A pesar de los pesares, y por haber sido más valiente que tú, existo, y qué crees, ¡con un nuevo cuerpo!
Traduction temporaire :
En dépit des états d'âme que j'ai pu avoir et parce que j'ai été plus courageux que toi, j'existe et, vois-tu, avec un nouveau corps de surcroît !
En dépit des états d'âme que j'ai pu avoir et parce que j'ai été plus courageux que toi, j'existe et, vois-tu, avec un nouveau corps de surcroît !
6 commentaires:
Comme la traduction littérale me paraît révéler en français un problème de syntaxe ("j'existe et — tu me croiras ou non — avec un nouveau corps"), je tente deux propositions plus explicites :
1) En dépit de tout, pour avoir été plus courageux que toi, j’existe et — tu me croiras ou non — je suis maintenant doté d'un nouveau corps !
2) En dépit de tout, pour avoir été plus courageux que toi, j’existe tout en étant maintenant — tu me croiras ou non — doté d'un nouveau corps !
(J'ai une petite préférence pour la deuxième...)
1) Je ne pense pas que tu puisses éluder « los pesares » ; ce serait dommage… La question est de trancher entre « regrets » et « états d'âme ».
2) Du coup, on ne peut pas faire sans le « y » qui suit.
3) Il faut être clair… car là, le personnage se donne raison ; « parce que » !
4) C'est une surenchère : non seulement… mais en plus.
Avec toutes ces indications, je me lance donc à nouveau :
(Un dernier doute : il s'agit des états d'âme de quel personnage ? Les siens ou ceux de sa femme qui, à cause de ses états d'âme justement, n'existe plus aujourd'hui.)
En dépit de mes états d'âme, et parce que j'ai été plus courageux que toi, non seulement j'existe mais en plus — tu me croiras ou non — je suis doté d'un nouveau corps !
En dépit de mes états d'âme, et parce que j'ai été plus courageux que toi, non seulement j'existe mais en plus — tu me croiras ou non — je suis doté d'un nouveau corps !
Ce sont les siens… – car il peut malgré tout en avoir.
Par ailleurs, je crois que c'est mieux sans « en plus ».
+ quelques modifs à la fin… Tu me diras. C'est difficile à expliquer.
Ça donnerait =
En dépit des états d'âme que j'ai pu avoir et parce que j'ai été plus courageux que toi, j'existe et, vois-tu, avec un nouveau corps de surcroît !
J'attends ton avis…
Quelques remarques :
- "de surcroît" placé en fin de phrase remplace avantageusement "en plus"
- pas de problème pour la suppression de l'adjectif "doté" qui était (je l'avoue) un peu bancal
- pourquoi pas, en effet, expliciter le possessif par la tournure "que j'ai pu avoir"
- il est plus naturel en français de faire d'une incise entre tirets une incise entre virgules
- un incise plus courte ("vois-tu" au lieu de "tu me croiras ou non"), en allégeant le rythme de la phrase, permet de garder le "avec" sans rupture de sens
Verdict : ça fonctionne !
J'arrive apparemment un peu tard pour cette phrase, et ne vois rien que je puisse y ajouter ! ^_^
Donc en attendant l'avis de Lætitia, je m'en remets à la judicieuse proposition de Caroline :
En dépit des états d'âme que j'ai pu avoir et parce que j'ai été plus courageux que toi, j'existe et, vois-tu, avec un nouveau corps de surcroît !
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