Berta, Berta, ella se gira, pero vuelve enseguida a buscar perspectivas y halos de luz, con impaciencia a veces, otras veces como agradecida, con la trenza deshaciéndose en hebras suculentas de las que podría alimentarme hasta, no sé, el fin de los tiempos, o hasta la muestra de fotografía que me anuncia para la próxima semana, dime que vendrás conmigo, anda, yo callo —quien calla, otorga—y camino a su lado por corredores que se estrechan y tienen ya las paredes desnudas, hasta que desaparece en el lavabo de señoras y me quedo esperándola en la puerta, como bailando solo, aguantando las ganas de orinar.
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11 commentaires:
Berta, Berta, elle se tourne, mais se remet immédiatement à chercher des perspectives et des halos de lumière, parfois impatiente, parfois reconnaissante, sa tresse laissant échapper des mèches succulentes dont je pourrais me nourrir jusqu’à, je ne sais pas, la fin des temps, ou jusqu’à l’exposition de photographie qu’elle m’annonce pour la semaine prochaine, allez, dis-moi que tu m’accompagneras, je me tais – qui ne dit mot consent – et je marche à ses côtés dans les couloirs qui deviennent de plus en plus étroits et dont les murs sont désormais nus, jusqu’à ce qu’elle disparaisse dans les toilettes pour dames et je l’attends à la porte, comme un danseur solitaire, retenant l’envie d’uriner.
Berta, Berta, elle se tourne, mais se remet immédiatement à chercher des perspectives et des halos de lumière,
OK
parfois impatiente, parfois reconnaissante, sa tresse laissant échapper [tu changes trop, je crois… Reviens plus près de la V.O.] des mèches [idem ? J'hésite] succulentes dont je pourrais me nourrir jusqu’à, je ne sais pas, la fin des temps,
Berta, Berta, elle se tourne, mais se remet immédiatement à chercher des perspectives et des halos de lumière, parfois avec impatience, parfois avec reconnaissance, sa tresse laissant échapper des mèches [Selon la RAE "hebra"peut avoir le sens poéique de "cabellos"] succulentes dont je pourrais me nourrir jusqu’à, je ne sais pas, la fin des temps, ou jusqu’à l’exposition de photographie qu’elle m’annonce pour la semaine prochaine, allez, dis-moi que tu m’accompagneras, je me tais – qui ne dit mot consent – et je marche à ses côtés dans les couloirs qui deviennent étroits et dont les murs sont désormais nus, jusqu’à ce qu’elle disparaisse dans les toilettes pour dames et je l’attends à la porte, comme un danseur solitaire, retenant l’envie d’uriner.
Berta, Berta, elle se tourne, mais se remet immédiatement à chercher des perspectives et des halos de lumière, parfois avec impatience, parfois avec reconnaissance, sa tresse laissant échapper des mèches [Selon la RAE "hebra"peut avoir le sens poéique de "cabellos" // oui, oui, je sais… même le contournement du terme n'est-il pas volontaire ici ?] succulentes dont je pourrais me nourrir jusqu’à, je ne sais pas, la fin des temps, ou jusqu’à l’exposition de photographie qu’elle m’annonce pour la semaine prochaine, allez, dis-moi que tu m’accompagneras, je me tais – qui ne dit mot consent – et je marche à ses côtés dans les couloirs qui deviennent étroits et dont les murs sont désormais nus, jusqu’à ce qu’elle disparaisse dans les toilettes pour dames et je l’attends à la porte, comme un danseur solitaire, retenant l’envie d’uriner.
Je ne vois pas pour "hebras"... "brin" ne me semble pas beaucoup plus satisfaisant.
On triche un peu avec « bouquets » ? Comme tu veux… mais remets-moi la phrase complète.
Berta, Berta, elle se tourne, mais se remet immédiatement à chercher des perspectives et des halos de lumière, parfois avec impatience, parfois avec reconnaissance, sa tresse laissant échapper des mèches[épis ?] succulent(e)s dont je pourrais me nourrir jusqu’à, je ne sais pas, la fin des temps, ou jusqu’à l’exposition de photographie qu’elle m’annonce pour la semaine prochaine, allez, dis-moi que tu m’accompagneras, je me tais – qui ne dit mot consent – et je marche à ses côtés dans les couloirs qui deviennent étroits et dont les murs sont désormais nus, jusqu’à ce qu’elle disparaisse dans les toilettes pour dames et je l’attends à la porte, comme un danseur solitaire, retenant l’envie d’uriner.
Berta, Berta, elle se tourne, mais se remet immédiatement à chercher des perspectives et des halos de lumière, parfois avec impatience [ou avec l'adjectif ? Je te laisse trancher…], parfois avec reconnaissance [le cas échéant, idem], sa tresse laissant échapper des mèches[épis ? OK ; bonne idée] succulent(e)s dont je pourrais me nourrir jusqu’à, je ne sais pas, la fin des temps, ou jusqu’à l’exposition de photographie qu’elle m’annonce pour la semaine prochaine, allez, dis-moi que tu m’accompagneras, je me tais – qui ne dit mot consent – et je marche à ses côtés dans les couloirs qui deviennent étroits [pas un verbe ?] et dont les murs sont désormais nus, jusqu’à [répétition volontaire de la part de l'auteur ? Sinon, il vaut mieux changer, pour éviter une mise sur le même plan // à toi de voir avec l'ensemble] ce qu’elle disparaisse dans les toilettes pour dames [virgule ?] et je l’attends à la porte, comme un danseur solitaire, retenant l’envie d’uriner [naturel ?].
Berta, Berta, elle se tourne, mais se remet immédiatement à chercher des perspectives et des halos de lumière, parfois avec impatience, parfois avec reconnaissance, sa tresse laissant échapper des épis succulents dont je pourrais me nourrir jusqu’à, je ne sais pas, la fin des temps, ou jusqu’à l’exposition de photographie qu’elle m’annonce pour la semaine prochaine, allez, dis-moi que tu m’accompagneras, je me tais – qui ne dit mot consent – et je marche à ses côtés dans les couloirs qui rétrécissent et dont les murs sont désormais nus, puis elle disparaît dans les toilettes pour dames et je l’attends à la porte, comme un danseur solitaire, retenant l’envie d’uriner [une envie pressante ? « pisser » ou « faire pipi » ne me semblent pas correspondre au registre de « orinar »].
Berta, Berta, elle se tourne, mais se remet immédiatement à chercher des perspectives et des halos de lumière, parfois avec impatience, parfois avec reconnaissance, sa tresse laissant échapper des épis succulents, dont je pourrais me nourrir jusqu’à, je ne sais pas, la fin des temps, ou jusqu’à l’exposition de photographie qu’elle m’annonce pour la semaine prochaine, allez, dis-moi que tu m’accompagneras, je me tais – qui ne dit mot consent – et je marche à ses côtés dans les couloirs qui rétrécissent et dont les murs sont désormais nus, puis elle disparaît dans les toilettes pour dames et je l’attends à la porte, comme un danseur solitaire, retenant l’envie d’uriner [une envie pressante ? OK « pisser » ou « faire pipi » ne me semblent pas correspondre au registre de « orinar »].
OK pour « envie pressante ». Maintenant, tu peux aller chercher ton texte dans « Travaux en cours » (colonne de droite) pour relecture. Tu me renvoies ça par mail quand tu estimes que c'est prêt. Je publierai en même temps que trois autres micros de cet auteur traduits par des étudiants de Poitiers.
Et tu me diras si tu souhaites continuer avec autre chose.
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