« Les traducteurs sont des corsaires. [...] Quel est le travail du corsaire ? Quand un bateau étranger lui plaît, il l'arraisonne. Jette l'équipage à la mer et le remplace par des amis. Puis hisse les couleurs nationales au sommet du plus haut mât. Ainsi fait le traducteur. Il capture un livre, en change tout le langage et le baptise français. Vous n'avez jamais pensé que les livres étaient des bateaux et les mots leur équipage ? », Eric Orsenna, Deux étés (1997)
3 commentaires:
Si, si, parce que "la grammaire est une chanson douce", une chanson qui berce comme la mer...
autrefois, il y avait bien l'image d'un bateau sur le blog....
Anonyme : pensez à signer vos commentaires… a fortiori pour nous rappeler de bons souvenirs.
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