Dans le roman Entre deux eaux, de Rosa Ribas, les descriptions sont peu nombreuses mais elles ont une fonction importante. En effet, puisqu’il s’agit d’un roman policier, les descriptions de lieux et de personnages servent à impliquer le lecteur dans la résolution de l’enquête. Tout est minutieusement détaillé par le narrateur afin que l’on puisse visualiser une scène de crime, établir un profil psychologique des personnages, pour que l’on ait tous les éléments en main. Les phrases sont souvent courtes et nominales, comme pour illustrer les qualités d’observation nécessaires dans la police, et sont parfois entrecoupées par quelques notes d’humour qui traduisent les émotions du personnage principal (qui n’est pas le narrateur). Cependant, certaines descriptions se trouvent dans les dialogues, qui sont beaucoup plus présents dans le roman. Ainsi, le médecin légiste décrira le cadavre, des personnages interrogés par la police décriront d’autres personnages etc. D’autre part, plusieurs chapitres, très courts, sont consacrés uniquement à certains personnages et, au travers du récit de leur parcours, le narrateur révèle des traits de leur personnalité.
La ville de Francfort a aussi sa part de descriptions, mais celles-ci ont une autre fonction : elles plantent le décor et instaurent une certaine tension tout au long de l’enquête. En effet, la rivière du Main qui traverse Francfort est sur le point de déborder, ce qui paralyse la circulation de toute la ville et produit une sensation d’étouffement. C’est seulement à la résolution de l’enquête que tout redeviendra « normal ». Enfin, les descriptions du quartier financier de la ville servent à mettre en évidence une réalité sociale toute autre, loin de l’idéal illustré par les immenses tours des établissements bancaires.
La ville de Francfort a aussi sa part de descriptions, mais celles-ci ont une autre fonction : elles plantent le décor et instaurent une certaine tension tout au long de l’enquête. En effet, la rivière du Main qui traverse Francfort est sur le point de déborder, ce qui paralyse la circulation de toute la ville et produit une sensation d’étouffement. C’est seulement à la résolution de l’enquête que tout redeviendra « normal ». Enfin, les descriptions du quartier financier de la ville servent à mettre en évidence une réalité sociale toute autre, loin de l’idéal illustré par les immenses tours des établissements bancaires.
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