Je n'ai absolument rien contre le terme de léguer. Le problème, c'est que la définition comporte une nuance qui, ici me semble-t-il, ne peut s'appliquer. Il s'agit bien de transmettre quelque chose à quelqu'un, mais avec l'idée que l'émetteur a disparu :
A. − 1. DR. CIVIL. Qqn lègue qqc.Laisser par testament ou par un autre acte de dernière volonté. P. anal. Laisser, confier en mourant.
2. P. ext. Confier lors d'un départ.
B. − Au fig. Transmettre à la postérité.
J'ai peur qu'avec ce terme nous ne fassions un contresens. Le divin étant dans ce texte omniprésent (permettant ainsi au bourreau de justifier l'ensemble des actes qu'il commet), il ne me semble pas correct de sous-entendre, par l'utilisation du terme "léguer", que le divin a laissé place aux hommes et à, pour ainsi dire, disparu de la circulation.
Je proposerai : Il n'y a aucune arme plus sacrée que le corps que Dieu nous a confié.
Le terme confier me paraît le plus à même de retranscrire cette supériorité du divin, mais d'évoquer aussi que le caractère éphémère du corps humain. Il nous l'a confié, mais peut le reprendre quand il le désire.
No hay arma más sagrada que el cuerpo que el Creador nos ha dado.
À mon avis, il faut s'en tenir à la première solution proposée par Olivier pour « nos ha dado ». La plus proche de la V.O. Le verbe est simple, à dessein.
En revanche, le « aucune » ne va pas…
Ça donnerait =
Il n'y a arme plus sacrée que le corps que Dieu nous a donné.
7 commentaires:
Il n'y a aucune arme plus sacrée que le corps que Dieu nous a donné.
Pareil qu'Olivier, j'avais juste pensé au verbe "léguer" au lieu de "donner", pour renforcer le sens de transmettre quelque chose, qu'en pensez-vous ?
Je n'ai absolument rien contre le terme de léguer. Le problème, c'est que la définition comporte une nuance qui, ici me semble-t-il, ne peut s'appliquer. Il s'agit bien de transmettre quelque chose à quelqu'un, mais avec l'idée que l'émetteur a disparu :
A. −
1. DR. CIVIL. Qqn lègue qqc.Laisser par testament ou par un autre acte de dernière volonté.
P. anal. Laisser, confier en mourant.
2. P. ext. Confier lors d'un départ.
B. −
Au fig. Transmettre à la postérité.
J'ai peur qu'avec ce terme nous ne fassions un contresens. Le divin étant dans ce texte omniprésent (permettant ainsi au bourreau de justifier l'ensemble des actes qu'il commet), il ne me semble pas correct de sous-entendre, par l'utilisation du terme "léguer", que le divin a laissé place aux hommes et à, pour ainsi dire, disparu de la circulation.
Je proposerai :
Il n'y a aucune arme plus sacrée que le corps que Dieu nous a confié.
Le terme confier me paraît le plus à même de retranscrire cette supériorité du divin, mais d'évoquer aussi que le caractère éphémère du corps humain. Il nous l'a confié, mais peut le reprendre quand il le désire.
???
Je suis d'accord pour "confié", ton argument m'a convaincue.
No hay arma más sagrada que el cuerpo que el Creador nos ha dado.
À mon avis, il faut s'en tenir à la première solution proposée par Olivier pour « nos ha dado ». La plus proche de la V.O. Le verbe est simple, à dessein.
En revanche, le « aucune » ne va pas…
Ça donnerait =
Il n'y a arme plus sacrée que le corps que Dieu nous a donné.
OK ?
Pour moi, c'est OK !
OK pour moi aussi !
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