Antonia Sierra, la femme de Vargas, était vingt six ans plus jeune que lui. En arrivant à la quarantaine, elle était déjà très usée, il ne lui restait plus de dents saines dans la bouche et son corps aguerri de mulâtre qui était déformé par le travail, les accouchements et avortements ; mais qui conservait cependant la trace d’une arrogance passée, sa démarche avec la tête haute et le dos cambré, un arrière-goût de sa beauté d’autrefois, son terrible orgueil qui arrêtait net un quelconque essai d’avoir pitié d’elle. Les heures de la journée lui suffisaient à peine pour achever sa journée, parce qu’en plus de veiller sur ses enfants et s’occuper du potager et des poules, elle gagnait quelques pesos en préparant le déjeuner des policiers, lavant les vêtements d’autrui et faisant le ménage à l’école. Parfois elle avait le corps couvert de meurtrissures bleues et bien que personne ne lui demandait, tout Agua Santa était au courant pour les raclées que son mari lui donnait. Seulement Riad Halabi et la Maestra Inés osaient lui faire des cadeaux discrets, cherchant des excuses pour ne pas l’offenser, quelques vêtements, de la nourriture, des cahiers et des vitamines pour ses enfants.
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Une traduction proposée par un étudiant du groupe :
Antonia Sierra, la femme de Vargas, avait vingt-six ans de moins que lui. Arrivée à la quarantaine, elle était déjà très gâté, il ne lui restait presque plus de dents saines dans la bouche et son corps de mulâtresse aguerri s’était déformé par le travail, les accouchements et les avortements; néanmoins elle conservait encore la trace de son arrogance passée, une manière de marcher avec la tête correctement dressée et la taille brisée, un arrière-goût d’une beauté perdu, un terrible orgueil qui arrêtait net quelconque intention de la plaindre. Les heures lui suffisaient à peine pour accomplir sa journée, car en plus de s’occuper de ses enfants et de se consacrer au potager et aux poules, elle gagnait quelques sous en cuisinant le déjeuner pour les policiers, en lavant des vêtements d’autres personnes et en nettoyant l’école. Quelques fois, elle allait avec le corps couverts de meurtrissures bleues et bien que personne ne posait de question, tout Agua Santa savait la totalité des raclées données par son mari. Seulement Riad Halabí y la Maestra Inés se risquaient à lui offrir des cadeaux discrets, cherchant des excuses pour ne pas l’offenser, un peu de vêtements, de nourritures, de cahiers et de vitamines pour ses enfants.
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Joachim nous propose sa traduction :
Antonia Sierra, la femme de Vargas, avait 26 ans de moins que lui. Arrivée à la quarantaine, elle était déjà très usée, il ne lui restait presque aucune dents saines dans la bouche et son corps mulâtre aguerri était déformé par le travail, les accouchements et les avortements, cependant elle conservait toujours la trace de son arrogance passée, la manière de marcher avec la tête haute et la ceinture cambrée ; un arrière-goût d’une beauté ancienne, une terrible fierté qui stoppait net n’importe quel essai d’avoir pitié d’elle., Elle avait à peine le temps de tout faire dans la journée, parce qu’en plus de prendre soin de ses enfants et de s’occuper du jardin et des poules, elle gagnait quelques pesos en préparant le déjeuner aux policiers, en lavant les affaires d’autrui et faisant le ménage à l’école. Des fois, son corps était semé d’hématomes et même si personne ne demandait, tout Agua Santa était au courant des raclées qu’elle recevait de son mari. Seulement Kiad Halabi et la Maestra Ines osaient lui faire passer des cadeaux discrètement, en cherchant des excuses pour ne pas l’offenser, quelques vêtements, des aliments, des cahiers et des vitamines pour ses enfants.
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Eloïse nous propose sa traduction :
Antonia Serra, la femme de Vargas, était de vingt ans plus jeunes que lui. Arrivée à la quarantaine elle était déjà très usée, il ne lui restait presque plus une seul dent saine dans la bouche et son corps bronzé de femme expérimenté c’était vue déformé par le travail, les accouchements et les fausses couches. Cependant, elle conservait encore la trace de son arrogance passée, une manière de marcher la tête haute et le dos vouté, un vice d’une ancienne beauté, un terrible orgueil qui arrête net n’importe quel épreuve de compassion. A peine y avait-il assez d’heure dans une journée, car en plus de surveillé ses enfants, de s’occuper du verger et des poules, elle gagnait quelque pesos de plus en préparent le déjeuner pour les policiers, lavant les vêtements des autres et nettoyant l’école. Parfois elle marchait avec le corps recouvert de marque bleu et bien que personne ne demandait, tout Agua Santa savait que son mari la battait. Seul Riad Hababi et la maîtresse Ines osaient, avec discrétion, lui faire des cadeaux, cherchant des prétextes pour ne pas l’offenser, quelques robes, de la nourriture, cahier et vitamine pour ses enfants.
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Elsa nous propose sa traduction :
Antonia Sierra, la femme de Vargas, était plus jeune que lui de vingt-six ans. En atteignant la quarantaine, elle était déjà très abîmée par la vie, il ne lui restait pratiquement plus aucune dent saine dans la bouche et son corps aguerri de mulâtre avait été déformé par le travail, les accouchements et les avortements ; cependant elle conservait encore l’empreinte de sa fierté passée, sa manière de marcher avec la tête bien relevée et la taille cambrée, la réminiscence d’une ancestrale beauté, un considérable orgueil qui s’arrêtait brusquement en une indifférente intention de la prendre en pitié. Elle avait à peine assez d’heures pour terminer les tâches de sa journée, parce qu’en plus de prendre soin de ses enfants et de s’occuper du jardin et des poules, elle gagnait quelques pesos en cuisinant le déjeuner des policiers, en lavant les vêtements d’autrui et en nettoyant l’école. Parfois elle marchait, le corps semé de contusions bleues et même si personne ne lui demandait, toute l’Agua Santa était au courant des raclées que lui administrait son mari. Riad Halabi et l’institutrice Inès étaient les seuls qui osaient lui faire des cadeaux en douce, en cherchant des excuses pour ne pas l’offenser, quelques affaires comme des vêtements, des aliments, des cahiers et des vitamines pour ses enfants.
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Justine nous propose sa traduction :
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