Vite fait bien fait ?
Deux fois par semaine, les attachées de presse confectionnent des revues de presse. En en feuilletant une, je suis tombée sur un article du Téléstar du 29 mars 2010 qui parlait du traducteur de Dan Brown (notamment de Forteresse Digitale et du Symbole Perdu). J’ai été interpellée par un encart qui disait qu’il avait traduit le dernier Dan Brown, Le Symbole Perdu, en trois semaines. J’en ai donc parlé à mon maître de stage, puisque c’est Lattès qui publie les Dan Brown, qui m’a raconté une anecdote plutôt amusante mais qui révèle que le travail du traducteur est parfois extrêmement difficile.
La sortie de ce roman aux Etats-Unis présentait de tels enjeux que la maison d’édition américaine a refusé d’envoyer le manuscrit anglais en France avant sa publication nationale, le 15 septembre. Sauf que Lattès avait programmé la sortie française du Symbole Perdu pour le 20 novembre environ. Les délais étaient donc très courts. Pour accélérer le processus de traduction, ils avaient engagé deux traducteurs. Ils ont enfin reçu le manuscrit le 15 septembre, et pour qu’un des traducteurs – qui vit à Strasbourg – l’ait le plus vite possible, ils ont dépêché la précédente stagiaire du commercial à la gare de l’Est, avec la mission de trouver un voyageur pour Strasbourg et de lui remettre le précieux texte. Une fois arrivé, ledit voyageur devait retrouver le traducteur pour lui donner le « paquet ». Le plus drôle est que la stagiaire avait des origines russes – et donc l’accent correspondant – et on aurait dit qu’il s’agissait d’une mission de la mafia !
Toujours est-il que Dominique Defert a reçu le manuscrit en main propre, et qu’il a pu s’atteler à la tâche : seize heures de travail par jour, sept jours sur sept, à raison de trente pages par jour pour respecter les délais demandés. Dans l’interview, il explique que malgré la rapidité de sa traduction, il n’en est pas si mécontent. Comme quoi…
Deux fois par semaine, les attachées de presse confectionnent des revues de presse. En en feuilletant une, je suis tombée sur un article du Téléstar du 29 mars 2010 qui parlait du traducteur de Dan Brown (notamment de Forteresse Digitale et du Symbole Perdu). J’ai été interpellée par un encart qui disait qu’il avait traduit le dernier Dan Brown, Le Symbole Perdu, en trois semaines. J’en ai donc parlé à mon maître de stage, puisque c’est Lattès qui publie les Dan Brown, qui m’a raconté une anecdote plutôt amusante mais qui révèle que le travail du traducteur est parfois extrêmement difficile.
La sortie de ce roman aux Etats-Unis présentait de tels enjeux que la maison d’édition américaine a refusé d’envoyer le manuscrit anglais en France avant sa publication nationale, le 15 septembre. Sauf que Lattès avait programmé la sortie française du Symbole Perdu pour le 20 novembre environ. Les délais étaient donc très courts. Pour accélérer le processus de traduction, ils avaient engagé deux traducteurs. Ils ont enfin reçu le manuscrit le 15 septembre, et pour qu’un des traducteurs – qui vit à Strasbourg – l’ait le plus vite possible, ils ont dépêché la précédente stagiaire du commercial à la gare de l’Est, avec la mission de trouver un voyageur pour Strasbourg et de lui remettre le précieux texte. Une fois arrivé, ledit voyageur devait retrouver le traducteur pour lui donner le « paquet ». Le plus drôle est que la stagiaire avait des origines russes – et donc l’accent correspondant – et on aurait dit qu’il s’agissait d’une mission de la mafia !
Toujours est-il que Dominique Defert a reçu le manuscrit en main propre, et qu’il a pu s’atteler à la tâche : seize heures de travail par jour, sept jours sur sept, à raison de trente pages par jour pour respecter les délais demandés. Dans l’interview, il explique que malgré la rapidité de sa traduction, il n’en est pas si mécontent. Comme quoi…
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