samedi 2 mars 2013

Récompense pour les amateurs de « lo maté porque »

Tenía un forúnculo muy feo. Con la cabeza gorda, llena de pus. El médico aquel —el mío estaba de vacaciones— me dijo:
—¡Bah! Eso no es nada. Un apretón y listos. Ni siquiera lo notará.
Le dije que si no quería darme una inyección para mitigar el dolor.
—No vale la pena.
Lo malo es que al lado había un bisturí. Al segundo apretujón se lo clavé. De abajo arriba: según los cánones.

Max Aub, Crímenes ejemplares

11 commentaires:

Sonita a dit…

J'avais un furoncle bien laid. Avec une grosse tête, remplie de pus. Ce médecin, là – le mien était en vacances ― me dit :
— Bah, c'est rien, ça ! Un bon pinçon et on n'en parle plus. Vous le sentirez même pas.
Je lui demandai s'il ne voulait pas me faire une piqûre pour soulager la douleur.
— C'est pas la peine.
Malheureusement, à côté, il y avait un bistouri ; au deuxième serrement, je le lui enfonçai. De haut en bas, dans les règles de l'art.

Tradabordo a dit…

J'étais certaine que ça t'intéresserait, Sonita…

Je vous laisse discuter – si matière à discussion il y a ;-)

Sonita a dit…

Je suis partie de la proposition de Delphine et j'ai modifié ce qui ne me semblait pas très correct.
À elle de me dire si elle est d'accord avec ce que je propose ou de proposer une autre solution ;)

IRENE a dit…

J’avais un très vilain furoncle. Avec une grosse tête pleine de pus. Ce médecin là – le mien était en vacances- me dit :
-Mais c’est rien, ça. Un bon pincement et on en parle plus. Vous le sentirez même pas. Je lui demandai s’il ne voulait pas me faire une piqûre pour atténuer la douleur.
-C’est pas la peine.
Le problème, c’est qu’à côté, il y avait un bistouri ; à la deuxième pression, je le lui enfonçai. De haut en bas : dans les règle de l’art.

Sonita a dit…

J'ai cherché quel est le traitement utilisé pour soigner un furoncle et, il semblerait qu'il peut éclater seul ou alors on va chez le médecin afin de le percer. Dans notre contexte, le gars est allé chez le médecin, on peut donc en déduire qu'il va percer le furoncle.
Petite parenthèse, j'ai aussi lu que ce traitement doit se faire sous anésthésie locale... Le pauvre gars, comment il a dû souffrir sans la petite piqûre !!!!
Dans notre texte, on a "al segundo apretujón" ce qui implique que le médecin exerce une certaine pression sur le furoncle afin de le faire éclater.
Effectivement, Delphine, tu as raison : on ne serre pas un furoncle ; on le presse. J'aime bien la solution d'Irène car on reste plus près de la V.O.

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J'avais un furoncle bien laid. Avec une grosse tête, remplie de pus. Ce médecin, là – le mien était en vacances ― me dit :
— Bah, c'est rien, ça ! Un bon pinçon et on n'en parle plus. Vous le sentirez même pas.
Je lui demandai s'il ne voulait pas me faire une piqûre pour soulager la douleur.
— C'est pas la peine.
Malheureusement, à côté, il y avait un bistouri ; à la deuxième pression, je le lui enfonçai. De haut en bas, dans les règles de l'art.

Elena a dit…

Sonita, merci de toutes ces informations extrêmement intéressantes et fort appétissantes ! ;-)

Unknown a dit…

Cette version me semble correcte. Le seul hic est la perte lexicale entre "pinçon" et "pression" alors que dans le texte, on a "apretón" et apretujón" ; du coup, à la lecture, le lien ne se fait pas directement... Mais j'avoue sécher :-)

IRENE a dit…

J’avais un très vilain furoncle (j’ai choisi vilain parce qu’il me semble que c’est le terme le + utilisé par le corps médical, laid étant plus “esthétique”). Avec une grosse tête pleine de pus. Ce médecin là (aquel peut-il être dépréciatif ??)– le mien était en vacances- me dit :
-Bah, c’est rien, ça. Un bon pincement (on parle de pinçon en médecine?) et on en parle plus. Vous le sentirez même pas (si on supprime la négation pour que le langage soit plus familier, ne faut-il pas généraliser ?).
Je lui demandai s’il ne voulait pas me faire une piqûre pour atténuer (là je doute encore : car face à une douleur intense, on espère la supprimer ou diminuer?) la douleur.
-C’est pas la peine.
Par malheur, à côté, il y avait un bistouri ; à la deuxième pression, je le lui enfonçai. De haut en bas : dans les règle de l’art.

Sonita a dit…

Delphine,
Je suis d'accord avec toi concernant la perte lexicale entre "pinçon" et "pression". J'ai alors cherché un synonyme de pression et je trouve "compression" qui semble mieux convenir dans notre contexte. Je ne suis pas très sûre, en revanche, que la proximité phonétique de ces deux termes soit heureuse. Mais, en même temps, dans la V.O., nous avons aussi cette euphonie avec "apretón" et "apretujón" :)

Irène,
Je veux bien qu'on passe par vilain si tu penses que c'est le plus approprié, donné notre contexte.
J'ai lancé une recherche en combinant les termes "pinçon" et "médecine" et, effectivement, ça n'a pas été très concluant... Ce qui m'a poussée à faire une autre recherche et j'ai trouvé, qu'en réalité, un pinçon est le résultat d'un pincement. Mais là, on serait à nouveau confrontés à ce que nous avait signalé Delphine, avec raison, un peu plus haut dans les commentaires : on ne pince pas un bouton. On pourrait alors passer par "serrement" ?
OK pour généraliser l'absence de la négation. Tu as raison :)
Pour ce qui est de la douleur, il me semble que c'est bien "soulager"...

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J'avais un très vilain furoncle. Avec une grosse tête, remplie de pus. Ce médecin, là – le mien était en vacances ― me dit :
— Bah, c'est rien, ça ! Un bon serrement et on en parle plus. Vous le sentirez même pas.
Je lui demandai s'il ne voulait pas me faire une piqûre pour soulager la douleur.
— C'est pas la peine.
Malheureusement, à côté, il y avait un bistouri ; à la deuxième pression, je le lui enfonçai. De haut en bas, dans les règles de l'art.

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Hum..... Pas trop convaincue par "serrement".... Qu'est-ce que vous en pensez ?

Sonita a dit…

Ce serait dommage de laisser cette mini-traduction en suspens, non ?

Tradabordo a dit…

Alors continuez à débattre, chères amies. Essayez de voir sur quelle partie, au moins, vous êtes d'accord.