Los habitantes del humilde barrio del East End-único sitio que en vez de crecer económicamente igual que el resto de Londres conservaba intacta su miseria después del devastador incendio de 1666, y de la declaración de guerra de Francia a Inglaterra imitada por Holanda, detestaban a Margaret Jane Carlton. Inescrupulosa, corrupta, una aprovechadora -afirmaban-, adicta a la vida alegre, una promiscua, una puerca, decían, usando la palabra a su medida; así los envidiosos cortaban leva de la mujer más cautivante de todos aquellos alrededores. Margaret Jane se había convertido en el entretenimiento malsano del vecindario, la moda era intercambiar pestes sobre la -según ellos- asquerosa señora Carlton. Razones dizque sobraban.
Casada con John Carlton -mozo vigoroso de pelo castaño, y ojos pardos, curtida la piel debido a los avatares del salitre, ya que trabajaba y contrabandeaba como mediocre marino subordinado de la Compañía de las Indias Orientales; con lo cual no paraba en casa por motivo obvio: echarse a la mar-, y pese a su inigualable belleza, la amargura dominaba en el modo en que la mujer respondía a la gente si es que resolvía contestar; la perenne soledad cavaba hondo en su interior, y aunque arisca, la melancolía no mellaba la apetitosa frescura de su cuerpo. La fierecilla, sin embargo, deslumbraba, y esto, por supuesto, constituía el motivo esencial del ensañamiento. Margaret Jane padecía callada, conocía los orígenes de la rabia que despertaba: su impresionante atractivo y la indiferencia con la que ella proseguía su camino desoyendo los comentarios. Pues la chusma estaba al tanto de pormenores vulgares, como el que para mayor pesar, cuando John Carlton volvía a casa no cumplía a cabalidad con sus obligaciones matrimoniales.
Casada con John Carlton -mozo vigoroso de pelo castaño, y ojos pardos, curtida la piel debido a los avatares del salitre, ya que trabajaba y contrabandeaba como mediocre marino subordinado de la Compañía de las Indias Orientales; con lo cual no paraba en casa por motivo obvio: echarse a la mar-, y pese a su inigualable belleza, la amargura dominaba en el modo en que la mujer respondía a la gente si es que resolvía contestar; la perenne soledad cavaba hondo en su interior, y aunque arisca, la melancolía no mellaba la apetitosa frescura de su cuerpo. La fierecilla, sin embargo, deslumbraba, y esto, por supuesto, constituía el motivo esencial del ensañamiento. Margaret Jane padecía callada, conocía los orígenes de la rabia que despertaba: su impresionante atractivo y la indiferencia con la que ella proseguía su camino desoyendo los comentarios. Pues la chusma estaba al tanto de pormenores vulgares, como el que para mayor pesar, cuando John Carlton volvía a casa no cumplía a cabalidad con sus obligaciones matrimoniales.
Zoé Valdés, Lobas de mar
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Laëtitia Sw. nous propose sa traduction :
Les habitants du modeste quartier du East End – unique endroit qui, au lieu de croître économiquement comme le reste de Londres, conservait sa misère intacte depuis l’incendie dévastateur de 1666 et la déclaration de guerre de la France à l’Angleterre, imitée par la Hollande – détestaient Margaret Jane Carlton. Une femme sans scrupule, vénale, une profiteuse – à ce qu’ils affirmaient –, encline à la vie légère, une dépravée, une malpropre, – affirmaient-ils encore –, recourant à des mots à sa mesure ; voilà comment les envieux médisaient de la femme la plus séduisante de tous les environs. Margaret Jane était devenue l’objet des préoccupations malsaines du voisinage, la mode étant d’échanger des méchancetés sur la – d’après eux – dégoûtante madame Carlton. Et des raisons, il n’en manquait pas, disait-on.
Mariée à John Carlton – jeune homme vigoureux aux cheveux châtains, aux yeux bruns, et à la peau tannée par les effets du salpêtre, puisqu’il travaillait et faisait de la contrebande en tant que médiocre marin subordonné de la Compagnie des Indes Orientales, ce pourquoi il n’était pas souvent chez lui pour une raison évidente : il devait prendre la mer –, et en dépit de son inégalable beauté, l’amertume dominait dans la façon qu’avait cette femme de répondre aux gens, si tant est qu’elle daignait leur répondre. Une solitude durable la rongeait profondément en son for intérieur mais, bien qu’elle fût revêche, la mélancolie n’entamait pas l’appétissante fraîcheur de son corps. De fait, la petite lionne était éblouissante, et cela, bien sûr, constituait le motif essentiel de l’acharnement. Margaret Jane supportait tout en silence, elle connaissait l’origine de la rage qu’elle suscitait : son charme impressionnant et l’indifférence avec laquelle elle poursuivait son chemin en faisant fi des commentaires. Car la populace était au courant de détails triviaux, comme celui selon lequel, comble du malheur, quand John Carlton rentrait chez lui, il ne remplissait pas à la lettre ses obligations matrimoniales.
Les habitants du modeste quartier du East End – unique endroit qui, au lieu de croître économiquement comme le reste de Londres, conservait sa misère intacte depuis l’incendie dévastateur de 1666 et la déclaration de guerre de la France à l’Angleterre, imitée par la Hollande – détestaient Margaret Jane Carlton. Une femme sans scrupule, vénale, une profiteuse – à ce qu’ils affirmaient –, encline à la vie légère, une dépravée, une malpropre, – affirmaient-ils encore –, recourant à des mots à sa mesure ; voilà comment les envieux médisaient de la femme la plus séduisante de tous les environs. Margaret Jane était devenue l’objet des préoccupations malsaines du voisinage, la mode étant d’échanger des méchancetés sur la – d’après eux – dégoûtante madame Carlton. Et des raisons, il n’en manquait pas, disait-on.
Mariée à John Carlton – jeune homme vigoureux aux cheveux châtains, aux yeux bruns, et à la peau tannée par les effets du salpêtre, puisqu’il travaillait et faisait de la contrebande en tant que médiocre marin subordonné de la Compagnie des Indes Orientales, ce pourquoi il n’était pas souvent chez lui pour une raison évidente : il devait prendre la mer –, et en dépit de son inégalable beauté, l’amertume dominait dans la façon qu’avait cette femme de répondre aux gens, si tant est qu’elle daignait leur répondre. Une solitude durable la rongeait profondément en son for intérieur mais, bien qu’elle fût revêche, la mélancolie n’entamait pas l’appétissante fraîcheur de son corps. De fait, la petite lionne était éblouissante, et cela, bien sûr, constituait le motif essentiel de l’acharnement. Margaret Jane supportait tout en silence, elle connaissait l’origine de la rage qu’elle suscitait : son charme impressionnant et l’indifférence avec laquelle elle poursuivait son chemin en faisant fi des commentaires. Car la populace était au courant de détails triviaux, comme celui selon lequel, comble du malheur, quand John Carlton rentrait chez lui, il ne remplissait pas à la lettre ses obligations matrimoniales.
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Coralie nous propose sa traduction :
Les habitants du modeste quartier de East End -seul endroit qui, au lieu de croître économiquement comme le reste de Londres, conservait sa misère intacte après l'incendie dévastateur de 1666, et la déclaration de guerre de la France à l'Angleterre imitée par la Hollande-, détestaient Margaret Jane Carlton. Sans scrupules, corrompue, profiteuse -affirmaient-ils-, dépendante de la vie légère, dissolue, une truie, disaient-ils, utilisant les mots à sa mesure ; ainsi les envieux habillaient pour l'hiver la femme la plus captivante des alentours. Margaret Jane était devenue le sujet de discussion malsain du voisinage, la mode était de casser du sucre sur le dos de la -selon eux- répugnante madame Carlton. Il y avait apparemment plus de raisons qu'il n'en faut. Mariée à John Carlton -jeune homme vigoureux aux cheveux châtains, et aux yeux sombres, la peau tannée par les désagréments du salpêtre, puisqu'il travaillait et trafiquait en tant que médiocre marin subordonné de la Compagnie des Indes Orientales ; par conséquent il ne s'arrêtait pas chez lui pour une raison évidente : il prenait la mer-, et malgré son inégalable beauté, l'amertume dominait dans la façon dont la femme répondait aux gens, si tant est qu'elle se décide à répondre, sa perpétuelle solitude creusait profondément en son fort intérieur, et bien que revêche, la mélancolie n'ébranlait pas l'appétissante fraîcheur de son corps. Sa petite fierté, cependant, était éblouissante, et cela, naturellement, constituait la raison essentielle de l'acharnement. Margaret Jane souffrait en silence, elle connaissait l'origine de la rage qu'elle provoquait : son charme impressionnant et l'indifférence avec laquelle elle poursuivait son chemin en ignorant les commentaires. La populace était alors au courant des détails vulgaires, comme le plus regrettable, quand John Carlton rentrait chez lui il n'honorait pas ses obligations matrimoniales.
Les habitants du modeste quartier de East End -seul endroit qui, au lieu de croître économiquement comme le reste de Londres, conservait sa misère intacte après l'incendie dévastateur de 1666, et la déclaration de guerre de la France à l'Angleterre imitée par la Hollande-, détestaient Margaret Jane Carlton. Sans scrupules, corrompue, profiteuse -affirmaient-ils-, dépendante de la vie légère, dissolue, une truie, disaient-ils, utilisant les mots à sa mesure ; ainsi les envieux habillaient pour l'hiver la femme la plus captivante des alentours. Margaret Jane était devenue le sujet de discussion malsain du voisinage, la mode était de casser du sucre sur le dos de la -selon eux- répugnante madame Carlton. Il y avait apparemment plus de raisons qu'il n'en faut. Mariée à John Carlton -jeune homme vigoureux aux cheveux châtains, et aux yeux sombres, la peau tannée par les désagréments du salpêtre, puisqu'il travaillait et trafiquait en tant que médiocre marin subordonné de la Compagnie des Indes Orientales ; par conséquent il ne s'arrêtait pas chez lui pour une raison évidente : il prenait la mer-, et malgré son inégalable beauté, l'amertume dominait dans la façon dont la femme répondait aux gens, si tant est qu'elle se décide à répondre, sa perpétuelle solitude creusait profondément en son fort intérieur, et bien que revêche, la mélancolie n'ébranlait pas l'appétissante fraîcheur de son corps. Sa petite fierté, cependant, était éblouissante, et cela, naturellement, constituait la raison essentielle de l'acharnement. Margaret Jane souffrait en silence, elle connaissait l'origine de la rage qu'elle provoquait : son charme impressionnant et l'indifférence avec laquelle elle poursuivait son chemin en ignorant les commentaires. La populace était alors au courant des détails vulgaires, comme le plus regrettable, quand John Carlton rentrait chez lui il n'honorait pas ses obligations matrimoniales.
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Amélie nous propose sa traduction :
Les habitants du modeste quartier de East End –le seul endroit de Londres qui, au lieu de faire preuve de croissance économique comme le reste de la ville, conservait sa misère intacte après l’incendie dévastateur de 1666 et la déclaration de guerre de la France, puis de la Hollande, à l’Angleterre– détestaient Margaret Jane Carlton. Sans scrupules, vénale, une profiteuse –affirmait-on–, dépendante de sa vie légère, une dévergondée, une cochonne, disait-on, pour employer un mot à sa mesure ; voilà comment les envieux médisaient-ils sur la femme la plus captivante des alentours. Margaret Jane était devenue la distraction malsaine du voisinage, la coutume étant de casser du sucre sur le dos de la –selon eux– dégoûtante madame Carlton. Apparemment, ce n’était pas les raisons qui manquaient.
Épouse de John Carlton – jeune homme vigoureux aux cheveux châtains et aux yeux bruns, la peau tannée par les effets du salpêtre, car il travaillait et faisait de la contrebande en tant que médiocre marin subordonné de la Compagnie des Indes Orientales ; par conséquent, il habitait rarement chez lui, pour une raison évidente : il devait prendre la mer–, malgré sa beauté inégalable, l’amertume prévalait dans la manière avec laquelle la femme répondait aux gens, pour peu qu’elle daignât leur répondre ; sa solitude perpétuelle la rongeait profondément et bien qu’elle fût revêche, sa mélancolie n’altérait pas la fraîcheur appétissante de son corps. Toutefois, la petite lionne était éblouissante, ce qui expliquait en grande partie leur acharnement. Margaret Jane souffrait en silence, consciente des origines de la rage qu’elle suscitait : son charme impressionnant et l’indifférence avec laquelle elle poursuivait sa route en ignorant les commentaires. Car la populace était même au courant des détails les plus insignifiants, comme le fait que, pour son plus grand malheur, John Carlton n’honorait pas complètement son devoir conjugal quand il rentrait à la maison.
Les habitants du modeste quartier de East End –le seul endroit de Londres qui, au lieu de faire preuve de croissance économique comme le reste de la ville, conservait sa misère intacte après l’incendie dévastateur de 1666 et la déclaration de guerre de la France, puis de la Hollande, à l’Angleterre– détestaient Margaret Jane Carlton. Sans scrupules, vénale, une profiteuse –affirmait-on–, dépendante de sa vie légère, une dévergondée, une cochonne, disait-on, pour employer un mot à sa mesure ; voilà comment les envieux médisaient-ils sur la femme la plus captivante des alentours. Margaret Jane était devenue la distraction malsaine du voisinage, la coutume étant de casser du sucre sur le dos de la –selon eux– dégoûtante madame Carlton. Apparemment, ce n’était pas les raisons qui manquaient.
Épouse de John Carlton – jeune homme vigoureux aux cheveux châtains et aux yeux bruns, la peau tannée par les effets du salpêtre, car il travaillait et faisait de la contrebande en tant que médiocre marin subordonné de la Compagnie des Indes Orientales ; par conséquent, il habitait rarement chez lui, pour une raison évidente : il devait prendre la mer–, malgré sa beauté inégalable, l’amertume prévalait dans la manière avec laquelle la femme répondait aux gens, pour peu qu’elle daignât leur répondre ; sa solitude perpétuelle la rongeait profondément et bien qu’elle fût revêche, sa mélancolie n’altérait pas la fraîcheur appétissante de son corps. Toutefois, la petite lionne était éblouissante, ce qui expliquait en grande partie leur acharnement. Margaret Jane souffrait en silence, consciente des origines de la rage qu’elle suscitait : son charme impressionnant et l’indifférence avec laquelle elle poursuivait sa route en ignorant les commentaires. Car la populace était même au courant des détails les plus insignifiants, comme le fait que, pour son plus grand malheur, John Carlton n’honorait pas complètement son devoir conjugal quand il rentrait à la maison.
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Sandrine nous propose sa traduction :
Les habitants de l’humble quartier de East-End – unique lieu qui, au lieu de progresser économiquement comme le reste de Londres, gardait intacte son état misérable du à l’incendie dévastateur de 1666, et à la déclaration de guerre de la France à l’Angleterre imitée par la Hollande-, détestaient Margaret Jane Carlton.
Indélicate, corrompue, une profiteuse –on la qualifiait ainsi-, adepte de la vie joyeuse, une vie dissolue, un goujat au féminin, on disait, qui emploie le mot juste; ainsi les envieux disaient du mal de la femme la plus envoûtante de ces alentours. Margaret Jane était devenue le sujet de conversation malsain du voisinage, la mode était d’échanger des jurons sur la répugnante femme Carlton.
Apparemment des raisons étaient de trop.
Mariée à John Carlton – jeune homme vigoureux aux cheveux châtains, et aux yeux bruns, la peau tannée à cause des avatars du salpêtre, puisqu’il travaillait et faisait de la contrebande comme matelot médiocre de la Compagnie des Indes Orientales; en conséquence de quoi il ne restait pas chez lui pour une raison évidente : partir en mer-, et en dépit de son inégalable beauté, dans la mesure où la femme répondait aux gens, si elle décidait de rétorquer, l’amertume l’emparait; la perpétuelle solitude rongeait profond son for intérieur, et bien que revêche, la mélancolie n’ébranle pas la délicieuse fraîcheur de son corps. La petite tigresse, toutefois, éblouissait, et ceci, évidemment, constituait le principal motif à l’acharnement. Margaret Jane l’endurait silencieuse, elle connaissait les origines de la colère qu’elle éveillait: son impressionnant charme et l’indifférence avec laquelle elle poursuivait son chemin en faisant la sourde oreille aux commentaires.
Donc la racaille était au courant des détails banals, comme celui qui cause son plus grand regret: quand John Carlton rentrait chez eux et qu’il ne remplissait pas entièrement ses obligations matrimoniales/ conjugales.
Les habitants de l’humble quartier de East-End – unique lieu qui, au lieu de progresser économiquement comme le reste de Londres, gardait intacte son état misérable du à l’incendie dévastateur de 1666, et à la déclaration de guerre de la France à l’Angleterre imitée par la Hollande-, détestaient Margaret Jane Carlton.
Indélicate, corrompue, une profiteuse –on la qualifiait ainsi-, adepte de la vie joyeuse, une vie dissolue, un goujat au féminin, on disait, qui emploie le mot juste; ainsi les envieux disaient du mal de la femme la plus envoûtante de ces alentours. Margaret Jane était devenue le sujet de conversation malsain du voisinage, la mode était d’échanger des jurons sur la répugnante femme Carlton.
Apparemment des raisons étaient de trop.
Mariée à John Carlton – jeune homme vigoureux aux cheveux châtains, et aux yeux bruns, la peau tannée à cause des avatars du salpêtre, puisqu’il travaillait et faisait de la contrebande comme matelot médiocre de la Compagnie des Indes Orientales; en conséquence de quoi il ne restait pas chez lui pour une raison évidente : partir en mer-, et en dépit de son inégalable beauté, dans la mesure où la femme répondait aux gens, si elle décidait de rétorquer, l’amertume l’emparait; la perpétuelle solitude rongeait profond son for intérieur, et bien que revêche, la mélancolie n’ébranle pas la délicieuse fraîcheur de son corps. La petite tigresse, toutefois, éblouissait, et ceci, évidemment, constituait le principal motif à l’acharnement. Margaret Jane l’endurait silencieuse, elle connaissait les origines de la colère qu’elle éveillait: son impressionnant charme et l’indifférence avec laquelle elle poursuivait son chemin en faisant la sourde oreille aux commentaires.
Donc la racaille était au courant des détails banals, comme celui qui cause son plus grand regret: quand John Carlton rentrait chez eux et qu’il ne remplissait pas entièrement ses obligations matrimoniales/ conjugales.
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Morgane nous propose sa traduction :
Les habitants de l’humble quartier de East End – unique endroit qui, à défaut de croître économiquement à l’instar du reste de Londres, conservait intacte sa misère depuis l’incendie dévastateur de 1666, et de la déclaration de guerre de la France et de l’Angleterre imitée par la Hollande, détestaient Margaret Jane Carlton. Sans scrupules, corrompue, une profiteuse – affirmaient-ils - , habituée à la vie facile, une femme légère, une truie, disait-ils, utilisant la parole à leur mesure ; de cette manière les envieux murmuraient dans le dos de la femme la plus captivante des alentours. Margaret Jane était devenue la distraction malsaine du voisinage, la mode était à échanger des méchancetés sur la – selon leurs dires- dégoutante Madame Carlton. De toute évidence les motifs ne manquaient pas. Mariée à John Carlton – garçon vigoureux aux cheveux châtains, et aux yeux bruns, la peau tannée à cause des avatars du salpêtre, étant donné qu’il travaillait et faisait de la contrebande tel un médiocre marin subordonné à la compagnie des Indes Orientales ; raison pour laquelle elle ne se reposait pas à la maison pour une raison évidente : se jeter à l’eau -, et malgré son inégalable beauté , l’amertume dominait de sorte que la femme répondait aux gens si elle était résolue à répondre ; la solitude persistante creusait au plus profond d’elle-même, et bien que farouche, la mélancolie ne ternissait point l’appétissante fraîcheur de son corps. La petite brute, cependant, éblouissait, et cela, bien sûr, constituait le motif essentiel de l’acharnement. Margaret Jane souffrait, muette, elle connaissait l’origine de la rage qu’elle éveillait : son irrésistible attrait et l’indifférence avec laquelle elle poursuivait son chemin n’écoutant point les commentaires. Car la racaille était au courant de détails vulgaires, à l’instar du plus regrettable, lorsque John Carlton revenait chez lui, elle ne s’acquittait point convenablement de ses obligations matrimoniales.
Les habitants de l’humble quartier de East End – unique endroit qui, à défaut de croître économiquement à l’instar du reste de Londres, conservait intacte sa misère depuis l’incendie dévastateur de 1666, et de la déclaration de guerre de la France et de l’Angleterre imitée par la Hollande, détestaient Margaret Jane Carlton. Sans scrupules, corrompue, une profiteuse – affirmaient-ils - , habituée à la vie facile, une femme légère, une truie, disait-ils, utilisant la parole à leur mesure ; de cette manière les envieux murmuraient dans le dos de la femme la plus captivante des alentours. Margaret Jane était devenue la distraction malsaine du voisinage, la mode était à échanger des méchancetés sur la – selon leurs dires- dégoutante Madame Carlton. De toute évidence les motifs ne manquaient pas. Mariée à John Carlton – garçon vigoureux aux cheveux châtains, et aux yeux bruns, la peau tannée à cause des avatars du salpêtre, étant donné qu’il travaillait et faisait de la contrebande tel un médiocre marin subordonné à la compagnie des Indes Orientales ; raison pour laquelle elle ne se reposait pas à la maison pour une raison évidente : se jeter à l’eau -, et malgré son inégalable beauté , l’amertume dominait de sorte que la femme répondait aux gens si elle était résolue à répondre ; la solitude persistante creusait au plus profond d’elle-même, et bien que farouche, la mélancolie ne ternissait point l’appétissante fraîcheur de son corps. La petite brute, cependant, éblouissait, et cela, bien sûr, constituait le motif essentiel de l’acharnement. Margaret Jane souffrait, muette, elle connaissait l’origine de la rage qu’elle éveillait : son irrésistible attrait et l’indifférence avec laquelle elle poursuivait son chemin n’écoutant point les commentaires. Car la racaille était au courant de détails vulgaires, à l’instar du plus regrettable, lorsque John Carlton revenait chez lui, elle ne s’acquittait point convenablement de ses obligations matrimoniales.
1 commentaire:
Je ne sais pas si je suis la seule à rencontrer des difficultés. Mais plusieurs passages de ce texte me posent de réels problèmes de traduction ou de constructions.
Le problème le plus génant se trouve au moment de l'énumération des adjectifs qualificatifs décrivants de la femme.
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