La mirada vidriosa y lejana estaba clavada en los restos de barro que se asomaban por la punta de sus botas, mientras el sudor le resbalaba por el rostro y descendía por el cuello, hasta perderse en alguna parte del interior del traje de combate.
Traduction temporaire :
Son regard vitreux et lointain était fixé sur les traces de boue qui souillaient l'extrémité de ses bottes, tandis que la sueur coulait sur son visage et dans son cou avant d'aller se perdre quelque part dans sa tenue de combat.
39 commentaires:
Les phrases étant longues, il faut faire preuve d'ordre et de méthode pour s'y retrouver dans nos traductions, remarques, propositions, corrections, etc.
J'attends vos deux traductions avant d'intervenir…
Il fixait d'un regard vitreux et d'un air distrait les restes de boue
qui dépassaient la pointe de ses bottes, pendant que la sueur glissait de son visage et descendait à travers son cou,jusqu'à se perdre quelque part à l'intérieur de son habit de combat.
Ok, Elena… J'attends la proposition d'Irène ; ce sera plus simple et plus « riche » si vous démarrez en même temps.
Désolée mais je suis comme Reservind: multitâches!!
Son regard vitreux et lointain était fixé sur les traces de boue qui recouvraient le bout de ses bottes, tandis que la sueur dégoulinait sur son visage puis sur son cou et finissait par se perdre quelque part à l’intérieur de sa tenue de combat.
La mirada vidriosa y lejana estaba clavada en los restos de barro que se asomaban por la punta de sus botas, mientras el sudor le resbalaba por el rostro y descendía por el cuello, hasta perderse en alguna parte del interior del traje de combate.
- Elena : c'est bien que tu aies retenu l'option de la décomposition (« regard vitreux » et « air distrait »), mais en l'occurrence, ça n'est pas nécessaire… puisqu'on peut tout à fait parler d'un « regard vitreux ET lointain ».
- Elena : « restes » n'est pas très bien choisi… Pour le coup, « traces », proposé par Irène, n'est pas mal.
- Elena : « dépasser » est un FS (un bout de chemise peut dépasser sous le pull, etc.)
- Irène : « recouvraient ». Une question : est-ce que là, on n'a pas l'impression que ses bottes sont maculées… (alors que tu viens toi-même de nous parler de « traces ») ?
-Elena / Irène : ce point est donc à creuser davantage.
Et je vous propose qu'on travaille déjà cette première partie de la phrase avant d'attaquer la suite. Je préfère vraiment qu'on ne mélange pas tout.
Je suis d'accord, Caroline, il vaut mieux ne pas tout mélanger... C'est différent du texte antérieur, les phrases sont beaucoup plus élaborées et longues...
Oui, Elena, c'est exactement ce dont je me suis immédiatement rendu compte – il faut donc que nous fassions attention et je vais essayer de rester concentrée pour ne pas oublier de coller des morceaux dans le récapitulatif, etc. Comme je vous l'ai dit, la qualité du premier jet est très importante. Sans compter que nous avons le temps de prendre notre temps ;-) L'essentiel, en fait, n'est pas d'avancer vite, mais régulièrement… pour que le texte ne nous quitte jamais plus de quelques jours d'affilée. Quand je vous disais que la traduction est une sorte de sacerdoce !
On deviendra les bonnes sœurs de la trad ;-)))
Les bonnes sœurs, je n'en sais rien… mais les dévotes, à n'en pas douter. Songe à tous ces gens qui ouvrent une traduction sans même avoir jeté un vague coup d'œil au nom de ce pauvre traducteur qui a passé des mois à suer sang et eau sur SON texte.
Et dire qu'en Argentine ils ne mettent même pas le nom du traducteur (on ne risque pas de le lire !)...
Pour plus d'information, aller lire un post de Jorge Fondebriden du blog Club de Traductores literarios de Buenos Aires.
Passe-moi le lien par mail, que je le mette dans un post.
Lo que me faltaba! meterme a monja !
Est-ce que souiller irait ?
Tout plaisanterie mise à part, j'avoue que le rapport au texte est prégnant. J'ai l'impression que certains mécanismes se sont mis en place...
Au fait, Elena, il n'y a pas moyen de l'interviewer ce Jorge Fondebriden ?
Irène : oui, « souiller » est une bonne idée.
Si Elena valide, je pense pouvoir récapituler un petit bout…
Regalo del dia por lo de meterse a monja : une autre ringardise de mon enfance :
http://youtu.be/aikLV4_GaFM
Je valide à condition que tu changes le titre des posts : il y a une coquille... C'est "Réplica" et non "Réplicant".
A moins que tu aies décidé de traduire le titre... auquel cas...
Interviewer Jorge... je ne sais pas...
Elena : non, ça n'est pas une coquille et effectivement, j'ai traduit le titre – provisoirement du moins (Cf référence à Blade Runner).
Je récapitule 1 :
Son regard vitreux et lointain était fixé sur les traces de boue qui souillaient le bout de ses bottes,
(juste un demi-problème : « boue » et « bout »… Je sais que j'abuse, mais vous, ça ne vous gêne pas ?)
Effectivement : mis bout à bout, c'est pas top!!
Son regard vitreux et lointain était fixé sur les éclaboussures qui souillaient le bout de ses bottes,
Coucou les filles, alors on travaille ou on dort ???
Irène :
Son regard vitreux et lointain était fixé sur les éclaboussures qui souillaient le bout de ses bottes,
Le problème avec « éclaboussures » tout court, c'est qu'on ne sait pas de quoi il s'agit : peinture, crème anglaise, dentifrice, etc. ?
« Souillées de terre » ? Évidemment « terre » et « boue » n'évoquent pas le même genre de traces… Sec / mouillé. Qu'en pensez-vous ? Ou alors c'est « bout » « de ses bottes » qu'il faut changer. « Extrémités » ?
Essayons de régler ça… et passons à la suite.
"Éclaboussure" concernant un liquide et séppliquant à des pieds... le dentifrice me semble exclu, mais je n'avais pas pensé à de la crème anlaise !! My God!!!
J'avais également trouvé : éclaboussure : boue qui a rejailli sur qqn ou sur qqch, mais j'avais fait des infidélités à mon vieux Bob, je l'avis touvé sur mon dico des synonymes Hachette, 1956!!!
D'autre part, remplacer bout par pointe pour des godillots ne me satisfait pas non plus : c'est dur de démarrer la journée avec ce genre de dilemme... J'attends que notre spécialiste des TICE se réveille !!! et m'éclaire, à moins qu'elle n'ait déjà filé...
"extrémités", c'est bien.
Ok… donc si je récapitule avec « extrémité », ça donne :
Son regard vitreux et lointain était fixé sur les traces de boue qui souillaient l'extrémité de ses bottes,
Moi, je trouve ça bien… Et vous ? On passe à la suite ?
Oui, Je trouve que c'est bien réussi. Passons à la suite !
OK
Donc, la suite :
mientras el sudor le resbalaba por el rostro y descendía por el cuello, hasta perderse en alguna parte del interior del traje de combate.
Elena :
pendant que la sueur glissait de son visage et descendait à travers son cou, jusqu'à se perdre quelque part à l'intérieur de son habit de combat.
- Il vaut mieux « tandis que »… car « pendant que » renvoie à deux actions simultanées.
- « glissait de son visage » ; deux pbs « glissait » et « de ». En l'occurrence, pour la sueur, généralement, c'est le verbe « couler » que l'on utilise… et avec « sur ». D'autant que là, ce serait suggérer que la sueur tombe par terre.
- « descendait à travers son cou » ; idem ; pbs grammaticaux.
- « Jusqu'à est trop littéral ».
- « Habit de combat » ?
Irène :
tandis que la sueur dégoulinait sur son visage puis sur son cou et finissait par se perdre quelque part à l’intérieur de sa tenue de combat.
- « dégouliner » n'est-il pas un peu fort ? Vraie question – j'hésite. Ne vaut-il pas mieux « couler » ou en passant par l'adjectif « couvert » ?
- est-on obligé d'établir cette sorte de chronologie avec « puis » ?
- « Finissait par » ; « avant de » ?
"Dégouliner" : Couler lentement, goutte à goutte ou en filet. "La sueur lui dégoulinait ds le cou.
Si j'ai mis "ensuite" c'était en pensant à la sueur qui, partant de la tête dégouline à travers les omoplates jusqu'aux fesses ou entre les seins jusqu'à la taille qd on fait du sport, donc pour moi il y a 1 notion de chronologie.
"Avant de" me semble mieux que "finissait par"..
Irène :
- "Dégouliner" : Couler lentement, goutte à goutte ou en filet. "La sueur lui dégoulinait ds le cou.
Oui, je n'en disconviens pas… mais n'oublie pas que par-delà la définition des mots, il y a aussi l'usage qu'on en fait tous, quotidiennement, et parfois à tort (cf manger comme un chancre / chantre). Avec « dégouliner », moi, je vois le personnage littéralement trempé (comme le gars dans Y a-t-il un pilote dans l'avion – je ne sais pas si tu te souviens) ; cela dit, là, je ne vais pas faire de la résistance sur ce point-là… car à l'arrivée, ça revient à peu près au même. J'aurais préféré «couler », mais faites votre choix, vous.
- Si j'ai mis "ensuite" c'était en pensant à la sueur qui, partant de la tête dégouline à travers les omoplates jusqu'aux fesses ou entre les seins jusqu'à la taille qd on fait du sport, donc pour moi il y a 1 notion de chronologie.
Oui, bien sûr ; c'est également ainsi que je l'avais compris et je suis d'accord avec toi… mais on se doute du parcours suivi par la sueur et n'est-ce pas un alourdissement de plus, inutile de surcroît ? Je ne sais pas…
- "Avant de" me semble mieux que "finissait par".
On verra ce qu'en pense Elena.
Encore un peu de chemin avant de récapituler ce fragment-là…
Merci pour tes éclairages Caroline. Je suis partie en effet de mon vécu de sportive : et comme "dégouliner", "dégoulinante de sueur" me parlaient bien, j'ai vérifié leur emploi qui a été confirmé par les dicos...
Du coup ta réponse me "destabilise" un peu, puisque j'ai mis dans la balance l'aspect intuitif et la vérification... Et au delà du choix final, c'est la démarche qui m'importe.
Mais alors quoi, « dégouliner » ou « couler » ?
D'abord, je dois avouer que je suis à la recherche d'un certain équilibre. La preuve : ce qui me semblait être un début de phrase convenable (limite, j'en étais contente), s'avéra un fiasco... Puis la suite, je le savais, ça n'allait pas...
Rebelote : quand rester près du texte, quand s'en éloigner...
Irène manifestait que certaines choses se mettaient en place, j'en conviens. Or en ce qui me concerne, le chemin est encore long. Qu'à cela ne tienne ! Il faut qu'on avance...
- tandis que : oui, je l'avais envisagé, mais il était resté dans la valise des "au-cas-où"...
- coulait, bien sûr
Par contre, pouvez-vous récapituler un peu que je puisse voir plus clair les "agencements" ?
Je récapitule 2 (j'essaie car nous n'avons pas terminé et que je ne suis pas certaine des décisions prises) :
Son regard vitreux et lointain était fixé sur les traces de boue qui souillaient l'extrémité de ses bottes, tandis que la sueur dégoulinait / coulait sur son visage et sur son cou avant d'aller se perdre quelque part dans sa tenue de combat.
À part le débat « dégouliner » / « couler », est-ce que le reste va ?
La mirada vidriosa y lejana estaba clavada en los restos de barro que se asomaban por la punta de sus botas, mientras el sudor le resbalaba por el rostro y descendía por el cuello, hasta perderse en alguna parte del interior del traje de combate.
Son regard vitreux et lointain était fixé sur les traces de boue qui souillaient l'extrémité de ses bottes, tandis que la sueur dégoulinait / coulait sur son visage et sur son cou avant d'aller se perdre quelque part dans sa tenue de combat.
- Le début, pour moi, ok (j'ai quelques doutes sur "souiller", mais bon...).
- pour la sueur qui "coulait" pour "resbalaba" : d'accord, mais on ne traduit pas l'autre verbe : "descendía" ?
Elena :
- Le début, pour moi, ok (j'ai quelques doutes sur "souiller", mais bon...).
Pourquoi des doutes sur « souiller » ? À cause de la dimension morale de ce verbe ?
- Pour les deux verbes « resbaldar » y « descender », à mon avis, c'est redondant… et il n'est pas plus mal de « fusionner » tout ça. Mais si vous voulez qu'on décompose = coulait sur son visage et glissait le long de son cou… Bof.
Oui, pour souiller.
J'admets que respecter la structure de la phrase en espagnol est finalement plus lourd en francais.
C'est bon. Passons a la suivante !
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