mardi 9 avril 2013

Projet Émilie – phrases 61-62

– Antes de morir tuvo vómitos.
Vomitó palabras, palabras, palabras, signos ortográficos, puntos suspensivos, exclamativos, de interrogación, paréntesis sin nada dentro, palabras sin nada dentro, títulos insulsos de novelas,  títulos largos que regresaban a sí mismos, como buscándose perdidos, títulos de canciones, de letras de tango, títulos de cuentos, de ensayos, de obras teatrales, de antologías, odiosas y pulverulentas, tesis de estudio, de investigación, de polémicas con el pasado y a ratos con el futuro, puntos suspensivos a ahogados de ansiosa y desesperada frustración, nombres blandos, maleables,  transformables, de autores catalogados en el cementerio parroquial de los arrabales de la ciudad y de la historia de la literatura, nombres de autores definitivamente desaparecidos (o que jamás existieron) podridos conjuntamente con sus libros amarillos,  verdosos, pulverulentos, llenos de granos, comidos y recorridos por las arañas y los gusanos húmedos, de género, nombres de escritores aún no nacidos y que jamás nacerán.

Traduction temporaire :
Avant de mourir,  il a vomi. Il a vomi des mots,  des mots,  des mots,  des signes orthographiques,  des points de suspension,  d’exclamation,  d’interrogation,  des parenthèses sans rien à l’intérieur,  des mots sans rien à l’intérieur,  d’insipides titres de romans,  de longs titres qui revenaient sur eux-mêmes,  comme s’ils s’étaient perdus et partaient à leur propre recherche,  des titres de chansons,  des paroles de tango,  des titres de nouvelles,  d’essais,  de pièces de théâtre,  d’anthologies,  odieuses et poussiéreuses,  des thèses de fin d’études,  de recherche,  de polémiques au sujet du passé et parfois de l’avenir,  des points de suspension étouffés de frustration angoissée et désespérée,  des noms mous,  malléables,  transformables,  d’auteurs catalogués dans le cimetière paroissial des faubourgs de la ville et de l’histoire de la littérature,  des noms d’auteurs disparus pour toujours (ou alors n’ayant jamais existé),  qui ont pourri aux côtés de leurs livres jaunis,  verdâtres,  poussiéreux,  pleins de boutons,  mangés et parcourus par les araignées et les vers humides,  des noms de genres,  des noms d’écrivains qui ne sont pas encore nés et ne naîtront jamais.

8 commentaires:

Emilie a dit…

Pas mal de doutes pour celle-ci.

"a ahogados": je ne vois pas comment comprendre avec le "a"; je me dis qu'il est peut-être en trop (ça arrive dans ce texte pour d'autres fragments de mots).

"de género": au singulier... mais bon...

Avant de mourir, il a vomi. Il a vomi des mots, des mots, des mots, des signes orthographiques, des points de suspension, d’exclamation, d’interrogation, des parenthèses sans rien à l’intérieur, des mots sans rien à l’intérieur, d’insipides titres de romans, de longs titres qui faisaient retour sur eux-mêmes, comme s’ils s’étaient perdus de vue et partaient à leur propre recherche, des titres de chansons, de paroles de tango, des titres de nouvelles, d’essais, de pièces de théâtre, d’anthologies, odieuses et poussiéreuses, des thèses d’études, de recherche, de polémiques au sujet du passé et parfois de l’avenir, des points de suspension étouffés de frustration angoissée et désespérée, des noms tendres, malléables, transformables, d’auteurs catalogués dans le cimetière paroissial des faubourgs de la ville et de l’histoire de la littérature, des noms d’auteurs disparus pour toujours (ou alors n’ayant jamais existé), qui ont pourri aux côtés de leurs livres jaunis, verdâtres, poussiéreux, pleins de boutons, mangés et parcourus par les araignées et les vers humides, des noms de genres, des noms d’écrivains qui ne sont pas encore nés et ne naîtront jamais.

Tradabordo a dit…

Avant de mourir, il a vomi.
OK.

Il a vomi des mots, des mots, des mots, des signes orthographiques, des points de suspension, d’exclamation, d’interrogation, des parenthèses sans rien à l’intérieur, des mots sans rien à l’intérieur, d’insipides titres de romans, de longs titres qui faisaient [une solution sans « faire » ?] retour sur eux-mêmes,

Emilie a dit…


Il a vomi des mots, des mots, des mots, des signes orthographiques, des points de suspension, d’exclamation, d’interrogation, des parenthèses sans rien à l’intérieur, des mots sans rien à l’intérieur, d’insipides titres de romans, de longs titres qui revenaient sur eux-mêmes,

Tradabordo a dit…

Avant de mourir, il a vomi. Il a vomi des mots, des mots, des mots, des signes orthographiques, des points de suspension, d’exclamation, d’interrogation, des parenthèses sans rien à l’intérieur, des mots sans rien à l’intérieur, d’insipides titres de romans, de longs titres qui revenaient sur eux-mêmes,
OK… mais tu ne reprendras quand même ; histoire qu'on ne sème pas des morceaux en route.

comme s’ils s’étaient perdus de vue [« de vue » est-il nécessaire ? Comme tu veux] et partaient à leur propre recherche, des titres de chansons, de [« des » ?] paroles de [cheville : « morceaux » ou inutile ?] tango [au pluriel ? J'hésite], des titres de nouvelles, d’essais, de pièces de théâtre, d’anthologies, odieuses et poussiéreuses, des thèses d’études [bizarre, non ?], de recherche, de polémiques au sujet du passé et parfois de l’avenir, des points de suspension étouffés de frustration angoissée et désespérée, des noms tendres [ou littéral ?], malléables, transformables,

Emilie a dit…

- J’ai l’impression que “paroles de tango” passe tel quel.
- Je me demande s’il ne s’agit pas des “thèses de fin d’études” (genre ce qui se fait en pharmacie).

Avant de mourir, il a vomi. Il a vomi des mots, des mots, des mots, des signes orthographiques, des points de suspension, d’exclamation, d’interrogation, des parenthèses sans rien à l’intérieur, des mots sans rien à l’intérieur, d’insipides titres de romans, de longs titres qui revenaient sur eux-mêmes, comme s’ils s’étaient perdus et partaient à leur propre recherche, des titres de chansons, des paroles de tango, des titres de nouvelles, d’essais, de pièces de théâtre, d’anthologies, odieuses et poussiéreuses, des thèses de fin d’études, de recherche, de polémiques au sujet du passé et parfois de l’avenir, des points de suspension étouffés de frustration angoissée et désespérée, des noms mous, malléables, transformables, d’auteurs catalogués dans le cimetière paroissial des faubourgs de la ville et de l’histoire de la littérature, des noms d’auteurs disparus pour toujours (ou alors n’ayant jamais existé), qui ont pourri aux côtés de leurs livres jaunis, verdâtres, poussiéreux, pleins de boutons, mangés et parcourus par les araignées et les vers humides, des noms de genres, des noms d’écrivains qui ne sont pas encore nés et ne naîtront jamais.

Emilie a dit…

- J’ai l’impression que “paroles de tango” passe tel quel.
- Je me demande s’il ne s’agit pas des “thèses de fin d’études” (genre ce qui se fait en pharmacie).

Avant de mourir, il a vomi. Il a vomi des mots, des mots, des mots, des signes orthographiques, des points de suspension, d’exclamation, d’interrogation, des parenthèses sans rien à l’intérieur, des mots sans rien à l’intérieur, d’insipides titres de romans, de longs titres qui revenaient sur eux-mêmes, comme s’ils s’étaient perdus et partaient à leur propre recherche, des titres de chansons, des paroles de tango, des titres de nouvelles, d’essais, de pièces de théâtre, d’anthologies, odieuses et poussiéreuses, des thèses de fin d’études, de recherche, de polémiques au sujet du passé et parfois de l’avenir, des points de suspension étouffés de frustration angoissée et désespérée, des noms mous, malléables, transformables, d’auteurs catalogués dans le cimetière paroissial des faubourgs de la ville et de l’histoire de la littérature, des noms d’auteurs disparus pour toujours (ou alors n’ayant jamais existé), qui ont pourri aux côtés de leurs livres jaunis, verdâtres, poussiéreux, pleins de boutons, mangés et parcourus par les araignées et les vers humides, des noms de genres, des noms d’écrivains qui ne sont pas encore nés et ne naîtront jamais.

Emilie a dit…

- J’ai l’impression que “paroles de tango” passe tel quel.
- Je me demande s’il ne s’agit pas des “thèses de fin d’études” (genre ce qui se fait en pharmacie).

Avant de mourir, il a vomi. Il a vomi des mots, des mots, des mots, des signes orthographiques, des points de suspension, d’exclamation, d’interrogation, des parenthèses sans rien à l’intérieur, des mots sans rien à l’intérieur, d’insipides titres de romans, de longs titres qui revenaient sur eux-mêmes, comme s’ils s’étaient perdus et partaient à leur propre recherche, des titres de chansons, des paroles de tango, des titres de nouvelles, d’essais, de pièces de théâtre, d’anthologies, odieuses et poussiéreuses, des thèses de fin d’études, de recherche, de polémiques au sujet du passé et parfois de l’avenir, des points de suspension étouffés de frustration angoissée et désespérée, des noms mous, malléables, transformables, d’auteurs catalogués dans le cimetière paroissial des faubourgs de la ville et de l’histoire de la littérature, des noms d’auteurs disparus pour toujours (ou alors n’ayant jamais existé), qui ont pourri aux côtés de leurs livres jaunis, verdâtres, poussiéreux, pleins de boutons, mangés et parcourus par les araignées et les vers humides, des noms de genres, des noms d’écrivains qui ne sont pas encore nés et ne naîtront jamais.

Tradabordo a dit…

Avant de mourir, il a vomi. Il a vomi des mots, des mots, des mots, des signes orthographiques, des points de suspension, d’exclamation, d’interrogation, des parenthèses sans rien à l’intérieur, des mots sans rien à l’intérieur, d’insipides titres de romans, de longs titres qui revenaient sur eux-mêmes, comme s’ils s’étaient perdus et partaient à leur propre recherche, des titres de chansons, des paroles de tango, des titres de nouvelles, d’essais, de pièces de théâtre, d’anthologies, odieuses et poussiéreuses, des thèses de fin d’études, de recherche, de polémiques au sujet du passé et parfois de l’avenir, des points de suspension étouffés de frustration angoissée et désespérée, des noms mous, malléables, transformables, d’auteurs catalogués dans le cimetière paroissial des faubourgs de la ville et de l’histoire de la littérature, des noms d’auteurs disparus pour toujours (ou alors n’ayant jamais existé), qui ont pourri aux côtés de leurs livres jaunis, verdâtres, poussiéreux, pleins de boutons, mangés et parcourus par les araignées et les vers humides, des noms de genres, des noms d’écrivains qui ne sont pas encore nés et ne naîtront jamais.

OK.