Arrullado por la cadencia de su voz y los sorbos espumosos de la chicha que ella me servía de tanto en tanto fui testigo del hambre ecuménico que extendía sus garras negras por remotas regiones de la sierra, las migraciones de pesadilla, las invasiones incaicas, las masacres de los conquistadores, la destrucción lenta de los gamonales, el oprobio de la civilización, y en medio de toda aquella brumosa confusión de épocas y lugares, los aletazos colosales del cóndor majestuoso planeando sobre los escarpados andinos donde, en la alta noche estrellada, se oían las plegarias imperturbables dirigidas al Ekeko, se adivinaban las ofrendas, se intuía la paciente espera de siglos para la venganza minuciosa, las víctimas elegidas por remotísimos designios que escapaban a la comprensión del hombre blanco, algo así creí entender entre ráfagas de sopor y sorbos de chicha.
Traduction temporaire :
Bercé par la cadence de sa voix et les rasades mousseuses de la chicha qu’elle me servait de temps à autre, j’ai été témoin de la faim œcuménique qui étendait ses griffes noires sur des régions reculées de la sierra, des migrations cauchemardesques, des invasions incaïques, des massacres des conquistadors, de la lente élimination des caciques, de l’opprobre de la civilisation et, au milieu de toute cette confusion brumeuse d’époques et de lieux, des battements d’ailes colossaux du majestueux condor, planant au-dessus des pics escarpés des Andes, où, dans la haute nuit étoilée, on entendait les prières imperturbables adressées à l’Ekeko, on devinait les offrandes, on pressentait qu’il faudrait attendre patiemment des siècles avant la vengeance minutieuse, les victimes choisies par de très lointains desseins qui échappaient à la compréhension de l’homme blanc – c’est à peu près ce que j’ai cru comprendre, entre rafales de somnolence et gorgées de chicha.
Bercé par la cadence de sa voix et les rasades mousseuses de la chicha qu’elle me servait de temps à autre, j’ai été témoin de la faim œcuménique qui étendait ses griffes noires sur des régions reculées de la sierra, des migrations cauchemardesques, des invasions incaïques, des massacres des conquistadors, de la lente élimination des caciques, de l’opprobre de la civilisation et, au milieu de toute cette confusion brumeuse d’époques et de lieux, des battements d’ailes colossaux du majestueux condor, planant au-dessus des pics escarpés des Andes, où, dans la haute nuit étoilée, on entendait les prières imperturbables adressées à l’Ekeko, on devinait les offrandes, on pressentait qu’il faudrait attendre patiemment des siècles avant la vengeance minutieuse, les victimes choisies par de très lointains desseins qui échappaient à la compréhension de l’homme blanc – c’est à peu près ce que j’ai cru comprendre, entre rafales de somnolence et gorgées de chicha.
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Bercé par la cadence de sa voix et les gorgées mousseuses de la chicha qu’elle me servait de temps à autre, j’ai été témoin de la faim œcuménique qui sortait ses griffes noires dans des régions reculées de la sierra, des migrations de cauchemars, des invasions incaïques, des massacres des conquistadors, de la lente disparition des caciques, de l’opprobre de la civilisation et, au milieu de toute cette confusion brumeuse d’époques et de lieux, des battements d’ailes colossaux du majestueux condor, planant au-dessus des pic escarpés des Andes où, dans la haute nuit étoilée, on entendait les prières imperturbables adressées à l’Ekeko, on devinait les offrandes, on pressentait la patiente attente des siècles pour la vengeance minutieuse, les victimes choisies par de lointains desseins qui échappaient à la compréhension de l’homme blanc – c’est à peu près ce que j’ai cru comprendre, entre des rafales de somnolence et des gorgées de chicha.
Bercé par la cadence de sa voix et les gorgées [du coup, vu la suite, est-ce le mot le plus adapté ici ?] mousseuses de la chicha qu’elle me servait de temps à autre, j’ai été témoin de la faim œcuménique qui sortait [« extendía » ?] ses griffes noires dans [« sur » ?] des régions reculées de la sierra,
des migrations de cauchemars [ou avec l'adjectif ?], des invasions incaïques, des massacres des conquistadors, de la lente disparition [« élimination » ?] des caciques, de l’opprobre de la civilisation et, au milieu de toute cette confusion brumeuse d’époques et de lieux,
des battements d’ailes colossaux du majestueux condor, planant au-dessus des pic [grammaire] escarpés des Andes où, dans la haute nuit étoilée, on entendait les prières imperturbables adressées à l’Ekeko,
on devinait les offrandes, on pressentait la patiente attente des siècles pour la vengeance minutieuse [pas une manière plus fluide de le dire ?], les victimes choisies par de [cheville : « très » ?] lointains desseins qui échappaient à la compréhension de l’homme blanc – c’est à peu près ce que j’ai cru comprendre, entre des [supprime] rafales de somnolence et des [supprime] gorgées de chicha.
Bercé par la cadence de sa voix et les rasades mousseuses de la chicha qu’elle me servait de temps à autre, j’ai été témoin de la faim œcuménique qui étendait ses griffes noires sur des régions reculées de la sierra, des migrations cauchemardesques, des invasions incaïques, des massacres des conquistadors, de la lente élimination des caciques, de l’opprobre de la civilisation et, au milieu de toute cette confusion brumeuse d’époques et de lieux, des battements d’ailes colossaux du majestueux condor, planant au-dessus des pics escarpés des Andes où, dans la haute nuit étoilée, on entendait les prières imperturbables adressées à l’Ekeko, on devinait les offrandes, on pressentait qu’il faudrait attendre patiemment des siècles avant la vengeance minutieuse, les victimes choisies par de très lointains desseins qui échappaient à la compréhension de l’homme blanc – c’est à peu près ce que j’ai cru comprendre, entre rafales de somnolence et gorgées de chicha.
Bercé par la cadence de sa voix et les rasades mousseuses de la chicha qu’elle me servait de temps à autre, j’ai été témoin de la faim œcuménique qui étendait ses griffes noires sur des régions reculées de la sierra, des migrations cauchemardesques, des invasions incaïques, des massacres des conquistadors, de la lente élimination des caciques, de l’opprobre de la civilisation et, au milieu de toute cette confusion brumeuse d’époques et de lieux, des battements d’ailes colossaux du majestueux condor, planant au-dessus des pics escarpés des Andes, où, dans la haute nuit étoilée, on entendait les prières imperturbables adressées à l’Ekeko, on devinait les offrandes, on pressentait qu’il faudrait attendre patiemment des siècles avant la vengeance minutieuse, les victimes choisies par de très lointains desseins qui échappaient [« hors de » ?] à la compréhension de l’homme blanc – c’est à peu près ce que j’ai cru comprendre, entre rafales de somnolence et gorgées de chicha.
Bercé par la cadence de sa voix et les rasades mousseuses de la chicha qu’elle me servait de temps à autre, j’ai été témoin de la faim œcuménique qui étendait ses griffes noires sur des régions reculées de la sierra, des migrations cauchemardesques, des invasions incaïques, des massacres des conquistadors, de la lente élimination des caciques, de l’opprobre de la civilisation et, au milieu de toute cette confusion brumeuse d’époques et de lieux, des battements d’ailes colossaux du majestueux condor, planant au-dessus des pics escarpés des Andes, où, dans la haute nuit étoilée, on entendait les prières imperturbables adressées à l’Ekeko, on devinait les offrandes, on pressentait qu’il faudrait attendre patiemment des siècles avant la vengeance minutieuse, les victimes choisies par de très lointains desseins qui échappaient à la compréhension de l’homme blanc – c’est à peu près ce que j’ai cru comprendre, entre rafales de somnolence et gorgées de chicha.
Bercé par la cadence de sa voix et les rasades mousseuses de la chicha qu’elle me servait de temps à autre, j’ai été témoin de la faim œcuménique qui étendait ses griffes noires sur des régions reculées de la sierra, des migrations cauchemardesques, des invasions incaïques, des massacres des conquistadors, de la lente élimination des caciques, de l’opprobre de la civilisation et, au milieu de toute cette confusion brumeuse d’époques et de lieux, des battements d’ailes colossaux du majestueux condor, planant au-dessus des pics escarpés des Andes, où, dans la haute nuit étoilée, on entendait les prières imperturbables adressées à l’Ekeko, on devinait les offrandes, on pressentait qu’il faudrait attendre patiemment des siècles avant la vengeance minutieuse, les victimes choisies par de très lointains desseins qui échappaient à la compréhension de l’homme blanc – c’est à peu près ce que j’ai cru comprendre, entre rafales de somnolence et gorgées de chicha.
OK.
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