Je commence à 12h. Je pars de chez moi à 11h15. La maison d’édition se situe à 15 minutes en voiture de chez, mais aux Chartrons. Je prévois donc une bonne demi-heure pour me garer. Demi-heure qui me fort utile mais horriblement exaspérante, à tourner et retourner dans le quartier pour finalement trouver une place dans la rue menant à la petite place où se trouve le local de Culture Suds. À 12h01 je franchis la porte. Une jeune femme, Nathalie m’accueille, avec la nouvelle que les patrons ne sont pas là mais arrivent vers 14h. Elle ajoute qu’Antonio m’a laissé pour mission de débuter le site, et sourit en m’annonçant qu’internet ne fonctionne pas depuis qu’elle est arrivée. On vérifie alors tous les branchements et la connexion. Le problème vient du fournisseur d’accès. Tant pis. Je brouillonne alors un schéma de mes idées sur mon cahier de notes et décide de faire un catalogue des publications. Je me dirige dans l’arrière-salle et entreprend de cataloguer les livres présents sur l’étagère et édités par Culture Suds. Tout en faisant cela, je discute avec Nathalie qui peint en gris tous les meubles de l’atelier. En effet, Culture Suds partage le local avec Couleurs Garonne, un atelier de peinture et sculpture, et dont un des artistes a décidé qu’il fallait tout repeindre en gris. Une fois ma liste et sa peinture terminées, Nathalie fait du café. Il est à peine 13h et je ne sais pas quoi faire. Je dois attendre Antonio. Alors pendant ce temps j’aide Nathalie à faire de la place là où il n’y en a pas pour ranger une table et des tréteaux. La femme d’Antonio arrive, travaillant à Couleurs Garonne arrive et nous raconte son week-end. Elle parle avec enthousiasme d’un vide-grenier et d’une bonne affaire à propose d’un vase en pâte d’un verre qu’elle a négocié à 1,50€ et qui vaudrait 200€. Pour moi cette histoire n’évoque rien mais les deux femmes en rient. Antonio finit par arriver. Il est affreusement déçu en apprenant qu’internet ne fonctionne pas. Je lui montre mes schémas de site web. Il trouve mes idées très intéressantes. On s’attelle alors à la mise à jour de la comptabilité de la caisse avec Nathalie. J’écoute attentivement et glane des informations, prends des notes, pose des questions. L’information majeure de la journée c’est que Culture Suds est une association et peut recevoir des subventions de l’Etat ; d’où tenir les comptes à jour pour présenter les dossiers. L’heure de m’en aller sonne. Je m’en vais en lançant un « à jeudi » à la cantonade. Une petite après-midi, un peu courte mais tout de même assez instructive. En attendant la journée suivante, j’ai préparé une ébauche de site web à présenter à Antonio jeudi. Eh oui, le stage ne s’arrête pas en sortant du local.
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