samedi 18 février 2012

Les Croix du Sud – phrase 27 (Partie II)

o tal vez no vi túnel porque ¿nunca ha habido tal? y entonces el cielo es un mito y el único paraíso era el terrenal, que por ignorancia nadie lo aprovechó... excepto yo, y otros pocos, por supuesto.

Traduction temporaire :
ou peut-être n'ai-je pas vu de tunnel parce qu'il n'y en a jamais eu, purement et simplement ? Dans ces conditions, le ciel serait un mythe et il n'y aurait de paradis qu'ici-bas, mais, par ignorance,  personne n'en a joui... en dehors de moi-même et de quelques autres, cela va de soi.

7 commentaires:

Laetitia Sw. a dit…

Peut-être encore que je n’ai pas vu de tunnel parce qu’il n’y a jamais rien eu de tel. Le ciel est donc un mythe et le seul paradis à avoir jamais existé n’était (donc) que terrestre mais, par ignorance, personne n’y a songé... sauf moi et quelques autres, bien sûr.

Problème des mots que j'ai rajoutés pour faire "tenir" la phrase : les répétitions comme souvent !
- on a déjà "toujours" dans la phrase précédente ("jamais rien eu de tel")
- on a utilisé le verbe "exister" quelques phrases plus haut ("à cause de tes peurs, tu n'existes plus")

Cela fait peut-être beaucoup me direz-vous ! Bon, ce n'est qu'un premier jet pour poser les choses. Je continue de chercher...

Un dernier souci : je suis embêtée avec la place du "donc" que je verrais bien en deuxième position.

Florence a dit…

ou sans doute n'ai-je pas vu le tunnel parce qu'il n'y a jamais rien eu de tel ? Et alors le ciel est un mythe et l'unique paradis se trouvait ici-bas, dont, faute de le savoir, personne n'a profité ... à l'exception de moi-même, et de quelques autres, bien sûr.

1) Je me suis demandée s'il fallait changer le temps dans la phrase "le ciel est un mythe" : "le ciel serait un mythe"? J'ai laissé tel quel pour l'instant car cela aurait impliqué également de changer le temps du verbe suivant.

2) J'ai mis "ici-bas" car je ne me satisfaisais pas de la traduction littérale "était le terrestre". Et quitte à modifier pour mettre "sur Terre", j'ai voulu tenter son équivalent.

Tradabordo a dit…

A] o tal vez no vi túnel porque ¿nunca ha habido tal?

1) « Peut-être » plutôt que « sans doute » – question de nuance.

2) Je ne pense pas qu' « encore » soit nécessaire – et ça évite d'éventuelles répétitions des termes articulatoires.

3) Je pense que je vous devriez traduire sans prendre en compte « tal » ; le résultat serait plus fluide.

3) En revanche, peut-être pouvez-vous ajouter ici une cheville pour donner du ton à la phrase.

4) Il faut rendre le point d'interrogation autrement…, mais pas le supprimer – Florence a raison de l'avoir conservé.

B] y entonces el cielo es un mito y el único paraíso era el terrenal, que por ignorancia nadie lo aprovechó... excepto yo, y otros pocos, por supuesto.

1) « Dans ces conditions » pour enchaîner…
2) Oui, d'accord avec Florence, le conditionnel paraît nécessaire…
3) Pour enchaîner : « et de paradis, il n'y aurait… »
4) Oui pour « ici bas » ; à articuler avec ce qui précède.
5) Laëtitia : problème de sens avec « que por ignorancia nadie lo aprovechó »… Trouvez un synonyme de « profiter » – pas très heureux ici. Un verbe plus fort et renvoyant directement au plaisir.
6) « à l'exception de moi-même » est extrêmement lourd. Reste simple… On a le choix entre le « sauf » de Laëtitia ou « en dehors ». À vous de voir.
7) « bien sûr » ou, plus arrogant, « cela va de soi ».

Essayez de reprendre. La phrase est longue et ça n'est pas commode.

Florence a dit…

Après avoir pris en compte les deux versions ainsi que les suggestions :

A3) Pour la cheville, j'ai pensé à "qui sait ?". Cela permettrait de garder le point d'interrogation, tout en insistant.

B5) Comme synonymes de "profiter" relatif au plaisir, j'ai trouvé "se régaler", "savourer", et dans une moindre mesure "bénéficier". Et bien sûr "jouir", mais le mot ne revêt-il pas une connotation un peu "licencieuse" qui dénote ici avec le champ lexical "religieux"? Je vais essayer quand même...

B6) Oui, j'aime bien "en dehors"..du coup j'essaye avec cette option.

ou peut-être n'ai-je pas vu de tunnel parce qu'il n'y en a jamais eu, qui sait ? Dans ces conditions, le ciel serait un mythe et de paradis, il n'y aurait qu'ici-bas, mais faute de le savoir, personne n'en a joui... en dehors de moi-même et de quelques autres, cela va de soi/bien sûr.

Tradabordo a dit…

Florence

Je me rends compte que ça devient une petite bataille navale avec ces combinaisons de chiffres et de lettres ;-)

A3) pour la cheville : « purement et simplement ».
Il y a de l'ironie dans cette phrase, n'est-ce pas ?

B5) Jouir.

Je reprends ton récapitulatif pour d'autres commentaires :

ou peut-être n'ai-je pas vu de tunnel parce qu'il n'y en a jamais eu, qui sait ? Dans ces conditions, le ciel serait un mythe et de paradis, il n'y aurait qu'ici-bas,

« et de paradis, il n'y aurait qu'ici-bas » = CS

mais faute de le savoir, personne n'en a joui... en dehors de moi-même et de quelques autres, cela va de soi/bien sûr.

Je pense que le terme « ignorance » est important. Traduction littérale nécessaire.

J'insiste pour « cela va de soi » ;-)

Laetitia Sw. a dit…

Quel boulot abattu depuis tout à l'heure !
Si j'ai bien tenu compte de toutes vos observations, on obtiendrait donc :

ou peut-être n'ai-je pas vu de tunnel parce qu'il n'y en a jamais eu, purement et simplement ? Dans ces conditions, le ciel serait un mythe et il n'y aurait de paradis qu'ici-bas mais, par ignorance, personne n'en a joui... en dehors de moi-même et de quelques autres, cela va de soi.

Tradabordo a dit…

ou peut-être n'ai-je pas vu de tunnel parce qu'il n'y en a jamais eu, purement et simplement ? Dans ces conditions, le ciel serait un mythe et il n'y aurait de paradis qu'ici-bas mais, par ignorance, personne n'en a joui... en dehors de moi-même et de quelques autres, cela va de soi.

Oui, j'ajoute juste une virgule avant « mais ».

Je mets la suite.