Plateforme communautaire et participative de traduction espagnol / français ; français / espagnol – Université Paris Nanterre
vendredi 10 février 2012
Les Croix du Sud – phrase 15
Tienes razón, puede que me sienta solo; aunque, será sólo al principio.
Traduction temporaire : Tu as raison, je risque de me sentir seul ; mais ce ne sera qu'au début.
7 commentaires:
Laetitia Sw.
a dit…
Tu as raison, je risque de me sentir seul ; même si ce ne sera le cas qu'au début.
1) J'ai préféré "je risque de me sentir seul" à "il se peut que je me sente seul" pour deux raisons : - parce que nous avons déjà utilisé le verbe "pouvoir" cinq fois depuis le début. - pour éviter une tournure impersonnelle, toujours plus lourde (sans compter que, bien souvent quand on les trouve, on ne peut pas les supprimer : nous en aurons sûrement d'autres à venir à garder en l'état).
2) J'ai choisi "même si" et non "bien que" pour maintenir le futur en français. L'autre avantage de "même si", c'est que nous évitons d'avoir deux fois "que" : bien que + la restriction "ne... que".
3) J'ai privilégié la restriction "ne... que" pour éviter les adverbes en -ment "seulement" et "uniquement" : "ultérieurement" est tout proche.
4) J'ai opté pour l'expression "ne pas être le cas" au lieu de "même si je ne le serai qu'au début" à cause du pronom complément "le" que l'on va retrouver tout de suite dans la phrase suivante : "comme tu as dû le supposer".
Je suis tout à fait d'accord avec les choix de Laetitia. Juste une petite interrogation concernant le 2) : J'ai vu que la RAE définissait aussi "aunque" par "pero", et que parmi les synonymes espagnols de "aunque", l'on trouvait également "sin embargo". Du coup, comme le terme précède une virgule, je me suis demandée si "cependant" ou "mais" ne seraient pas plus clairs dans ce contexte?
J'essaye, au cas où :
Tu as raison, je risque de me sentir seul ; cependant, ce ne sera le cas qu'au début.
Tu as raison, je risque de me sentir seul ; mais ce ne sera le cas qu'au début.
Tienes razón, puede que me sienta solo; aunque, será sólo al principio.
OK pour le début de Laëtitia et la fin, c'est-à-dire avec le « mais » de Florence… – avec cette précision qu'il conviendrait d'enlever « le cas », qui alourdit inutilement.
Ça donnerait = Tu as raison, je risque de me sentir seul ; mais ce ne sera u'au début.
Tu as raison, je risque de me sentir seul ; mais ce ne sera qu'au début.
Quelque chose me chiffonne dans cette fin de phrase. J'ai l'impression qu'elle est incorrecte en l'état. On attend une précision après "ce ne sera..." Voilà pourquoi j'avais pensé à : "ce ne sera le cas". Si la tournure est trop lourde, on peut toujours revenir au pronom "je" (la répétition du "le" dans la phrase suivante ne sera peut-être pas si choquante).
Tu as raison, je risque de me sentir seul ; mais je ne le serai qu'au début.
D'accord pour le contresens : c'est effectivement son sentiment de solitude (et non sa solitude) qui risque de le tarauder au début.
Quant au "seulement", désolée, mais il ne change pas mon effet de "bizarrerie"... En fait, je vois dans cette phrase comme un solécisme : "ce sera seulement au début", oui, mais que quoi, ai-je envie de dire ! Bon, pour ne pas immobiliser sans fin notre traduction, je garde mon "problème" dans un coin de ma tête et si au moment des relectures, j'arrive à mieux formuler ma réticence, on se reposera la question ! En revanche, vu que l'on a déjà pas mal d'adverbes en -ment, je crois qu'il est plus prudent de revenir à notre "ne...que" initial.
Tu as raison, je risque de me sentir seul ; mais ce ne sera qu'au début.
7 commentaires:
Tu as raison, je risque de me sentir seul ; même si ce ne sera le cas qu'au début.
1) J'ai préféré "je risque de me sentir seul" à "il se peut que je me sente seul" pour deux raisons :
- parce que nous avons déjà utilisé le verbe "pouvoir" cinq fois depuis le début.
- pour éviter une tournure impersonnelle, toujours plus lourde (sans compter que, bien souvent quand on les trouve, on ne peut pas les supprimer : nous en aurons sûrement d'autres à venir à garder en l'état).
2) J'ai choisi "même si" et non "bien que" pour maintenir le futur en français.
L'autre avantage de "même si", c'est que nous évitons d'avoir deux fois "que" : bien que + la restriction "ne... que".
3) J'ai privilégié la restriction "ne... que" pour éviter les adverbes en -ment "seulement" et "uniquement" : "ultérieurement" est tout proche.
4) J'ai opté pour l'expression "ne pas être le cas" au lieu de "même si je ne le serai qu'au début" à cause du pronom complément "le" que l'on va retrouver tout de suite dans la phrase suivante : "comme tu as dû le supposer".
Je suis tout à fait d'accord avec les choix de Laetitia.
Juste une petite interrogation concernant le 2) :
J'ai vu que la RAE définissait aussi "aunque" par "pero", et que parmi les synonymes espagnols de "aunque", l'on trouvait également "sin embargo". Du coup, comme le terme précède une virgule, je me suis demandée si "cependant" ou "mais" ne seraient pas plus clairs dans ce contexte?
J'essaye, au cas où :
Tu as raison, je risque de me sentir seul ; cependant, ce ne sera le cas qu'au début.
Tu as raison, je risque de me sentir seul ; mais ce ne sera le cas qu'au début.
Tienes razón, puede que me sienta solo; aunque, será sólo al principio.
OK pour le début de Laëtitia et la fin, c'est-à-dire avec le « mais » de Florence… – avec cette précision qu'il conviendrait d'enlever « le cas », qui alourdit inutilement.
Ça donnerait =
Tu as raison, je risque de me sentir seul ; mais ce ne sera u'au début.
OK ?
Tu as raison, je risque de me sentir seul ; mais ce ne sera qu'au début.
Quelque chose me chiffonne dans cette fin de phrase. J'ai l'impression qu'elle est incorrecte en l'état. On attend une précision après "ce ne sera..." Voilà pourquoi j'avais pensé à : "ce ne sera le cas". Si la tournure est trop lourde, on peut toujours revenir au pronom "je" (la répétition du "le" dans la phrase suivante ne sera peut-être pas si choquante).
Tu as raison, je risque de me sentir seul ; mais je ne le serai qu'au début.
Laëtitia :
Tu as raison, je risque de me sentir seul ; mais je ne le serai qu'au début.
Ah non… là, c'est carrément un CS. Tu laisses entendre qu'il sera et non qu'il se sentira seul seulement au début.
Est-ce qu'en ajoutant l'adverbe « seulement » la phrase te semble moins « bizarre » (même si, personnellement, je ne vois pas pourquoi, mais bon…) ?
Tu as raison, je risque de me sentir seul ; mais ce sera seulement au début.
D'accord pour le contresens : c'est effectivement son sentiment de solitude (et non sa solitude) qui risque de le tarauder au début.
Quant au "seulement", désolée, mais il ne change pas mon effet de "bizarrerie"... En fait, je vois dans cette phrase comme un solécisme : "ce sera seulement au début", oui, mais que quoi, ai-je envie de dire ! Bon, pour ne pas immobiliser sans fin notre traduction, je garde mon "problème" dans un coin de ma tête et si au moment des relectures, j'arrive à mieux formuler ma réticence, on se reposera la question ! En revanche, vu que l'on a déjà pas mal d'adverbes en -ment, je crois qu'il est plus prudent de revenir à notre "ne...que" initial.
Tu as raison, je risque de me sentir seul ; mais ce ne sera qu'au début.
(Tout ça pour ça, allez-vous me dire... !)
Franchement, la phrase est tout à fait bien comme ça… ;-)
Je mets la suite.
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