Plateforme communautaire et participative de traduction espagnol / français ; français / espagnol – Université Paris Nanterre
vendredi 30 août 2013
Projet Céline / Sonita – phrase 23
El aire estaba lleno de pólvora e incienso, del olor de las flores machucadas, de un hedor de muerto que lo abarcaba todo, como hoy en esta iglesia, como este cortejo que está llegando, como la misa de difuntos que usted va a oficiar.
Traduction temporaire :
L’air était chargé de poudre et d’encens, de l’odeur des fleurs piétinées, d'une puanteur de mort qui imprégnait tout. Comme aujourd’hui dans cette église, comme ce cortège qui arrive, comme la messe que vous allez célébrer pour le défunt.
L’air était chargé de poudre et d’encens, de l’odeur des fleurs piétinées, d'une puanteur de mort qui imprégnait tout. Comme aujourd’hui dans cette église, comme ce cortège qui arrive, comme la messe que vous allez célébrer pour le défunt.
Projet Elena 6 – phrases 70-71
Mal que bien, rellené todas las casillas y llegué a la parte del impreso que siempre me cuesta más, la última: media página en blanco titulada Comentarios. Estaba intentado encontrar alguno para rematar mi informe sobre el primero de los pisos que había visto ese día, haciendo oídos sordos a su cháchara, cuando caí bruscamente en la cuenta de que era el mismo que ella estaba describiendo.
Traduction temporaire :
Je remplis toutes les cases tant bien que mal et j’arrivai à la partie qui me donne toujours du mal, la dernière : une demi-page blanche ayant pour titre Commentaires. Je tentais d'en trouver un pour boucler mon rapport sur le premier des appartements que j’avais visités ce jour-là, en essayant d'ignorer son blabla, lorsque, brusquement, je percutai qu’il s’agissait précisément de celui qu’elle était en train de décrire.
Je remplis toutes les cases tant bien que mal et j’arrivai à la partie qui me donne toujours du mal, la dernière : une demi-page blanche ayant pour titre Commentaires. Je tentais d'en trouver un pour boucler mon rapport sur le premier des appartements que j’avais visités ce jour-là, en essayant d'ignorer son blabla, lorsque, brusquement, je percutai qu’il s’agissait précisément de celui qu’elle était en train de décrire.
Projet Elena 8 – phrases 3-8
Ese laberinto que se va formando mientras caminás para llegar a tu lugar de trabajo. Te cruzás con personas a las que no mirás. Son solo uniformes que se desplazan y rara vez responden tu saludo. Te sentís insegura. Como si algo te faltara. Como si no pudieras pedir ayuda.
Traduction temporaire :
Ce labyrinthe qui se forme tandis que tu te diriges vers ton lieu de travail. Tu croises des gens que tu ne regardes pas. Ce ne sont que des uniformes qui se déplacent et qui répondent rarement lorsque tu les salues. Tu ne te sens pas en sécurité. Comme si quelque chose te manquait. Comme si tu ne pouvais pas demander de l'aide.
Ce labyrinthe qui se forme tandis que tu te diriges vers ton lieu de travail. Tu croises des gens que tu ne regardes pas. Ce ne sont que des uniformes qui se déplacent et qui répondent rarement lorsque tu les salues. Tu ne te sens pas en sécurité. Comme si quelque chose te manquait. Comme si tu ne pouvais pas demander de l'aide.
Projet Julie – phrases 93-94
No hay manera de que salga del complejo hacia el downtown. Para ver paisajes existen los museos, los turistas me provocan nauseas y en cuanto a los locales, ya no estoy en edad de ejercitarme en el relativismo cultural.
Traduction temporaire :
Il n'est pas question que je sorte de l'hôtel pour aller au centre-ville. Si on veut voir des paysages, il y a les musées ; les touristes me donnent la nausée et en ce qui concerne les autochtones, je n'ai plus l'âge de m'exercer au relativisme culturel.
Il n'est pas question que je sorte de l'hôtel pour aller au centre-ville. Si on veut voir des paysages, il y a les musées ; les touristes me donnent la nausée et en ce qui concerne les autochtones, je n'ai plus l'âge de m'exercer au relativisme culturel.
Projet Elena 6 – phrases 65-69
Ella estaba hablando ahora en español. Con acento italiano.
-Es un piso muy oscuro -explicaba-, en el barrio que llaman A Baixa, con paredes de medio metro de espesor, zócalos de azulejos y los marcos de las puertas pintados de rojo sangre. Muy oscuro, sí, y de techos bajos... tiene un comedor, con una mesa de caoba barnizada, ramos de flores de tela llenas de polvo, aparadores panzudos... un comedor que parece, no sé, disecado...
Traduction temporaire :
À présent, elle parlait espagnol. Avec un accent italien.
— C’est un endroit très sombre ‒ expliquait-elle ‒, dans le quartier qu’on appelle A Baixa, avec des murs de cinquante centimètres d’épaisseur, des plaintes en céramique et les encadrements des portes peints en rouge sang. Très sombre, oui, et avec des plafonds très bas… il a une salle à manger, avec une table en acajou vernie, des bouquets de fleurs en tissu couverts de poussière, des buffets énormes… une salle à manger qui a l'air, je ne sais pas, disséquée…
À présent, elle parlait espagnol. Avec un accent italien.
— C’est un endroit très sombre ‒ expliquait-elle ‒, dans le quartier qu’on appelle A Baixa, avec des murs de cinquante centimètres d’épaisseur, des plaintes en céramique et les encadrements des portes peints en rouge sang. Très sombre, oui, et avec des plafonds très bas… il a une salle à manger, avec une table en acajou vernie, des bouquets de fleurs en tissu couverts de poussière, des buffets énormes… une salle à manger qui a l'air, je ne sais pas, disséquée…
Calendrier des ateliers de traduction de Caroline Lepage – Université de Bordeaux 3 – semestre 1
Jeudi 26 septembre
10h00-12h00
13h00-15h00
Jeudi 17 octobre
10h00-12h00
13h00-15h00
Jeudi 14 novembre
10h00-12h00
13h00-15h00
Jeudi 28 novembre
10h00-12h00
13h00-15h00
Jeudi 19 décembre
10h00-12h00
13h00-15h00
Projet Justine / Céline – phrase 93-94
Al sobreviviente no le quedarían ganas de volver a abrir el cubo de la basura para encontrarse con aquello. Afuera, en el bosque donde hay un mapache menos, ahora solo se ven ramas peladas, cargadas de hielo; la nieve ha tapado las lomas de hojas secas.
Traduction temporaire :
Ça passerait l’envie du survivant d’ouvrir de nouveau la poubelle pour se trouver nez à nez avec cette chose. Dehors, dans le bois qui compte un raton laveur de moins, on ne voit désormais plus que des branches nues recouvertes de givre ; la neige a enseveli les tas de feuilles mortes.
Ça passerait l’envie du survivant d’ouvrir de nouveau la poubelle pour se trouver nez à nez avec cette chose. Dehors, dans le bois qui compte un raton laveur de moins, on ne voit désormais plus que des branches nues recouvertes de givre ; la neige a enseveli les tas de feuilles mortes.
Projet Justine – phrase 109-110
¿Conocés la importancia de los protocolos? Fireman puede mirarte directamente a los ojos mientras espera la respuesta y puede hacerlo sin el menor gesto de simpatía.
Traduction temporaire :
— Tu connais l'importance des protocoles ? Fireman arrive à te regarder droit dans les yeux, sans une once de sympathie alors qu'il attend la réponse.
— Tu connais l'importance des protocoles ? Fireman arrive à te regarder droit dans les yeux, sans une once de sympathie alors qu'il attend la réponse.
Projet Elena 8 – titre + phrases 1-2
Ildiko Nassr
(Argentine)
Ni en tus peores pesadillas
Lo peor son las puertas que se van cerrando detrás tuyo. El sonido de los cerrojos que se cierran a tu paso.
Traduction en cours d'élaboration dans les commentaires
jeudi 29 août 2013
Projet Céline / Sonita – phrases 21-22
Venía con tanques, con médicos, con dos helicópteros que hicieron reconocimiento sin encontrar a nadie en los caminos, sin localizar huellas de los guerrilleros. Nos coparon, padre, y con su perdón, nos dieron en toda la madre.
Traduction temporaire :
Il était accompagné de tanks, de médecins et de deux hélicoptères, qui ont fait un vol de reconnaissance, sans trouver qui que ce soit sur les chemins, sans localiser la moindre trace des guérilleros. Ils nous ont pris par surprise, père, et, pardonnez-moi l’expression, ils nous ont baisés.
Il était accompagné de tanks, de médecins et de deux hélicoptères, qui ont fait un vol de reconnaissance, sans trouver qui que ce soit sur les chemins, sans localiser la moindre trace des guérilleros. Ils nous ont pris par surprise, père, et, pardonnez-moi l’expression, ils nous ont baisés.
Projet Elena 7 – phrase 14
Ese día, el hombre de maíz dio origen al pochoclo que todavía hoy nos acompaña al cine.
Traduction temporaire :
Ce jour-là, l'homme de maïs créa le popcorn, qui, encore aujourd'hui, nous accompagne au cinéma.
Ce jour-là, l'homme de maïs créa le popcorn, qui, encore aujourd'hui, nous accompagne au cinéma.
Projet Elena – phrases 64
Descubrí así dos pequeñas delicias portuguesas que no conocía: la infusión de cáscaras de limón y un pastelito de hojaldre con crema que luego he comprobado que se encuentra hasta en los más humildes bares de Lisboa.
Traduction temporaire :
J'eus ainsi l'occasion de découvrir deux merveilles portugaises que je ne connaissais pas : l’infusion d’écorces de citron et un petit millefeuille à la crème ; plus tard, je constatai qu’on trouve ça partout, y compris dans les bars les plus modestes de Lisbonne.
J'eus ainsi l'occasion de découvrir deux merveilles portugaises que je ne connaissais pas : l’infusion d’écorces de citron et un petit millefeuille à la crème ; plus tard, je constatai qu’on trouve ça partout, y compris dans les bars les plus modestes de Lisbonne.
Projet Elena – phrases 60-63
-Ponemos siete camas -susurró-, una en cada habitación, y dormimos un día de la semana en cada una.
Colgó. Pidió um châ de limâo e um pastel de nata. Cuando pasó por mi lado el camarero pedí lo mismo, sin saber muy bien qué era.
Traduction temporaire :
— On met sept lits, un par chambre, et chaque jour de la semaine, on dort dans une différente.
Elle raccrocha. Elle commanda um châ de limâo e um pastel de nata. Au moment où le serveur passa à côté de moi, je demandai la même chose, sans trop savoir ce que c’était.
— On met sept lits, un par chambre, et chaque jour de la semaine, on dort dans une différente.
Elle raccrocha. Elle commanda um châ de limâo e um pastel de nata. Au moment où le serveur passa à côté de moi, je demandai la même chose, sans trop savoir ce que c’était.
Projet Justine / Céline – phrases 90-92
El mapache aún tenía convulsiones. Se las calmé con otro tiro. Un par de horas después, metí el cuerpo en una bolsa de plástico.
Traduction temporaire :
Le raton laveur était encore secoué de spasmes. J'ai abrégé ses souffrances avec un autre coup de feu. Quelques heures plus tard, j'ai mis le cadavre dans un sac en plastique.
Le raton laveur était encore secoué de spasmes. J'ai abrégé ses souffrances avec un autre coup de feu. Quelques heures plus tard, j'ai mis le cadavre dans un sac en plastique.
Projet Justine – phrases 106-108
El vendedor de indumentaria que impide que el cliente llegue acompañado al probador. Protocolo de control de sexo en propiedad privada. Igual que la azafata encargada de vigilar que no haya nunca más de dos personas en un mismo baño.
Traduction temporaire :
Le vendeur de costumes qui empêche le client d'être accompagné dans la cabine d'essayage. Protocole permettant de contrôler que le sexe reste dans la sphère privée. Comme l'hôtesse de l'air chargée de veiller à ce qu'il n'y ait jamais plus de deux personnes dans les mêmes toilettes.
Le vendeur de costumes qui empêche le client d'être accompagné dans la cabine d'essayage. Protocole permettant de contrôler que le sexe reste dans la sphère privée. Comme l'hôtesse de l'air chargée de veiller à ce qu'il n'y ait jamais plus de deux personnes dans les mêmes toilettes.
Projet Jennifer – phrase 88
Luego de constatar el itinerario del vuelo, estuvo sentada dos horas en la sala de espera número siete.
Traduction temporaire :
Après avoir vu l'itinéraire du vol, elle a attendu deux heures assise dans la salle d'attente numéro sept.
Après avoir vu l'itinéraire du vol, elle a attendu deux heures assise dans la salle d'attente numéro sept.
Projet Céline / Sonita – phrases 19-20
A las ocho de la noche llegó el general, sin sus insignias y sin el coraje que yo esperaba ver en él. En vez de eso, parecía un niño asustado, un hombre absolutamente derrotado.
Traduction temporaire :
Le général est arrivé à huit heures du soir, sans ses insignes ni le courage que je m'attendais à lui voir. Au lieu de ça, on aurait dit un enfant effrayé, un homme mis en échec.
Le général est arrivé à huit heures du soir, sans ses insignes ni le courage que je m'attendais à lui voir. Au lieu de ça, on aurait dit un enfant effrayé, un homme mis en échec.
Projet Justine / Céline – phrase 89
No tardé en salir de la casa y contemplar la eficiencia de aquella arma que casi parecía de juguete: agujero negro, rojo, grumos sanguinolentos de entrañas que no se podrían recomponer.
Traduction temporaire :
Sans tarder, je suis sorti pour me rendre compte de l'efficacité de cette arme qui ressemblait presque à un jouet : trou noir, rouge, amas sanguinolents de viscères qui ne se régénéreraient pas.
Sans tarder, je suis sorti pour me rendre compte de l'efficacité de cette arme qui ressemblait presque à un jouet : trou noir, rouge, amas sanguinolents de viscères qui ne se régénéreraient pas.
mercredi 28 août 2013
Projet Elena 7 – phrases 11-13
Se fue a conquistar el Volcán más grande de la región, solamente para corroborar lo que ya sabía. La lava era caliente, tan caliente como solo la lava puede serlo. El calor, inmenso, infinito.
Traduction temporaire :
: conquérir le volcan le plus grand de la région, juste pour confirmer ce qu'il savait déjà, à savoir que la lave était chaude, comme seule la lave peut l'être. La chaleur était intense, infinie.
: conquérir le volcan le plus grand de la région, juste pour confirmer ce qu'il savait déjà, à savoir que la lave était chaude, comme seule la lave peut l'être. La chaleur était intense, infinie.
Projet Elena 6 – phrases 55-59
Precio por metro cuadrado. Suelo de baldosas /mármol/parquet/otros (precisar). Electrodomésticos... Imposible. Dejé la pluma sobre la mesa, exasperado.
Traduction temporaire :
Prix du mètre carré. Sol carrelé / marbre / parquet / autres (à préciser). Électroménagers… Impossible. Je posai mon stylo plume sur la table, exaspéré.
Prix du mètre carré. Sol carrelé / marbre / parquet / autres (à préciser). Électroménagers… Impossible. Je posai mon stylo plume sur la table, exaspéré.
Projet Elena 6 – phrases 48-54
Metros cuadrados. Precio global. Precio por metro cuadrado...
-El otro ventanal da al río... Siete, contando el de servicio. ¿Sabes qué podríamos hacer? – bajó coquetamente la voz e hizo una pausa.
Traduction temporaire :
Mètres carrés. Prix global. Prix du mètre carré…
— L’autre baie vitrée ouvre sur la rivière… Sept, en incluant celle de service. Tu sais ce qu’on pourrait faire ? Elle baissa la voix, coquette, et marqua une pause.
Mètres carrés. Prix global. Prix du mètre carré…
— L’autre baie vitrée ouvre sur la rivière… Sept, en incluant celle de service. Tu sais ce qu’on pourrait faire ? Elle baissa la voix, coquette, et marqua une pause.
Projet Elena 6 – phrases 45-47
Intenté concentrarme en mi informe. Metros cuadrados, precio por metro cuadrado...
-No sé, no he reconocido la bandera... es un palacete rosa, siglo dieciocho o diecinueve, tiene un jardín con palmeras, cipreses, buganvilias...
Traduction temporaire :
J’essayai de me concentrer sur mon rapport. Mètres carrés, prix du mètre carré…
— Je ne sais pas, je n’ai pas reconnu le drapeau… c’est un hôtel particulier rose, du dix-huitième ou du dix-neuvième siècle, il a un jardin avec des palmiers, des cyprès, des bougainvillées…
J’essayai de me concentrer sur mon rapport. Mètres carrés, prix du mètre carré…
— Je ne sais pas, je n’ai pas reconnu le drapeau… c’est un hôtel particulier rose, du dix-huitième ou du dix-neuvième siècle, il a un jardin avec des palmiers, des cyprès, des bougainvillées…
Projet Elena 7 – phrases 9-10
Pero el primer hombre no era perfecto: era muy vanidoso y le gustaban los desafíos. Como heredero de los dioses, quiso probar su poder a los demás.
Traduction temporaire :
Mais le premier homme n'était pas parfait : il était très vaniteux et aimait les défis. En tant qu'héritier des dieux, il voulut faire la démonstration de sa puissance devant les autres.
Mais le premier homme n'était pas parfait : il était très vaniteux et aimait les défis. En tant qu'héritier des dieux, il voulut faire la démonstration de sa puissance devant les autres.
Projet Justine – phrases 103-105
¿La importancia de los protocolos? Casi ninguna mujer lo soportaba, pero nunca hubo muchas en el rubro. Protocolos, repetía Fireman.
Traduction temporaire :
L'importance des protocoles ? Presque aucune femme ne supportait cela ; d'ailleurs, il n'y en a jamais eu beaucoup dans la branche. Les Protocoles, répétait Fireman.
L'importance des protocoles ? Presque aucune femme ne supportait cela ; d'ailleurs, il n'y en a jamais eu beaucoup dans la branche. Les Protocoles, répétait Fireman.
Projet Justine / Céline – phrase 88
Entre la nube de humo vi que uno de los mapaches se largaba como un silbido hacia los matorrales; el otro se había quedado abajo.
Traduction temporaire :
Au milieu du nuage de fumée, j'ai vu l'un des deux détaler comme une fusée vers les buissons ; l'autre était resté au sol.
Au milieu du nuage de fumée, j'ai vu l'un des deux détaler comme une fusée vers les buissons ; l'autre était resté au sol.
Projet Céline / Sonita – phrase 18
Como pudimos nos comunicamos a la base pidiendo refuerzos, y fue entonces cuando ellos iniciaron la retirada, dejándonos ahí con la angustia de nuestros muertos, y a mí con el dedo meñique que me estalló por un disparo.
Traduction temporaire :
Aussitôt qu'on a pu, on a appelé la base, afin qu'ils nous envoient des renforts. C'est alors qu'ils ont commencé à se retirer, nous laissant là, avec l'angoisse d'avoir perdu certains de nos hommes, et moi, avec mon petit doigt, qui était amoché à cause d'un coup de feu.
Aussitôt qu'on a pu, on a appelé la base, afin qu'ils nous envoient des renforts. C'est alors qu'ils ont commencé à se retirer, nous laissant là, avec l'angoisse d'avoir perdu certains de nos hommes, et moi, avec mon petit doigt, qui était amoché à cause d'un coup de feu.
Projet Elena 6 – phrases 41-44
Hablaba muy bien francés, pero no era francesa: lo noté cuando dijo baroque. Sus erres sonaban españolas.
-La sala tiene dos ventanales. Uno da a una embajada...
Traduction temporaire :
Elle parlait très bien le français, mais elle n’était pas française ; je le remarquai quand elle prononça le mot baroque. Ses « r » avaient une consonance espagnole.
— Le salon a deux baies vitrées. L’une d’elles donne sur l’Ambassade…
Elle parlait très bien le français, mais elle n’était pas française ; je le remarquai quand elle prononça le mot baroque. Ses « r » avaient une consonance espagnole.
— Le salon a deux baies vitrées. L’une d’elles donne sur l’Ambassade…
mardi 27 août 2013
Projet Jennifer – phrases 86-87
Se despidieron con un fuerte abrazo. En seguida, Gabriela tomó un taxi rumbo al aeropuerto.
Traduction temporaire :
Elles se quittèrent en se prenant dans les bras dans les bras l'une de l'autre. Immédiatement, Gabriela sauta dans un taxi pour se rendre à l'aéroport.
Projet Sabrina 2 – phrases 2-3
Yo, para despegar apenas necesito tres segundos con la Nueve de Dvorak o en su defecto la Noche Transfigurada de Schonberg. Prefiero elevarme a la misma hora, cuando todos se hayan ido de la oficina y me tiendo sobre la alfombra con el miedo de que se le ocurra arremeter en mi despacho a un avión, pura turbina y traqueteo, para dejar la marca de sus alas en los noticieros.
Traduction temporaire :
Moi, avec la Neuvième Symphonie de Dvorak ou, à défaut, La Nuit Transfigurée de Schonberg, 3 secondes me suffisent pour décoller. Je préfère prendre de la hauteur à la même heure, quand tout le monde a quitté le bureau. Là, je m'allonge sur le tapis, saisi par la peur qu'un avion fonce droit sur moi, ses turbines à plein régime et brinquebalant, pour laisser l'empreinte de ses ailes dans les journaux télévisés.
Moi, avec la Neuvième Symphonie de Dvorak ou, à défaut, La Nuit Transfigurée de Schonberg, 3 secondes me suffisent pour décoller. Je préfère prendre de la hauteur à la même heure, quand tout le monde a quitté le bureau. Là, je m'allonge sur le tapis, saisi par la peur qu'un avion fonce droit sur moi, ses turbines à plein régime et brinquebalant, pour laisser l'empreinte de ses ailes dans les journaux télévisés.
Projet Elena 7 – phrases 7-8
De maíz fue este hombre, el primero que pudo cumplir con lo que los Padres y los Abuelos querían: alabar la grandeza de su obra. Agradecerles por este mundo que nos legaron.
Traduction temporaire :
Maïs fut donc cet homme, le premier à accomplir la volonté des Pères et des Grands-pères : louer la grandeur de leur œuvre. Les remercier pour le monde qu'ils nous léguèrent.
Maïs fut donc cet homme, le premier à accomplir la volonté des Pères et des Grands-pères : louer la grandeur de leur œuvre. Les remercier pour le monde qu'ils nous léguèrent.
Projet Delphine 4 – phrase 8
Iban de un lugar a otro tratando de huir del mundo, querían escapar de la muerte pero la muerte estaba allí imperecedera y total, imploraban y lloraban, el final estaba cerca y el hecho mismo de sabernos muertos dentro de breves instantes nos desesperaba.
Traduction temporaire :
Ils allaient d'un endroit à l'autre, essayant d'échapper au monde, cherchant à fuir la mort, mais la mort était là, impérissable et intégrale. Ils imploraient et pleuraient. La fin était proche et le fait même de nous savoir morts d'ici un court instant nous désespérait.
Ils allaient d'un endroit à l'autre, essayant d'échapper au monde, cherchant à fuir la mort, mais la mort était là, impérissable et intégrale. Ils imploraient et pleuraient. La fin était proche et le fait même de nous savoir morts d'ici un court instant nous désespérait.
Projet Céline / Sonita – phrase 14
Sabíamos que era una zona de guerrilleros, pero nunca se nos ocurrió que nos atacarían. Sin embargo nos atacaron antes de que pudiéramos doblar la curva y sin darnos cuenta quedamos en la mitad de un fuego cruzado.
Traduction en cours d'élaboration dans les commentaires
Traduction en cours d'élaboration dans les commentaires
Projet Elena 6 – phrases 35-40
-¿Aló? ... Te llamo desde La Valquiria... Lo acabo de ver... ¡Ah! ¡Ooohhh!... Desde uno de los dormitorios se ve el río, plateado, si vieras cómo brilla... desde otro una iglesia barroca con la fachada ocre, un ocre amarillo...
Traduction temporaire :
— Allô ?… Je t’appelle depuis La Valquiria… Je viens de le visiter… Ah ! Ooohhh !… De l’une des chambres, on aperçoit la rivière, argentée. Si tu voyais comme elle brille… d'une autre chambre, une église baroque, dont la façade est ocre, d'un ocre jaune…
— Allô ?… Je t’appelle depuis La Valquiria… Je viens de le visiter… Ah ! Ooohhh !… De l’une des chambres, on aperçoit la rivière, argentée. Si tu voyais comme elle brille… d'une autre chambre, une église baroque, dont la façade est ocre, d'un ocre jaune…
lundi 26 août 2013
Projet Julie – phrases 91-92
§§§
Antes de que anochezca volverá Kalaya con su pequeña hermana, Dao. Aprovecho el tiempo muerto para darme una ducha, comer algo, mirar un partido de básquet.
Traduction temporaire :
Avant que la nuit tombe, Kalaya reviendra avec sa petite sœur, Dao. Je profite du temps qu'il me reste pour prendre une douche, manger quelque chose, regarder un match de basket.
§§§
Avant que la nuit tombe, Kalaya reviendra avec sa petite sœur, Dao. Je profite du temps qu'il me reste pour prendre une douche, manger quelque chose, regarder un match de basket.
Projet Céline / Sonita – phrases 16-17
Nos diezmaron, nos hicieron correr como maricones, nos quebraron, padre. Pero no fue por eso que yo maté a aquel indio.
Traduction temporaire :
Ils nous ont décimés, nous ont fait courir comme des pédés, ils nous ont brisés, père. Mais ce n’est pas pour cela que j’ai tué cet Indien.
Ils nous ont décimés, nous ont fait courir comme des pédés, ils nous ont brisés, père. Mais ce n’est pas pour cela que j’ai tué cet Indien.
dimanche 25 août 2013
Projet Céline / Sonita – phrase 15
Una bala entró certera por la mirilla de la tanqueta y ahí quedó bien muerto el teniente José Agustín Dillanes, ese que al otro día los periódicos dijeron que había salido ileso.
Traduction temporaire :
Une balle a pénétré de façon précise à travers le judas du tank, tuant le lieutenant José Agustín Dillanes sur le coup. Le lendemain, les journaux ont pourtant déclaré qu'il s'en était sorti indemne.
Une balle a pénétré de façon précise à travers le judas du tank, tuant le lieutenant José Agustín Dillanes sur le coup. Le lendemain, les journaux ont pourtant déclaré qu'il s'en était sorti indemne.
Projet Manon 2 – phrases 267-269
Ellas estaban embobadas en su tarea, ahora dormidas, cercanas a la muerte. Nasón estaba afuera, atento, esperando a que llegara el silencio de las réplicas. Se sentía ansioso, excitado, su sangre corría por las venas, rápidamente, lleno de dicha.
Traduction temporaire :
Elles étaient littéralement captivées par leur recherche, à présent endormies, proches de la mort. Nasón était dehors, aux aguets, attendant que les conversations laissent place au silence. Il était impatient, excité, le sang bouillait dans ses veines, il se sentait envahi par le bonheur.
Elles étaient littéralement captivées par leur recherche, à présent endormies, proches de la mort. Nasón était dehors, aux aguets, attendant que les conversations laissent place au silence. Il était impatient, excité, le sang bouillait dans ses veines, il se sentait envahi par le bonheur.
Projet Elena 6 – phrases 33-34
Había pedido un zumo de naranja y estaba empezando a escribir cuando volví a oír la voz. Susurraba excitadamente a mis espaldas, en francés.
Traduction temporaire :
J’avais commandé un jus d’orange et je commençais à peine à écrire, lorsque j’entendis de nouveau la voix. En français, elle susurrait dans mon dos avec excitation.
J’avais commandé un jus d’orange et je commençais à peine à écrire, lorsque j’entendis de nouveau la voix. En français, elle susurrait dans mon dos avec excitation.
Projet Céline / Sonita – phrases 13-14
Sabíamos que era una zona de guerrilleros, pero nunca se nos ocurrió que nos atacarían. Sin embargo nos atacaron antes de que pudiéramos doblar la curva y sin darnos cuenta quedamos en la mitad de un fuego cruzado.
Traduction temporaire :
Nous savions que cette zone grouillait de guérilleros, mais il ne nous est jamais venu à l'idée qu'ils pourraient nous attaquer. Sauf que voilà, ils nous ont bel et bien attaqués, avant même qu'on dépasse le virage. Sans qu'on s'en rende compte, on s’est retrouvés au milieu d'un feu croisé.
Nous savions que cette zone grouillait de guérilleros, mais il ne nous est jamais venu à l'idée qu'ils pourraient nous attaquer. Sauf que voilà, ils nous ont bel et bien attaqués, avant même qu'on dépasse le virage. Sans qu'on s'en rende compte, on s’est retrouvés au milieu d'un feu croisé.
vendredi 23 août 2013
Projet Elena 7 – titre + phrases 1-6
Ildiko Nassr (Argentine)
« Orígenes »
Dicen que el hombre definitivo fue creado después de algunos intentos fallidos. Y que para hacerlo, los Padres usaron una masa de maíz. Con maíz hicieron la carne. Le soplaron el aliento y le dieron vida. Porque los Padres eran los dioses creadores. Y los Abuelos fueron sus sabios consejeros.
Traduction temporaire :
On dit que l'homme définitif fut créé après quelques essais infructueux. Et que pour ce faire, les Pères utilisèrent de la pâte de maïs. C'est à partir de cela qu'ils firent la chair. Puis, ils lui insufflèrent la vie. Parce que les Pères étaient les dieux créateurs. Et les Grand-pères, leurs conseillers.
On dit que l'homme définitif fut créé après quelques essais infructueux. Et que pour ce faire, les Pères utilisèrent de la pâte de maïs. C'est à partir de cela qu'ils firent la chair. Puis, ils lui insufflèrent la vie. Parce que les Pères étaient les dieux créateurs. Et les Grand-pères, leurs conseillers.
jeudi 22 août 2013
Projet Céline / Sonita – phrases 11-12
Aquella había sido una noche muy larga. Íbamos subiendo por la ladera confiados en el blindaje de nuestros vehículos y en el número de nosotros y en el armamento que llevábamos, cuando oímos los disparos.
Traduction temporaire :
La nuit avait été très longue. Nous remontions la côte, confiants grâce au blindage de nos véhicules, à notre effectif en hommes et à l'armement que nous avions, lorsqu'on a entendu des coups de feu.
La nuit avait été très longue. Nous remontions la côte, confiants grâce au blindage de nos véhicules, à notre effectif en hommes et à l'armement que nous avions, lorsqu'on a entendu des coups de feu.
Projet Manon / Nancy – phrases 45-47
Jamás pensé que Alejandro fuera tan cobarde… De cualquier modo, el globo ocular es dañino para la salud así que lo tiramos al cesto de basura. Con el cuchillo piqué, rasgué, corté y nada, decidí mejor, levantarme por un martillo y una cuña; después de unos minutos de golpear la cuenca, del fondo, entre ríos de sangre brillante y oscura, emergió como de aquél mar rojo, del color mismo de la perla, un pedazo de exquisito cerebro.
Traduction temporaire :
Je n'aurais jamais imaginé qu'Alejandro soit si lâche… Bref, le globe oculaire étant nocif pour la santé, nous l'avons jeté à la poubelle. Avec mon couteau, j'ai haché, déchiré et coupé, en vain ; j'ai alors décidé d'aller chercher un marteau et un coin. Après quelques minutes à cogner dans l'orbite, du fond de cette mer rouge, au milieu de rivières de sang brillant et sombre, a émergé un morceau de cervelle exquis, couleur perle.
Je n'aurais jamais imaginé qu'Alejandro soit si lâche… Bref, le globe oculaire étant nocif pour la santé, nous l'avons jeté à la poubelle. Avec mon couteau, j'ai haché, déchiré et coupé, en vain ; j'ai alors décidé d'aller chercher un marteau et un coin. Après quelques minutes à cogner dans l'orbite, du fond de cette mer rouge, au milieu de rivières de sang brillant et sombre, a émergé un morceau de cervelle exquis, couleur perle.
Projet Elena 6 – phrases 30-32
Me instalé en el café más próximo para redactar el informe sobre los dos pisos que había visitado esa mañana. Sólo dos, porque las exigencias de mi cliente son muy estrictas: busca pisos altos, con vistas espectaculares, de doscientos cincuenta metros cuadrados como mínimo. En el Diario de Notícias de ese día, sólo había dos que cumplíeran los requisitos.
Traduction temporaire :
Je m’installai dans le café le plus proche pour rédiger mon rapport sur les deux appartements que j’avais visités le matin. Pas plus de deux, vu les exigences très strictes de mon client : il était à recherche d'appartements situés en hauteur, avec une vue spectaculaire, de deux cents cinquante mètres carrés minimum. Dans le Diário de Noticias de ce jour-là, seuls deux remplissaient ces conditions.
Je m’installai dans le café le plus proche pour rédiger mon rapport sur les deux appartements que j’avais visités le matin. Pas plus de deux, vu les exigences très strictes de mon client : il était à recherche d'appartements situés en hauteur, avec une vue spectaculaire, de deux cents cinquante mètres carrés minimum. Dans le Diário de Noticias de ce jour-là, seuls deux remplissaient ces conditions.
Projet Manon / Élise – phrase 45
— No son leyendas, son profecías.
Las tres nos dimos vuelta y nuestros gritos quedaron atrapados en nuestras gargantas; nos encontramos con un ser de más de dos metros de alto, cubierto de pelo y vestido con pieles parecía un Cro-Magnon venido del pasado, tal vez sí habíamos regresado en el tiempo.
Traduction temporaire :
— Pas des légendes, des prophéties.
Nous nous retournâmes toutes les trois et nos cris moururent dans nos gorges ; nous nous trouvions face à un être de plus de deux mètres de haut, couvert de poils et vêtu de peaux de bêtes. On aurait dit Cro-Magnon venu du passé ; peut-être avions-nous effectivement remonté le temps.
— Pas des légendes, des prophéties.
Nous nous retournâmes toutes les trois et nos cris moururent dans nos gorges ; nous nous trouvions face à un être de plus de deux mètres de haut, couvert de poils et vêtu de peaux de bêtes. On aurait dit Cro-Magnon venu du passé ; peut-être avions-nous effectivement remonté le temps.
Projet Nadia / Élise – phrase 89
En cada pasada, en tanto la yola se deslizaba, los muchachos, alzando los remos y más sincronizados que nunca, la mirábamos extasiados. La segunda reacción picó más profundamente.
Traduction temporaire :
À chaque passage, alors que la yole glissait sur l'eau, nous, les garçons, nous la regardions émerveillés, les rames levées et plus synchronisés que jamais. Sa seconde réaction nous secoua encore plus profondément.
À chaque passage, alors que la yole glissait sur l'eau, nous, les garçons, nous la regardions émerveillés, les rames levées et plus synchronisés que jamais. Sa seconde réaction nous secoua encore plus profondément.
Projet Céline / Sonita – phrase 10
Hasta ese momento yo pensaba o sentía o imaginaba que aquel hombre era sólo un indio, y esa palabra para mí, en ese instante, era sólo como un número, como un muñeco, pero nunca como una persona.
Traduction temporaire :
Jusqu'alors, je pensais, je sentais ou j'imaginais que cet homme n'était rien qu'un Indien, et ce mot, pour moi, à ce moment-là, n'était qu'un simple numéro, comme s'il s'agissait d'une marionnette, en aucun cas d'une personne.
Jusqu'alors, je pensais, je sentais ou j'imaginais que cet homme n'était rien qu'un Indien, et ce mot, pour moi, à ce moment-là, n'était qu'un simple numéro, comme s'il s'agissait d'une marionnette, en aucun cas d'une personne.
Projet Elena 6 – phrase 29
No suelo fijarme en la ropa, pero era imposible que la suya pasara desapercibida: traje chaqueta naranja; sombrero, zapatos y foulard rojos, y un bolso de charol amarillo en forma... no me lo podía creer, pero así era: en forma de gigantesco limón.
Traduction temporaire :
En temps normal, je ne fais pas attention à la manière dont les gens sont habillés, mais elle, elle ne pouvait pas passer inaperçue : un tailleur orange ; un chapeau, des chaussures et un foulard rouges ; un sac vernis jaune en forme de… je n’en croyais pas mes yeux, mais c’était bien ça : un gigantesque citron !
En temps normal, je ne fais pas attention à la manière dont les gens sont habillés, mais elle, elle ne pouvait pas passer inaperçue : un tailleur orange ; un chapeau, des chaussures et un foulard rouges ; un sac vernis jaune en forme de… je n’en croyais pas mes yeux, mais c’était bien ça : un gigantesque citron !
mercredi 21 août 2013
Projet Nancy 3 – phrases 4-5
Por suerte, ese viernes me habían llamado para trabajar en un evento. Gourmet Food Limited operaba así, te telefoneaban cuando te necesitaban, muchas veces uno tenía que llamarles y recordarles que vivir solamente del aire era una tarea difícil.
Traduction temporaire :
Par chance, ce vendredi-là, on m'avait contacté pour faire le service lors d'un événement spécial. Gourmet Food Limited fonctionnait comme ça : ils téléphonaient quand ils avaient besoin de vous. Sauf que souvent, il fallait les rappeler et leur expliquer que quand, pour vivre, on doit se contenter de l'air qu'on respire, ça n'est pas une sinécure.
Par chance, ce vendredi-là, on m'avait contacté pour faire le service lors d'un événement spécial. Gourmet Food Limited fonctionnait comme ça : ils téléphonaient quand ils avaient besoin de vous. Sauf que souvent, il fallait les rappeler et leur expliquer que quand, pour vivre, on doit se contenter de l'air qu'on respire, ça n'est pas une sinécure.
Projet Elena 6 – phrases 26-28
No le di demasiada importancia. Salí, despidiéndome del empleado con un gesto. A ella la vi de espaldas: una mujer tan alta como yo -mido un metro noventa-, con el pelo teñido de un castaño anaranjado, y con ropa cara y extravagante.
Traduction temporaire :
Je n'y accordai pas plus d'importance que cela. Je partis en saluant l’employé d’un simple geste de la main. Elle, je la vis de dos : une femme aussi grande que moi – je mesure un mètre quatre-vingt-dix –, les cheveux teints en châtain tirant sur le orange et portant des vêtements chers et extravagants.
Je n'y accordai pas plus d'importance que cela. Je partis en saluant l’employé d’un simple geste de la main. Elle, je la vis de dos : une femme aussi grande que moi – je mesure un mètre quatre-vingt-dix –, les cheveux teints en châtain tirant sur le orange et portant des vêtements chers et extravagants.
Projet Justine / Céline – phrases 86-87
Por la ventana saqué las manos con mi revólver de señorita, cerré un ojo y apreté el gatillo, que se deslizó como si lo hubiese lubricado con mantequilla —¿por qué tuve esa sensación? La detonación no me asustó para nada; me recordó un estornudo metálico.
Traduction temporaire :
J’ai passé mes mains et mon revolver de demoiselle par la fenêtre, j’ai fermé un œil et appuyé sur la gâchette, qui a glissé comme si je l’avais lubrifiée avec du beurre. Pourquoi ai-je eu cette sensation ? La détonation ne m’a absolument pas effrayé ; elle m’a évoqué un éternuement métallique.
J’ai passé mes mains et mon revolver de demoiselle par la fenêtre, j’ai fermé un œil et appuyé sur la gâchette, qui a glissé comme si je l’avais lubrifiée avec du beurre. Pourquoi ai-je eu cette sensation ? La détonation ne m’a absolument pas effrayé ; elle m’a évoqué un éternuement métallique.
Projet Elena 6 – phrases 23-25
Odio esas voces -odio a esas mujeres-, pero en esa había algo extraño. Manejaba las inflexiones, los matices -de la coquetería a la confidencia, del capricho a la solemnidad- con un virtuosismo impresionante, pero a la vez algo histriónico. Y, como digo, tuve la certeza de que no era la primera vez que la oía.
Traduction temporaire :
Je hais ces voix – je hais ces femmes –, mais chez elle, il y avait quelque chose d’étrange. Elle maniait les inflexions, les nuances – de la coquetterie à la confidence, du caprice à la solennité – avec une virtuosité impressionnante, bien qu’un brin histrionique. Alors, comme je viens de le dire, j’eus la certitude que ce n’était pas la première fois que je l’entendais.
Je hais ces voix – je hais ces femmes –, mais chez elle, il y avait quelque chose d’étrange. Elle maniait les inflexions, les nuances – de la coquetterie à la confidence, du caprice à la solennité – avec une virtuosité impressionnante, bien qu’un brin histrionique. Alors, comme je viens de le dire, j’eus la certitude que ce n’était pas la première fois que je l’entendais.
Projet Élodie – phrases 7-10
Al fin me dio reposo, ¡canija mosca! Más tarde volvió. Le dije entre dientes: Hasta aquí llegaste con tu vuelo zumbón. Fui por un matamoscas a la tlapalería, al volver a mi puesto lo reposé sobre el mostrador entre retazos, suaderos y la cabeza del chancho descoyuntada por la mañana.
Traduction temporaire :
Enfin, elle me laissa tranquille, petite mouche de rien du tout ! Plus tard, elle revint. Les dents serrées, je lui dis : C'est là que ton vol moqueur s'achève. J'allai acheter un tue-mouches à la quincaillerie et, de retour à mon poste, je le posai sur le comptoir, parmi les morceaux à hacher, ceux à faire mijoter et la tête de cochon coupée le matin même.
Enfin, elle me laissa tranquille, petite mouche de rien du tout ! Plus tard, elle revint. Les dents serrées, je lui dis : C'est là que ton vol moqueur s'achève. J'allai acheter un tue-mouches à la quincaillerie et, de retour à mon poste, je le posai sur le comptoir, parmi les morceaux à hacher, ceux à faire mijoter et la tête de cochon coupée le matin même.
Projet Manon / Élise – phrases 42-44
Pero las profecías son inapelables, incuestionables, todos debemos obedecerlas. Sólo así se cumplen. Sí, debo hablar con ellas, seguro se asustarán como siempre lo hacen, son tan jóvenes y tan hermosas, sería una lástima que otra vez…
Traduction temporaire :
Mais les prophéties sont sans appel, incontestables, nous devons tous nous y soumettre. C'est la seule solution pour qu'elles s'accomplissent. Si, je dois leur parler. Elles seront sûrement effrayées, comme toujours. Elles sont tellement jeunes et belles, ce serait dommage qu'encore une fois…
Mais les prophéties sont sans appel, incontestables, nous devons tous nous y soumettre. C'est la seule solution pour qu'elles s'accomplissent. Si, je dois leur parler. Elles seront sûrement effrayées, comme toujours. Elles sont tellement jeunes et belles, ce serait dommage qu'encore une fois…
Projet sabrina 2 – titre + phrase 1
Jorge Valentín Miño
(Equateur)
« El Capita ¡Zas! »
Lunes en la noche (u ópera y lied)
Luego de Pearl Harbor adaptaron a los B52 para que puedan despegar desde los portaaviones, bajando en 20 mts. lo requerido para elevarse.
Traduction temporaire :
Dans la nuit de lundi (ou opéra et lied)
Après Pearl Harbor, on adapta les B52 pour qu'ils puissent décoller des porte-avions, en ramenant à 20 minutes le temps nécessaire pour qu'ils prennent de l'altitude.
1. Oiseau noir à tête rouge.
Jorge Valentín Miño
(Equateur)
Le Capita(1) Vlan!
Dans la nuit de lundi (ou opéra et lied)
Après Pearl Harbor, on adapta les B52 pour qu'ils puissent décoller des porte-avions, en ramenant à 20 minutes le temps nécessaire pour qu'ils prennent de l'altitude.
1. Oiseau noir à tête rouge.
Projet Elena 6 – phrases 17-22
-Mi marido está en el servicio diplomático -estaba diciendo-, es el agregado naval de la Embajada de Finlandia. Le han destinado a Lisboa, tomará posesión dentro de un mes... ¿Cuántos dormitorios dice que tiene? ¿Siete? Un poco justo... Tenemos ocho hijos, los he dejado con su institutriz en Nuakchott.
Traduction temporaire :
— Mon mari est membre du corps diplomatique, déclarait-elle, il est attaché naval à l’Ambassade de Finlande. On l’a envoyé en poste à Lisbonne, où il prendra ses fonctions dans un mois… Combien de chambres a-t-il ? Sept ? Un peu juste… Nous avons huit enfants. Je les ai laissés avec leur nurse, à Nuakchott.
— Mon mari est membre du corps diplomatique, déclarait-elle, il est attaché naval à l’Ambassade de Finlande. On l’a envoyé en poste à Lisbonne, où il prendra ses fonctions dans un mois… Combien de chambres a-t-il ? Sept ? Un peu juste… Nous avons huit enfants. Je les ai laissés avec leur nurse, à Nuakchott.
Projet Manon / Élise – phrases 40-41
Sé que debo hablar con ellas, pero por alguna razón esta vez no quiero hacerlo. Siempre les he contado la profecía y nunca han podido evitar la muerte, quizás por eso no pueden hacerlo, porque saben que deben; si no lo supieran tal vez podrían.
Traduction temporaire :
Je sais que je dois leur parler, mais, cette fois-ci, pour une raison que j'ignore, je ne veux pas le faire. J'ai eu beau leur raconter systématiquement la prophétie, elles n'ont jamais pu éviter la mort. C'est probablement à cause de cela qu'elles n'y parviennent pas, parce qu'elles savent qu'elles le doivent ; si elles l'ignoraient, peut-être qu'elles y arriveraient.
Je sais que je dois leur parler, mais, cette fois-ci, pour une raison que j'ignore, je ne veux pas le faire. J'ai eu beau leur raconter systématiquement la prophétie, elles n'ont jamais pu éviter la mort. C'est probablement à cause de cela qu'elles n'y parviennent pas, parce qu'elles savent qu'elles le doivent ; si elles l'ignoraient, peut-être qu'elles y arriveraient.
Projet Nadia / Élise – phrase 88
Durante varios días, la sacamos en la tarde —generalmente remábamos en las mañanas, ocho bogas y un marcador de ritmo a golpes de tambor, que era mi ocupación favorita— y comenzamos a pasar delante del extremo del muelle, donde la Zurda, con una pierna flexionada y la otra colgando en el aire, idealizaba aun más su tristeza a la luz suave y dorada del ocaso.
Traduction temporaire :
Plusieurs jours durant, nous la sortîmes le soir – d'habitude, nous naviguions le matin, huit rameurs et un type pour marquer le rythme à coups de tambour ; mon occupation préférée – et nous commençâmes à passer devant le bout du quai, où la Gauchère, une jambe pliée sous elle et l'autre pendant dans le vide, idéalisait encore davantage sa tristesse à la lumière douce et dorée du crépuscule.
Plusieurs jours durant, nous la sortîmes le soir – d'habitude, nous naviguions le matin, huit rameurs et un type pour marquer le rythme à coups de tambour ; mon occupation préférée – et nous commençâmes à passer devant le bout du quai, où la Gauchère, une jambe pliée sous elle et l'autre pendant dans le vide, idéalisait encore davantage sa tristesse à la lumière douce et dorée du crépuscule.
Projet Marie – phrase 44
—Aprende a limpiarte los mocos antes de hablar como una jugadora...
Traduction temporaire :
— Tu jures comme un charretier alors que si on te pressait le nez il en sortirait du lait...
— Tu jures comme un charretier alors que si on te pressait le nez il en sortirait du lait...
Projet Jennifer – phrases 81-85
—Quédatelo —le dijo al entregárselo.
—Sólo lo quiero para hoy —contestó Azucena. —No te preocupes, sabes que hoy me voy del país.
—Gracias amiga. Te lo agradezco mucho.
Traduction temporaire :
— Garde-la, lui dit-elle en lui donnant la robe.
— Je n'en ai besoin que pour tout à l'heure, répondit Azucena.
— Ne t'inquiète pas, comme tu le sais, je quitte le pays aujourd'hui.
— Merci, mon amie. Je t'en suis vraiment reconnaissante.
— Garde-la, lui dit-elle en lui donnant la robe.
— Je n'en ai besoin que pour tout à l'heure, répondit Azucena.
— Ne t'inquiète pas, comme tu le sais, je quitte le pays aujourd'hui.
— Merci, mon amie. Je t'en suis vraiment reconnaissante.
Projet Elena 6 – phrases 13-16
Era una voz femenina suave, profunda, que hablaba muy bien portugués, aunque con un leve acento. ¿De dónde? No lo supe identificar... Tenía, por lo demás, esa entonación inconfundible de las mujeres ociosas y ricas: un tono despreocupado y cordial, bajo el que se adivina una actitud autoritaria y desdeñosa.
Traduction temporaire :
Une voix féminine douce et profonde, qui parlait un portugais très correct, bien qu'avec un léger accent. D’où ? Je ne sus le déterminer… Elle avait, par ailleurs, cette intonation typique des femmes oisives et riches : un ton insouciant et cordial, derrière lequel on devine une attitude autoritaire et dédaigneuse.
Une voix féminine douce et profonde, qui parlait un portugais très correct, bien qu'avec un léger accent. D’où ? Je ne sus le déterminer… Elle avait, par ailleurs, cette intonation typique des femmes oisives et riches : un ton insouciant et cordial, derrière lequel on devine une attitude autoritaire et dédaigneuse.
mardi 20 août 2013
Projet Céline / Sonita – phrases 6-9
Lo que a mí me pasó fue más grande. Era el diablo el que hablaba y actuaba por mí. Era sólo un gusto, quizás un miedo. ¿Cómo decirle?
Traduction temporaire :
Ce qui m'est arrivé allait bien au-delà de tout cela. Le diable parlait et agissait à ma place. C'était juste un petit plaisir, peut-être de la peur. Comment vous l'expliquer ?
Ce qui m'est arrivé allait bien au-delà de tout cela. Le diable parlait et agissait à ma place. C'était juste un petit plaisir, peut-être de la peur. Comment vous l'expliquer ?
Projet Elena 6 – phrases 8-12
Me hago pasar por un hombre de negocios destinado por un par de años a la ciudad que sea. Entre paréntesis, no me gusta mentir. Ni visitar pisos. O quizá, hoy, debería decir: no me gustaba... En fin: estaba midiendo el salón cuando oí la voz.
Traduction temporaire :
Je me fais passer pour un homme d’affaires muté pour deux ans dans la ville en question. Entre parenthèses, je n’aime pas mentir. Ni visiter des appartements. Ou peut-être qu’aujourd’hui, je devrais dire : je n’aimais pas… Bref : j’étais en train de prendre les mesures du salon lorsque j’entendis la voix.
Je me fais passer pour un homme d’affaires muté pour deux ans dans la ville en question. Entre parenthèses, je n’aime pas mentir. Ni visiter des appartements. Ou peut-être qu’aujourd’hui, je devrais dire : je n’aimais pas… Bref : j’étais en train de prendre les mesures du salon lorsque j’entendis la voix.
Projet Céline – phrase 81
No lo comprendía, pero en alguna parte de su memoria, algo, le estaba diciendo que si él seguía actuando como hasta ahora, no saliéndose, del mundo para subirse a un tren, a dos trenes, a tres trenes, a un centenar, de trenes, a un millar de trenes, pero sin salirse del mundo, subiéndose, por el contrario al primer suspiro que una linda y gastada mujer le tendía, como anzuelo, no sólo estaba traicionando su juramento de irse, de irse para, siempre, sino que, ahora mismo, desde que la hablaste, desde que hablaste a, la primera mujer, seguirás hablando a las que en Roma, en Paris, en Bruselas, en Budapest, en Varsovia, en Madrid, en Lisboa, viajen solas o, acompañadas, con niños o con viejos, divorciadas, viudas, sonrientes, partidas por la ansiedad, por la soledad, quemadas por el llanto y por el, desierto del amor, entonces más valía no haber ido al Banco ayer en la, mañana para coger todo el dinero necesario, no valía la pena haber salido, del lado de tu mujer para estar al lado de esta otra mujer, quien ya te, suspiró, quien ya te envió el anzuelo de tu suspiro y es seguro de que ahora, te hará hablar, ¿y estás seguro de que de ninguna manera deseas que hable, nadie contigo? ¿ni siquiera una ardiente italiana, una ansiosa romana, abandonada por su marido, con toda seguridad?
Traduction temporaire :
Même s'il ne le comprenait pas, quelque chose dans un coin de sa mémoire lui disait que s’il continuait d’agir comme il l’avait fait jusque-là, sans sortir du monde pour monter dans un train, dans deux trains, dans trois trains, dans une centaine de trains, dans un millier de trains, sans sortir du monde, mais en montant dans le premier soupir qu’une belle femme d’âge mûr lui lançait en guise d’hameçon, non seulement il trahissait sa promesse de partir, de partir pour toujours, mais en plus là, juste là, depuis que tu lui as adressé la parole, depuis que tu as adressé la parole à la première femme, tu continueras d’adresser la parole à celles qui, à Rome, à Paris, à Bruxelles, à Budapest, à Varsovie, à Madrid, à Lisbonne, voyagent seules ou accompagnées, avec des enfants ou des vieillards, divorcées, veuves, souriantes, rongées par l’anxiété, par la solitude, consumées par les pleurs et par le désert de l’amour ; alors il aurait mieux valu ne pas se rendre à la Banque hier matin pour retirer tout l’argent nécessaire, il a été vain de fuir la compagnie de ta femme pour rechercher celle de cette autre femme, qui t’a déjà dédié un soupir, qui t’a déjà envoyé le hameçon de ton soupir et qui, maintenant, te fera nécessairement parler. D’ailleurs, es-tu sûr qu’en aucun cas, tu ne souhaites que quelqu’un parle avec toi ? Pas même une Italienne ardente, une Romaine anxieuse, très certainement abandonnée par son mari ?
Même s'il ne le comprenait pas, quelque chose dans un coin de sa mémoire lui disait que s’il continuait d’agir comme il l’avait fait jusque-là, sans sortir du monde pour monter dans un train, dans deux trains, dans trois trains, dans une centaine de trains, dans un millier de trains, sans sortir du monde, mais en montant dans le premier soupir qu’une belle femme d’âge mûr lui lançait en guise d’hameçon, non seulement il trahissait sa promesse de partir, de partir pour toujours, mais en plus là, juste là, depuis que tu lui as adressé la parole, depuis que tu as adressé la parole à la première femme, tu continueras d’adresser la parole à celles qui, à Rome, à Paris, à Bruxelles, à Budapest, à Varsovie, à Madrid, à Lisbonne, voyagent seules ou accompagnées, avec des enfants ou des vieillards, divorcées, veuves, souriantes, rongées par l’anxiété, par la solitude, consumées par les pleurs et par le désert de l’amour ; alors il aurait mieux valu ne pas se rendre à la Banque hier matin pour retirer tout l’argent nécessaire, il a été vain de fuir la compagnie de ta femme pour rechercher celle de cette autre femme, qui t’a déjà dédié un soupir, qui t’a déjà envoyé le hameçon de ton soupir et qui, maintenant, te fera nécessairement parler. D’ailleurs, es-tu sûr qu’en aucun cas, tu ne souhaites que quelqu’un parle avec toi ? Pas même une Italienne ardente, une Romaine anxieuse, très certainement abandonnée par son mari ?
Projet Céline – phrase 80
¿Qué tenía que ver ese recuerdo de sus lecturas juveniles con lo que él estaba haciendo?
Traduction temporaire :
Qu’est-ce que ce souvenir de ses lectures de jeunesse avait à voir avec ce qu’il était en train de faire ?
Qu’est-ce que ce souvenir de ses lectures de jeunesse avait à voir avec ce qu’il était en train de faire ?
Projet Justine / Céline – phrase 85
Los mapaches me desordenan la basura con frecuencia; es un hábito que me enfurece, así que decidí usarlos para afinar la puntería. Desde una ventana del segundo piso los aguardé una tarde; dos de ellos vinieron a visitarme.
Traduction temporaire :
Les ratons laveurs mettent fréquemment ma poubelle sens dessus dessous ; une habitude qui me rend furieux, au point que j’ai décidé de me servir d’eux pour m’entraîner au tir. Une après-midi entière, je les ai attendus depuis une fenêtre du deuxième étage ; j'en ai deux qui m'ont rendu visite.
Les ratons laveurs mettent fréquemment ma poubelle sens dessus dessous ; une habitude qui me rend furieux, au point que j’ai décidé de me servir d’eux pour m’entraîner au tir. Une après-midi entière, je les ai attendus depuis une fenêtre du deuxième étage ; j'en ai deux qui m'ont rendu visite.
Projet Elena 6 – phrases 7
Aproveché que estaba solo para sacar el metro. No lo hago en presencia de los empleados de las agencias para que no sospechen que soy un profesional; he observado que saberlo les vuelve desconfiados y mentirosos.
Traduction temporaire :
Je profitai que j’étais seul pour sortir mon mètre. Je ne le fais pas en présence des employés des agences pour qu’ils ne se doutent pas que je suis un professionnel ; j'avais constaté qu’en l’apprenant, ils deviennent méfiants et se mettent à mentir.
Je profitai que j’étais seul pour sortir mon mètre. Je ne le fais pas en présence des employés des agences pour qu’ils ne se doutent pas que je suis un professionnel ; j'avais constaté qu’en l’apprenant, ils deviennent méfiants et se mettent à mentir.
Projet Nancy 3 – titre + phrases 1-3
Gunter Silva
(Pérou)
LOTTIE
Por una época viví únicamente del aire que respiraba. Debo de reconocer que eran tiempos duros, como en todas las capitales del mundo, en Londres, nadie se paraba a echarte una mano. Debía verme tan mal que ni los vendedores callejeros me asechaban, intuían que no iban a sacar ni un duro de mis bolsillos.
Traduction temporaire :
Pendant une période, j'ai vécu uniquement de l'air que je respirais. Je dois admettre que, comme dans toutes les capitales du monde, les temps étaient durs à Londres : personne ne s'arrêtait pour vous donner un coup de main. Je devais avoir l'air en si mauvais état que même les vendeurs de rue ne m'approchaient pas, devinant qu'ils ne tireraient pas un sou de mes poches.
Gunter Silva (Pérou)
LOTTIE
Pendant une période, j'ai vécu uniquement de l'air que je respirais. Je dois admettre que, comme dans toutes les capitales du monde, les temps étaient durs à Londres : personne ne s'arrêtait pour vous donner un coup de main. Je devais avoir l'air en si mauvais état que même les vendeurs de rue ne m'approchaient pas, devinant qu'ils ne tireraient pas un sou de mes poches.
Projet Kévin – phrase 71
Sí, es posible que esta historia degollada de Chile sea providencialmente simbólica, quizás si diabólicamente imaginada por alguna clase todavía no controlada de resistencia, porque donde termina la historia comienza el caos, donde comienza el caos solo el caos lo reemplaza y propaga el desierto a todos los niveles de la soledad abismal.
Traduction en cours d'élaboration dans les commentaires
Projet Justine – phrases 101-102
La pregunta eliminatoria era si conocían la importancia de los protocolos. Fireman detenía sus dedos sobre el teclado –un teclado que había pintado con un camuflaje blanco– y hacía girar las rueditas de su silla de oficinista hasta donde estuviera el candidato.
Traduction temporaire :
La question éliminatoire était de savoir s'ils connaissaient l'importance des protocoles. Fireman immobilisait ses doigts sur le clavier – qu'il avait camouflé sous de la peinture blanche – et faisait tourner les roulettes de sa chaise de bureau jusqu'à l'endroit où se trouvait le candidat.
La question éliminatoire était de savoir s'ils connaissaient l'importance des protocoles. Fireman immobilisait ses doigts sur le clavier – qu'il avait camouflé sous de la peinture blanche – et faisait tourner les roulettes de sa chaise de bureau jusqu'à l'endroit où se trouvait le candidat.
lundi 19 août 2013
Projet Céline / Sonita – phrase 3-5
Como le digo, no me había hecho nada. Decirle que fueron órdenes no sería exacto. Sí nos mandaron a acabar con los guerrilleros, sí nos autorizaron a violar a las niñas, a las casadas y a las ancianas, pero yo no lo maté por eso.
Traduction temporaire :
Je vous le répète : il ne m’avait rien fait. Vous dire qu'on nous en avait donné l'ordre ne serait pas exact. Oui, on nous a envoyés en finir avec les guérilleros, oui, on nous a autorisés à violer les petites filles, les femmes mariées et les vielles, mais ce n’est pas pour cela que je l’ai tué.
Je vous le répète : il ne m’avait rien fait. Vous dire qu'on nous en avait donné l'ordre ne serait pas exact. Oui, on nous a envoyés en finir avec les guérilleros, oui, on nous a autorisés à violer les petites filles, les femmes mariées et les vielles, mais ce n’est pas pour cela que je l’ai tué.
Projet Manon 2 – phrases 255-266
No, gritaron muchas a coro. Estaban comprometidas con su quehacer. Excitadas.
- ¿Quién soy yo? Ey, tú. Sí, tú. Yo, ¿a quién me parezco?
- Ah, déjame ver, tú eres, ... espérate. Sí, sí, eres Simone, Simone de Beauvoir. Sí, eres ella. Una escritora francesa, pareja de Sartre.
- ¿De quién?
-Bueno, de un tipo, pero no sé, me duele un poco la cabeza...
Traduction temporaire :
« Non ! » s'écrièrent-elles en chœur. Chacune était occupée à ses propres affaires. Elles étaient tout excitées.
« Je suis qui, moi ?
— Hé, c'est toi ! Oui, toi !
— Moi, à qui je ressemble ?
— Ah, fais voir. Toi, tu es… Attends. Mais oui, tu es Simone, Simone de Beauvoir. Oui, tu es elle. Une écrivaine française, elle était en couple avec Sartre.
— Avec qui ?
— Bon, un type, j'en sais rien… j'ai un peu mal à la tête…
« Non ! » s'écrièrent-elles en chœur. Chacune était occupée à ses propres affaires. Elles étaient tout excitées.
« Je suis qui, moi ?
— Hé, c'est toi ! Oui, toi !
— Moi, à qui je ressemble ?
— Ah, fais voir. Toi, tu es… Attends. Mais oui, tu es Simone, Simone de Beauvoir. Oui, tu es elle. Une écrivaine française, elle était en couple avec Sartre.
— Avec qui ?
— Bon, un type, j'en sais rien… j'ai un peu mal à la tête…
Projet Manon / Élise – phrases 39
— Ya termino, «Betidanik, unero behin etortzen dena ez dago hilik. Eta urteak joanala, heriotza menderatuz, hiru hilkorek izaki jatorrizkoak askatuko dituzte herbestetik, berriro gizakien artean bizi daitezen.», que se traduciría como: «No está muerto lo que eternamente vuelve. Y con el paso de los milenios, cuando las tres mortales derroten a la muerte, liberarán de su exilio a los seres primigenios para que vivan otra vez con los humanos.» Son sólo leyendas, lo que debemos averiguar es dónde estamos, eso es lo que debería preocuparnos.
Traduction temporaire :
— Je finis, « Betidanik, unero behin etortzen dena ez dago hilik. Eta urteak joanala, heriotza menderatuz, hiru hilkorek izaki jatorrizkoak askatuko dituzte herbestetik, berriro gizakien artean bizi daitezen. », qu'on traduirait par : « Ce qui revient éternellement n'est pas mort. Et avec le passage des millénaires, lorsque les trois mortelles vaincront la mort, elles libéreront les êtres primitifs de leur exil afin qu'ils vivent de nouveau avec les humains. » Rien d'autre que des légendes. Ce que nous devons découvrir, c'est où nous sommes ; voilà de quoi nous devrions nous préoccuper.
— Je finis, « Betidanik, unero behin etortzen dena ez dago hilik. Eta urteak joanala, heriotza menderatuz, hiru hilkorek izaki jatorrizkoak askatuko dituzte herbestetik, berriro gizakien artean bizi daitezen. », qu'on traduirait par : « Ce qui revient éternellement n'est pas mort. Et avec le passage des millénaires, lorsque les trois mortelles vaincront la mort, elles libéreront les êtres primitifs de leur exil afin qu'ils vivent de nouveau avec les humains. » Rien d'autre que des légendes. Ce que nous devons découvrir, c'est où nous sommes ; voilà de quoi nous devrions nous préoccuper.
Projet Justine – phrase 100
Fireman decía que cualquier chimpancé podría hacerlo –hay tres comandos: aceptar (A), rechazar (R), eliminar (E)– pero que ninguno de los candidatos había estado a la altura de un chimpancé.
Traduction temporaire :
Selon Fireman, n'importe quel chimpanzé pourrait le faire – il y a trois raccourcis : accepter (A), refuser (R), supprimer (S) –, or aucun des candidats n'avait été à la hauteur d'un chimpanzé.
Selon Fireman, n'importe quel chimpanzé pourrait le faire – il y a trois raccourcis : accepter (A), refuser (R), supprimer (S) –, or aucun des candidats n'avait été à la hauteur d'un chimpanzé.
Projet Justine / Céline – phrase 84
A esto último se habría referido Isaac; aunque no descarto que estuviera refiriéndose a asaltantes —pero seamos realistas: ¿quién vendría a robar una casa como la mía, que se cae a pedazos?
Traduction temporaire :
Voilà ce à quoi Isaac avait dû penser, bien que je n’exclue pas qu’il ait fait allusion à des agresseurs – mais soyons réalistes : qui viendrait cambrioler une maison comme la mienne, qui tombe en ruine ?
Voilà ce à quoi Isaac avait dû penser, bien que je n’exclue pas qu’il ait fait allusion à des agresseurs – mais soyons réalistes : qui viendrait cambrioler une maison comme la mienne, qui tombe en ruine ?
Projet Julie – phrases 87-90
En mi caso, cualquier tipo de violencia física está absolutamente descartada. Podría decirse que soy un pacifista. Pero tengo a mi alcance el uso de una fuerza universal, válida en cualquier contexto, que usada de manera adecuada derrota a cualquier adversario. Se trata de la sublimación de la violencia, su abstracción: el dinero.
Traduction temporaire :
En ce qui me concerne, tout type de violence physique est absolument exclu. On pourrait dire que je suis un pacifiste. Mais j'ai à ma portée l'usage d'une force universelle, valable dans tout contexte, et qui, employée de façon appropriée, est capable de venir à bout de n'importe quel adversaire. Il s'agit de la sublimation de la violence, son abstraction : l'argent.
En ce qui me concerne, tout type de violence physique est absolument exclu. On pourrait dire que je suis un pacifiste. Mais j'ai à ma portée l'usage d'une force universelle, valable dans tout contexte, et qui, employée de façon appropriée, est capable de venir à bout de n'importe quel adversaire. Il s'agit de la sublimation de la violence, son abstraction : l'argent.
Projet Nadia / Élise – phrases 86-87
La vida por entonces no era tan sencilla y, para poder verla de cerca, no tuvimos mejor idea que echar mano a nuestras reservas atléticas. La yola fue la solución.
Traduction temporaire :
À l’époque, la vie n’était pas si simple et, pour pouvoir la voir de près, nous n’eûmes pas de meilleure idée que de recourir à nos aptitudes d'athlètes. La yole fut la solution.
À l’époque, la vie n’était pas si simple et, pour pouvoir la voir de près, nous n’eûmes pas de meilleure idée que de recourir à nos aptitudes d'athlètes. La yole fut la solution.
Projet Elena 6 – phrases 5-6
Me preguntó si no me importaba que atendiera a otra persona y le dije que no, que sólo iba a echar una última ojeada. Trabajo en el sector inmobiliario, y por entonces me habían encargado un estudio de mercado en varias ciudades de la Península.
Traduction temporaire :
Il me demanda si ça ne me dérangeait pas qu’il reçoive une autre personne ; à quoi je répondis non, vu que je comptais juste jeter un dernier coup d’œil. Je travaille dans le secteur immobilier et à l’époque, on m’avait commandé une étude de marché dans plusieurs villes de la Péninsule.
Il me demanda si ça ne me dérangeait pas qu’il reçoive une autre personne ; à quoi je répondis non, vu que je comptais juste jeter un dernier coup d’œil. Je travaille dans le secteur immobilier et à l’époque, on m’avait commandé une étude de marché dans plusieurs villes de la Péninsule.
Projet Justine – phrases 93-98
Les pidió que aprendieran a usar el Opencms, un programa para controlar y publicar los comments. Es un sistema elemental. Sencillo. Hay que entrar a Administración de Comentarios. Hay que Ver los Comentarios Pendientes. Cada comment tiene un nombre de usuario. Una IP. Una ubicación dentro del portal.
Traduction temporaire :
Il leur a demandé d'apprendre à se servir d'Opencms, un programme destiné à contrôler et publier les comments. C'est un système élémentaire. Simple. Il faut entrer dans la partie Administration des Commentaires. Il faut modérer les Commentaires en attente. Chaque comment porte un nom d'utilisateur. Une adresse IP. A une place sur le portail.
Il leur a demandé d'apprendre à se servir d'Opencms, un programme destiné à contrôler et publier les comments. C'est un système élémentaire. Simple. Il faut entrer dans la partie Administration des Commentaires. Il faut modérer les Commentaires en attente. Chaque comment porte un nom d'utilisateur. Une adresse IP. A une place sur le portail.
Projet Céline / Sonita – titre + phrases 1-2
Roberto Ramírez Bravo, (Mexique)
Soldado
Yo lo maté, padre. No me había hecho nada. No violó a mi mujer ni asesinó a mis hermanos, ni tiró mi troje, ni incendió mi pueblo.
Traduction temporaire :
Je l'ai tué, père. Il ne m'avait rien fait. Il n'a pas violé ma femme, ni assassiné mes frères, ni détruit mon taudis, ni incendié mon village.
Je l'ai tué, père. Il ne m'avait rien fait. Il n'a pas violé ma femme, ni assassiné mes frères, ni détruit mon taudis, ni incendié mon village.
vendredi 16 août 2013
Projet Caroline 2 – phrase 52
Fuera, el viento había comenzado a soplar con fuerza, arañando las paredes y silbando alrededor de las gárgolas y los arbotantes de la sólida estructura de piedra.
Traduction temporaire :
Dehors, le vent avait commencé à souffler avec force, griffant les murs et sifflant autour des gargouilles et des arcs-boutants de la solide structure de pierre.
Dehors, le vent avait commencé à souffler avec force, griffant les murs et sifflant autour des gargouilles et des arcs-boutants de la solide structure de pierre.
Projet Élodie – phrases 5-6
¡Pinche papel!, por la fuerza del ventilador nunca estaba en su sitio. Luego ya no la sentí, seguramente andaba revoloteando por los puestos de frutas o por la pollería.
Traduction temporaire :
Foutu papier ! À cause de la force du ventilateur, il ne restait jamais en place. Puis, je ne l'entendis plus, elle était sûrement partie voleter autour des étals de fruits ou de volailles.
Foutu papier ! À cause de la force du ventilateur, il ne restait jamais en place. Puis, je ne l'entendis plus, elle était sûrement partie voleter autour des étals de fruits ou de volailles.
Projet Manon / Élise – phrase 38
« No se porqué pero me da mucho miedo lo que estás leyendo, nosotras somos tres », dijo Edurne.
Traduction temporaire :
« Je ne sais pas pourquoi, mais ça me fait très peur ce que tu lis, car nous sommes trois », intervint Edurne.
« Je ne sais pas pourquoi, mais ça me fait très peur ce que tu lis, car nous sommes trois », intervint Edurne.
jeudi 15 août 2013
Projet Elena 6 – phrases 3-4
Estaba terminando de visitar un piso, un enorme ático en Lapa, el barrio de las embajadas de Lisboa, cuando llamaron al interfono. Una voz femenina anunció un nombre que no oí y el empleado de la agencia le contestó que podía subir.
Traduction temporaire :
Je finissais la visite d'un appartement, des combles immenses à Lapa, le quartier des ambassades de Lisbonne, lorsque l'interphone sonna. Une voix féminine annonça un prénom que je n'entendis pas et l'employé de l'agence le répondit qu'elle pouvait monter.
Je finissais la visite d'un appartement, des combles immenses à Lapa, le quartier des ambassades de Lisbonne, lorsque l'interphone sonna. Une voix féminine annonça un prénom que je n'entendis pas et l'employé de l'agence le répondit qu'elle pouvait monter.
Projet Caroline 2 – phrases 48-51
—Majestad, vengo para anunciarle que ya está aquí. Acaba de llegar, y en unos minutos estará listo para dar su informe.
—Bien —dijo animoso el Príncipe de las Tinieblas—. Vamos allá.
Traduction temporaire :
« Majesté, je viens vous annoncer qu'il est enfin là. Il vient d'arriver, et d'ici quelques minutes il sera prêt à faire son rapport.
— Bien, dit vivement le Prince des Ténèbres. Allons-y. »
—Bien —dijo animoso el Príncipe de las Tinieblas—. Vamos allá.
Traduction temporaire :
« Majesté, je viens vous annoncer qu'il est enfin là. Il vient d'arriver, et d'ici quelques minutes il sera prêt à faire son rapport.
— Bien, dit vivement le Prince des Ténèbres. Allons-y. »
Projet Nancy 2 – phrases 41-42
Un corta-tendones afilado hasta la saciedad… las venas de su piel saltaron a chorros, salpicando los azulejos brillantes. Charcos de sangre que le hicieron brotar la felicidad completa de lo anormal en su leve sonrisa. Sonrisa de cara clara, ahora y siempre liberada del mortal veneno del tedio.
Traduction temporaire :
Un coupe-tendons aiguisé jusqu’à satiété… Les veines sur sa peau giclèrent à flots, éclaboussant les carreaux brillants. Flaques de sang qui firent jaillir le bonheur total de l’anormalité dans son léger sourire. Sourire de visage dégagé, à présent et à jamais libéré du poison mortel de l’ennui.
Un coupe-tendons aiguisé jusqu’à satiété… Les veines sur sa peau giclèrent à flots, éclaboussant les carreaux brillants. Flaques de sang qui firent jaillir le bonheur total de l’anormalité dans son léger sourire. Sourire de visage dégagé, à présent et à jamais libéré du poison mortel de l’ennui.
Projet Manon / Nancy – phrases 43-44
Alejandro comenzó a moverse, era como un mejillón vivo cuando le exprimes limón, pese a ello Josefina no le soltó ni por un instante. A partir de ahora, para mi despecho, la escena se hizo acompañar de música ruidista: lamentos, quejidos y el particular «orgh» que su vástago emitía desde lo más profundo de su garganta.
Traduction temporaire :
Alejandro a commencé à s'agiter, il avait l'air d'une moule vivante sur laquelle on presse du citron ; malgré cela, Josefina ne l'a pas lâché un seul instant. Dès lors, à mon grand regret, la scène a été accompagnée de musique bruitiste : plaintes, gémissements et ce « argh » si particulier que votre rejeton émettait des tréfonds de sa gorge.
Alejandro a commencé à s'agiter, il avait l'air d'une moule vivante sur laquelle on presse du citron ; malgré cela, Josefina ne l'a pas lâché un seul instant. Dès lors, à mon grand regret, la scène a été accompagnée de musique bruitiste : plaintes, gémissements et ce « argh » si particulier que votre rejeton émettait des tréfonds de sa gorge.
Projet Elena 6 – titre + phrases 1-3
LA LOCA DE LA CASA
Laura Freixas
(Espagne)
No suelo fijarme en las voces, pero la suya me llamó la atención. Tuve la inmediata certeza de haberla oído antes. Pero ¿dónde? ¿cuándo?
Traduction temporaire :
« La folle du foyer »
Laura Freixas
(Espagne)
D'habitude, je n'accorde guère d'importance aux voix, mais la sienne attira mon attention. J'eus immédiatement la certitude de l'avoir déjà entendue quelque part. Mais, où ? Quand ?
mercredi 14 août 2013
Projet Manon / Élise – phrases 36-37
»Y sigue…«Lur1 tuvo dos hijas, Eguzki el Sol, e Ilargi la Luna; cada una de ellas tuvo una hija mortal»; tal vez aquí dijera los nombres de ellas… «Las tres hijas se reunirán y vendrán aquí una y otra vez, pero el destino hará que mueran una y otra vez».
Traduction temporaire :
»Et ça continue : « Lur5 eut deux filles, Eguzki, le Soleil ; Ilargi, la Lune ; chacune d'elles eurent une fille mortelle. » Peut-être que là, ce sont leurs noms… « Les trois filles se retrouveront et viendront ici à plusieurs reprises, mais le destin voudra qu’elles meurent à chaque fois. »
(5) Figure mythologique basque symbolisant la Terre.
»Et ça continue : « Lur5 eut deux filles, Eguzki, le Soleil ; Ilargi, la Lune ; chacune d'elles eurent une fille mortelle. » Peut-être que là, ce sont leurs noms… « Les trois filles se retrouveront et viendront ici à plusieurs reprises, mais le destin voudra qu’elles meurent à chaque fois. »
(5) Figure mythologique basque symbolisant la Terre.
Projet Elena 5 – phrases 120-121
Las palabras estaban en penitencia. Había que esperar a que viniera el tío y viese, que alcanzase con señalar y no decir nada, aunque el tío cada vez tardaba más en venir y se hiciera de noche, y en la panza tenía un monstruo con hambre que no sabía la diferencia entre las sombras y la oscuridad, había que esperar porque decir estaba prohibido, aunque el abuelo siguiera apagado y no fuese a despertarse y levantarle el castigo nunca, aunque ahora las ligustrinas eran un perfume al fondo de un olor que se parecía, de a poco, al olor de la despensa, y después a otro olor de cosa quieta y rancia, también, cosa que no termina de pedir disculpas por nada.
Traduction temporaire :
Les mots étaient punis. Il fallait attendre que l’oncle revienne et voie ça, réussir à le lui montrer sans rien dire, bien que l’oncle mette de plus en plus de temps à revenir et que la nuit soit en train de tomber, et qu'il ait dans le ventre un monstre affamé ignorant la différence entre les ombres et l’obscurité, il fallait attendre parce que dire était interdit, même si grand-père continuait d’être éteint et ne se réveillerait pas et ne lèverait jamais sa punition, même si à présent les troènes avaient un parfum qui ressemblait de plus en plus à l’odeur de l’épicerie, et finalement à une autre odeur, l'odeur d'une chose immuable et rance, incapable de s’excuser de quoi que ce soit.
Les mots étaient punis. Il fallait attendre que l’oncle revienne et voie ça, réussir à le lui montrer sans rien dire, bien que l’oncle mette de plus en plus de temps à revenir et que la nuit soit en train de tomber, et qu'il ait dans le ventre un monstre affamé ignorant la différence entre les ombres et l’obscurité, il fallait attendre parce que dire était interdit, même si grand-père continuait d’être éteint et ne se réveillerait pas et ne lèverait jamais sa punition, même si à présent les troènes avaient un parfum qui ressemblait de plus en plus à l’odeur de l’épicerie, et finalement à une autre odeur, l'odeur d'une chose immuable et rance, incapable de s’excuser de quoi que ce soit.
Projet Elena – phrase 119
cuando se pierde el equilibrio hay que defenderse estirando los brazos, para no romperse él estaba en penitencia y no podía decir nada, no podía decirle nada a nadie de ninguna cosa, todas las palabras del mundo se habían quedado dentro del atado de cigarrillos del abuelo, no se podía usar ninguna.
Traduction temporaire :
quand on perd l’équilibre, il faut se protéger en tirant les bras, pour ne pas se casser quelque chose, lui, comme il était puni, il ne pouvait rien dire, il ne pouvait rien dire à personne sur quoi que ce soit, tous les mots du monde étaient restés dans le paquet de cigarettes de grand-père, impossible d'en utiliser le moindre.
quand on perd l’équilibre, il faut se protéger en tirant les bras, pour ne pas se casser quelque chose, lui, comme il était puni, il ne pouvait rien dire, il ne pouvait rien dire à personne sur quoi que ce soit, tous les mots du monde étaient restés dans le paquet de cigarettes de grand-père, impossible d'en utiliser le moindre.
Projet Élodie 2 – phrases 3-4
Pero la mosca seguía aferrándose en su vuelo, hasta que le grité encabronado que se alejara. Como no me hizo caso, preparé un papel untándolo con cera.
Traduction temporaire :
Mais la mouche s'entêtait à voler, jusqu'à ce que je lui crie, en colère, de partir. Comme elle ne m'obéit pas, je préparai un papier enduit de cire.
Mais la mouche s'entêtait à voler, jusqu'à ce que je lui crie, en colère, de partir. Comme elle ne m'obéit pas, je préparai un papier enduit de cire.
mardi 13 août 2013
Projet Justine – phrases 89-92
«Chester escribió: MUY BUEN COMENTARIO.» Fijate en las redes sociales, dice Fireman. Un mecanismo de control perverso en manos de una burocracia inoperante. Ninguno de sus asistentes pudo satisfacerlo.
Traduction temporaire :
Chester a écrit : TRÈS BON COMMENTAIRE. Non mais regarde-moi un peu ces réseaux sociaux, dit Fireman. Un mécanisme de contrôle pervers aux mains d'une bureaucratie inefficace. Aucun de ses assistants n'a été capable d'assurer.
Chester a écrit : TRÈS BON COMMENTAIRE. Non mais regarde-moi un peu ces réseaux sociaux, dit Fireman. Un mécanisme de contrôle pervers aux mains d'une bureaucratie inefficace. Aucun de ses assistants n'a été capable d'assurer.
Projet Elena – phrase 118
se lo agarraba como si quisiese sacárselo y él no se trepó jamás, no hizo falta el abuelo se apagó en el medio del patio, al lado del limonero, cayó la tijera de podar no hizo falta para una rama de la que alcanzó a agarrarse antes de caer y arrancó de cuajo cayó y se golpeó la cabeza, no puso las manos delante como le enseñó el tío para andar en patineta
Traduction temporaire :
il s'y agrippait comme s’il voulait se l’arracher, et lui, il n’a jamais grimpé, ça n’a pas été nécessaire, grand-père s’est éteint en plein milieu du jardin, à côté du citronnier, le sécateur est tombé, il n'a pas été nécessaire pour la branche à laquelle il est parvenu à s’accrocher avant de tomber et qu’il a cassé net, il s'est effondré et s’est cogné la tête, il n’a pas mis ses mains devant comme l'oncle le lui avait appris pour faire du skate
il s'y agrippait comme s’il voulait se l’arracher, et lui, il n’a jamais grimpé, ça n’a pas été nécessaire, grand-père s’est éteint en plein milieu du jardin, à côté du citronnier, le sécateur est tombé, il n'a pas été nécessaire pour la branche à laquelle il est parvenu à s’accrocher avant de tomber et qu’il a cassé net, il s'est effondré et s’est cogné la tête, il n’a pas mis ses mains devant comme l'oncle le lui avait appris pour faire du skate
Projet Caroline 2 – phrases 46-47
En ese momento un par de golpes en la puerta resonaron por todo el salón. Casi de inmediato se abrió para dejar paso a un heraldo, que reclamaba la atención del amo del Infierno.
Traduction temporaire :
À ce moment précis, deux coups frappés à la porte résonnèrent dans tout le salon. Elle s'ouvrit presque immédiatement pour faire place à un héraut sollicitant l'attention du maître de l'Enfer.
À ce moment précis, deux coups frappés à la porte résonnèrent dans tout le salon. Elle s'ouvrit presque immédiatement pour faire place à un héraut sollicitant l'attention du maître de l'Enfer.
lundi 12 août 2013
Projet Manon / Nancy – phrase 42
Hubiera sido un grito ensordecedor pero, dada la cinta que cubría sus labios apenas se dejó oír un sonido como de mecanismo atrofiado «orgh».
Traduction temporaire :
Il y aurait dû avoir un cri assourdissant, mais, grâce au scotch qui couvrait ses lèvres, nous avons à peine entendu un son semblable à celui d'un mécanisme enrayé : « argh ».
Il y aurait dû avoir un cri assourdissant, mais, grâce au scotch qui couvrait ses lèvres, nous avons à peine entendu un son semblable à celui d'un mécanisme enrayé : « argh ».
Projet Justine – phrases 87-88
Le enviaron media docena de mails. Cuando lo encontraron, Fireman estaba sentado a solas en la Unidad, explorando los comments de un portal de pornografía inglés.
Traduction temporaire :
Ils lui ont envoyé une demi-douzaine de mails. Lorsqu'ils l'ont localisé, Fireman était assis tout seul dans l'Unité, en train d'explorer les comments d'un portail pornographique anglais.
Ils lui ont envoyé une demi-douzaine de mails. Lorsqu'ils l'ont localisé, Fireman était assis tout seul dans l'Unité, en train d'explorer les comments d'un portail pornographique anglais.
Projet Elena – phrase 117
se le metían para adentro las palabras, las de él, las de su nieto también que estaba castigado y no podía decir ninguna, se le hundían todas las palabras que el diccionario podía contar adentro del bolsillo de la camisa, le perforaban el corazón al abuelo,
Traduction temporaire :
il ravalait ses mots, les siens, et ceux de son petit-fils, parce que puni, il ne devait en prononcer aucun, tous les mots que le dictionnaire pouvait contenir dans la poche de sa chemise s’enfonçaient, transperçaient le cœur de grand-père
il ravalait ses mots, les siens, et ceux de son petit-fils, parce que puni, il ne devait en prononcer aucun, tous les mots que le dictionnaire pouvait contenir dans la poche de sa chemise s’enfonçaient, transperçaient le cœur de grand-père
Projet Julie – phrases 84-86
¿Esto es una amenaza? Mi voz se congestiona, estrangulada entre la agitación que crece en mí y busca una grieta para derramarse, y las elisiones a las que me debo someter. Cuando un pacto se rompe se impone la violencia.
Traduction temporaire :
C'est une menace ? Ma voix se noue, étranglée d'une part à cause de l'agitation qui croît en moi, recherchant une fissure pour se déverser, et d'autre part des concessions que je dois faire. Lorsqu'un pacte est rompu, la violence s'impose.
C'est une menace ? Ma voix se noue, étranglée d'une part à cause de l'agitation qui croît en moi, recherchant une fissure pour se déverser, et d'autre part des concessions que je dois faire. Lorsqu'un pacte est rompu, la violence s'impose.
Projet Jennifer – phrases 78-80
Era su amiga Azucena que le decía que su tía había fallecido y que por favor le prestara su vestido negro. Lo necesitaba para ir al entierro. Gabriela le dio las condolencias y en la siguiente media hora le llevó el vestido.
Traduction temporaire :
C'était son amie Azucena qui lui disait que sa tante était décédée et elle voulait savoir si elle pouvait lui prêter sa robe noire. Elle en avait besoin pour l'enterrement. Gabriela lui présenta ses condoléances et lui apporta la robe dans la demi-heure qui suivit.
C'était son amie Azucena qui lui disait que sa tante était décédée et elle voulait savoir si elle pouvait lui prêter sa robe noire. Elle en avait besoin pour l'enterrement. Gabriela lui présenta ses condoléances et lui apporta la robe dans la demi-heure qui suivit.
Projet Marie – phrases 41-43
—Galaor— gritó el muchacho —no te dije, bestia, que no la mates.
—Hipócrita— contestó de inmediato la chiquilla— yo te escuché diciéndole que la mate. Eres un cochino hipócrita de mierda cabrón chetumadre...
Traduction temporaire :
— Galaor, hurla le jeune, je te l'avais dit, imbécile, de ne pas le tuer !
— Hypocrite, répondit immédiatement la fille, je t'ai vu le pousser à le tuer. Tu es un porc hypocrite de merde de connard de fils de pute…
— Galaor, hurla le jeune, je te l'avais dit, imbécile, de ne pas le tuer !
— Hypocrite, répondit immédiatement la fille, je t'ai vu le pousser à le tuer. Tu es un porc hypocrite de merde de connard de fils de pute…
Projet Justine / Céline – phrase 83
En el bosque que comienza al final del patio trasero hay conejos, mapaches y marmotas; pavos silvestres —y no potables—, halcones, ciervos también; quizá coyotes u otras alimañas.
Traduction temporaire :
Dans le bois, qui commence au bout de l'arrière-cour, il y a des lapins, des ratons laveurs et des marmottes, des dindons sauvages – et non comestibles –, des faucons, des cerfs aussi ; peut-être des coyotes ou d'autres bêtes nuisibles.
Dans le bois, qui commence au bout de l'arrière-cour, il y a des lapins, des ratons laveurs et des marmottes, des dindons sauvages – et non comestibles –, des faucons, des cerfs aussi ; peut-être des coyotes ou d'autres bêtes nuisibles.
Avis aux tradabordiens…
Une erreur de manipulation m'a fait effacer tous les commentaires postés hier. Désolée ! Merci de les enregistrer de nouveau !
samedi 10 août 2013
Projet Elena – phrase 116
se llevaba la mano al pecho y el abuelo se quedó quieto y mañana va a haber vino pero hoy no y ya no se movía, gritaba ahora sin palabras, gritaba ahora sin más que graznidos o balidos o un violín en desperfecto ahora ya no decía nada, era un ahogo, no decía ni siquiera otros sonidos,
Traduction temporaire :
il portait sa main à la poitrine et il n'a plus bougé, et demain, il y aura du vin, mais pas aujourd’hui, et il était toujours immobile, maintenant il criait, mais ce n’étaient que des croassements ou des bêlements ou un violon en panne, maintenant il ne disait plus rien, c’était un étouffement, il n’émettait plus le moindre son
il portait sa main à la poitrine et il n'a plus bougé, et demain, il y aura du vin, mais pas aujourd’hui, et il était toujours immobile, maintenant il criait, mais ce n’étaient que des croassements ou des bêlements ou un violon en panne, maintenant il ne disait plus rien, c’était un étouffement, il n’émettait plus le moindre son
Projet Manon / Nancy – phrases 39-41
Extraer un ojo era una posible vía, mucho menos aparatosa y sí, más sencilla. Y así lo hicimos. Sumergí de un golpe cuanto pude, el cuchillo en el ojo de su hijo.
Traduction temporaire :
Extraire un œil était une voie possible, beaucoup moins spectaculaire, mais en même temps plus simple. Nous avons donc procédé ainsi. J'ai enfoncé mon couteau d'un seul coup et aussi profondément que j'ai pu dans l’œil de votre fils.
Extraire un œil était une voie possible, beaucoup moins spectaculaire, mais en même temps plus simple. Nous avons donc procédé ainsi. J'ai enfoncé mon couteau d'un seul coup et aussi profondément que j'ai pu dans l’œil de votre fils.
Projet Manon 2 – phrases 249-254
- Acá está Gabriela. Gabriela Mistral, tú eres ella.
Sí, eso era, recordó, Yo Juana, Juana de Ibarbouru. Ahora entiendo lo que me dijo Nason al entrar.
Alejandra Pisarnik. Sí, ella era una gran escritora argentina, tú te pareces a ella. Siento un olor extraño, ¿ustedes, lo sienten?
Traduction temporaire :
— Là, il y a Gabriela. Grabiela Mistral, toi, tu es elle. Oui, c'était ça, se rappela-t-elle. Et moi, Juana, Juana de Ibarbourou. À présent, je comprends ce que m’a dit Nasón en entrant. Alejandra Pisarnik. Oui, une grande écrivaine argentine, tu lui ressembles. Je sens une odeur étrange, vous la sentez, vous aussi ?
— Là, il y a Gabriela. Grabiela Mistral, toi, tu es elle. Oui, c'était ça, se rappela-t-elle. Et moi, Juana, Juana de Ibarbourou. À présent, je comprends ce que m’a dit Nasón en entrant. Alejandra Pisarnik. Oui, une grande écrivaine argentine, tu lui ressembles. Je sens une odeur étrange, vous la sentez, vous aussi ?
Projet Nancy 2 – phrases 38-40
Ella, tranquila y con toda la paciencia del mundo, se deshizo del delantal y dejó lista la mesa. Ya había lavado todos los cubiertos. Con los labios morados y fríos, se dirigió al baño, en compañía del desarticulador de arterias preferido.
Traduction temporaire :
Tranquille et avec toute la patience du monde, elle défit son tablier et mit la table. Elle avait déjà lavé la totalité des couverts. Les lèvres violettes et froides, elle se dirigea vers la salle de bain, munie de son désarticulateur d’artères préféré.
Tranquille et avec toute la patience du monde, elle défit son tablier et mit la table. Elle avait déjà lavé la totalité des couverts. Les lèvres violettes et froides, elle se dirigea vers la salle de bain, munie de son désarticulateur d’artères préféré.
Projet Nancy 2 – phrase 37
Se acordó de los niños y del potaje de ayer, se volvió a preguntar qué comida haría al día siguiente del de hoy, y de pasado…
Traduction temporaire :
Elle pensa alors aux enfants, au plat de légumes secs de la veille et s'interrogea de nouveau sur le repas qu'elle préparerait le lendemain et le jour d'après…
Elle pensa alors aux enfants, au plat de légumes secs de la veille et s'interrogea de nouveau sur le repas qu'elle préparerait le lendemain et le jour d'après…
Projet Élodie 2 – titre + phrases 1-2
VIDA DE LA MOSCA
Javier Perucho
(Mexique)
Zumbaba y zumbaba, hasta que le pedí que dejara de rondar por mi puesto de las carnes. No vaya a ser que se encontrara aplastada entre las palmas de mis manos, le dije con buena voz.
Traduction temporaire :
Elle bourdonnait et bourdonnait, jusqu'à ce que je lui demande d'arrêter de tourner autour de mon étal de viandes. Au risque qu'elle finisse écrasée entre les paumes de mes mains, lui dis-je d'une voix aimable.
Projet Elena – phrase 115
el abuelo ahora levantaba la mano derecha y se la llevaba al pecho, se agarraba la parte donde estaba el bolsillo de la camisa del que sacaba los cigarrillos y los prendía como un dragón que soplaba palabras y las hacía grises,
Traduction temporaire :
grand-père levait maintenant la main droite et la posait sur sa poitrine, il agrippait la partie où se trouve la poche de chemise, d'où il sortait ses cigarettes, qu'il allumait comme un dragon soufflant des mots et les rendant gris
grand-père levait maintenant la main droite et la posait sur sa poitrine, il agrippait la partie où se trouve la poche de chemise, d'où il sortait ses cigarettes, qu'il allumait comme un dragon soufflant des mots et les rendant gris
Projet Nadia / Élise – phrases 80-85
—Ahora bien —continuó Agustín—, lo de la sangre y el llanto bien podría deberse a un fuerte cólico de menstruación. No sería raro que una cosa arrastre a la otra.
—¿Y lo de los espejos?
—Una simple manía —repuso—. Pero en ciertas mujeres, en especial las jóvenes, las manías más reveladoras se dan una vez que ha pasado la crisis.
—Es cuestión de estudiar sus reacciones —sentenció el hermano mayor.
Traduction temporaire :
— Cela dit, continua Agustín, le sang et les pleurs pourraient être dus à des coliques menstruelles violentes. Il ne serait pas surprenant qu’une chose en entraîne une autre.
— Et cette histoire de miroirs ?
— Une simple lubie, répliqua-t-il. Mais chez certaines femmes, en particulier chez les jeunes, les lubies les plus révélatrices se manifestent une fois la crise passée.
— Il suffit d’étudier ses réactions, conclut le grand frère.
— Cela dit, continua Agustín, le sang et les pleurs pourraient être dus à des coliques menstruelles violentes. Il ne serait pas surprenant qu’une chose en entraîne une autre.
— Et cette histoire de miroirs ?
— Une simple lubie, répliqua-t-il. Mais chez certaines femmes, en particulier chez les jeunes, les lubies les plus révélatrices se manifestent une fois la crise passée.
— Il suffit d’étudier ses réactions, conclut le grand frère.
Projet Manon / Élise – phrases 32-35
— Voy a intentar leerlo... Creo que dice… 'Ez dago hilda datza dagoena betirako, denbora doan neurrian heriotza ere hil daiteke'. Eso significa, más o menos: 'No está muerto lo que yace eternamente y con el paso de las eras aún la muerte puede morir'.
Traduction temporaire :
— Je vais essayer de le déchiffrer… Je crois qu'il y est dit… "Ez dago hilda datza dagoena betirako, denbora doan neurrian heriotza ere hil daiteke". Cela signifie plus ou moins : « Ce qui gît éternellement n'est pas mort et, les ères passant, la mort peut encore mourir ».
— Je vais essayer de le déchiffrer… Je crois qu'il y est dit… "Ez dago hilda datza dagoena betirako, denbora doan neurrian heriotza ere hil daiteke". Cela signifie plus ou moins : « Ce qui gît éternellement n'est pas mort et, les ères passant, la mort peut encore mourir ».
Projet Aurore – phrases 6-11
- ¿Pero quién? ¿Pensaba en voz alta? - dijo al aire con una mueca de confusión.
- No abriste la boca, pero te escucho. Puede ser un poco de amnesia psicotrópica, unos miligramos de…
- ¡No no! Estoy bien, perdí un poco la noción nomás. ¡Gracias!... doctor.
Traduction temporaire :
— Mais qui ? Est-ce que je pensais à voix haute ? lâcha-t-il avec une grimace de confusion.
— Tu n'as pas ouvert la bouche, mais je t'écoute. C'est peut-être un peu d'amnésie psychotropique, quelques milligrammes de…
— Non, non ! Je vais bien, j'ai juste eu un moment d'égarement. Merci !… docteur.
— Mais qui ? Est-ce que je pensais à voix haute ? lâcha-t-il avec une grimace de confusion.
— Tu n'as pas ouvert la bouche, mais je t'écoute. C'est peut-être un peu d'amnésie psychotropique, quelques milligrammes de…
— Non, non ! Je vais bien, j'ai juste eu un moment d'égarement. Merci !… docteur.
vendredi 9 août 2013
Projet Nancy 2 – phrases 34-36
Nervios diarios. Rabia desesperante que viaja por las venas azules, burbujas de ira negra, cólera infinita de todos los días a la 1’00. Vasos envenenados por el color insultante de la rutina.
Traduction temporaire :
Nerfs ordinaires. Rage désespérante qui voyage dans les veines bleues, bulles de colère noire, fureur infinie de tous les jours, à 13 heures. Verres déchaînés par la couleur insultante de la routine.
Nerfs ordinaires. Rage désespérante qui voyage dans les veines bleues, bulles de colère noire, fureur infinie de tous les jours, à 13 heures. Verres déchaînés par la couleur insultante de la routine.
Projet Manon / Nancy – phrases 37-38
Ella levantó delicadamente el párpado de Alejandro, inmediatamente el ojo color verde de su hijo se hizo notar, daba vueltas como si soñara. En el epílogo de la suculenta obra Cocina Humana de René Atri leímos que no era necesario quebrar el cráneo para acceder al cerebro.
Traduction temporaire :
Elle a soulevé délicatement l'une des paupières d'Alejandro ; aussitôt, l’œil vert de votre fils est apparu, tournoyant comme s'il rêvait. Nous avions lu, dans l'épilogue de Cuisine Humaine, l'œuvre succulente de René Atri, qu'il était nécessaire de fracasser le crâne pour accéder au cerveau.
Elle a soulevé délicatement l'une des paupières d'Alejandro ; aussitôt, l’œil vert de votre fils est apparu, tournoyant comme s'il rêvait. Nous avions lu, dans l'épilogue de Cuisine Humaine, l'œuvre succulente de René Atri, qu'il était nécessaire de fracasser le crâne pour accéder au cerveau.
Projet Manon / Élise – phrases 28-31
—¿Qué?
—Es muy similar al euskera arcaico.
— Es imposible, dije, ¿regresamos en el tiempo?
—Bueno, es una de las posibilidades, nadie que cayó a un agujero negro logró volver para contar lo que hay del otro lado… o en el fondo.
Traduction temporaire :
« Quoi ?
— Cela ressemble beaucoup à du basque archaïque.
— Impossible, répondis-je, avons-nous voyagé vers le passé ?
— Eh bien, c’est une des options. Après être tombé dans un trou noir, jamais personne n’a pu revenir pour raconter ce qui se trouve de l’autre côté… ou au fond.
« Quoi ?
— Cela ressemble beaucoup à du basque archaïque.
— Impossible, répondis-je, avons-nous voyagé vers le passé ?
— Eh bien, c’est une des options. Après être tombé dans un trou noir, jamais personne n’a pu revenir pour raconter ce qui se trouve de l’autre côté… ou au fond.
Projet Jennifer – phrases 76-77
Aguirre salió contento con el lienzo y Gabriela recibió más dinero de lo que esperaba. Llegado el día de su viaje, muy temprano recibió una llamada.
Traduction temporaire :
Aguirre repartit content avec sa toile et Gabriela gagna plus d'argent qu'espéré. Le jour de son voyage arrivé, elle reçut un appel de très bonne heure.
Aguirre repartit content avec sa toile et Gabriela gagna plus d'argent qu'espéré. Le jour de son voyage arrivé, elle reçut un appel de très bonne heure.
jeudi 8 août 2013
Projet Elena – phrase 114
tenía tiempo todavía de trepar y el abuelo se quedó quieto, el pis le pesaba en los pantalones pero si se apuraba llegaba, pero el abuelo se quedó quieto, el pis como una constelación de agua ámbar agua que se iba poniendo dura,
Traduction temporaire :
il avait encore le temps de grimper, mais grand-père n’a plus bougé, malgré le poids du pipi dans son pantalon, s’il se dépêchait, il y arriverait, mais grand-père n’a plus bougé ; son pipi comme une constellation d’eau ambrée, de l'eau qui devenait dure
il avait encore le temps de grimper, mais grand-père n’a plus bougé, malgré le poids du pipi dans son pantalon, s’il se dépêchait, il y arriverait, mais grand-père n’a plus bougé ; son pipi comme une constellation d’eau ambrée, de l'eau qui devenait dure
Projet Manon 2 – phrases 247-248
Juana, la pequeña Juana, empezó a reconocer en las murallas de la sala de estar el rostro de escritoras que a ella le gustaban, luego su réplica en esas mujeres. Cuando lo notó, comenzó a decírselos, y el gas seguía haciendo sus efectos.
Traduction temporaire :
Juana, la petite Juana, reconnut le visage d'écrivaines qu'elle aimait sur les murs de la salle de séjour, puis sa propre réplique. Lorsqu'elle le remarqua, elle commença à prévenir les autres, tandis que le gaz continuait à produire son effet.
Juana, la petite Juana, reconnut le visage d'écrivaines qu'elle aimait sur les murs de la salle de séjour, puis sa propre réplique. Lorsqu'elle le remarqua, elle commença à prévenir les autres, tandis que le gaz continuait à produire son effet.
Projet Elena 5 – phrase 113
y decía palabras como muérdagos de esos para decorar cosas en navidad, palabras espinas de rosal y de la tijera de podar enorme, una luz azul y perforadora, una máquina de venírsele encima él corrió y llegó a la base del olivo y giró y pudo medir la distancia
Traduction temporaire :
; il disait des mots comme ces branches de gui dont on se sert pour les décorations de Noël, des mots épines de rosier et d'énorme sécateur, une lumière bleu et perforante, une machine à lui tomber dessus, lui, il a couru et est arrivé au pied de l’olivier, puis en se retournant, il a pu mesurer la distance
; il disait des mots comme ces branches de gui dont on se sert pour les décorations de Noël, des mots épines de rosier et d'énorme sécateur, une lumière bleu et perforante, une machine à lui tomber dessus, lui, il a couru et est arrivé au pied de l’olivier, puis en se retournant, il a pu mesurer la distance
Projet Elena – phrase 112
mierda putas todos hijos de puta y vos también y entonces nunca se lo llevó y ahora no había nadie en la casa y el abuelo salió detrás de él, gritaba cosas sin que se le deslizaran las consonantes porque hoy no había vino y entonces se le escuchaba todo clarísimo
Traduction temporaire :
merde des putes tous des fils de pute et toi aussi, et donc, il ne l’a jamais emmené et à présent, il n’y avait personne à la maison et grand-père est sorti derrière lui, en criant des choses sans que les consonnes dérapent parce qu’aujourd’hui, il n’y avait pas de vin et dans ce cas-là, on le comprenait très clairement
merde des putes tous des fils de pute et toi aussi, et donc, il ne l’a jamais emmené et à présent, il n’y avait personne à la maison et grand-père est sorti derrière lui, en criant des choses sans que les consonnes dérapent parce qu’aujourd’hui, il n’y avait pas de vin et dans ce cas-là, on le comprenait très clairement
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