Là, par exemple, nous avons un argument pour le « Y » sur lequel j'ai interrogé Justine. Manifestement, nous avons un petit "tic" d'écriture, qui n'est sans doute pas mauvais de gommer un peu…
Oui, c'est vrai, un "tic" d'écriture que l'on trouve souvent chez les hispanophones, c'est un peu comme le "que"... Dans cette phrase il me semble justifié, ce "y" vient relier la cause : la solitude, et la conséquence : sa réflexion. Mais, ce n'est que mon avis...
Et c'est bien pour la première fois qu'il s'interrogea sur ce qui le rendait différent des humains.
Pour le « Y », c'est exactement le genre de réflexion que j'attends. Tu fais un choix pensé et tu es capable de le justifier. Il faut essayer de procéder de la sorte avec tout le texte. C'est un travail très lourd, mais indispensable. Ça ne va pas dire que tu as toujours raison, mais au moins, ça n'est pas laissé à l'aléatoire et c'est déjà pas mal. Donc, ok, on garde le « et »… mais il faut s'en souvenir pour le début ; cela demandera effectivement peut-être une ou deux suppressions de « et » en début de phrase, ailleurs. Il y en a d'autres, au fait ?
Et c'est bien pour la première fois qu'il s'interrogea sur ce qui le rendait différent des humains.
- pourquoi « bien » ? Cela donne une légère connotation, non ? - pour le reste, oui, ça va. Peut-être qu'on pourra faire une chose ou deux au moment des relectures, mais c'est une bonne base et nous ne nous écartons pas de la V.O.
Elena : puisque tu es sur l'affaire « Y »… : les deux que tu as repérés sont-ils purement accessoires ou incontournables ? Car il faudra en supprimer au minimum 1.
Elena : sur le « bien », ça n'est pas qu'il est artificiel, c'est qu'il est ambigu. Un contexte où on le rencontre souvent (pour te faire comprendre) : « C'est bien la première fois qu'il m'aide à faire les courses. » Tu suggères de manière à peine voilée que c'est un gros fainéant qui te laisse te taper toutes les corvées ménagères, dont les courses ;-))))
Le tout dernier me semble "accessoire". Celui d'avant aurait presque la même fonction que celui que nous venons de traduire. Par contre, il y en a d'autres (pleins !) qui coordonnent des phrases courtes, c'est peut-être à ce moment là qu'il faudra être attentives...
Irène : Pas du tout, je veux dire qu'il nous faut échanger les points de vue sur tel ou tel point… pour finalement arriver à un "accord" – principe de base de toute traduction collective.
Elena : Merci ! Tu auras donc la lourde responsabilité d'être la mémoire du « ET » dans ce texte. Sérieusement, c'est très important et c'est vraiment bien que tu aies la patience de le faire.
Pour le "bien" oui, c'est bien ce que je voulais dire dans ma phrase : je voulais faire l'emphase ou suggérer si tu préfères, que le robot n'avait jamais réfléchi à cette histoire auparavant. De là a réécrire le texte, il n'y a qu'un pas ;-))
Certes… mais du coup, on donne l'impression – même indirectement, qu'on lui fait reproche de ne s'être jamais posé la question jusque-là… ou au moins, de considérer cela comme étonnant / saugrenu. Pour le coup, je préfère vraiment qu'on soit neutres.
"Oui, Irène, je suis assez contente de mon exemple ; car je ne doute pas qu'il sera très parlant pour notre amie Elena ;-)"
Mouais, bon, les paraboles et les métaphores avec des animaux ou des jouets me parlent aussi... Enfin, je dis ça histoire de changer de contexte, car sinon, on peut tout aussi parler "copies" ;-)))
Ah, non, ce n'est pas un reproche que je voulais faire à ce pauvre Roservind, c'est juste pour marquer le fait que c'était la première fois, c'est tout.
Donc, revenons à nos moutons :
Et pour la première fois il s'interrogea sur ce qui le rendait différent des humains.
Puisque Elena veut parler copines, voici un autre exemple :
Tiens, ce matin, j'ai croisé E.T. dans les couloirs et elle m'a fait un grand sourire. C'était bien la première fois qu'elle daignait ne serait-ce que me regarder autrement qu'avec sa face de carême habituelle ;-))))
28 commentaires:
Là, par exemple, nous avons un argument pour le « Y » sur lequel j'ai interrogé Justine. Manifestement, nous avons un petit "tic" d'écriture, qui n'est sans doute pas mauvais de gommer un peu…
Oui, c'est vrai, un "tic" d'écriture que l'on trouve souvent chez les hispanophones, c'est un peu comme le "que"...
Dans cette phrase il me semble justifié, ce "y" vient relier la cause : la solitude, et la conséquence : sa réflexion. Mais, ce n'est que mon avis...
Et c'est bien pour la première fois qu'il s'interrogea sur ce qui le rendait différent des humains.
Pour le « Y », c'est exactement le genre de réflexion que j'attends. Tu fais un choix pensé et tu es capable de le justifier. Il faut essayer de procéder de la sorte avec tout le texte. C'est un travail très lourd, mais indispensable. Ça ne va pas dire que tu as toujours raison, mais au moins, ça n'est pas laissé à l'aléatoire et c'est déjà pas mal. Donc, ok, on garde le « et »… mais il faut s'en souvenir pour le début ; cela demandera effectivement peut-être une ou deux suppressions de « et » en début de phrase, ailleurs. Il y en a d'autres, au fait ?
Elena :
Et c'est bien pour la première fois qu'il s'interrogea sur ce qui le rendait différent des humains.
- pourquoi « bien » ? Cela donne une légère connotation, non ?
- pour le reste, oui, ça va. Peut-être qu'on pourra faire une chose ou deux au moment des relectures, mais c'est une bonne base et nous ne nous écartons pas de la V.O.
Victoire!
ça fait un quart d'heure que j'attends la phrase 30 et je viens de comprendre ce que je dois faire!!!
Et pour la première fois, il se demanda en quoi il était différent des humains.
Irène :
La virgule est-elle vraiment nécessaire ? C'est une vraie question…
Question MAJEURE en ce qui me concerne... depuis que je m'interroge sur la ponctuation ça se dégrade!!
Il y a deux "y" en début de phrase vers la fin du récit (dont un dans la toute dernière phrase).
Le "bien", je l'ai mis pour faire l'emphase, mais s'il est artificiel, on l'enlève...
Irène :
idem pour moi avec cette histoire de ponctuation. Franchement, là, je ne crois pas que ce soit nécessaire. Alors autant faire sans.
Elena :
puisque tu es sur l'affaire « Y »… : les deux que tu as repérés sont-ils purement accessoires ou incontournables ? Car il faudra en supprimer au minimum 1.
La virgule coupe le rythme de la phrase, alors que le lecteur attend impatiemment la nouvelle...
Nous sommes d'accord, tout va bien...
Elena :
sur le « bien », ça n'est pas qu'il est artificiel, c'est qu'il est ambigu. Un contexte où on le rencontre souvent (pour te faire comprendre) : « C'est bien la première fois qu'il m'aide à faire les courses. »
Tu suggères de manière à peine voilée que c'est un gros fainéant qui te laisse te taper toutes les corvées ménagères, dont les courses ;-))))
Allons, Irène, nous sommes toujours d'accord… même si c'est simplement parfois un peu différé dans le temps ;-)
Super l'exemple! on va avoir le MLH sur le dos!!!
Tu veux dire que je suis un peu lente???
Le tout dernier me semble "accessoire". Celui d'avant aurait presque la même fonction que celui que nous venons de traduire.
Par contre, il y en a d'autres (pleins !) qui coordonnent des phrases courtes, c'est peut-être à ce moment là qu'il faudra être attentives...
Irène :
Pas du tout, je veux dire qu'il nous faut échanger les points de vue sur tel ou tel point… pour finalement arriver à un "accord" – principe de base de toute traduction collective.
Oui, Irène, je suis assez contente de mon exemple ; car je ne doute pas qu'il sera très parlant pour notre amie Elena ;-)
Elena :
Merci ! Tu auras donc la lourde responsabilité d'être la mémoire du « ET » dans ce texte. Sérieusement, c'est très important et c'est vraiment bien que tu aies la patience de le faire.
Pour le "bien" oui, c'est bien ce que je voulais dire dans ma phrase : je voulais faire l'emphase ou suggérer si tu préfères, que le robot n'avait jamais réfléchi à cette histoire auparavant. De là a réécrire le texte, il n'y a qu'un pas ;-))
Certes… mais du coup, on donne l'impression – même indirectement, qu'on lui fait reproche de ne s'être jamais posé la question jusque-là… ou au moins, de considérer cela comme étonnant / saugrenu. Pour le coup, je préfère vraiment qu'on soit neutres.
"Oui, Irène, je suis assez contente de mon exemple ; car je ne doute pas qu'il sera très parlant pour notre amie Elena ;-)"
Mouais, bon, les paraboles et les métaphores avec des animaux ou des jouets me parlent aussi... Enfin, je dis ça histoire de changer de contexte, car sinon, on peut tout aussi parler "copies" ;-)))
Ah, non, ce n'est pas un reproche que je voulais faire à ce pauvre Roservind, c'est juste pour marquer le fait que c'était la première fois, c'est tout.
Donc, revenons à nos moutons :
Et pour la première fois il s'interrogea sur ce qui le rendait différent des humains.
Puisque Elena veut parler copines, voici un autre exemple :
Tiens, ce matin, j'ai croisé E.T. dans les couloirs et elle m'a fait un grand sourire. C'était bien la première fois qu'elle daignait ne serait-ce que me regarder autrement qu'avec sa face de carême habituelle ;-))))
Voilà qui clôt le débat, non ?
Oui, non seulement ça clôt le débat mais en plus ça reste dans le contexte de la SF ! ;-)))
Dans le livre il s'agit bien d'une question...
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