Pour aujourd'hui, nos apprenties avaient un travail difficile à mener à bien : écrire les paroles d'une chanson.
Voici le résultat – sans musique, mais avec un peu d'imagination…
Amélie :
Sur l’air de « Lambé An Dro », de Matmatah.
Le 2 octobre, il faisait chaud quand j’ai débarqué à Bordeaux
Bis
Six bras s’ront vraiment pas de trop pour m’installer dans mon studio
Bis
À suivre une semaine de repos, l’occasion de prendre des photos
Bis
Dès le mardi, j’ai un vélo, alors je file au miroir d’eau.
Bis
Effectivement, c’est très joli, les rumeurs n’avaient pas menti
Bis
L’authenticité me ravit, par chez moi tout est reconstruit
Bis
J’suis complètement abasourdie par l’effusion qui règne ici
Bis
La rue Sainte-Catherine le samedi, repère pour l’anthropologie.
Bis
Le dimanche en fin de journée, tout l’monde se promène sur les Quais
Bis
Pour se rendre à la faculté, c’est pas le bus, mais le tram B
Le tram B, ça c’est nouveau, chez nous on l’verra pas d’sitôt !
Y’a pas du beau temps toute l’année, ici aussi il pleut gavé
Bis
Mais on m’offre l’hospitalité, alors j’crois bien que j’vais rester.
Bis
Laëtitia Sw :
Quand j’étais traducteur (Sur l’air de Quand j’étais chanteur de Michel Delpech)
J’ai tous mes souvenirs qui sont défaillants
Ma pauv’ Caroline, j’ai soixante-treize ans
Je fais de la chaise longue et j’ai une baby-sitter
J’étais bien plus alerte, quand j’étais traducteur.
J’avais des tas d’ commandes, quelques ambitions
Des dicos d’ malade sur mon HP Pavillon
J’ crois qu’ c’était mon style, mon atout majeur
J’ m’éclatais comme une bête, quand j’étais traducteur.
Un soir dans les Landes, vous jouiez aux diablesses
Je vous attendais, planquée, dans la Civic beige
Vous m’en avez fait faire, d’ vraies virées d’ noceur
J’avais une vie d’ dingue, quand j’étais traducteur.
L’univers des livres, c’est c’ qui me plaisait
Essais ou romans, j’ lisais tout d’un trait
La trad’, l’écriture, c’était mon bonheur
J’ai vraiment découououvert un art, quand j’étais traducteur.
Ma pauv’ Caroline, j’ai soixante-treize ans
J’ai appris que Meschonnic est mort dernièrement
J’ai fêté les adieux d[e] Annie Morvan
Pour moi y’a longtemps qu’c’est fini
J’ traduis plus grand chose aujourd’hui
Mais je vais souvent en Arles quand même et ça distrait ma vie.
Pour moi y’a longtemps qu’c’est fini
J’ traduis plus grand chose aujourd’hui
Mais je vais souvent en Arles quand même et ça distrait ma vie.
Voici le résultat – sans musique, mais avec un peu d'imagination…
Amélie :
Sur l’air de « Lambé An Dro », de Matmatah.
Le 2 octobre, il faisait chaud quand j’ai débarqué à Bordeaux
Bis
Six bras s’ront vraiment pas de trop pour m’installer dans mon studio
Bis
À suivre une semaine de repos, l’occasion de prendre des photos
Bis
Dès le mardi, j’ai un vélo, alors je file au miroir d’eau.
Bis
Effectivement, c’est très joli, les rumeurs n’avaient pas menti
Bis
L’authenticité me ravit, par chez moi tout est reconstruit
Bis
J’suis complètement abasourdie par l’effusion qui règne ici
Bis
La rue Sainte-Catherine le samedi, repère pour l’anthropologie.
Bis
Le dimanche en fin de journée, tout l’monde se promène sur les Quais
Bis
Pour se rendre à la faculté, c’est pas le bus, mais le tram B
Le tram B, ça c’est nouveau, chez nous on l’verra pas d’sitôt !
Y’a pas du beau temps toute l’année, ici aussi il pleut gavé
Bis
Mais on m’offre l’hospitalité, alors j’crois bien que j’vais rester.
Bis
***
Laëtitia Sw :
Quand j’étais traducteur (Sur l’air de Quand j’étais chanteur de Michel Delpech)
J’ai tous mes souvenirs qui sont défaillants
Ma pauv’ Caroline, j’ai soixante-treize ans
Je fais de la chaise longue et j’ai une baby-sitter
J’étais bien plus alerte, quand j’étais traducteur.
J’avais des tas d’ commandes, quelques ambitions
Des dicos d’ malade sur mon HP Pavillon
J’ crois qu’ c’était mon style, mon atout majeur
J’ m’éclatais comme une bête, quand j’étais traducteur.
Un soir dans les Landes, vous jouiez aux diablesses
Je vous attendais, planquée, dans la Civic beige
Vous m’en avez fait faire, d’ vraies virées d’ noceur
J’avais une vie d’ dingue, quand j’étais traducteur.
L’univers des livres, c’est c’ qui me plaisait
Essais ou romans, j’ lisais tout d’un trait
La trad’, l’écriture, c’était mon bonheur
J’ai vraiment découououvert un art, quand j’étais traducteur.
Ma pauv’ Caroline, j’ai soixante-treize ans
J’ai appris que Meschonnic est mort dernièrement
J’ai fêté les adieux d[e] Annie Morvan
Pour moi y’a longtemps qu’c’est fini
J’ traduis plus grand chose aujourd’hui
Mais je vais souvent en Arles quand même et ça distrait ma vie.
Pour moi y’a longtemps qu’c’est fini
J’ traduis plus grand chose aujourd’hui
Mais je vais souvent en Arles quand même et ça distrait ma vie.
***
Laëtitia So :
Nuances et pastels
Où sont mes aquarelles ?
Rangées dans un carton
Jusqu’au prochain printemps
Oh froides ténèbres
Envahissez mon être
Sombrer dans un sommeil
De mes paisibles rêves
D’enfant
Jusqu’à mon doux réveil
Jusqu’au prochain printemps
Frigorifiés les violons
Transies les émotions
Engourdis les sentiments
Je gèle en hivernation
Gentils hamamélis
Paraissez au solstice
Ne laissez pas l’espoir
S’évanouir dans le vice
Et si je m’enlise
Comme l’Amococadis
Répandre ma substance
Corrompre les novices
Du temps
Viendras-tu me rejoindre
A l’orée du printemps ?
Frigorifiés les violons
Transies les émotions
Engourdis les sentiments
Je gèle en hivernation
Nuances et pastels
Où sont mes aquarelles ?
Rangées dans un carton
Jusqu’au prochain printemps
Oh froides ténèbres
Envahissez mon être
Sombrer dans un sommeil
De mes paisibles rêves
D’enfant
Jusqu’à mon doux réveil
Jusqu’au prochain printemps
Frigorifiés les violons
Transies les émotions
Engourdis les sentiments
Je gèle en hivernation
Gentils hamamélis
Paraissez au solstice
Ne laissez pas l’espoir
S’évanouir dans le vice
Et si je m’enlise
Comme l’Amococadis
Répandre ma substance
Corrompre les novices
Du temps
Viendras-tu me rejoindre
A l’orée du printemps ?
Frigorifiés les violons
Transies les émotions
Engourdis les sentiments
Je gèle en hivernation
***
Coralie :
Je me souviens au début,
Nous étions quatre inconnus,
Mais la vie est passée,
Ensemble elle nous a lié,
Sur les bancs de l’écoles,
Pendant ces années folles,
Je me levais le matin,
En pensant aux copains,
C’était ça ma vie ….
C’était ça ma vie,
Avec vous mes amis!
C’était ça ma vie,
Quand on était unis !
L’adolescence est passée,
Nous l’avons surmonté,
Malgré les chemins différents,
Nous nous aimions comme avant,
Les années déraison,
Laissant place à passion,
Nous faisant donc dans le même temps,
Juste nous croisé de temps en temps
C’est ça la vie…
C’est ça la vie,
Malgré tout,les amis !
C’est ça la vie,
Mais nous restions unis !
Nous nous sommes perdus
Comme des inconnus,
Tous ces moments passés,
Dans cette vie effrainée,
Ne sont que souvenirs,
Ce n’est pas mon désir,
L’amour nouveau chassant l’amitié
c’est pour ça que l’on s’est quittés
C’est ça ma vie…
C’est ça ma vie,
Revenaient mes amis !
C’est ça ma vie,
Nous étions si unis !
Chaque jour que je passe sans vous,
Laisse place à des souvenirs flous,
Je ne souhaitais pas cela,
Je ne comprends donc pas,
Vous mes amis, mes frères,
Pourquoi cette relation s’enterre,
Alors que la distance qui nous sépare,
Est infime à côté de notre histoire.
Relions nos vies….
Relions nos vies,
Je vous aime mes amis !
Relions nos vies,
Je vous aime mes amis !
Je me souviens au début,
Nous étions quatre inconnus,
Mais la vie est passée,
Ensemble elle nous a lié,
Sur les bancs de l’écoles,
Pendant ces années folles,
Je me levais le matin,
En pensant aux copains,
C’était ça ma vie ….
C’était ça ma vie,
Avec vous mes amis!
C’était ça ma vie,
Quand on était unis !
L’adolescence est passée,
Nous l’avons surmonté,
Malgré les chemins différents,
Nous nous aimions comme avant,
Les années déraison,
Laissant place à passion,
Nous faisant donc dans le même temps,
Juste nous croisé de temps en temps
C’est ça la vie…
C’est ça la vie,
Malgré tout,les amis !
C’est ça la vie,
Mais nous restions unis !
Nous nous sommes perdus
Comme des inconnus,
Tous ces moments passés,
Dans cette vie effrainée,
Ne sont que souvenirs,
Ce n’est pas mon désir,
L’amour nouveau chassant l’amitié
c’est pour ça que l’on s’est quittés
C’est ça ma vie…
C’est ça ma vie,
Revenaient mes amis !
C’est ça ma vie,
Nous étions si unis !
Chaque jour que je passe sans vous,
Laisse place à des souvenirs flous,
Je ne souhaitais pas cela,
Je ne comprends donc pas,
Vous mes amis, mes frères,
Pourquoi cette relation s’enterre,
Alors que la distance qui nous sépare,
Est infime à côté de notre histoire.
Relions nos vies….
Relions nos vies,
Je vous aime mes amis !
Relions nos vies,
Je vous aime mes amis !
***
Émeline :
si t'as une chanson à écrire
et qu'tu galères comme un chameau
dis toi qu'ça peut pas être pire
et va t'noyer dans le caniveau
va falloir trouver un thème
et ça va pas être du gâteau
c’est clair, il va pas être à la crème
j’ai besoin d’un bon couteau
j’ai pas d’idée
j’ai pas de sujet
mais je vais d’voir me débrouiller
je veux pas me faire engueuler
si t'as une chanson à écrire
et qu'tu galères comme un chameau
dis toi qu'ça peut pas être pire
et va t'noyer dans le caniveau
d’nos jours les chansons ont pas de sens
mais j’veux pas faire un truc débile
j’veux pas finir sur la potence
j’veux pas finir sur une île
ce que je veux c’pas être chanteur
moi je veux être traducteur
j’ai pas décidé d’écrire
moi ce que je veux c’est traduire
si t'as une chanson à écrire
et qu'tu galères comme un chameau
dis toi qu'ça peut pas être pire
et va t'noyer dans le caniveau
ça va être publié sur le blog
j’préfère écrire des prologues
donne pas c’t’idée à Caroline
j’vais m’faire tuer par les copines !
je suis partie en gros délire
en même temps j’savais pas quoi dire !
j’suis vraiment pas parolier
mais j’espère qu’vous vous êtes marrés !
si t'as une chanson à écrire
et qu'tu galères comme un chameau
dis toi qu'ça peut pas être pire
et va t'noyer dans le caniveau
si t'as une chanson à écrire
et qu'tu galères comme un chameau
dis toi qu'ça peut pas être pire
et va t'noyer dans le caniveau
va falloir trouver un thème
et ça va pas être du gâteau
c’est clair, il va pas être à la crème
j’ai besoin d’un bon couteau
j’ai pas d’idée
j’ai pas de sujet
mais je vais d’voir me débrouiller
je veux pas me faire engueuler
si t'as une chanson à écrire
et qu'tu galères comme un chameau
dis toi qu'ça peut pas être pire
et va t'noyer dans le caniveau
d’nos jours les chansons ont pas de sens
mais j’veux pas faire un truc débile
j’veux pas finir sur la potence
j’veux pas finir sur une île
ce que je veux c’pas être chanteur
moi je veux être traducteur
j’ai pas décidé d’écrire
moi ce que je veux c’est traduire
si t'as une chanson à écrire
et qu'tu galères comme un chameau
dis toi qu'ça peut pas être pire
et va t'noyer dans le caniveau
ça va être publié sur le blog
j’préfère écrire des prologues
donne pas c’t’idée à Caroline
j’vais m’faire tuer par les copines !
je suis partie en gros délire
en même temps j’savais pas quoi dire !
j’suis vraiment pas parolier
mais j’espère qu’vous vous êtes marrés !
si t'as une chanson à écrire
et qu'tu galères comme un chameau
dis toi qu'ça peut pas être pire
et va t'noyer dans le caniveau
6 commentaires:
Je crois vraiment que c'est l'exercice le plus difficile que nous ayons eu à faire jusqu'à présent ...
Mais je crois aussi que c'est celui qui va me donner le plus d'émotions quand je lirai les textes des autres apprenties!
Oui, ça paraît plus personnel que d'habitude… On se demande pourquoi, d'ailleurs.
En tout cas, pour ce qui te concerne, je vais redire ici ce que je t'ai dit en privé (par mail) : on sera toutes "gavées" heureuses de te garder dans les parages bordelais.
Ouais ben moi j'ai bien rigolé avec la chanson d'Amélie, elle est gavé bien. J'ai même essayé de la chanter!
Pour écouter le morceau dont parle Amélie :
http://www.jiwa.fr/#search/track/{%22q%22%3A%22Lamb%C3%A9%20An%20Dro%22}
Chère Émeline,
Des prologues, dis-tu ? Attends, je vais voir ce que je peux faire…
Effectivement Emeline, j'ai bien rigolé en lisant ta chanson ... mais c'est sûr que si on a un prologue à écrire, je ne donne pas cher de ta peau!
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