Perchée au premier étage d’une résidence Lormontaise, une maison d’édition avec vue sur la cité. Un appartement aménagé en bureaux et des livres, que de livres ! On n’y vient pas par hasard au Bord de l’eau pourtant, on y est très bien accueilli.
Le premier jour, Laura et moi sommes donc arrivées ensemble et avons été prises en charge immédiatement par Olivier Gomez, responsable PAO (Publication Assistée par Ordinateur). Après un bref topo sur la maison d’édition axée sur les sciences humaines, nous nous sommes mises au travail.
Nous avons eu en charge la correction d’une épreuve pour la collection INA (Institut National de Audiovisuel), de l’auteur Vincent Goulet : Médias et classes populaires. La liste de symboles de correction, que nous avait donnée Monsieur Furette lors du dernier cours, a donc été fort utile. Ce sont souvent les mêmes signes qui reviennent, il a donc été facile de les mémoriser. Il faut être très vigilant car les erreurs ne portent pas uniquement sur l’orthographe et la grammaire, il faut également être au fait des normes typographiques et de mise en page.
Il est amusant de constater que l’auteur faisait le même type de faute : les accords au féminin. (Existe-t-il une psychanalyse basée sur les fautes d’orthographe ?) En définitive, c’est un peu comme un énième jet de traduction. Il faut tout vérifier, s’assurer qu’il n’y ait pas d’incohérences, que les phrases soient bien tournées, qu’elles soient compréhensibles... C’est un exercice intéressant pour améliorer son écrit, nul ne doute qu’il sera très profitable au moment des relectures multiples du mémoire.
J’ai par la suite eu l’opportunité d’introduire moi-même les corrections de ce livre grâce au logiciel de publication Indesign. Travail délicat, car il faut faire attention à ne pas bouleverser la mise en page et créer par exemple des veuves et orphelines ou décaler la pagination et chambouler le sommaire. Je craignais d’avoir laissé des erreurs ou pire d’en avoir créé là où à la base il n’y en avait pas. D’autre part, il a fallu plusieurs fois demander à l’auteur de reformuler une note de bas de page ou une phrase dans le corps du texte.
Une lourde responsabilité pesait sur mes épaules. En effet, il s’agissait de la dernière correction de l’épreuve avant signature du bon à tirer par l’auteur. La correction terminée, nous avons donc généré un fichier PDF que nous lui avons envoyé. Nous avons alors pu constater que la relation avec les auteurs n’est pas toujours chose facile, notamment lorsqu’il s’agit de toucher à leur bébé mais également en aval, en ce qui concerne la communication autour du livre.
Autant dire qu’on ne chôme pas au Bord de l’eau et que les stagiaires ne sont pas reléguées aux tâches de préparation de café et photocopie ! A suivre : la réalisation d’un livre par le biais d’Indesign depuis la réception du fichier word de l’auteur jusqu’à l’envoi à l’impression. Tout un programme...
http://www.editionsbdl.com/
Le premier jour, Laura et moi sommes donc arrivées ensemble et avons été prises en charge immédiatement par Olivier Gomez, responsable PAO (Publication Assistée par Ordinateur). Après un bref topo sur la maison d’édition axée sur les sciences humaines, nous nous sommes mises au travail.
Nous avons eu en charge la correction d’une épreuve pour la collection INA (Institut National de Audiovisuel), de l’auteur Vincent Goulet : Médias et classes populaires. La liste de symboles de correction, que nous avait donnée Monsieur Furette lors du dernier cours, a donc été fort utile. Ce sont souvent les mêmes signes qui reviennent, il a donc été facile de les mémoriser. Il faut être très vigilant car les erreurs ne portent pas uniquement sur l’orthographe et la grammaire, il faut également être au fait des normes typographiques et de mise en page.
Il est amusant de constater que l’auteur faisait le même type de faute : les accords au féminin. (Existe-t-il une psychanalyse basée sur les fautes d’orthographe ?) En définitive, c’est un peu comme un énième jet de traduction. Il faut tout vérifier, s’assurer qu’il n’y ait pas d’incohérences, que les phrases soient bien tournées, qu’elles soient compréhensibles... C’est un exercice intéressant pour améliorer son écrit, nul ne doute qu’il sera très profitable au moment des relectures multiples du mémoire.
J’ai par la suite eu l’opportunité d’introduire moi-même les corrections de ce livre grâce au logiciel de publication Indesign. Travail délicat, car il faut faire attention à ne pas bouleverser la mise en page et créer par exemple des veuves et orphelines ou décaler la pagination et chambouler le sommaire. Je craignais d’avoir laissé des erreurs ou pire d’en avoir créé là où à la base il n’y en avait pas. D’autre part, il a fallu plusieurs fois demander à l’auteur de reformuler une note de bas de page ou une phrase dans le corps du texte.
Une lourde responsabilité pesait sur mes épaules. En effet, il s’agissait de la dernière correction de l’épreuve avant signature du bon à tirer par l’auteur. La correction terminée, nous avons donc généré un fichier PDF que nous lui avons envoyé. Nous avons alors pu constater que la relation avec les auteurs n’est pas toujours chose facile, notamment lorsqu’il s’agit de toucher à leur bébé mais également en aval, en ce qui concerne la communication autour du livre.
Autant dire qu’on ne chôme pas au Bord de l’eau et que les stagiaires ne sont pas reléguées aux tâches de préparation de café et photocopie ! A suivre : la réalisation d’un livre par le biais d’Indesign depuis la réception du fichier word de l’auteur jusqu’à l’envoi à l’impression. Tout un programme...
http://www.editionsbdl.com/
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