Una brisa agradable de
primavera acariciaba a la pareja del ático.
Une agréable brise de
printemps caressait le couple du haut de la terrasse.
1) « de printemps » ou «
printanière » ?
2) « Le couple du haut de
la terrasse »
- ambigu (personnellement,
j'ai été obligée de relire deux fois et de revenir à la V.O.) :
on a l'impression que c'est du haut de la terrasse que la brise
caresse le couple. Il vaudrait mieux reformuler pour que ce soit
complètement clair.
- « ático » / « terrasse
» : FS.
Estaban sentados sobre unos
gruesos cojines de colores chillones.
Ils étaient assis sur de
gros coussins couleurs criardes.
« coussins couleurs
criardes » : Il manque quelque chose (« de », « aux »… ?
À vous de voir).
Frente a ellos el barrio de
Gracia se extendía en un incongruente paisaje de casas bajas, muchas
de las cuales aún conservaban sus primitivos tejados rojizos.
Devant eux, le bar Gracia
apparaissait dans un paysage incongrue de maisons basses, beaucoup
d’entre elles conservaient encore leurs archaïques toits
rougeâtres.
1) « barrio » / « bar » =
gros FS. Attention à la logique l'españolo facilo.
Négligez pas de faire des
vérifications dans le dictionnaire bilingue… même quand ça
paraît facile.
2) « apparaissait dans un
paysage » = CS
Sans doute l'erreur est-elle
liée au FS de « barrio »… Revenez à la traduction littéraire
de « extenderse » et vous comprendrez le sens de ce fragment de
phrase.
3) « incongrue » =
faute de grammaire. Vous devez le mettre au masculin, avec « paysage
».
4) pour remplacer «
beaucoup d'entre elles » – pas très réussi –, je vous
propose : « nombre d'entre elles ».
Las superficies brillantes
de los paneles solares que cubrían la mayoría de las azoteas
permanecían inmóviles y en silencio.
Les grandes surfaces
brillantes de panneaux solaires, qui couvraient la majorité des
terrasses, restaient immobiles et silencieuses.
1) Pourquoi « grandes » ?
2) « DES panneaux solaires
».
3) Pas besoin de mettre «
qui couvraient la majorité des terrasses » entre virgules.
De noche desaparecía el
omnipresente zumbido que acompañaba su lenta danza diaria en la
búsqueda de los rayos del sol.
Il fallait attendre la nuit
pour que cesse l'omniprésent bourdonnement, qui accompagnait leur
lente danse quotidienne, en quête des rayons du soleil.
1) En ajoutant « il fallait
attendre », vous faites de la sur-interprétation. Rien ne suggère
cette idée en V.O. Attention ne pas tomber dans la réécriture…
Il faudrait reprendre cette
phrase en étant beaucoup plus littéral.
2) « omniprésent » ou «
incessant » ?
3) Je ne suis pas certaine
que la virgule avant « qui accompagnait » soit nécessaire.
4) C'est la « lente danse
quotidienne » qui cherches les rayons do soleil ? Là, vous
avez et un problème de ponctuation et un problème de syntaxe ;
le résultat étant un peu de confusion et, me semble-t-il, un CS.
Gracia era el último
superviviente de una ciudad de otros tiempos que los bohemios e
intelectuales del siglo pasado habían salvado de la eterna
especulación.
Gracia était l'unique
survivant d'une ville datant d'une autre époque, que les bohémiens
et intellectuels du siècle précédent avaient sauvé de l'éternelle
spéculation.
1) « último » / « unique
» = FS.
2) Je pense qu'il faut
répéter le « les » = « les bohémiens et LES intellectuels
»
3) « siècle précédent »
ou « siècle passé » ?
4) Qu'est-ce qu'un lecteur
français lambda est supposé comprendre avec « l'éternelle
spéculation » ? Pour le coup, une traduction littérale est
insuffisante pour livrer l'intégralité du sens. Explicitez un peu
ou formulez autrement.
Ahora el barrio permanecía
aislado, diferente, amenazado por los altos edificios de diseño, los
rascacielos y las nuevas colmenas.
Aujourd'hui le bar
demeurait isolé, différent, menacé par les grands immeubles de
designers, les gratte-ciels et les nouveaux aménagements du
territoire organisés tel une ruche.
1) Une virgule serait
bienvenue après « aujourd'hui ».
2) « demeurait isolé »
est un peu bizarre ; je me demande si un simple verbe « être »
ne ferait pas l'affaire.
3) Ce sont les « designers
» qui dessinent les immeubles ? Manifestement un problème de
compréhension ici. Faites un petit tour dans le dictionnaire,
unilingue (Real Academia ou María Moliner) au besoin.
4) Vous avez terriblement
compliqué la fin. N'avez-vous pas la possibilité de simplifier tout
cela ?
5) « tel » = faute de
grammaire. Tel s'accorde avec ce qui le suit ; exemple : il
se comporte TELLE une fille.
Barcelona se había
desarrollado aprisionada entre la costa y las montañas.
Barcelone s'était
rapidement développée entre la côte et les montagnes.
Encore un problème de
vocabulaire (« aprisionada » = FS) qui pourrait facilement
être réglé avec une consultation plus régulière du dictionnaire.
N'essayez pas de deviner le sens des mots… cherchez, verifiez,
creusez… L'objectif, vous savez, n'est pas de tirer à la ligne,
mais d'en profiter pour acéquerir une palette lexicale plus riche,
des réflexes, une aisance globale…
Y desde el ático, en las
noches más claras, podía adivinarse el mar a la derecha, y al otro
lado, el monte que estaba siendo engullido por cientos de lucecillas.
De l'attique, lors des nuits
les plus claires, on pouvait deviner la mer à droite, et de l'autre
côté, le mont qui avait été englouti par des centaines de petites
lumières.
1) Là, il vaut mieux
traduire « desde » littéralement.
2) Ponctuation à changer =
« la mer à droite, de l'autre côté le… »
3) « le mont »…
Diriez-vous cela spontanément en français ? J'insiste, il faut
davantage vous interroger sur le lexique.
Cada una de ellas
representaba una nueva construcción que como un ejército de
insaciables luciérnagas avanzaba amenazando el Tibidabo, que todavía
dominaba la ciudad desde su posición privilegiada.
Chacune d'entre elles
représentait une nouvelle construction, formant une armée
d'insatiables vers luisants, avançant dangereusement sur le
Tibidabo, qui dominait encore la ville depuis son emplacement
privilégié.
1) Le changement que vous
avez opéré (que como un ejército de insaciables luciérnagas
avanzaba amenazando el Tibidabo / construction, formant une
armée d'insatiables vers luisants, avançant dangereusement sur le
Tibidabo) introduit un CS. Reprenez la phrase en restant collé à la
V.O.
De la même manière que
vous devez vous garder de simplement essayer de deviner le sens des
mots, n'interprétez pas les phrases…, suivez-les pas à pas, en
écoutant très attentivement ce qu'elles disent et comment elles le
disent.
2) « emplacement » ou «
point de vue » ? (c'est un détail).
—¡Enhorabuena!
¡Por nosotros! —la voz de ella resultó mucho más cálida de lo
que pretendía.
— A notre bonne
fortune ! A nous ! – Elle mit plus de chaleur dans sa
voix qu'elle n'en ressentait.
1) N'oubliez pas d'accentuer
les majuscules = À, É, etc.
2) « enhorabuena » = FS
3) Le changement sur «
pretendía » / « ressentait » introduit un CS.
—¡Por
el hundimiento del Muro, por nosotros y por los ausentes! —las dos
copas de cristal al chocar produjeron un sonido casi metálico.
— A l'écroulement du Mur,
à nous et aux absents ! – En trinquant, les deux coupes de
cristal produisirent un son presque métallique.
1) « l'écroulement du mur
» ? De quel mur parlent-ils et comment – et comment
l'événement est-il resté dans l'histoire ?
2) Ce sont les coupes qui
trinquent ???????
La luz de unas pocas
estrellas consiguió atravesar la capa de humedad para terminar de
decorar una noche turbia y sin luna.
La lumière des quelques
rares étoiles réussissait à traverser la pellicule de brume et
achevait la décoration d'une nuit trouble et sans lune.
1) « La lumière DE
quelques rares… »
2) « consiguió » = le
verbe est au passé simple et ne peut donc pas être traduit par un
imparfait ! À reprendre.
3) « capa » / « pellicule
» = inexact.
4) « humedad » / « brume
» = FS.
5) « Para » ; à
traduire littéralement.
Albert se acomodó sobre los
cojines y se acercó un poco más a ella para proponer otro brindis:
Albert s'installa sur les
coussins et s'approcha un peu plus d'elle pour lui proposer un autre
toast.
1)
« s'installe » = léger inexact ici.
2)
« sur » ou « dans » ; j'hésite.
3)
« lui proposer un autre toast » ? Cela serait lu comme un
autre toast d'un aliment. Il faut ajouter la cheville « porter »
pour lever l'ambiguïté.
—¡Y
por los viejos dioses!
—
Et
aux anciens dieux !
—Repelente.
No me seas repelente, Alberto Magno.
— Qu'est-ce que tu
es désagréable. Ne sois pas aussi antipathique Albert Magno
1) Dans le premier «
repelente » il n'y a pas cette nuance exclamative insistante que
vous mettez.
2) Idem pour le « aussi »
de la phrase suivante.
3) Pourquoi alors que
l'espagnol a deux fois le même adjectif « repelente », vous avez
cherché un synonyme ????? La répétition est volontaire !
—Present buscó su bebida
para honrar a esos dioses que ella nunca había conocido.
– Il chercha alors sa
boisson pour faire honneur à ces dieux qu'elle n'avait jamais connu.
1) « Il » = CS…
2) « faire honneur » / «
rendre hommage » serait mieux.
3) « connu » = faute de
grammaire.
Él saboreó las burbujas
que estallaban contra el velo de su paladar y cerró los ojos.
Il savoura les bulles qui
éclataient contre le voile de son palet et ferma les yeux.
OK.
El sonido de una campanada
se impuso sobre el murmullo de una ciudad que comenzaba a apagarse.
Un son de cloche s'imposa
sur le murmure d'une ville qui commençait à s'éteindre.
1) El = Le / Un = un
2) El sonido de una
campanada / Un son de cloche… Pourquoi vous ne traduisez pas
littéralement ? Ce changement n'est pas bon.
Las notas de la antigua
grabación reverberaron con dejes metálicos.
Les notes de l'antique
mélodie raisonnèrent avec des accents métalliques.
1) « antigua » = «
antique » ; vous êtes sûr ?
2) « grabación » / «
mélodie » ????
3) « reverberaron »
demande à être traduit littéralement.
4) « raisonnèrent » =
faute d'orthographe. Résonner / raisonner.
Dirigió su mirada hacia la
torre de la iglesia y las dos curiosas campanas que permanecían
inmóviles.
Il dirigea son regard vers
la tour de l'église et vit les deux curieuses cloches qui restaient
statiques.
« Les deux curieuses
cloches » ??????
Bajo ellas un reloj de
dudoso gusto decimonónico proclamaba orgulloso que ya era
medianoche.
En dessous de celles-ci ;
une horloge du dix-neuvième siècle, d'un goût douteux, annonçait
fièrement qu'il était déjà minuit.
1) « de celles-ci » est
inutile.
2) Pas de point-virgule
ici !!!!
3) « d'un goût
douteux » = CS
—¿Qué
vas a hacer con tanta pasta? —ella interrumpió sus pensamientos.
— Que vas-tu faire avec
autant de fric ? – demanda-t-elle en le sortant de ses
pensées.
Manque de naturel dans «
autant de fric » ; « avec TOUT ce fric »
—Largarme.
Lejos —echó otro trago—. A uno de los últimos paraísos en la
Tierra.
— Filer. Loin – il but
une autre gorgée – Dans l'un des derniers paradis de la Terre.
1) « largarme », plus «
me tirer » ici.
2) SUR terre.
—¿En
serio crees que existen, Albert? ¡No me fastidies!
—
Sérieusement
tu crois qu'ils existent Albert ? Ne te fiche pas de moi !
1)
Virgule après « sérieusement ».
2)
Virgule après « existent ».
—Todo
es cuestión de dinero. Algunos paraísos se pueden comprar —la
interrumpió—. Y tengo echado el ojo a uno. Es una islita olvidada
en medio de la nada.
— Tout est question
d'argent. Certains paradis peuvent s'acheter – dit-il en
l'interrompant – Et j'en ai un en vue. C'est une petite île
oubliée au milieu de nulle-part.
1) « dit-il en
l'interrompant »… non ; c'est le fait qu'il parle qui
l'interrompt. Ce ne sont pas deux actions différentes qu'il ferait
en même temps.
2) Pas besoin du « c'est »
Susana
Vallejo, Switch
en la red
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