je ne partage qu’avec moi-même, mon ordinateur, mon livre et mes dictionnaires. Je pense que personne ne peut comprendre la relation fusionnelle entre le traducteur et le livre qu’il traduit. Ce livre, si hermétique au départ et qui finit par ne presque plus avoir de secrets, duquel on finit par connaître presque toutes les phrases par cœur et que l’on mettrait presque sous son coussin le soir avant de s’endormir par peur qu’il ne disparaisse et qu’on ne puisse pas résoudre les derniers casse-tête qui tourbillonnent dans nôtre cerveau à longueur de journée. Malgré tout, une insatisfaction permanente nous hante, comme si on ne pouvait accepter que la déesse perfection reste inaccessible, qu’il faut se contenter des moments de « chispa » qui nous emplissent le cœur d’une joie fulgurante, on a trouvé l’idée du siècle !!
Je pense aux nouvelles recrues qui connaitront ces joies un jour. D’ailleurs, j’ai parcouru le blog tout à l’heure et je suis ravie de voir tout le potentiel qui va se développer au cours de ces intenses mois de traduction et écriture. Des visites régulières vont s’imposer, ne serait-ce que pour retrouver le bonheur de traduire en groupe, d’échanger des idées, de justifier et défendre âprement ses choix, sous l’œil bienveillant de Caroline qui adore voir ses ouailles presser leur cerveau à la recherche de la solution magique, en donnant parfois quelques indices ou en attendant parfois une semaine que l’on se démène. Ces ateliers me manquent et me manqueront, mais en attendant il faut que je retourne m’occuper de mon bébé, que je vais bientôt lâcher entre les mains de jurés impitoyables qui nous ont suivies toute l’année, grondées, bien savonnées parfois, mais qui nous ont toujours soutenues, et encouragées.
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