Podía escuchar la respiración intensa de sus compañeros de pelotón, el estrépito de las ametralladoras al chocar unas con otras y la voz estentórea del capitán Madubar mientras gruñía sus indicaciones pero, en lo profundo de su mente, era capaz de clasificar y atenuar todos esos ruidos con el fin de captar con mayor claridad aquellos provenientes del exterior del blindado.
Traduction temporaire :
Il entendait la lourde respiration des compagnons de son unité, le fracas des mitraillettes qui s'entrechoquaient et la voix tonitruante du capitaine Madubar lorsqu'il grognait ses consignes… Et cependant, au plus profond de son esprit, il était capable de classer et de mettre en sourdine tous ces bruits pour mieux capter ceux en provenance de l’extérieur du blindé.
40 commentaires:
Podía escuchar la respiración intensa de sus compañeros de pelotón, el estrépito de las ametralladoras al chocar unas con otras y la voz estentórea del capitán Madubar mientras gruñía sus indicaciones pero, en lo profundo de su mente, era capaz de clasificar y atenuar todos esos ruidos con el fin de captar con mayor claridad aquellos provenientes del exterior del blindado.
Encore plus long…
Je vous propose qu'on fasse un premier morceau seulement :
« Podía escuchar la respiración intensa de sus compañeros de pelotón, »
C'est du Proust en version vénézuélienne ;-))
Il n'entendait que la respiration haletante de ses camarades de peloton
Elena :
- pourquoi la restriction « ne » « que » ?
- « haletante » pour « intensa » ? N'est-ce pas dans le sens de « lourde » ? Je ne sais pas…
- « camarades de peloton » ; ça se dit ? À vérifier avec les recherches lexicales sur Google.
Ah oui, la restriction est un mirage ;-)
M.M. : Intenso = Aplicado a *sonidos, cualidad por la que impresionan más o menos el oído o se perciben a más o menos distancia; consiste en la mayor o menor amplitud de las vibraciones, que, por lo que se refiere a los sonidos vocales, depende de la fuerza espiratoria con que se pronuncian.
Il pouvait entendre la respiration profonde de ses compagnons de peloton
"compagnons de peloton": 2050
"camarades de peloton": 2690
No hay mucha diferencia...
La respiración peut-être en effet "lourde".
Il pouvait entendre la respiration lourde de ses camarades de peloton,
Elena :
- oui, « respiration lourde » me semble une bonne idée.
- En fait pour « compagnons » ou « camarades », c'est surtout « peloton » qui me gêne… – mais j'avoue que cela vient strictement de mon ignorance dans le domaine. « Peloton » correspond-il réellement à un découpage militaire comme on parle d'armée, d'unité, etc. ?
Selon mon ami Robert :
2 Anciennt. Groupe de soldats en armes, troupe en opérations. — Mod. | Pelotons d'agents (cit. 11), de sapeurs-pompiers (→ Hache, cit. 4). | Peloton de punition, de discipline : groupe de soldats punis auxquels on inflige des exercices supplémentaires. è 2. Pelote. | Peloton d'instruction : groupe de soldats recevant une instruction collective pour obtenir le grade de caporal, de brigadier.
¨ Ensemble de soldats qui tirent. | Tirailler individuellement (cit. 3) ou par pelotons. | Feu* de peloton : tir en groupe. — Peloton d'exécution : groupe chargé de fusiller (cit. 2) un condamné.
¨ Milit. Subdivision de la compagnie, dans la gendarmerie, dans le train des équipages. Subdivision de l'escadron*, dans la cavalerie, les blindés. | Pelotons de chars. | Lieutenant chef de peloton. | Les escouades* d'un peloton de cavalerie.
Je ne sais pas si on l'utilise encore...
Selon le Gd Larousse, ça se traduit pareil... Mon expérience dans le domaine est limitée...
Unité, Trésor :
5. [À propos de groupes de pers. ou de groupements soc.]
− DÉFENSE. Formation militaire autonome ayant une fonction spécifique. Unités actives; unités de réserve; chef d'unité. Le bataillon est l'unité tactique (Littré). Grande unité. Celle qui est supérieure à la division. Petite unité. Celle qui est inférieure à la division. Naturellement, nous sommes seuls juges de l'organisation à donner à nos unités grandes ou petites (De Gaulle, Mém. guerre, 1954, p. 627).
J'ai du mal à m'y retrouver dans toutes ces définitions, mais de ce que je crois pouvoir déduire, il est effectivement loisible d'utiliser « peloton »… Malgré tout, est-ce qu' « unité » n'est pas plus courant dans ce genre de litté et ne fait pas plus moderne (dernier argument peu convaincant, je l'admets) ?
"compagnons de l'unité" : 151 000
"camarades de l'unité" : 136 000
Oui, unité est plus usité.
Bon, il y a certainement une nuance – en général, c'est principalement une question de nombres d'hommes… – mais effectivement, prenons « unité ».
Ça donnerait =
Il pouvait entendre la respiration lourde de ses compagnons d'unité…
Maintenant que le gros du nettoyage a été fait, pourquoi « pouvait » ? En gros = il entendait…, non ? Je comprends, évidemment : c'est parce que les autres respirent fort, mais est-ce bien nécessaire pour autant ?
Effectivement, "pouvait" peut sembler de trop, mais je pense que il sous-entend : "dans ces conditions", car en espagnol, non plus, il ne serait pas nécessaire...
Oui, je suis d'accord… mais je crois vraiment que tout cela alourdit considérablement ; d'ailleurs je remarque que « pouvoir » était également omniprésent chez RPACOC. La question est toujours la même = modifions-nous le sens, enlevons-nous ne serait-ce qu'une nuance en supprimant ? Est-ce que le lecteur français ne fera pas de lui-même ce travail de déduction peut-être un peu trop appuyé en V.O. ? Je sais bien que nous ne sommes pas là pour corriger… mais nous savons bien aussi, nous tous, que le travail du traducteur est plus complet et complexe que celui d'un simple passeur de mots.
non, le sens n'est pas modifié... C'est plus direct, c'est tout, ou moins lourd, si on préfère.
Du coup, je trouve que tout ce travail métalinguistique, ce va et vient réfléchi d'un langue à l'autre, c'est aussi ce qui rend ce travail intéressant. Ça doit être très frustrant de passer des heures et des heures à réfléchir sur un sème, puis se rendre compte qu'on était dans un contresens monumentale ! Synecdoque de la vie que la traduction...
Elena :
Oui… il arrive effectivement de passer beaucoup de temps sur un mot et qu'à l'arrivée, pour diverses raisons, se soit un échec ; mais tu as au moins la consolation de te dire que c'est de la formation continue et que, donc, cela te permet d'être plus efficace pour d'autres questions et problèmes que tu trouveras plus loin. L'expérience te permet de réagir plus vite, de trancher plus vite et globalement d'être un peu moins angoissé(e) à l'idée de faire des bêtises.
Je récapitule 1 :
Il entendait la lourde respiration des compagnons de son unité,
La suite ?
el estrépito de las ametralladoras al chocar unas con otras
le fracas des mitraillettes qui s'entrechoquent
Elena :
Ok… rien à dire.
Je récapitule (Irène fera éventuellement part de ses états d'âme quand elle reviendra dans les parages) :
Il entendait la lourde respiration des compagnons de son unité, le fracas des mitraillettes qui s'entrechoquent
La suite ?
y la voz estentórea del capitán Madubar mientras gruñía sus indicaciones
Après, je me demande si on ne devrait pas quand même mettre un point. En théorie, oui phrases longues = phrases longues. Mais encore faut-il que cela soit manifestement volontaire. Comme nous nous sommes rapidement rendu compte avec le texte de RPACOC qu'il avait sciemment construit des phrases courtes. Là, il ne me semble pas repérer d'intention particulière de ce point de vue, mais vous me direz ce que vous en pensez…
La voix de stentor du capitaine Madubar lorsqu'il grognait ses indications
le fracas des mitraillettes qui s'entrechocaient.
J'ai un doute : je crois que j'ai envoyé le message avec une faute???il faut lire : s'entrechoquaient
2° erreur : je n'avais pas lu le dernier message, or je vois que vous avez choisi le présent...
Cette fois-ci, je pense que j'ai rattrappé le convoi, attention je suis sur le point de passer en tête de peloton!!!
et la voix de stentor du capitaine Madubar lorsqu’il donnait ses consignes en grognant
Mais non Irène, "s'entrechocaient" avec "C", ça fait plus moderne !
Non, non, Irène, c'est une coquille ; nous sommes bien à l'imparfait. Je rétablis :
Il entendait la lourde respiration des compagnons de son unité, le fracas des mitraillettes qui s'entrechoquaient
Que feriez-vous sans MOI ???
C'était même que seriez-vous???
y la voz estentórea del capitán Madubar mientras gruñía sus indicaciones
Elena :
La voix de stentor du capitaine Madubar lorsqu'il grognait ses indications
Irène :
et la voix de stentor du capitaine Madubar lorsqu’il donnait ses consignes en grognant
- Pour voix de stentor, oui, c'est la traduction littérale… mais quelque chose comme « tonitruante » n'est-il pas mieux ? J'hésite.
- Je trouve convaincante la traduction littérale d'Elena : « Lorsqu'il grognait »…
- En revanche, après, le « consignes » d'Irène me paraît plus adapté.
J'attends vos remarques sur ces points et je récapitule.
la voix tonitruante du capitaine Madubar lorsqu'il grognait ses consignes
Oui, nous sommes d'accord.
toutefois, au plus profond de lui-même, il était capable de classer et d'atténuer tous ces bruits à fin de mieux déceler ceux de l’extérieur du blindé.
Je récapitule 3 :
Il entendait la lourde respiration des compagnons de son unité, le fracas des mitraillettes qui s'entrechoquaient et la voix tonitruante du capitaine Madubar lorsqu'il grognait ses consignes…
La suite ?
pero, en lo profundo de su mente, era capaz de clasificar y atenuar todos esos ruidos con el fin de captar con mayor claridad aquellos provenientes del exterior del blindado.
pero, en lo profundo de su mente, era capaz de clasificar y atenuar todos esos ruidos con el fin de captar con mayor claridad aquellos provenientes del exterior del blindado.
Elena :
toutefois, au plus profond de lui-même, il était capable de classer et d'atténuer tous ces bruits à fin de mieux déceler ceux de l’extérieur du blindé.
- donc, j'avais proposé de mettre un point avant cette partie.
- J'adore « toutefois », vous le savez bien… mais n'est pas un peu décalé ici (pas le sens, juste le ton). Ne fait-il pas un peu « précieux » dans cet univers militaire ?
- « au plus profond de lui-même » ; pour as-tu éludé « de su mente » ? Après tout, le fond de toi-même, est-ce ton esprit ou ton cœur ou qui sait quoi d'autre ;-) ?
- « à fin » ; attention à l'orthographe : afin de… / « dans le but » - « pour » ?
- « captar » ; je pensé qu'il vaut mieux faire une traduction littéraire étant donné le contexte… « capter »
- « ceux de l’extérieur » ; pour le coup, je pense qu'il vaut mieux garder le « provenientes » de la V.O.
Tu reprends avec ces consignes – que je ne grogne pas ;-)
Ouais, ben, ça devient militaire !
Bon, si "toutefois" est trop "zoli", je propose un bon brut de "malgré" ou à la rigueur un "cependant" :
Malgré ça, au plus profond de son esprit, il était capable de classer et d'atténuer tous ces bruits pour mieux capter ceux en provenance de l’extérieur du blindé.
- "atténuer" ?
A vrai dire, j'avais hésité à garder ou pas "provenir".
Pour "afin de"... eh ben... j'ai eu un doute, mais je n'ai pas vérifié : "error craso error !!!"
Elena :
Malgré ça, au plus profond de son esprit, il était capable de classer et d'atténuer tous ces bruits pour mieux capter ceux en provenance de l’extérieur du blindé.
- "atténuer" ?
- A vrai dire, j'avais hésité à garder ou pas "provenir".
Réponse :
- « Malgré ça » (c'est un peu ennuyeux de mettre « ça » quand on n'est pas dans le dialogue) / Et cependant ?
- Oui, je suis d'accord avec toi, « atténuer » ne va pas du tout… « mettre en sourdine » ?
- La fin : ok.
Dis-moi ce que tu penses de ces deux points et on peut régler son sort à cette phrase.
Et cependant, au plus profond de son esprit, il était capable de classer et de mettre en sourdine tous ces bruits pour mieux capter ceux en provenance de l’extérieur du blindé.
Ça me semble très bien…
Je publie la phrase d'après.
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