vendredi 10 janvier 2014

Projet Hélène / Audrey 2 – phrase 44

Estaban furiosas, la Ester, la María y ellas no tenían derecho a hacerlo, no eran su madre, ni siquiera su tía, el papá no contaba, el papá andaba lejos riéndose a carcajadas, el mundo podía sentirlo lo alegre que estaba en esas noches de luna, una luna enorme, como limón o quizás como durazno,

Traduction temporaire :
Elles étaient furieuses, Ester et María, mais elles n’avaient pas le droit de faire ça, elles n’étaient pas sa mère, ni même sa tante ; le papa, lui, ne comptait pas, le papa riait aux éclats loin d’eux, le monde pouvait la sentir, sa joie lors de ces nuits de lune, une lune énorme, comme un citron ou une pêche peut-être,

14 commentaires:

Hélène a dit…

La Ester et la María étaient furieuses, mais elles n’avaient pas le droit de faire ça, elles n’étaient pas sa mère, pas même sa tante ; le papa ne comptait pas, le papa riait aux éclats loin d’eux, le monde pouvait la sentir sa joie lors de ces nuits de lune, une lune énorme tel un citron ou un abricot peut-être,

En traduisant, je me suis rendu compte qu'il y avait peut-être une coquille dans le texte VO "sentirlo lo alegre". Cette répétition du pronom est un peu curieuse en espagnol, quoique pas impossible. Qu'en pensez-vous ? J'ai traduit en gardant la répétition et l'effet d'insistance.

Unknown a dit…

Elles étaient furieuses, la Ester et la María, mais elles n’ en avaient pas le droit, elles n’étaient pas sa mère, ni même sa tante ; le papa ne comptait pas, le papa riait aux éclats loin d’eux, le monde pouvait la sentir sa joie lors de ces nuits de lune, une lune énorme, comme un citron ou un abricot peut-être,

je pense effectivement que c'est une coquille... ?

Tradabordo a dit…

J'attends l'avis d'Audrey sur le point litigieux avant de commenter.

Unknown a dit…

Sur la VO ? Je suis d'accord avec Hélène, ça doit être une coquille.

Tradabordo a dit…

Je prends la version qui est plus près de la V.O.

Elles étaient furieuses, la [en général on supprime… à moins qu'il y ait une nuance très populaire] Ester et la María, mais elles n’en avaient pas le droit [CS ainsi formulé… c'est plus dans le sens proposé par Hélène],


elles n’étaient pas sa mère, ni même sa tante ; le papa ne comptait pas, le papa riait aux éclats loin d’eux, le monde pouvait la sentir sa joie lors de ces nuits de lune, une lune énorme, comme un citron ou un abricot peut-être,

Hélène a dit…

Elles étaient furieuses, Ester et María, mais elles n’avaient pas le droit de faire ça,

1) Je ne crois pas qu'il y ait de nuance populaire. L'article défini apparaît presque pour tous les noms de femmes, indistinctement, je propose donc de le supprimer.
2) Pour la suite, ce n'est pas qu'Esther et Maria n'ont pas le droit d'être furieuses, mais plutôt qu'elles n'ont pas le droit de mêler la tortue à leur fureur. Je pense donc que la traduction d'Audrey est erronée. Je maintiens la mienne, mais peut-être qu'on peut l'améliorer... Audrey ?

Tradabordo a dit…

Elles étaient furieuses, Ester et María, mais elles n’avaient pas le droit de faire ça,

OK… tu peux coller la suite.

Hélène a dit…

Elles étaient furieuses, Ester et María, mais elles n’avaient pas le droit de faire ça, elles n’étaient pas sa mère, ni même sa tante ; le papa ne comptait pas, le papa riait aux éclats loin d’eux, le monde pouvait la sentir sa joie lors de ces nuits de lune, une lune énorme, comme un citron ou un abricot peut-être,

Je crois qu'on est d'accord avec Audrey sur le reste...

Tradabordo a dit…

Elles étaient furieuses, Ester et María, mais elles n’avaient pas le droit de faire ça, elles n’étaient pas [ou « ni » ? Ça ne change pas grand-chose, mais bon…] sa mère, ni même sa tante ; le papa [cheville : « , lui, » ? Comme vous voulez…] ne comptait pas, le papa riait aux éclats loin d’eux, le monde pouvait la sentir [virgule] sa joie lors de ces nuits de lune, une lune énorme, comme un citron ou un abricot peut-être,

Unknown a dit…

Elles étaient furieuses, Ester et María, mais elles n’avaient pas le droit de faire ça, elles n’étaient pas sa mère, ni même sa tante ; le papa, lui, ne comptait pas, le papa riait aux éclats loin d’eux, le monde pouvait la sentir, sa joie lors de ces nuits de lune, une lune énorme, comme un citron ou un abricot peut-être,

oui pour tout :-)

Tradabordo a dit…

Elles étaient furieuses, Ester et María, mais elles n’avaient pas le droit de faire ça, elles n’étaient pas sa mère, ni même sa tante ; le papa, lui, ne comptait pas, le papa riait aux éclats loin d’eux, le monde pouvait la sentir, sa joie lors de ces nuits de lune, une lune énorme, comme un citron ou un abricot peut-être,

OK.

Hélène ?

Hélène a dit…

Je viens de soumettre cette phrase à une collègue latino car j'avais des doutes.

1) "sentitlo lo alegre" n'est pas une coquille. Ce n'est certes pas très orthodoxe du point de vue académique mais du point de vue de l'usage, rien de choquant et même plutôt courant. L'effet créé est bien l'emphase. Notre traduction va dans le bon sens.
2) faire attention au possessif "su" : possesseur singulier ou pluriel ? Dans notre cas, le point de vue est celui de l'enfant à la tortue (focalisation interne). C'est à lui seul que se rapporte le possessif : on peut donc confirmer notre trad. "sa mère" / "sa tante"
3) Attention "durazno" est le synonyme latino de "melocotón", la pêche donc. Pour info, c'est "damasco" l'équivalent de "albaricoque".

Elles étaient furieuses, Ester et María, mais elles n’avaient pas le droit de faire ça, elles n’étaient pas sa mère, ni même sa tante ; le papa, lui, ne comptait pas, le papa riait aux éclats loin d’eux, le monde pouvait la sentir, sa joie lors de ces nuits de lune, une lune énorme, comme un citron ou une pêche peut-être,

Unknown a dit…

Elles étaient furieuses, Ester et María, mais elles n’avaient pas le droit de faire ça, elles n’étaient pas sa mère, ni même sa tante ; le papa, lui, ne comptait pas, le papa riait aux éclats loin d’eux, le monde pouvait la sentir, sa joie lors de ces nuits de lune, une lune énorme, comme un citron ou une pêche peut-être,

Ok. Et oui, pour la pêche, c'est plus logique !

Tradabordo a dit…

Elles étaient furieuses, Ester et María, mais elles n’avaient pas le droit de faire ça, elles n’étaient pas sa mère, ni même sa tante ; le papa, lui, ne comptait pas, le papa riait aux éclats loin d’eux, le monde pouvait la sentir, sa joie lors de ces nuits de lune, une lune énorme, comme un citron ou une pêche peut-être,

OK.