résipiscence [YesipisSs] n. f. ÉTYM. 1542; « retour à la raison », 1405; lat. ecclés. resipiscentia, de resipiscere « revenir à la raison », rac. sapere. → Savoir. v
¨ Relig. ou littér. Reconnaissance de sa faute avec amendement. è Regret, repentir; pénitence. | « Des moments de résipiscence » (Fléchier). | Amener qqn à résipiscence (→ Pension, cit. 3). | Venir, et, par pléonasme, revenir à résipiscence. 1 Il les exhortait (…) à revenir à résipiscence (…) Racine, Port-Royal, ii. 2 Je n'ai jamais pu repousser le pécheur qui venait à résipiscence, quoique je n'aie pas la moindre foi aux conversions (…) Mais il est doux de pardonner. Diderot, in Billy, Vie de Diderot, p. 287. 3 (…) je vous ai trouvé un peu sévère pour Boileau, sur lequel, vous le savez, je suis revenu à résipiscence. Sainte-Beuve, Correspondance, t. I, éd. Calmann-Lévy, p. 337. 4 (…) par conséquent, n'est voué à la géhenne continuelle, que celui qui, délibérément, ne veut pas, quand il en est temps encore, revenir à résipiscence, que celui qui se refuse à renier ses fautes. Huysmans, En route, II, v.
2 commentaires:
le Littré (1880) RÉSIPISCENCE (s. f.)
Reconnaissance de sa faute avec amendement.
étymologie:
Lat. resipiscentia, de resipisco, redevenir sage, de ré, et sapere, être sage
résipiscence [YesipisSs] n. f.
ÉTYM. 1542; « retour à la raison », 1405; lat. ecclés. resipiscentia, de resipiscere « revenir à la raison », rac. sapere. → Savoir.
v
¨ Relig. ou littér. Reconnaissance de sa faute avec amendement. è Regret, repentir; pénitence. | « Des moments de résipiscence » (Fléchier). | Amener qqn à résipiscence (→ Pension, cit. 3). | Venir, et, par pléonasme, revenir à résipiscence.
1 Il les exhortait (…) à revenir à résipiscence (…)
Racine, Port-Royal, ii.
2 Je n'ai jamais pu repousser le pécheur qui venait à résipiscence, quoique je n'aie pas la moindre foi aux conversions (…) Mais il est doux de pardonner.
Diderot, in Billy, Vie de Diderot, p. 287.
3 (…) je vous ai trouvé un peu sévère pour Boileau, sur lequel, vous le savez, je suis revenu à résipiscence.
Sainte-Beuve, Correspondance, t. I, éd. Calmann-Lévy, p. 337.
4 (…) par conséquent, n'est voué à la géhenne continuelle, que celui qui, délibérément, ne veut pas, quand il en est temps encore, revenir à résipiscence, que celui qui se refuse à renier ses fautes.
Huysmans, En route, II, v.
Le Grand Robert
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